Vieux de 2014, le contentieux qui oppose Lassana Diarra à son ancien club du Lokomotiv Moscou est passée devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ce vendredi au Luxembourg, ce qui pourrait engendrer certains chamboulements majeurs sur le marché des transferts. Le contexte En 2014, Lassana Diarra souhaite quitter son club du Lokomotiv Moscou suite à un problème salarial. Toutefois, conformément au règlement édicté par la FIFA, aucun joueur ne peut rompre son contrat dans un club, sauf s’il est disposé à payer la totalité de sa rémunération jusqu’au terme de son engagement. Et si le principal intéressé décidait malgré tout de partir, le club qui chercherait à le recruter pourrait être condamné à payer le salaire du joueur en question ainsi que divers frais supplémentaires, jusqu’à être potentiellement interdit de recrutement. Des sanctions potentielles qui avaient à l'époque convaincu le club de Charleroi de finalement retirer l’offre de contrat soumise à Lassana Diarra, pourtant proche de rejoindre la Belgique après son départ de Russie. Alors le milieu français, qui voyait le Lokomotiv Moscou lui réclamer près de 20 millions d’euros après avoir arrêté son activité « sans juste cause », a porté l'affaire devant les tribunaux. La Cour de justice de l'Union européenne a rendu vendredi matin son arrêt dans l'affaire « Lassana Diarra et FifPro contre FIFA et Fédération belge de football » et déclaré que les règles de la FIFA sur les transferts de joueurs enfreignaient le droit de l'Union Européenne !… pic.twitter.com/o6uYfKMyrj — L'ÉQUIPE (@lequipe) October 4, 2024 Le fond du

Après deux journées et 36 rencontres disputées, la nouvelle formule de la Ligue des champions a livré ses premières indications. Mais qu’elles sont-elles réellement ? Un classement chaotique Parmi les six premiers clubs au classement de cette nouvelle Ligue des champions, Dortmund, Brest, Benfica, Leverkusen, Liverpool et Aston Villa. Des clubs européens importants pour la plupart mais qui remplacent surtout le Bayern, le Barça ou encore le Real Madrid, respectivement 15e, 16e et 17e sur les 36 équipes engagées. Des difficultés que les géants peuvent expliquer par certains faits de jeu, à l’image de l’exclusion anticipée d’Eric Garcia sur la pelouse de Monaco avec Barcelone (2-1), ou par des adversaires redoutables, comme Aston Villa tombeur du Bayern (1-0). Un retard à l’allumage qui devrait toutefois se lisser sur la durée, alors que chaque équipe ne dispute plus six mais huit matches lors de la phase de ligue. Néanmoins, ce mauvais départ pourrait exclure un ou plusieurs gros clubs européens des huit premières places directement qualificatives pour les huitièmes de finale et ainsi les forcer à disputer un dangereux barrage au début de l’année 2025. L'exploit de Lille et le résultat de tous les matches de cette soirée de Ligue des champions https://t.co/vIJmmhFVkn pic.twitter.com/pUfAC97kNp — L'ÉQUIPE (@lequipe) October 2, 2024 Des rencontres réellement plus prolifiques ? Lors de cette deuxième journée, neuf rencontres ont totalisé quatre buts ou plus. Un chiffre important qui démontre l’attractivité de ces dernières, mais qui peut aussi témoigner d’un certain déséquilibre. Parmi les onze équipes aujourd'hui en position d’être éliminée de

Titularisé pour la première fois de sa carrière en Ligue des champions face au Real Madrid (1-0) le jour de ses 17 ans, le Lillois Ayyoub Bouaddi a vécu un anniversaire inoubliable. Alors que le LOSC s’est séparé de son joyau Leny Yoro l’été dernier en le vendant 62 millions d’euros à Manchester United, une autre pépite nordiste semble sur le point d'éclore. Ayyoub Bouaddi, né dans l’Oise en 2007, a toujours eu de l’avance. Titulaire à 15 ans en U19 avec les Dogues puis plus jeune lillois à évoluer en professionnel à 16 ans et 3 jours, le milieu franco-marocain dispose, aussi, d’une tête bien faite. Bac S mention très bien, concours d'éloquence à l’Élysée… Bouaddi se distingue dans tout ce qu’il entreprend et son match face au Real Madrid ce mercredi n’a pas fait exception.  Titularisé pour la première fois de sa jeune carrière en Ligue des champions face au Real Madrid, le jour de ses 17 ans, le Lillois Ayyoub Bouaddi a vécu une soirée de rêve. https://t.co/yirtpxeBvZ pic.twitter.com/KToAgj1XSr — L'ÉQUIPE (@lequipe) October 3, 2024 Un match presque parfait Discipliné tactiquement au cœur du 4-4-2 sans ballon de Bruno Genesio, le jeune milieu a été calme et propre balle au pied. Avec 43 passes réussies sur 44 tentées, le Français a été un élément fiable, permettant au LOSC de s’organiser tranquillement avec le ballon face à une équipe du Real particulièrement passive défensivement. Mesuré à 1,85 mètre, le jeune milieu est aussi capable de rivaliser physiquement, bien qu’il manque encore parfois logiquement d’expérience

Défaits sur la pelouse d’Arsenal (2-0), les Parisiens ont affiché de nombreuses lacunes collectives et individuelles, qui posent la question de la qualité intrinsèque de l’effectif actuel. Premier de Ligue 1 mais sauvé de justesse par une boulette de Paulo Gazzaniga face à Gérone (1-0) avant d’être dominé sur la pelouse d’Arsenal (2-0) en Ligue des champions, le PSG démarre sa saison en démontrant sa marge nationale habituelle, bien qu’étant malmené sur la scène continentale. Un an après le départ de Kylian Mbappé et deux ans après celui de Neymar, Lionel Messi et Marco Verratti, de nombreuses interrogations naissent autour de la réelle qualité de l’effectif. Peut-on légitimement considérer ce PSG comme l’équipe la moins talentueuse depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments en 2011 ? Entre jeunesse et manque de talent Au sein de l’effectif parisien actuel, seuls six joueurs ont plus de 25 ans (Dembélé, Soler, Ruiz, Asensio, Skriniar, Marquinhos). Alors fatalement, un manque d’expérience peut parfois se faire ressentir, notamment sur la scène européenne, laissant ainsi apparaître certaines lacunes individuelles. D’autant que le club a perdu la caution technique de gros noms, ce qui tend à rendre l’équipe moins performante avec le ballon. Si le projet collectif est peut-être plus clair qu’il a pu l’être autrefois, Paris ne dispose plus de l’efficacité de Mbappé, de la qualité sous pression de Verratti, du pied gauche de Di Maria ou de la créativité de Messi et Neymar. Des manques qui n'ont pas été remplacés, bien que Joao Neves, Bradley Barcola ou encore Ousmane Dembélé aient

Au cœur des débats après la débâcle du Paris Saint-Germain sur la pelouse d’Arsenal ce mardi (2-0), Gianluigi Donnarumma a de nouveau montré beaucoup de fébrilité. C’est l’histoire d’une ambivalence. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de Ligue 1 l’an passé, Donnarumma a offert au PSG plusieurs excellentes performances absolument vitales pour sécuriser le titre de champion de France. À l’inverse, beaucoup se souviendront de sa passivité sur le but de Mats Hummels lors de la demi-finale retour de Ligue des champions (0-1) face à Dortmund, laissant ainsi filer les Allemands en finale. Alors pour son premier match de la saison en C1, le géant italien était particulièrement attendu et a manqué son rendez-vous. Un énième raté qui suscite des interrogations. Est-il vraiment un gardien fiable ? Nul ne remet en question les qualités de Donnarumma. Très grand mais particulièrement vif pour aller au sol, redoutable en un contre un grâce à son envergure et souvent efficace au moment de s’étendre sur sa ligne. Toutefois, l’Italien affiche aussi certaines lacunes criantes. La première réside dans son jeu au pied, sur lequel il a progressé depuis ses années milanaises mais toujours pas au niveau du football souhaité par Luis Enrique. Un défaut qui participe à freiner l’expression collective souhaitée par l’Espagnol, qui suscite elle aussi certains doutes. Enfin, pour remporter la Ligue des champions, il faut pouvoir compter sur des éléments défensifs fiables. Récents vainqueurs, le Real Madrid a pu s’appuyer sur Thibaut Courtois et Antonio Rüdiger, Manchester City sur Rodri et Ruben Dias, Chelsea sur

Écarté par l’Olympique Lyonnais qui lui a préféré Lucas Perri pour le poste de gardien de but, Anthony Lopes est à la recherche d’un nouveau challenge. Ainsi, la rédaction de Top Mercato s’est réunie pour tenter de trouver cinq clubs pertinents aptes à accueillir le Portugais. Titulaire à l'OL pendant les onze dernières saisons, le gardien Anthony Lopes vient de perdre son statut au profit de Lucas Perri, recruté en janvier. Le Lyonnais vit mal la situation et explique que personne ne l'a jamais clairement prévenu de rienhttps://t.co/b11DNroPMP pic.twitter.com/Ms5Y97UGSz — L'ÉQUIPE (@lequipe) September 30, 2024 Le FC Nantes Proche de rejoindre le club l’été dernier, Anthony Lopes devrait toujours figurer dans le radar des Canaris dans les prochains mois. Un mouvement qui devra cependant attendre le départ du gardien numéro un titulaire Alban Lafont, tout proche de quitter Nantes ces dernières semaines, mais finalement toujours au club. Lors de la prochaine fenêtre de mercato, la situation pourrait alors se déverrouiller pour les deux portiers, qui réaliseraient un éventuel chassé-croisé. L’OGC Nice Alors que les Aiglons disposent d’un des meilleurs gardiens du Championnat en la personne de Marcin Bulka, les choses pourraient rapidement évoluer. Le Polonais, qui tarde à prolonger avec Nice, pourrait ainsi être invité à quitter le club l’été prochain alors que son contrat actuel court jusqu’en 2026. Un départ qui permettrait au club azuréen de récupérer de l’argent sur un éventuel transfert, libérant ainsi une place pour un gardien numéro un que pourrait récupérer Anthony Lopes. Avec 378 rencontres de Ligue 1 et

Tout juste retraité sur la scène internationale, Antoine Griezmann vient de boucler une décennie à porter le maillot de l’équipe de France. Une période faite de titres et de records, qui laisseront fatalement un vide à combler. 137 sélections, 44 buts, 38 passes décisives et une série colossale de 84 sélections d’affilée. Des chiffres vertigineux qui démontrent l’importance de Griezmann durant l’ère Deschamps, alors que le sélectionneur a toujours placé le célèbre numéro sept au cœur de son équipe. Une influence qui a pris fin cet été, à l’Euro 2024, mais qui laissera à l'entraineur français et à sa nouvelle génération la dure tâche de remplacer le Colchonero. Mais est-ce vraiment possible ? 𝑳𝒆𝒔 𝒆́𝒎𝒐𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 🥺 Grizi prend sa retraite internationale après 10 ans de bons et loyaux services. Merci pour le velours, merci pour la passion, merci pour les souvenirs @AntoGriezmann 💙#FiersdetreBleus pic.twitter.com/XwQ5inTyKq — Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) September 30, 2024 Deschamps doit-il le remplacer ou tout changer ? Pour remplacer numériquement l’ex-vice-capitaine des Bleus, plusieurs pistes se dégagent. Les principales d'entre elles mènent à Michael Olise, récemment recruté par le Bayern Munich, et Christopher Nkunku, de retour de blessure à Chelsea. Deux individualités qui devraient toutefois se montrer sous leur meilleur jour en tant que milieu offensif d’un 4-2-3-1, poste auquel a été aligné Griezmann face à l’Italie (1-3) début septembre. Dans l’idée d’un 4-3-3, à l’instar du match face à la Belgique (2-0) quelques jours plus tard, les options devraient être différentes. Ni Olise ni Nkunku ne peuvent s’intégrer dans un milieu

Légendaire chanson américaine issue de la comédie musicale Carousel dans les années 1940, You’ll never walk alone, composée par Richard Rodgers et Oscar Hammerstein, est aujourd’hui devenu un morceau mythique dans le monde du football. Voici six clubs qui en ont fait leur hymne, dont le Borussia Dortmund et le Celtic Glasgow qui se rencontreront ce mardi en Ligue des champions (21 heures). Liverpool Football Club Représentant le plus emblématique de l’hymne composée en 1945, Liverpool a diffusé ce chant pour la première fois en 1963 à Anfield. Un import que le club doit à Gerry Marsden, un ami des Beatles et leader du groupe Gerry and the Pacemakers, qui découvre par hasard la mélodie dans un cinéma de Liverpool et décide de la diffuser au public du stade de la ville, qui a un coup de foudre immédiat pour le chant. Borussia Dortmund Au-delà de Jürgen Klopp, le club de la Ruhr partage You’ll never walk alone avec les Reds depuis que les Allemands ont adopté l’hymne dans les années 1990 après qu’un groupe de la région, les Pur Harmony, ait repris puis proposé le titre au club. Un chant aujourd’hui repris par le mur jaune puis par l’ensemble du Signal Iduna Park, qui s’identifie lui aussi au titre emblématique. Celtic Glasgow Opposé au Borussia Dortmund ce mardi en Ligue des champions, le Celtic Glasgow lui aussi entonne l’hymne composé par Rodgers et Hammerstein avant chaque rencontre européenne. Un chant qui est d'ordinaire mis de côté pour laisser place à l’illustre Celtic Song, mais