Hardware - Détente
Nous avons testé deux animations VR : "Les Mondes Disparus" au MNHN et "Un soir avec les impressionnistes. Paris 1874" au Musée d’Orsay, à Paris. Ces expériences confirment le potentiel énorme de la réalité virtuelle.

Remnant II s'était lancé en juillet dernier, accompagné de la promesse de trois DLC à venir au cours de la première année d'exploitation. Après un premier DLC en novembre dernier, un second vient d'arriver sur le jeu : The Forgotten Kingdom. Est-ce que ce nouveau contenu est à la hauteur du précédent ? Nous allons le voir de suite.

La boutique de jeux vidéo Gamesplanet conclut aujourd'hui ses Spring Sales 2024 : dans le cadre de ces soldes massives, plus de 3900 jeux sont proposés à des prix spécialement négociés, pendant seulement 24 heures. 

Un zeste d'humour de la part des développeurs qui semblent être fans de certains titres Nintendo. Une vidéo dévoile le contenu du QR Code mystère.

Scandale pour les puristes, la seconde mise à jour de Tomb Raider I-III Remastered avait éliminé quelques affiches aguicheuses de Lara ! Une bronca de fans plus tard et voici l’annonce que tout sera remis en état très vite !

Produits dérivés - My Nintendo
De nouveaux produits dérivés Zelda : Tears Of The Kingdom pour combler les fans mais malheureusement pour le moment inaccessibles en dehors du Japon.

Si Tomb Raider I-III Remastered a fait la joie des fans, exhaussant un souhait long de plusieurs années, il s’est récemment attiré les foudres d’une partie de la communauté suite à la suppression d’éléments visuels, beaucoup y ayant vu une nouvelle censure. Un procédé récurrent ces derniers temps, malheureusement.

Parmi les nombreux easter eggs présents dans Tomb Raider I-III Remastered Starring Lara Croft, Aspyr avait présenté des posters de Lara Croft en mode Pin-Up, posters que les joueurs pourraient retrouver dans l’un des niveaux issus de Tomb Raider III. Collées dans un vestiaire, ces images faisaient écho à la grande époque de l’aventurière, où cette dernière faisait régulièrement la Une de magazines ou de spot TV. À la suite de la sortie du Patch 2 de Tomb Raider I-III Remastered, ces posters ont mystérieusement disparu. Le patch note ne faisait aucune mention de l’éviction de ce contenu bien précis. Beaucoup y ont vu une tentative cachée, et un nouveau moyen de pression de la part de Crystal Dynamics pour censurer le jeu.

En effet, Crystal Dynamics souhaite réécrire l’histoire de Lara Croft – chose déjà entamée dans la précédente trilogie, d’ailleurs -, jugeant l’ère Core Design comme « offensante ». Le studio s’est même donné le droit d’afficher un panneau d’avertissement, pour clamer haut et fort que les jeux issus du remaster n’étaient pas en accord avec la philosophie de Crystal Dynamics. À la surprise générale, Aspyr Media Inc. prend enfin la parole. Selon ces derniers, cette suppression aurait été faite par « inadvertance » suite au travail de retexturage produite par les équipes et déployé lors du Patch 2.

Dans le patch 2 récemment publié, nous avons apporté plusieurs mises à jour de textures à la version HD. Dans le cadre de ces mises à jour, les affiches de Danse avec les loups de mer ont été supprimées par inadvertance dans la version HD du jeu.

Aspyr promet que ce contenu sera à nouveau rendu disponible dans le Patch 3 du jeu. Difficile de savoir s’il s’agit véritablement d’une erreur ou bien d’une tentative de censure à laquelle les développeurs ont dû se plier, avant de se rétracter en raison de la grogne de la communauté.

Tomb Raider I-III Remastered est sorti le 14 février sur PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series X|S.

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LEGO Animal Crossing
Lego a annoncé la sortie en août 2024 de deux nouveaux sets de sa collection Lego x Animal Crossing : la Mairie et l'agence de voyage Dodo Airlines permettront aux fans de compléter leur collection avec des figurines à l'effigie de personnages incontournables de la série, Kéké et Marie notamment.

Antar est votre protagoniste. Vous devez l’emmener aux Îles Souriantes. Mais le trajet ne se fera pas sans encombre et la terrible vérité pourrait bien tout changer…

Rumeurs - Hardware
Voilà bien plusieurs semaines que la rumeur était au point mort. Mais aujourd'hui, de nouvelles informations nous sont parvenus au sujet de la Nintendo Switch 2 : dimensions, Joy-Cons magnétiques, rôle de Samsung et fenêtre de sortie, on fait le point sur toutes ces rumeurs dans cet article.

Le jeu le plus attendu de l'année sur Steam est un jeu de stratégie, un RTS, un vrai ! Oui, oui, c'est dingue, non ? Il sort aujourd'hui en accès anticipé, alors, l'attente en valait-elle la peine ?

Dans le cadre de la sortie, le 28 mars 2024, de la Definitive Edition d'Outward sur Switch, nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec le studio Nine Dots pour discuter de l'état actuel du jeu et des projets futurs.

Cinéma
Avant la sortie en salles ce week-end de Mobile Suit Gundam SEED Freedom, Puissance Nintendo a pu assister à l’avant-première de ce nouvel opus : alors, est-ce que l’interminable attente en valait la peine ?

Le city-builder stratégique Manor Lords est officiellement lancé aujourd'hui en accès anticipé. La boutique de jeux vidéo Gamesplanet le propose au prix de 28,49€ (soit une remise de 28%), avec une marge réduite pour soutenir le développeur indépendant.

Après deux jeux de plateforme magnifiquement réalisés, les équipes de Moon Studios nous présentent un tout nouvel univers bien plus sombre et énigmatique, boosté par une direction artistique époustouflante. Avec un gameplay exigeant rappelant les jeux de la saga Soul, No Rest of the Wicked a tout pour plaire, ou avait tout pour plaire. Alors que l’Early Access a pointé le bout de son nez le 18 avril dernier, les joueurs peuvent plonger dans l’univers intrigant de ce nouveau titre et tomber sur un sacré os.

Preview réalisée via une clé d’Early Access fournit par l’éditeur

Une beauté qui cache bien son jeu

Moon Studios s’essaye, avec No Rest of the Wicked, au genre compliqué des Soul-Like en tentant de réinventer ces codes et d’y amener son expertise dans la direction artistique. La première chose qui frappe lorsqu’on lance le jeu est bien évidemment sa patte graphique, avec des personnages en 3D dans un rendu Digital Painting du plus bel effet. Les jeux de lumière ainsi que les différentes cinématiques plongeront le joueur dans une aventure inoubliable, mais il convient de rappeler qu’il ne faut pas juger un livre simplement à sa couverture. En effet, même si nous rappelons qu’il s’agit avant tout d’un accès anticipé, le titre est assez mal optimisé. Un joueur sur Steam en a fait les frais avec des pertes de FPS assez conséquentes, présentant alors des baisses régulières en dessous de la barre fatidique des 30 images par seconde malgré un setup pourtant dans les standards actuels. De notre côté, nous n’avons noté aucun souci d’optimisation à part dans certains riches environnements en effet. Une fois ces quelques points précisés, il est temps pour le joueur d’entamer son voyage à la suite d’une très belle introduction, présentant alors les enjeux et les différentes menaces auxquels il fera en face. Vous prenez le rôle d’un Cérimé, un personnage faisant partie d’un groupe de saints guerriers mystiques dotés de pouvoir fabuleux et ayant juré de vaincre la Pestilence, la principale menace. Le tutoriel se fera alors à bord d’un navire vous menant vers l’île de Sacra, vous y apprendrez les bases du combat ainsi que les différentes manières de vous déplacer dans ce monde hostile, mais surtout vous vous habituerez à une caméra fixe qui décide pour vous le meilleur angle à prendre. Pendant ce petit temps d’apprentissage, votre navire se fait attaqué par des pirates et vous voilà plongé dans l’univers sombre de No Rest of the Wicked.

Au-delà de son gameplay assez similaire à ce que l’on peut retrouver auprès de la saga des souls, dont nous reviendrons plus loin dans l’article. La première appropriation du genre de Moon Studios sera de proposer un monde ouvert tournant autour d’une grande cité, Sacrement, faisant office de hub que vous débloquerez après avoir battu votre premier boss. En son sein, vous retrouverez tout ce qu’un aventurier aura besoin pour continuer son périple : forgeron, quêtes secondaires, tableau de prime, potion et bien d’autres. Point intéressant à noter, cette cité sera évolutive en fonction de votre avancement dans l’histoire, ainsi que l’ensemble de la carte, vous débloquant alors de nouvelles zones à reconstruire par le joueur et surtout de nouveaux personnages. Amélioration de zone important, déblocage de nouveaux raccourcis ou encore construction de son propre chez-soi, Sacrement deviendra rapidement une ville que vous connaîtrez sur le bout de vos doigts tellement vous allez y passer du temps, plus de temps même que de parcourir les contrées du titre. Car il y a un système de jeu que No Rest of the Wicked met en place qui, malheureusement, ne fait pas que des heureux.

Un Soul-like qui ne veut pas faire comme les autres

Fonctionnant sur le même principe que les feux de camps de Dark soul, les murmures des cérimés seront des points d’apparition lorsque vous mourrez. Mais à la différence de sa principale inspiration, à votre mort, vous ne perdez pas votre expérience mais plutôt de la durabilité d’équipement qu’il vous faudra réparer à un forgeron. L’ensemble des personnages importants seront alors trouvables dans la ville principale, mais malheureusement, impossible pour vous de vous y téléporter. Il vous faudra alors vous armer de patience et y retourner à pied. Une fois à bon port, remettre en état vos armes et armures vous coutera de l’argent, que vous pouvez récupérer soit sur vos victimes ou alors en vendant nombre de ressources disponibles en jeu. Mais, vous vous en doutez, rien n’est simple avec No Rest of the Wicked. Lorsque vous terminerez une zone, les ennemis ne réapparaîtront plus ou alors de nouveaux, plus forts, prendront leur place. Ainsi, la mort est davantage punitive lorsque l’on sait que l’on peut perdre l’ensemble de nos équipements, sans pouvoir par la suite revenir correctement au combat et poursuivre l’histoire. De plus, le système de récupération des points de vie est largement plus complexe que les fioles présentes dans la saga des Souls. Dites au revoir à un système de récupération de vie aux murmures des cérimés, et dites bonjour aux petits plats que vous devez préparer à l’aide de vos ressources durement acquises. Ainsi, Moon Studios vous demandera donc de farmer des champignons, pommes, poissons et autres aliments entre deux combats pour vous permettre de confectionner des plats assez revigorants pour vous redonner l’ensemble de vos points de vie. Un système qui tranchera net avec les combats viscéraux que vous mènerez, et qui cassera alors le rythme de votre aventure.

Il faut l’admettre, sous ses airs de hack’n’slash avec le placement de sa caméra et son monde en isométrique, No Rest for the Wicked empruntera bien le système de combat des Souls. Comme cité plus haut, chacune de vos actions, excepté la course, vous coutera de l’endurance qu’il faudra alors gérer lors de vos combats. Esquivez, tapez sans trop mâcher les boutons et attendre les moments les plus adéquats pour finir votre adversaire seront les maitres mots du gamefeel. De même que pour l’infiltration, dont il sera possible de donner un coup fatal à vos adversaires en les tapant dans le dos. Toutefois, ce dernier est entaché par les combats à ennemis multiples et leurs patterns un peu trop simplistes, rendent à la longue certains combats ennuyeux ou trop complexes. Autre point important, le système de parade, pourtant le nerf de la guerre du genre. Ce dernier ne sera pas forcément le meilleur choix, tant celui-ci est à votre désavantage, ne vous offrant alors que peu de temps de réaction sur un seul ennemi. De plus, oubliez-les quelques frames d’invincibilité, vous permettant de contrer un ennemi supplémentaire ou alors de vous replier après une parade. Ici, les ennemis réagissent vite et font terriblement mal, vous assénant parfois des combos impossibles à contrer. Toutefois, il y a fort à parier que ce type de déconvenue sera amélioré par le studio, car le but de l’accès anticipé est de peaufiner le jeu juste avant sa sortie, en prenant note des retours des joueurs.

Un studio à l’écoute des retours

Même si, à l’heure actuelle, le titre semble proposer une aventure intéressante mais teintée de problèmes de performance ou alors de gameplay, le jeu n’est pas non plus à jeter mais plutôt à peaufiner comme il se doit. Moon Studios est alors très à l’écoute lors de cet accès anticipé et des premiers correctifs sont en étude, chose rassurante pour les joueurs et joueuses souhaitant se procurer le titre à sa sortie. Le premier point d’amélioration à noter est la caméra, toujours fixe mais ayant tendance à moins zoomer ou alors à dézoomer sans prévenir, et donnant la possibilité de régler les tremblements de celle-ci dans le menu pause. De plus, le studio a correctement précisé sa roadmap avant même de proposer cet accès. Nous savons que le premier chantier portera sur un mode en coopération à quatre joueurs ainsi qu’un multijoueur, à voir si ce dernier proposera aussi un système d’invasion similaire à son inspiration. Quant à la suite, la deuxième mise à jour ajoutera la brèche, une nouvelle zone, et diverses améliorations.

Verdict : Un bon début

No Rest of the Wicked est aujourd’hui un jeu à surveiller. En effet, le titre manque encore d’un petit coup de polish ainsi que de quelques améliorations de gameplay pour réellement proposer une aventure digne de ce nom. Au-delà de ces quelques points, le jeu est un plaisir pour nos yeux et nos oreilles, tant les animations ainsi que la direction artistique ainsi que la bande sonore mémorable. Mais l’image ne fait pas tout et le gameplay est à deux doigts de proposer une grande aventure plus que ce qu’il ne nous donne aujourd’hui, soit de la frustration avant tout. No Rest of the Wicked ne précise pas encore de date de sortie, ni la durée de l’accès anticipé, et sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC au prix de 39,99€.

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L’abstinence va enfin prendre fin. Depuis le quatrième épisode disponible depuis 2011 sur la génération PS3/Xbox 360, les fans de la petite balle jaune attendaient avec impatience le retour d’une nouvelle référence vidéoludique sur le circuit. Si plusieurs éditeurs ont tenté le pari sans grande réussite, avec notamment Matchpoint: Tennis Championships, Tennis World Tour ou encore AO Tennis, Take Two Interactive a confié à Hangar 13 le retour de la franchise Top Spin. Près de 13 ans après, ce Top Spin 2K25 est-il le jeu de tennis parfait ou existe-t-il encore une marge de progression importante ?

Test réalisé sur PS5 via une Édition Grand Chelem fournie par l’éditeur

Un gameplay digne d’une tête de série

À l’époque, Top Spin était en concurrence directe avec un autre cador du genre : Virtua Tennis. Si le second nommé était une interprétation très arcade du successeur du jeu de paume avec des coups spéciaux à foison, la franchise de 2K Games était quant à elle axée simulation. Ce Top Spin 2K25 reprend donc les mêmes traits que ceux de son aînée, avec un gameplay aux petits oignons et qui rendra hommage à cette discipline qui en aura rendu fou plus d’un. On se retrouve ainsi avec une jouabilité qui s’axe principalement sur le timing de frappe avec une lecture du jeu qui se doit d’être efficiente. Inutile de vous dire que les joueurs qui pratiquent la discipline auront un avantage certain puisque le timing demandé est très proche de ce qui est demandé dans la réalité. Ainsi, le placement doit être irréprochable et la frappe doit avoir lieu alors que votre joueur est parfaitement positionné avec une balle à hauteur d’épaule. Nouveauté par rapport à Top Spin 4, la présence d’une jauge de timing qui aidera les novices : les habitués préfèreront désactiver cette aide via les paramètres du titre.

En fonction de la qualité de votre frappe, un indicateur affichera le résultat de votre coup de trop tard à parfait. Un coup raté aura bien évidemment beaucoup plus de chances de ne pas atterrir dans les limites imposées par les lignes, ou encore de voir la balle s’écraser dans le filet. À l’instar de son prédécesseur, Top Spin 2K25 propose des coups assurés et des coups puissants. Les seconds coups auront plus de chance de sortir en cas de mauvais timing, bien que ce soit ces derniers qui mettront le plus en difficulté vos adversaires. Attention cependant à être stratégique, puisque ces coups affectent directement la jauge de physique de votre joueur. Plus ce dernier sera fatigué, plus la fenêtre de timing sera courte : inutile de préciser que les joueurs créés via le mode MyPLAYER seront fatigués au bout de seulement quelques frappes. Comme tout jeu de tennis qui se respecte, votre joueur aura la capacité de jouer plusieurs coups : frappe à plat, slice, coupés, lob, amorti, rotation pour jouer de façon décroisée. Le jeu est très complet sur ce point et rend hommage à cette discipline aussi technique que mentalement difficile. Avec 6 caméras et 2 positionnements différents, les joueurs pourront varier les plaisirs et sélectionner le plan qu’ils préfèrent.

Notion indispensable pour maîtriser la petite balle jaune, le service conserve un fonctionnement hybride : entre coup assuré et service puissant au risque de voir la balle ne pas atteindre le carré de service, les joueurs auront la possibilité de choisir le type de service. En somme, les boutons ou via le joystick droit pour une précision et une puissance avancées. Le plus gros changement apporté par ce Top Spin 2K25 est le jeu au filet, avec notamment un travail important qui a été effectué pour les volées. S’il était difficile de claquer ces dernières dans Top Spin 4 (même une volée des plus faciles), ce nouvel épisode s’offre le luxe de nous proposer une nouvelle proposition sur ce sujet. Le jeu au filet devient désormais beaucoup moins crispant et surtout beaucoup plus crédible. Inutile de préciser que lorsque deux joueurs montent au filet, le duel peut rapidement tourner en échange rapide de coups pendant quelques secondes. Dernier point à retenir, les joueurs sont dotés d’un ou plusieurs attributs qui leur donnent une facilité sur un ou plusieurs thèmes : en fonction de votre style de jeu, il se peut qu’un joueur vous convienne mieux qu’un autre. Vous l’aurez donc compris, ce Top Spin 2K25 est une réussite d’un point de vue gameplay avec une retranscription très proche de ce qui se fait sur les courts du monde entier. Il est juste dommage que les fonctionnalités de la manette DualSense ne soient pas totalement exploitées : si le haut-parleur renforce l’immersion avec les cris des joueurs, les retours haptiques ou les gâchettes adaptatives sont malheureusement aux abonnés absents.

En solo c’est bien, à plusieurs c’est mieux

Top Spin 2K25 ne s’illustre pas forcément par la pluralité de ses modes de jeu, mais va à l’essentiel et satisfera les joueurs de tennis en herbe. Avant de commencer à affronter d’autres joueurs en ligne, nous vous recommandons vivement de vous rendre à la Top Spin Academy : un centre d’entraînement de qualité sous la houlette du légendaire John McEnroe. Ce dernier vous proposera de connaître toutes les facettes du gameplay exigeant de cette nouvelle production avec pas moins de 31 leçons selon 3 catégories bien spécifiques : base, avancée et style de jeu. Second mode solo et non des moindres, la partie Carrière vous demandera d’incarner un joueur créé via le mode MyPLAYER et d’arriver au sommet de la pyramide en remportant les tournois du Grand Chelem et en devenant le nouveau numéro 1 mondial. Si ce dernier est plutôt plaisant à parcourir avec un nombre de courts très importants et un fonctionnement par calendrier en suivant une jauge d’énergie qu’il faudra entretenir, le tout s’avère un peu trop léger et assez générique.  Avec seulement un classement qui va jusqu’à la 80^e place mondiale, l’accession à la première place ne devrait pas être si complexe que ça. À noter que vous pourrez débloquer les terrains pour jouer en Exhibition via ce mode de jeu.

La transition est toute trouvée pour parler du dernier mode de jeu local puisqu’il s’agit du mode Exhibition qui vous permettra de jouer en local jusqu’à 4 joueurs simultanément. En solo ou en double, Top Spin 2K25 vous proposera de beaux combats avec vos amis ou contre des IA. Petite absence qui pourrait gêner certains des joueurs, il n’est pas possible de jouer en écran scindé : un seul plan est prévu et les joueurs en fond de court pourraient être perturbés. Vous aurez la possibilité de choisir parmi les 25 joueurs disponibles au lancement ou votre personnage créé dans le mode MyPLAYERS. On regrettera seulement le manque de joueurs au lancement chez les hommes avec seulement 11 protagonistes, mais nous devrions voir le casting évoluer via des mises à jour gratuites. Concernant les courts, 48 terrains sont disponibles avec trois variantes : jour, fin de journée et soirée. Par ailleurs, la plupart de ces courts seront à débloquer via le mode Carrière ou en dépensant les points récupérés dans la boutique en ligne qui se renouvelle continuellement.

Pour créer votre propre joueur, vous vous rendrez bien entendu sur MyPLAYER. Ce mode de jeu vous permettra de gérer l’allure de votre tennisman (ou tenniswomen), mais également ses attributs et ses compétences ainsi que l’entraîneur qui a un rôle clé dans le développement de ce dernier. En effet, en remplissant des objectifs, vous remporterez de l’XP supplémentaire qui serviront à améliorer vos compétences. Ce mode est par ailleurs très complet, avec de nombreuses options de personnalisation possibles et bon nombre d’équipements sous licences officielles : tee-shirts, shorts, chaussettes, chaussures, raquettes, sacs de rangement. Il sera possible de reconstituer votre attirail comme dans la réalité, ce qui est toujours plaisant. Enfin, Top Spin 2K25 propose un système de récompense via la mise à disposition d’un Pass Court Central qui évoluera selon 6 volumes via l’argent récupéré suite à vos matchs. Si certaines primes étaient récupérables gratuitement, d’autres nécessiteront l’acquisition d’un Pass Premium : pratique désormais courante chez 2K Games et d’autres éditeurs.

Enfin, le mode en ligne sera votre principal terrain de jeu. Si l’IA reste assez coriace avec pas moins de 7 modes de difficulté, rien ne vaut les affrontements contre des humains. Cette partie online propose trois variétés différentes : exhibition, circuit 2K et circuit international et toutes les propositions sont de qualité dans l’exécution. Comme le premier nom l’indique, il s’agit ici d’un matchmaking public classique où vous pouvez rapidement jouer sur un super tie-break (en 10 points gagnants) contre un adversaire aléatoire. Le circuit 2K lui permet d’incarner une star disponible dans le jeu : des objectifs sont à remplir de façon récurrente. 4 joueurs seront mis en avant et donc vous permettront de compléter des objectifs supplémentaires en récupérant un peu de monnaie en plus. Ce mode se dote d’un classement et de tout plein de statistiques. Enfin, le mode circuit international vous permet d’incarner un joueur créé par vos soins contre d’autres créations fictives dans des tournois : un classement en ligne est également disponible. À ce jour, si votre joueur est à un niveau peu élevé, vous risquez de passer un sale quart d’heure puisque le jeu peut vous proposer un adversaire de niveau 14 alors que vous êtes simplement au niveau 3… Espérons que ce problème d’équilibrage soit vite résolu. Plutôt complet, il manque tout de même la possibilité de faire un match privé avec un ami (qui arrivera via une mise à jour après lancement), mais aussi de jouer en ligne avec un ami dans des doubles endiablés. Si vous avez peur que les serveurs se vident rapidement, la fonctionnalité cross-play est activée par défaut et permettra ainsi de jouer face à des joueurs qui ne disposent pas du titre sur la même plateforme que vous. À ce jour, à noter qu’en cas de déconnexion de votre adversaire, la victoire n’est pas forcément comptabilisée : espérons qu’un correctif arrive rapidement pour que cela compte comme une victoire.

Une préparation athlétique remise en cause

Aujourd’hui, nous avons droit à des productions qui poussent de plus en plus loin la réalisation et la modélisation des athlètes. Que ça soit 2K Games et les récents NBA 2K24, WWE 2K24 ou encore EA Sports avec EA Sports FC 24, nous atteignons un niveau de modélisation assez extraordinaire. Malheureusement, ce Top Spin 2K25 ne suit pas les traces de toutes les simulations citées ci-dessus et après 13 ans d’attente, nous étions en droit d’attendre une nette évolution à ce niveau. Malheureusement, nous avons l’impression de revenir à Top Spin 4, avec une modélisation des visages encore moins soignée qu’à l’accoutumée. Si certains joueurs ont le droit à des représentations assez proches de la réalité, comme notamment Naomi Osaka ou Daniil Medvedev, d’autres joueurs comme Carlos Alcaraz ou encore Frances Tiafoe n’ont pas eu droit au même traitement de faveur. On se retrouve ainsi avec des visages très figés, manquant de détails et des yeux vides. Toutefois, le tout tourne à 60 FPS sur toutes les plateformes, un très bon point à souligner, sachant que nous n’avons pas rencontré un ralentissement durant notre dizaine d’heures sur le titre. Contrairement à Top Spin 4, ce nouvel opus propose des temps de chargement bien plus courts.

Le constat est le même pour les animations et la qualité de ces dernières. En effet, nous avons finalement droit à un manque de folklore ainsi important sur et en dehors du court. Les environnements manquent réellement de finitions, avec des textures assez baveuses et surtout un public complètement apathique. Pour un jeu qui se veut être une simulation de tennis, on remarquera quelques petits oublis assez importants : pas de toss lors de l’entrée des joueurs, les juges de ligne qui ne crient pas toujours fautes alors qu’ils sont bien présents ou encore un manque naturel lors de l’exécution des gestes. Par exemple, les reprises d’appuis sont très importantes au tennis puisqu’elles permettent de s’ajuster lorsque notre adversaire frappe la balle suivante. Pourtant, ces dernières sont bien absentes dans ce Top Spin 2K25. On remarquera également un manque de finition concernant les animations avec des transitions entre les frappes assez rigides et qui manquent vraiment de naturel. Pour un éventuel opus Top Spin 2K26, c’est le principal point sur lequel les développeurs de chez Hangar 13 devront s’atteler.

Pour conclure sur cette réalisation, il est toujours dommage que l’interface HUD ne dispose pas des affichages sous licences officielles. On se retrouve ainsi avec un tableau des scores et une présentation des joueurs assez génériques qui manque franchement de réalisme. Parmi les autres petits points à corriger, les annonces effectuées par les arbitres de chaise manquent clairement de réalisme avec des voix assez génériques manquant d’entrain. Heureusement, ces dernières varient au niveau des langues selon le pays dans lequel vous vous trouvez. Pour conclure, les statistiques des divers joueurs mériteraient davantage de soin puisque par exemple, Roger Federer bien qu’au niveau maximal, possède un niveau de service ou de revers bien bas par rapport aux compétences possédées. Pour conclure sur la réalisation, la tracklist est de grande qualité avec des titres électro chill qui vous donneront le sourire. Étant donné que vous passerez pas mal de temps dans les menus, il est important que les compositions musicales sélectionnées fonctionnent parfaitement.

Verdict : 7/10

Que ce retour de Top Spin fait du bien aux fans de tennis. Avec son gameplay aux petits oignons, cette nouvelle itération fait mouche dès les premiers coups de raquette, bien qu’il existe une marge de progression importante. Avec une proposition solo un peu légère et une réalisation pas digne des simulations sportives actuelles, Top Spin 2K25 effectue un retour sans prise de risque, avec une balle qui revient dans le court mais qui laisse de la place à un éventuel concurrent. Néanmoins, cette adaptation reste aujourd’hui la proposition la plus crédible sur le marché pour les fans de la petite balle jaune.

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Connaissez-vous la licence des Splinter Cell ? Développé par Ubisoft, Tom Clancy’s Splinter Cell était le jeu d’infiltration par excellence vous mettant dans la peau de Sam Fisher, un agent spécial d’un groupe secret de la NSA. Débutée en 2002, elle s’arrêtera subitement en 2013 avec Tom Clanc’ys Splinter Cell: Conviction, qui dénotera grandement avec le reste de la série, proposant alors davantage de combat que d’infiltration. En décembre 2021, Ubisoft avait annoncé travailler sur un remake de Splinter Cell, mais sans plus de précision, jusqu’à aujourd’hui.

Pendant que la page Facebook d’Ubisoft Toronto change son en-tête par les fameuses lunettes de vision nocturne de la licence ainsi que sa photo de profil pour y incorporer une palette de couleurs de vision nocturne. Conduisant, par la même occasion, de nombreux joueurs à spéculer sur une future annonce lors de l’Ubisoft Forward 2024 qui aura lieu le 10 juin. Le leaker Visceral aurait affirmé qu’Ubisoft Toronto, travaillant actuellement sur le remake de Splinter Cell, devrait mettre en vedette le raytracing ainsi qu’un travail du son révolutionnaire pouvant affecter le jeu de manière intéressante.  En effet, le titre mettrait énormément en valeur son travail sur la lumière et les ombres, importantes pour un jeu de son genre, permettant alors d’ajouter une plus-value au système de détection et d’infiltration. Ainsi, si cette information se confirme, cela donnerait à Ubisoft une raison de son silence radio, en modernisant et en utilisant les nouvelles technologies pour proposer un remake des plus remarquables. Ainsi, si cette technologie fonctionne correctement, les joueurs devront prendre conscience de la corpulence de leur personnage, pouvant se refléter sur du verre ou des matériaux similaires, ou alors le fait que certaines surfaces produisent un son différent et donc de l’écho. Cependant, même si cela nous laisse rêver, cette fonctionnalité n’est absolument pas vérifiable.

It will have some pretty cool features like enemies being able to detect you based on raytraced reflections, raytraced audio etc. https://t.co/Xsyy67cd9u

— VISCERAL (@zvis_ceral) April 22, 2024

Concernant l’Ubisoft Foward, qui se tiendra donc le 10 juin prochain, nous n’avons pas plus d’information à nous mettre sous la dent malgré une page web officielle confirmant la présentation de « nouveaux jeux à venir ». Au-delà du remake de Splinter Cell, nous pourrons sans doute découvrir des nouveautés sur Assassin’s Creed Red, Assassin’s Creed Jade ou encore le nouveau Prince of Persia et Star Wars Outlaws.

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Connu de tous les fans des licences Blizzard, la Blizzcon était le rendez-vous à ne pas manquer pour se tenir au courant des nouveautés sur les jeux déjà en cours ou alors de connaître les prochaines productions du studio. L’année dernière, c’est lors de ce même évènement que la première extension de Diablo 4 avait été présentée. Toutefois, cette année, la Blizzcon n’aura malheureusement pas lieu. Rappelant étrangement l’évènement de 2022.

Annoncée hier, la société Blizzard précise que l’édition 2024 de la Blizzcon ne se tiendra pas. Pourtant indiqué dans la déclaration de presse, la société ne donnera pas d’explication de cette raison, tout en précisant que la décision n’a pas été prise à la légère. Néanmoins, Blizzard compte bien participer à d’autres événements de l’industrie tout au long de l’année, faisant écho au récent achat de Xbox. Prochainement, des détails sur les nouveautés disponibles dans le courant de l’année seront donnés, notamment sur la dernière extension de World of Warcraft: The War Within ainsi que la première extension à Diablo 4 : Vessel of Hatred.

Alors que Blizzard avait connu une saison de Blizzcon difficile, que cela soit en 2020 avec l’arrivée de la pandémie ou encore en 2022 suite à l’enquête sur les affaires de discriminations et de harcèlement sexuel. Une nouvelle annonce comme celle-ci est un petit coup de massue pour l’ensemble des fans, espérant des nouvelles de la part de leur studio et sans doute des explications concernant le futur de certaines licences. Malgré cette triste annonce, elle n’en reste pas moins logique, car la Blizzcon est un évènement important pour la société, lui permettant alors de faire de grosses annonces qui, cette année, n’auraient pas été très riches. L’ensemble des grosses extensions, que cela soit pour World of Warcraft ou encore Diablo, sont prévues pour l’été ou l’automne de cette année, ce qui fait que Blizzard n’a pas de nouveauté à présenter.

Annulée pour des raisons économiques ou alors par manque de contenu, la Blizzcon ne reviendra pas cette année, mais peut-être l’année suivante sous la supervision de Microsoft. On espère y voir de nouveaux titres ainsi que des remakes, tant voulu par le patron de Xbox. Mais ne rêvons pas trop non plus après l’annulation de leur jeu de survie.

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Peach, Mario le pilote émérite, Mario le héros qu'on aime tous et Donkey Kong occupent les 4 premières places du classement français de vente de jeux vidéo.

La princesse Peach ne semble pas vouloir rendre sa première place récupérée la semaine dernière, et Mario Kart 8 Deluxe et Mario Wonder complètent un bien sympathique podium pour la Switch.

Paré de sa direction artistique remarquable, Harold Halibut arrive au bout de nos manettes. Mais est-ce qu'il y a un vrai jeu derrière ces belles vidéos ?