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TEST | MySims: Cozy Bundle – L’essence de la nostalgie
Près de 15 ans après la sortie des versions DS et Wii des éditions de MySims en 2007 et de MySims Kingdom en 2008, Electronic Arts se lance dans un nouveau remaster pour les amateurs de simulateur de vie à la sauce des Sims. Un remaster sous forme du pack MySims: Cozy Bundle contenant les deux œuvres, uniquement disponible sur Nintendo Switch, semble faire fondre le cœur des nostalgiques de l’époque. Pourtant, qu’en est-il en réalité ? Plongez dans la reconstruction d’une ville ou d’un royaume pour connaître notre avis, un retour nostalgique avec ses charmes, mais aussi ses lacunes.
Test réalisé sur Nintendo Switch grâce à une version numérique fournie par l’éditeur
Retour en enfance avec MySims
Pour ceux qui n’auraient pas connaissance de la ribambelle de licences autour des Sims, les jeux MySims ainsi que MySims Kingdom ont proposé à l’époque un chamboulement dans la franchise. Exit la création et la gestion complète d’une famille, ainsi que les préoccupations liées à leurs besoins quotidiens, comme la nourriture ou le sommeil, ici le choix de MySims est de se concentrer exclusivement sur la volonté de redonner vie à une ville entière ou un royaume entier, découpé en plusieurs îles pour MySims Kingdom. À coups de design mignon et coloré, c’était une véritable nouveauté pour la franchise des Sims. Le pack Cozy Edition regroupe donc les deux jeux qui apparaîtront séparément sur la console. L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, de quoi ravir les fans de simulations légères et d’ambiances mignonnes. Dans le cas de MySims, notre héros se retrouve dans une nouvelle ville, dont vous avez le loisir de choisir son nom, où la maire Rosalyn nous apprend que ce dernier manque cruellement de dynamisme et d’habitants. Qui de mieux pour y remédier que quelqu’un qui maîtrise les essences, ressources principales du titre, et qui pourra donc construire tout ce qu’il lui plaît ? Quelle coïncidence que notre héros les maîtrise parfaitement, même si tout se fera à votre rythme. Voilà donc notre nouvelle tâche, venir en aide à chaque habitant pour construire objets et maisons pour que ces derniers s’installent définitivement en ville. Du côté de MySims Kingdom, on retrouve le même principe. La vie au royaume n’est plus aussi paisible qu’avant et les habitants ont bon nombre de soucis. Le roi Roland ne s’en sort plus seul, il a besoin d’un nouveau bâtonnier. Des épreuves sont donc organisées pour définir le prochain candidat, notre personnage entre en jeu et réussit toutes les épreuves avec brio. À l’aide de notre bâton magique et des Essences, il faudra résoudre une foule d’énigmes et de constructions pour que le royaume prospère à nouveau : que ce soit construire une clôture ou encore ramener des vaches dans un enclos !
L’histoire est donc simple, à disposition de tous, mais attachante. De plus, cette version bundle étant un remake de la version Wii, aucune différence de scénario ne sera à noter. Une collection qui se veut réconfortante en préservant l’histoire originale des deux jeux, tout en ajoutant quelques mises à jour modernes. Pour les nostalgiques, ce sera du pain béni, pour les nouveaux venus, cela manquera peut-être un peu de profondeur au vu des sorties actuelles. Cependant, nous restons tout de même dans la franchise des Sims. Et donc, il faudra tout de même choisir le design de notre personnage. Exit la sélection du genre ainsi qu’une personnalisation pendant des heures et des heures. Tout comme dans la version DS ou Wii, la personnalisation de notre personnage est rapide et sans ambiguïté. Une simple coupe plus féminine ou plus masculine permettra de définir le genre de notre personnage. La configuration est tout aussi classique que ce soit pour la tenue, la couleur des cheveux, les yeux, la bouche… Un élément qui pourra brusquer certains joueurs, sera la manière de sélectionner sa tenue. Dans un monde aussi mignon, nous choisissons un ensemble de vêtements en cliquant simplement sur le corps de notre personnage. Ici, pas d’inventaire pour choisir ceux qui nous plaisent. Il faudra prendre son mal en patience et cliquer jusqu’à trouver celle qui fera chavirer votre cœur. Et gare aux erreurs, car si vous cliquez trop rapidement, il faudra cliquer de nouveau jusqu’à retrouver la tenue voulue. Un point négatif qui était déjà présent dans les versions précédentes.
Dans MySims et MySims Kingdom, il n’y aura pas vraiment de notion de chapitres, vu que tout se passe suivant l’arrivée des habitants ou de l’exploration des différentes îles présentes dans le jeu. On aura une durée de vie de près de 15 heures pour MySims, et plutôt vers les 10 heures pour MySims Kingdom. Une durée qui peut plus ou moins s’étendre sur de nombreuses heures si l’on souhaite obtenir toutes les tenues et réaliser toutes les quêtes annexes. À l’aide de nos pouvoirs ou de notre bâton magique, notre personnage sera capable de construire des objets, mais aussi des maisons ou autres mécanismes. Pour cela, il sera nécessaire de récolter des Essences dans tout l’univers qui nous sera proposé. Des pommes dans des arbres, des parties de pêches ou même de la recherche de métaux rares, tout y est prétexte à redonner vie aux villages. La récolte d’Essence se fera de manière intuitive et les essences seront souvent au même endroit, afin de faciliter un peu la vie des joueurs. Les jeux se concentrent donc essentiellement à la collecte d’essence, à la constructions et à l’accomplissement des différentes tâches que nous proposerons les villageois. MySims Kindgom apporte une touche d’originalité avec l’utilisation du Mana, sorte de recharge nécessaire pour l’artisanat des maisons et autres objets. Cependant, si nous pouvons trouver difficile de se procurer du mana en quantité, il est toujours possible d’échanger des essences contre du mana auprès d’un de nos compagnons de voyage. De nouvelles zones se débloqueront au fil de l’histoire principale, avec chacune son propre univers, que ce soit un far west ou un parc zoologique. Les essences changent entre chaque zone et brisent légèrement cette monotonie que l’on peut ressentir au fil des heures de jeu.
Une ambiance cozy, mais des mécaniques frustrantes
Si l’histoire conserve son charme accessible à tous, qu’en est-il des mécaniques de jeu et de leur adaptation sur Nintendo Switch ? L’ambiance des jeux est totalement gardée. Les musiques font mouche, même si pas mémorables. Elles sont mignonnes, douces, et font passer le temps au fil du jour et de la nuit. Le village s’active au fil des heures passées sur le jeu, les villageois interagissent avec les éléments du décor, s’amusent dans les fontaines à eau… Ça grouille progressivement de vie et on s’attache petit à petit à proposer une expérience plus que correcte pour nos villageois farfelus et excentriques. Cela donne un sentiment de communauté et de progression tout au long de nos heures de jeu. Cependant, qui dit villageois dit construction de maisons ou d’objets pour eux dans MySims. Et pourtant, la construction, élément central, révèle rapidement ses limites techniques. En effet, le pack étant uniquement disponible sur Nintendo Switch, le jeu peut, par conséquent, se jouer aussi bien en version nomade qu’en version dock. Nous vous conseillons d’utiliser le mode construction et objet sous le mode nomade. En effet, les touches ne sont pas forcément des plus intuitives. Là où le joystick droit sert habituellement à tourner la caméra, il contrôle ici un curseur, rendant la navigation laborieuse. Pour tourner la caméra, il faudra plutôt utiliser les gâchettes. Et c’est dans cette disposition plus qu’étrange que nous nous sommes retrouvés à utiliser le écran tactile et les différentes touches de notre console. Il est donc plutôt dommage que les développeurs n’aient pas davantage travaillé cette partie pour offrir une expérience plus que convenable pour la création d’objet ou de maison. Une expérience qui se ressent aussi du côté de MySims Kingdom. Le portage du Nintendo Switch laisse donc un goût amer en bouche au niveau du gameplay que ce soit sur l’un ou l’autre des jeux tant la difficulté de manipulation de caméra et d’objets est élevée. Le gameplay est donc répétitif, mais cela correspond au style des simulateurs de vie qui demandent continuellement des essences pour avancer dans l’aventure. Cela reste donc une expérience attrayante pour les joueurs plutôt casuels, appréciant les rythmes plus détendus.
Si l’ambiance et l’univers charmant sont conservés, le gameplay, lui, souffre de sérieux défauts dans ce portage. Et c’est bien là le souci principal de ce pack, à vouloir jouer sur la nostalgie de sortir un pack sur une édition vieille de quinze ans, nous nous attendons à un minimum d’optimisation pour la Nintendo Switch ainsi qu’à un décor un peu plus fourni. Lorsque l’on compare avec les œuvres actuelles, MySims fait particulièrement vide. MySims Kingdom s’en sort un peu mieux avec une expérience un peu plus fluide et des animations mieux réussies que son prédécesseur. Cependant, nous ne comptons plus le nombre de fois où des quêtes ont eu du mal à se lancer, que les villageois se téléportent quand on leur parle, que les Essences se bloquent dans des endroits inaccessibles ou tout simplement des prospections d’objets souterrains qui ne voulaient pas se lancer. Il est donc plutôt dommage de proposer une expérience aussi similaire que sur la version Wii sans en avoir apporté des améliorations dignes de la Nintendo Switch. Les graphismes, quant à eux, sont malgré tout améliorés : tout est plus net et correspond à l’univers des MySims. On garde donc l’ADN des jeux avec une esthétique à base de couleurs vives et de mignonneries, mais en ajoutant une touche de modernité indéniable. On comprend donc qu’à travers ce portage, que les développeurs ont voulu garder l’expérience intacte qu’à l’époque. On se plaît à créer l’environnement le plus confortable et réconfortant possible pour nos villageois, tout en perdant notre propre notion du temps. Et pour le coup, c’est un point positif indéniable de ce pack.
Par ailleurs, une fonctionnalité appréciable qui fera sourire les amateurs des Sims même si cela n’apporte rien de particulier au gameplay actuel, est la discussion avec des villageois dans MySims Kingdom. Certaines personnes ne voudront pas vous aider et pour cela, il sera nécessaire d’être diplomate pour parvenir à vos fins. Un système de relations existe aussi entre les différents personnages qu’importe le jeu, cependant, cela n’affecte en rien le gameplay. Ce pack propose donc une expérience plutôt similaire entre les deux jeux. Le gameplay est quasiment le même, seuls les décors sont amenés à changer. Certains personnages de MySims iront faire un petit tour côté MySims Kingdom. On se plaira à les reconnaître et à s’amuser avec eux. Malgré tout, la gestion de la ville est plaisante. On ne sent pas le temps passé, un système de jour et de nuit est présent. Cependant, ce n’est pas en temps réel et au bout de quelques instants, le jour pointera de nouveau le bout de son nez pour que vous puissiez interagir de nouveau avec les villageois.
Verdict : 6/10
MySims: Cozy Bundle est une œuvre à destination des nostalgiques qui auront encore un peu de place sur leur Nintendo Switch pour 5Go. Avec son ambiance mignonne et cozy, elle en ravira plus d’un. Malheureusement, son gameplay plutôt répétitif, les décors étonnamment vides ainsi que les nombreux bugs présents dans le jeu, pourront en repousser plus d’un. Un simulateur de vie qui rappellera la jeunesse de plusieurs personnages, le tout pour un prix plus que raisonnable pour le combo de deux jeux. Un choix, donc parfait pour les fans de l’œuvre originale, mais le manque d’originalité ainsi que les limitations techniques rendent l’expérience moins agréable qu’attendu, peut-être décevant pour ceux qui s’attendent à une expérience moderne.
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Mario & Luigi : L’épopée fraternelle marque le grand retour d’une licence qui n’avait pas vu d’opus depuis 2015. Très appréciée par une base solide de fans, grâce à plusieurs opus sur 3DS notamment, la licence avait vu le jour en 2003 après un premier titre sur Game Boy Advance. Iconique, la série a su marquer les esprits par sa direction artistique très cartoon et ses combats en tour par tour dynamiques. Les deux frères viennent de faire leur grand retour sur Nintendo Switch grâce à Mario & Luigi : L’épopée fraternelle et l’opus promet quelques nouveautés, tant dans le gameplay que dans sa direction artistique. L’épopée de Mario & Luigi, vaut-elle le détour ? Verdict ci-dessous.
Article réalisé grâce à une version numérique par l’éditeur
Alors que Luigi est attaqué par une horde d’abeilles dans le royaume champignon, il tombe dans un précipice. Mario le rattrape alors de justesse en lui saisissant la main. À la suite de quoi, et par un miracle inexpliqué, les mains des deux frères se mettent à briller d’une lumière vive. Nous ignorons encore quoi, mais leur fraternité a déclenché un événement puisqu’un portail dimensionnel s’ouvre alors, aspirant les deux frères et une partie du royaume champignon vers un autre monde : le monde de Connexia.
Échoués sur une île, les deux frères se retrouvent et font la rencontre d’Ampéria. Elle nous explique que le monde de Connexia était à l’origine un archipel dont les îles étaient toutes reliées les unes aux autres à l’Unicéa, un arbre géant qui fait office de centrale électrique alimentant en énergie toutes les îles environnantes. Cependant, une catastrophe a eu lieu, fracturant l’archipel et dispersant les îles aux quatre coins des mers. Bien évidemment, Mario et Luigi sont magnanimes et vaillants, ils proposent alors à Ampéria leur aide afin de reconnecter les îles grâce à leur phare dans le but de redonner à Connexia sa forme initiale. On aura connu mieux comme introduction, mais celle-ci permet de commencer l’aventure sans trop de fioritures.
Comme un parfum de piraterie
L’île sur laquelle se trouvent nos héros s’avère être en réalité un gigantesque bateau qu’il est possible de diriger sommairement : le Navisthme. En effet, le monde de Connexia est une gigantesque étendue maritime animée par différents courants marins qu’il est possible d’emprunter. Ces différents courants permettent à l’île de voguer aux quatre coins des mers et d’approcher d’autres îles éparpillées pour les accoster. Pour pouvoir reconnecter les îles les unes aux autres comme nos héros l’ont promis à Ampéria, il faudra tout d’abord les aborder à grands coups de canon en propulsant ainsi la fratrie sur ses côtes. Il faut donc s’en rapprocher un maximum afin de réaliser le coup de canon. Les temps de déplacement ne sont pas instantanés et bien que naviguer d’un courant à un autre s’avère amusant au début du jeu, cela devient vite rébarbatif. Fort heureusement, un mode boost permet de naviguer plus rapidement. Une option de facilité bienvenue, puisque sans elle, les sessions auraient pu s’alourdir inutilement. Outre la campagne principale qui requiert de reconnecter les îles, le jeu proposera aussi moult petites missions qui vous permettront de retourner sur vos pas afin de débloquer de l’équipement, de gagner de l’argent ou encore, des objets. Le jeu ne manque pas de contenu et la campagne peut se boucler en une trentaine d’heures pour les plus impatients.
Et paf !
Les combats se déroulent en tour par tour, mais ils sont très simples à maîtriser. À chaque tour, plusieurs choix s’offrent au joueur, dont trois principaux : sauter sur des ennemis, le coup de marteau ou fuir. Il conviendra de choisir l’un ou l’autre en fonction des ennemis ou de la situation. En effet, certains ennemis se protègent la tête, ils seront alors insensibles aux sauts, tandis que d’autres volent et ne peuvent pas être atteints par un coup de marteau. De petites particularités défensives qui requièrent un minimum de réflexion et de jugeote avant de se lancer à l’assaut. Pour dynamiser le gameplay, le jeu permet également de décupler les dégâts de l’attaque ou bien d’esquiver une attaque ennemie en appuyant sur une touche au bon moment. Les plus couards préféreront la fuite afin d’éviter les combats. Cependant, la fuite systématique ne permet pas de progresser et pénalise le joueur sur le long terme. D’autres attaques comme les attaques frères sont, elles aussi, redoutables, mais elles consomment des points frères, il est donc impossible d’en abuser.
Lors des combats, il suffit de choisir l’action souhaitée pour qu’elle s’exécute. Ils sont donc d’une simplicité déconcertante et la violence y est enfantine. Ils conviendront donc aux enfants à partir de 7 ans selon la classification PEGI, mais aussi aux plus grands qui pourront apprécier le titre à sa juste valeur. Car oui, même si les combats y sont très simples, le jeu se permet malgré tout quelques complexités bienvenues comme des bonus ou des objets spéciaux. Nous retrouvons notamment les prises qui octroient des avantages lors des combats pour maximiser les dégâts, ou encore, des objets permettant à Mario et Luigi de se soigner, de se réanimer en cas de KO ou de se soigner d’altérations d’état.
Une dimension RPG très facile à maîtriser
En effet, Mario & Luigi : L’épopée fraternelle propose du leveling, c’est-à-dire que vos combats vous rapportent des points d’expérience et ces mêmes points vous aident à gagner des niveaux. Chose étonnante, mais la montée de niveau des deux frères est asynchrone et au fil du jeu, l’écart entre les deux joueurs peut se creuser. Lorsque certains paliers de niveaux sont atteints, il est possible de choisir une montée en compétences comme devenir plus fort en infligeant 20 % de dégâts supplémentaires par exemple. À l’instar de la montée en niveau de nos deux héros, au fil du jeu, vous ferez face à des ennemis de plus en plus puissants et bien que la montée en niveau soit accompagnée d’une augmentation de vos points de vie, cela n’est pas suffisant pour combattre tous les ennemis, il est donc nécessaire d’adapter son équipement. S’équiper de tenues plus résistantes et de marteaux plus solides permet d’être plus résistant aux dégâts et d’en infliger davantage. Cet équipement peut s’acheter auprès de marchands ambulants disséminés ici et là, dans une boutique tenue par les frères Toad ou bien même, fabriqué sur le Navisthme. Les équipements proposés sont très simples, voire trop simples. Oubliez les statistiques compliquées : ici, les tenues ne possèdent pas d’effet ni de pouvoirs particuliers. De même, elles ne changent pas l’apparence de nos héros, ce qui aurait pu être sympathique. Surtout qu’il est d’usage de voir nos plombiers enfiler autre chose que des salopettes. Enfin, nous aurions aimé pouvoir jouer à Mario & Luigi : L’épopée fraternelle à deux, cependant, le jeu en coopération est impossible sur le titre.
Par ailleurs, l’univers de Mario & Luigi : L’épopée fraternelle a un lien évident avec l’énergie, en particulier, l’électricité : que ce soit les ennemis, les PNJ ou encore les îles à visiter, de nombreux éléments font écho à ce domaine scientifique. Nous avons trouvé que cette thématique était difficile à associer à l’esprit maritime du titre et qu’elle était trop discrète et malvenue pour être réellement impactante positivement.
Un univers coloré et chatoyant
L’un des éléments les plus marquants de Mario & Luigi : L’épopée fraternelle, c’est sa direction artistique. La licence avait habitué les joueurs à des environnements 2D la faute, sans doute, à des capacités techniques limitées sur les anciens supports. Place désormais à la 3D avec une direction artistique absolument parfaite. Les contours épais et presque naïfs de nos héros rappellent les origines cartoonesques de la série, les tons colorés et pastels de l’univers de Connexia sont absolument merveilleux sur grand et petit écran. Bien que les environnements soient dorénavant en 3D, la caméra reste fixe et centrée sur nos héros. Ce qui n’est pas surprenant pour la licence, mais qui laisse en bouche un sentiment légèrement amer puisqu’il est impossible de contempler les environs.
Outre la navigation en bateau, dès que les deux frères se parachutent sur une île, les environnements sont très beaux. Ils sont cependant relativement petits et vides, ce qui est véritablement dommage. Nous retrouvons ici et là quelques éléments avec lesquels interagir grâce aux idées surprenantes de Luigi de même que des gouffres à franchir et des passages à débloquer grâce aux différentes facultés et compétences que nos héros acquièrent lors de l’aventure et qui permettent d’agrémenter davantage le périple et forcent même, parfois, à revenir sur nos pas pour accéder à des endroits auparavant inaccessibles. L’ambiance sonore est ,elle aussi, travaillée et différente pour chaque monde, ce qui accentue le sentiment d’épopée pour nos deux frères. Chaque monde a ses environnements, ses ambiances et ses ennemis qui lui sont propres. Seuls les combats utilisent la même bande sonore qui, à la longue, devient pénible.
Verdict : 7/10
Mario & Luigi : L’Épopée fraternelle marque un retour coloré et charmant pour une série iconique. Avec un gameplay toujours aussi accessible et une direction artistique revisitée en 3D, le monde de Connexia offre des environnements chatoyants et variés, mais trop souvent vides. Les combats sont simples et adaptés à un public jeune, ils peuvent de temps en temps être redondants pour les plus vétérans malgré quelques nouveautés telles que les prises. Si l’aventure ne révolutionne pas la licence, elle reste une expérience très agréable pour les amateurs de la série, malgré quelques imperfections dans sa thématique et son exploration, avec notamment un contenu plus que correct.
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Dans le monde des souls-like, Lies of P dénote à minima en proposant un univers aussi sombre qu’un Bloodborne tout en prenant le contrôle de l’iconique Pinocchio. Ayant reçu des notes très positives, le studio Round8 profite d’un message concernant un futur DLC pour parler de son prochain titre.
Ainsi, le prochain jeu du développeur Round8 Studios sera un survival horror de science-fiction, tranchant alors avec l’envie de suivre le genre qu’est le souls-like. Rapporté par le site coréen EBN, mettant en avant surtout la vague de recrutement du studio, ce futur titre utilisera la puissance de l’Unreal Engine 5 et devrait sortir sur PC ainsi que consoles. Dans le rapport de EBN, on y découvre également la fenêtre de sortie du DLC pour Lies of P prévu pour le premier trimestre de 2025.
Éditeur principal, Neowiz a déclaré « qu’il était trop tôt pour divulguer les progrès du projet » et qu’il « s’agissait de l’un des nombreux jeux PC et consoles en développement. » Sans réelle affirmation, ce nouveau titre pourrait être produit en même temps qu’une suite à Lies of P qui, rappelons-le, a été confirmée par le réalisateur Ji Won Choi l’année dernière.
En attendant d’en savoir un peu plus avec une potentielle vidéo de promotion, Round8 continue sur sa lancée pour devenir un leader de l’industrie du jeu vidéo en Corée du Sud.
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- Xbox et Google sont en désaccord : l’application Android Xbox ne permet toujours pas de jouer en ligne ni d’acheter des jeux
Xbox et Google sont en désaccord : l’application Android Xbox ne permet toujours pas de jouer en ligne ni d’acheter des jeux
Un différend oppose actuellement Xbox et Google au sujet de la vente et du lancement de jeux directement via l’application Xbox sur Android, ce qui bloque actuellement ces fonctionnalités.
Dans le cadre du procès antitrust d’Epic Games contre Google datant d’octobre dernier, Google a été contraint d’ouvrir son écosystème Android à davantage de concurrence. Dans ce contexte, Sarah Bond, vice-présidente de Xbox, avait initialement annoncé que les utilisateurs pourraient bientôt acheter et lancer des jeux Xbox directement depuis l’application Android. À ce titre, l’application Xbox Game Pass a même été abandonnée au début du mois de novembre pour permettre une migration vers l’application Xbox. Cependant, ces fonctionnalités restent encore aujourd’hui inaccessibles, la faute à Google selon Xbox.
Cependant, Google conteste cette affirmation dans un communiqué partagé à The Verge. Selon Dan Jackson, porte-parole de Google, Microsoft pourrait déjà proposer ces services via l’application Xbox, mais a choisi de ne pas le faire. Il précise que l’injonction forçant Google a été appliquée rapidement, mais que la priorité de Google reste la sécurité de l’écosystème Android, sans privilégier des entreprises comme Microsoft ou Epic Games. Ce que conteste à son tour Tim Sweeney sur X, le CEO d’Epic Games qui déclare que le communiqué de Google est trompeur. En effet, il indique que pour vendre rapidement sur l’écosystème Android, il faut utiliser les services de l’écosystème et donner 30 % de commission à Google, ce qui n’est pas acceptable.
Google’s statement is deceitful. Shame on them. They well know that the 30% cut they demand is far more than all of the profit from game streaming. They know this because they blew hundreds of millions of dollars building the failed Stadia game business themselves.
— Tim Sweeney (@TimSweeneyEpic) November 28, 2024
Pour l’instant, l’avenir reste incertain pour les utilisateurs d’Android et les joueurs Xbox sont forcés à utiliser un navigateur pour jouer aux jeux en cloud Gaming alors qu’il est aussi prévu de permettre le jeu hors catalogue Game Pass. Il n’est pas certain que les choses se décantent rapidement et cela semble administrativement compliqué.
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Microsoft Flight Simulator 2024 : les problèmes de connexion au jeu seraient résolus
Après près de deux semaines de déboires, la dernière mouture en date de Flight Simulator serait enfin accessible et jouable pour tous. Plusieurs patchs sont actuellement en préparation.
Disponible depuis le 19 novembre dernier, il fut difficile pour bon nombre de joueurs de pouvoir se lancer dans la nouvelle version de Microsoft Flight Simulator 2024 – certains ne passant même pas la file d’attente permettant d’accéder aux servers du jeu. Après plusieurs jours de galères, les problèmes seraient enfin résolus, des mots mêmes de Jorg Neumann, personnalité en charge de la licence.
Nous sommes heureux d’annoncer que les problèmes d’accès et de streaming ont été résolus. La capacité de la couche de distribution a été augmentée pour répondre à l’immense intérêt suscité par le simulateur et la fiabilité est désormais supérieure à 99,99 %. Nos serveurs et services fonctionnent également comme prévu.
Ceux qui ont réussi à dépasser la file d’attente ont signalé des temps de chargement longs qui se figent à 97 %, tandis que ceux qui ont réussi à passer outre ont signalé des ressources à chargement lent et des avions manquants dans leur bibliothèque. Jorg Neumann a noté qu’un correctif avait été déployé trois jours après la sortie, ce qui a augmenté la stabilité et résolu plusieurs problèmes d’expérience. D’autres mises à jour seraient actuellement en préparation avec une sortie prévue pour le 2 décembre prochain, et une autre pour le 9 décembre. Ces patchs auront vocation à améliorer grandement la stabilité générale, tout en apportant des correctifs supplémentaires.
Neumann a également souligné que certains addons tiers pour l’édition précédente de Flight Simulator causaient des problèmes importants dans Flight Sim 2024, notamment en empêchant certains utilisateurs d’accéder au jeu. Dans l’attente d’un correctif, tous les contenus de Microsoft Flight Simulator 2020 sans rapports avec avions seront temporairement désactivés.
Microsoft Flight Simulator 2024 est disponible depuis le 19 novembre sur PC et Xbox Series X|S.
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Le PlayStation Portal sera bientôt disponible dans un nouveau coloris
Sony s’apprête à élargir sa gamme d’accessoires PlayStation avec le lancement prochain d’une version noire du PlayStation Portal.
Cette information nous provient directement de Dealabs via billbil-kun, connu pour ses révélations précises : Sony va prochainement sortir un coloris noir pour le PlayStation Portal noir. Une nouvelle couleur qui fait suite au coloris blanc classique et au coloris très limité de l’édition 30ᵉ anniversaire. Ce coloris s’inscrit dans la stratégie de Sony visant à diversifier les coloris de ses accessoires, répondant ainsi à la demande des joueurs pour des options plus personnalisées, à l’image des façades pour ses consoles.
Parallèlement à ce lancement esthétique, Sony continue de renforcer les fonctionnalités du PlayStation Portal. Depuis une mise à jour déployée le 20 novembre, une version bêta du cloud gaming est désormais accessible sur cet appareil. Cette nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs de jouer à une sélection de titres directement via le cloud, sans nécessiter la possession d’une console PlayStation 5. Toutefois, cette option reste pour le moment réservée aux abonnés du service PlayStation Plus Premium.
Nous apprenions également il y a quelques jours qu’une nouvelle console portable était en préparation chez Sony, mais que celle-ci n’en était qu’au stade de prototype. Pour le moment, aucune information n’a réellement fuité à son sujet et nous ignorons aussi à quel public la console s’adressera. Sera-t-elle une concurrente aux machines de Nintendo ou bien alors, devra-t-elle concurrencer de Cloud Gaming de la firme Xbox ?
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- PlayStation Plus : Jak & Daxter et Sly en tête d’affiche avec trois nouveaux jeux pour les abonnés Premium
PlayStation Plus : Jak & Daxter et Sly en tête d’affiche avec trois nouveaux jeux pour les abonnés Premium
Alors que le premier épisode de la saga Sly, à savoir Sly Raccoon est disponible depuis désormais quelques mois pour les abonnés au service PlayStation Plus Premium, la firme nippone poursuit de fêter son 30e anniversaire avec le retour du plus célèbre des ratons laveurs pour décembre. Et il ne sera pas seul…
La PlayStation 2 avait accouché de plusieurs délicieuses licences : Ratchet & Clank, Sly ou encore Jak & Daxter. Ce sont les deux dernières franchises qui nous intéressent aujourd’hui puisque PlayStation a décidé de les remettre en avant dans le cadre du 30e anniversaire de la marque. Ainsi, les joueurs auront la possibilité de jouer aux trois jeux ci-dessous à partir du 10 décembre 2024 :
- Sly 2 : Association de Voleurs
- Sly 3
- Jak & Daxter: The Precursor Legacy
Les titres cités seront donc accessibles sans coût supplémentaire pour tous les abonnés au service PlayStation Plus Premium. Si Jak & Daxter: The Precursor Legacy est déjà disponible depuis plusieurs années sur PS4, les deux derniers épisodes de la saga Sly seront disponibles pour la première jouable sur PS4 et PS5. En revanche, PlayStation n’a pas annoncé si ces deux épisodes seraient récupérables hors abonnement via un achat classique (comme pour Sly Raccoon) et si le support des trophées serait de mise lors de sa sortie des titres.
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