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Reçu aujourd’hui — 5 décembre 2025

Ces drones qui ont survolé l’île Longue : ce que l’on sait

Plusieurs drones ont survolé la base sous-marine ultra-sécurisée de l’Île-Longue, en presqu’île de Crozon, ce jeudi 4 décembre 2025. Une enquête a été ouverte, mais « aucun lien avec une ingérence étrangère n’est fait », pour l’instant, assure le parquet de Rennes.

Ce nouveau sous-marin japonais n’a rien à voir avec les autres : voici ce qui le distingue vraiment

Le Japon dispose de sous-marins d’attaques hybrides diesel-électrique pas comme les autres. Leur particularité : ce sont les premiers à être équipés de batteries lithium-ion pour assurer leur propulsion en immersion. Et cela change tout !

Raid des Alizés: ensemble et contre tout, trois femmes pour un défi symbolique

Par :AFP
5 décembre 2025 à 10:56
Empêtrées dans la gadoue et cinglées par le vent, Sonia, Carole et Alexia sortent du brouillard, exténuées, après avoir gravi la Montagne Pelée en Martinique dans cette course réservée aux femmes. Un symbole fort pour ces trois amies dont l'une est en attente d'une greffe de rein et souffre d'un cancer du sein. Point culminant de l'île antillaise, le volcan haut de 1.395 m l'est aussi pour le Raid des Alizés, cette course d'aventure féminine de quatre jours qui s'est tenue la semaine dernière, où 159 femmes crapahutent, pagaient, nagent par équipe de trois.

En Italie, le premier sanctuaire marin pour dauphins d'Europe bientôt opérationnel

Par :AFP
5 décembre 2025 à 05:00
Un refuge en pleine mer pour dauphins ayant vécu en captivité, très attendu à l'heure où se multiplient les fermetures de zoos marins en Europe, devrait accueillir en 2026 ses premiers pensionnaires dans le sud de l'Italie. "Pour nous, il est essentiel de créer un modèle de nouvelle gestion des dauphins dans un environnement naturel mais toujours contrôlé", explique à l'AFP Carmelo Fanizza, le responsable du "San Paolo Dolphin Refuge". Situé au large de la ville de Tarente, dans la région des Pouilles, le refuge, premier sanctuaire marin de ce type en Méditerranée, doit encore obtenir une ultime autorisation interministérielle afin de pouvoir accueillir ses premiers dauphins.

Donald Trump lauréat du premier "Prix de la paix" de la Fifa

5 décembre 2025 à 19:01

"Un grand jour" : la cérémonie de tirage au sort du Mondial-2026 a débuté vendredi 5 décembre au Kennedy Center de Washington, sous l'égide de Donald Trump et très haute surveillance. "C'est un grand jour et c'est un sport formidable", a clamé le président américain sur le tapis rouge de la grande salle de spectacles de Washington qui accueille l'événement.

Donald Trump est ensuite allé s'asseoir au balcon en compagnie du président de la FIFA, Gianni Infantino, dont il est proche, et non loin du Premier ministre canadien Mark Caney et de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, co-organisateurs. Sur la scène, Gianni Infantino a fait applaudir les trois dirigeants. "C'est le plus grand événement que l'humanité ait jamais vu (...), cela va être stratosphérique", a-t-il déclaré avec emphase. Auparavant le ténor Andrea Bocelli avait entonné l'air "Nessun Dorma" ("Que personne ne dorme") tiré de l'opéra Turandot de Giacomo Puccini, sous les applaudissements du public.

En effet durant près de deux heures, c'est un véritable show qui va se dérouler dans l'imposante salle de spectacle située dans la capitale américaine, aux abords de laquelle un imposant dispositif de sécurité a été mis en place, obligeant les personnes accréditées à patienter parfois presque deux heures, sous la neige, pour y pénétrer. Cet évènement en mondovision constitue le premier temps fort de ce tournoi hors-normes organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada), pour déterminer le parcours des 48 équipes - une première - lancées dans la course à la succession de l'Argentine de Lionel Messi.

L'invité de marque est à n'en pas douter le président américain lui-même. Le milliardaire républicain, revenu à la Maison-Blanche en janvier, a fait de la Coupe du monde 2026 un événement central de son second mandat, en dépit des inquiétudes que font peser sur le déroulement de l'épreuve ses prises de position tous azimuts contre ses voisins mexicain et canadien, sa politique migratoire ou ses menaces de priver de rencontres certaines villes dirigées par les démocrates.

Une bromance savamment entretenue par les deux hommes

Donald Trump a trouvé un allié de poids en la personne du patron de la Fifa, Gianni Infantino, avec qui il n'en finit pas d'afficher sa proximité, comme encore lors du début de la cérémonie. Le dirigeant italo-suisse, présent à son investiture et convié plusieurs fois dans le Bureau Ovale, a bien compris la nécessité de se rapprocher du président des Etats-Unis, où auront lieu 78 des 104 matches programmés du 11 juin au 19 juillet prochain, dont la finale au MetLife Stadium (New Jersey).

Cette "bromance", savamment entretenue par les deux hommes au nom d'intérêts stratégiques mutuels, s'est poursuivie durant la cérémonie, avec l'attribution à Trump du premier "Prix de la paix de la Fifa". Le dirigeant républicain a reçu sur scène un trophée ainsi qu'une médaille. "C'est l'un des plus grands honneurs de ma vie, nous avons sauvé des millions de vie", a affirmé le dirigeant républicain, citant le Congo, l'Inde, le Pakistan, "tant de guerres auxquelles nous avons réussi à mettre fin" ou à éviter.

La Fifa avait annoncé en novembre la création de ce prix, censé récompenser "les énormes efforts d'individus qui unissent les gens et apportent l'espoir aux générations futures". Il ne faisait aucun doute que le président américain serait le premier lauréat.

L'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a déploré vendredi dans un communiqué qu'il n'y ait eu "aucune transparence" autour de ce choix. Elle a annoncé avoir demandé à la Fifa "une liste des candidats, des juges, des critères", mais n'avoir pas obtenu de réponse.

Lot de consolation

Un lot de consolation en mondovision pour le chef d'Etat américain qui se targue d'avoir mis un terme à huit conflits dans le monde depuis son retour au pouvoir. Les experts jugent toutefois ce chiffre exagéré, soit parce que son intervention a été inexistante ou minimale dans certains processus de paix, soit parce que ses efforts de médiation n'ont pas, dans certains cas, réellement mis fin aux affrontements armés. Donald Trump n'en estime pas moins mériter le prix Nobel de la Paix, qui est allé cette année à l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado.

Entre autres lots de consolation, le président américain a déjà été nommé à la tête d'un "conseil pour la paix" chargé de superviser la mise en oeuvre de l'accord sur Gaza, et il vient de donner son nom à un "Institut de la paix" siégeant à Washington.

L'opposition démocrate et nombre d'associations de défense des droits de l'homme accusent le milliardaire de mener une politique plus belliqueuse que pacifique, en déployant l'armée dans certaines villes américaines, en multipliant les expulsions de migrants ou en déclenchant des frappes contre des embarcations en mer des Caraïbes. S'il se veut le "président de la paix", Donald Trump est aussi un dirigeant fasciné par la puissance militaire, qui a insisté pour que le ministère de la Défense américain soit renommé en "ministère de la Guerre".

© afp.com/Jia Haocheng

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