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[Sponsorisé] Comment nettoyer efficacement son Mac en 2024 ?

17 janvier 2024 à 08:20

C'est déjà 2024, le moment idéal pour commencer ses bonnes résolutions et bichonner son Mac avec tout ce qu’il contient de plus précieux.

Et pour cela, rien de mieux qu'un logiciel professionnel et primé tel que Mac Washing Machine X9, tiré de la fameuse suite logicielle d’Intego, pour y parvenir !


Avec Mac Washing Machine X9, nettoyez efficacement votre Mac en quelques clics ! Les Mac sont performants et s'entretiennent plus ou moins bien sans aucune intervention de notre part. Malgré tout, avec le temps et l'utilisation, ils peuvent montrer des signes de faiblesse, des ralentissements, ou tout simplement devenir trop surchargés de fichiers inutiles. Pour vous débarrasser des fichiers indésirables et des doublons ou pour organiser votre Mac automatiquement, voici Mac Washing Machine X9, une véritable référence en la matière. Le logiciel est proposé en promotion à seulement 19,99 € au lieu de 49,99 € pendant quelques jours seulement, une affaire à ne pas manquer.

Gagnez de l'espace de stockage en supprimant les fichiers indésirables

Il y a de nombreux fichiers sur votre Mac dont vous n’avez tout simplement pas besoin. Qu'il s'agisse de caches qui ne sont plus utilisés ou des fichiers de langue pour des langues que vous ne parlez même pas, il peut être nécessaire de donner un coup de

À ce titre, Mac Washing Machine X9 vous aide à nettoyer votre Mac en traquant ces fichiers et en les supprimant à votre place, afin que votre ordinateur puisse fonctionner plus rapidement et plus efficacement.

Dites adieu aux doublons, ces fichiers qui prennent de la place pour rien

Mac Washing Machine X9 vous permet également d'éliminer les fichiers redondants sur votre Mac. Car oui, vous avez probablement de nombreux fichiers en double sur votre ordinateur : il ne s’agit pas de sauvegardes, mais de simples doublons dont vous ne soupçonnez même pas l’existence (et dont vous n’avez certainement pas besoin).

Le logiciel d'Intego identifie ces fichiers inutiles et vous permet de les éliminer en un seul clic. Il nettoie ainsi votre Mac et vous restitue de l’espace disque, afin de laisser de la place aux fichiers vraiment importants.

Le désordre est le pire ennemi de l’efficacité

Votre Mac est devenu un véritable capharnaüm ? Vous tombez bien, puisque Mac Washing Machine X9 peut organiser automatiquement la jungle de fichiers qui encombre votre Bureau en rangeant chaque fichier dans un dossier approprié.

Il peut également vous indiquer quelles sont les applications que vous utilisez le plus ou le moins souvent afin que vous puissiez les placer sur votre Dock (ou les retirer de ce dernier).

Mac Washing Machine est actuellement à prix cassé, profitez-en !

Pendant quelques jours seulement, Mac Washing Machine X9 se retrouve au prix promotionnel de 19,99 € au lieu de 49,99 €, soit 60% de réduction.

Et enfin cerise sur le gâteau, en ajoutant Intego Privacy Protection VPN pour 19,99 € (1 an) dans votre panier, vous renforcez la confidentialité de votre navigation en ligne.

Le logiciel est compatible de Mac OS X 10.13 à macOS Sonoma et Macs M2, garantie 30 jours satisfait ou remboursé. Mac Washing Machine est recommandé par MacBidouille, alors allez-y les yeux fermés !

Et pour une protection plus complète d’Intego, vous pouvez obtenir Intego Pack Premium Bundle qui inclut Washing Machine, mais aussi un antivirus robuste (VirusBarrier), un puissant firewall, une solution de sauvegarde et un contrôle parental pour seulement 29,99 €.

Mac Washing Machine est à 19,99 €, j’en profite !

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Apple va pouvoir recommencer à importer des watch aux USA

18 janvier 2024 à 12:36

[MàJ par Philippe]

Depuis ce matin Apple a repris les ventes des Apple watch Series 9 dont Hermès et Nike ainsi que des Ultra 2 aux USA mais la mesure d'oxymétrie n'y est plus présente grâce à un patch.

[Sujet inital]

Dans l'affaire opposant Apple à Masimo sur les brevets de ce dernier concernant ses systèmes d'oxymétrie, mesure de la saturation du sang en oxygène, les douanes Américaines ont jugé que le patch proposé par Apple ne tombait pas sous le coup du jugement de l'ITC International Trade Commission et donc que l'importation des watch pouvait reprendre.

Pour faire court, Apple a été jugé coupable d'avoir utilisé des brevets de la société Masimo, après avoir visité cette dernière et même proposé de la racheter et bien sûr en ayant débauché des responsables clés.
Ce après quoi Masimo avait obtenu l'interdiction d'importation des watch aux USA, car techniquement des produits Chinois.

Apple avait promis un patch permettant de réautoriser leur importation, et ils ont tenu promesse d'une certaine manière, mais il y a un hic..
Le patch désactive la fonction d'oxymétrie sur les watch maintenant importées!

Cela n'a aucun effet sur les montres déjà achetées, ni sur certaines qui sont sur les rayonnages de certains revendeurs qui n'en ont pas interrompu la vente, mais chez Apple elles seront probablement toutes sans plus de fonction d'oxymétrie, et chez les revendeurs ça sera la roulette Russe (ou Chinoise vu leur origine).

L'oxymétrie avait été en son temps un gros argument pour vendre ces produits, et maintenant ils seraient vendu sans, ce qui les mets en porte-à-faux face à nombre de produits concurrents et plus abordables.

Les produits touchés sont les Séries 9 dont les Nike ou Hermès et Ultra 2 vendues aux USA.
Les pages des spécifications des Apple Watch Series 9 et Ultra 2 n'informent pas encore là dessus à l'heure où nous publions ce sujet.

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Une faille, LeftoverLocals, permet de récupérer les données transitant par les GPU

19 janvier 2024 à 09:22

Vous le savez, les processeurs sont de plus en plus complexes. Les attaques pouvant les compromettre le sont tout autant.
Une nouvelle vulnérabilité baptisée LeftoverLocals touche les GPU Apple, Qualcomm, AMD et Imagination.
La faille permet à un process lancé sur une machine de venir récupérer le contenu de la mémoire locale des GPU. Il est alors possible de reconstituer ce que d'autres process ont réalisé sur ces puces avec une grande précision.

Tous ces fabricants ont été avertis de ces failles depuis un moment.
- AMD a reconnu le problème et travaille encore à un moyen d'atténuer les effets de LeftoverLocals.
- Qualcomm a annoncé avoir développé un correctif logiciel pour une partie de ses produits et travaille encore sur les autres.
- Imagination a annoncé en décembre dernier avoir mis en place un correctif logiciel.
- Comme toujours, Apple n'a répondu qu'au moment de la divulgation de la faille et aurait entre temps corrigé le problème sur certaines de ses puces comme les A17 et M3 mais n'a rien dit sur les autres. La puce M2 semble toujours touchée.

Pour finir, NVIDIA et ARM ont déclaré que leurs produits ne sont pas concernés.



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​Les CPU des Mac : WDC 65C02

21 janvier 2024 à 13:29

Le retour de la vengeance de la mort qui tue!

En 1991, Apple s'aperçoit enfin que l'Apple ][ avait encore nombre d'afficionados qui ne voulaient ni abandonner cette plateforme ni jeter à la poubelle leurs logiciels chers payés, incluant d'ailleurs des professionnels mais aussi nombre d'écoles publiques.

Le Macintosh était l'avenir et l'Apple ][ le passé pour Apple, malgré ses nombreuses évolutions, l'Apple ||GS étant une réussite à la fois largement compatible, performant, mais aussi tourné vers l'avenir si la pomme avait réellement supporté cette gamme.

Après un émulateur logiciel extrêmement médiocre, lent et peu compatible, Apple proposa enfin une passerelle via la Apple ][e Card pour bus PDS!

Grâce au ||GS et ses ingénieurs

Cette carte a été permise par le superbe travail réalisé pour l'Apple ||GS et sa version étendue: la puce Gemini issue de la Mega II qui intègre un Apple ][ en une seule puce, à l'exception de sa CPU et son contrôleur de disquettes (IWM).

L'équipe d'ingénieurs qui ont créé le ||GS puis sa version étendue ont participé à ce programme, permettant d'atteindre une excellente compatibilité, essentielle pour justifier le prix de $500, soit plus de $1000 aujourd'hui quand-même, juste pour émuler un ordinateur sorti 14 ans avant!

Compatibilité limitée?

Si tant est que la carte soit bien compatible avec les logiciels pour Apple ][, supportant ses différents modes graphiques, et les périphériques attendus, soit au travers du Mac l'hébergeant soit par connexion directe, elle n'était compatible qu'avec les Macintosh LC et les Color Classic.

L'idée était principalement d'avoir une offre taillée sur mesure pour le marché de l'éducation, où beaucoup d'Apple ][ étaient encore utilisé et la logithèque très importantes aux États-Unis, en offrant des LC intégrant cette carte pour remplacer leurs anciennes machines.

Ça a été un succès puisque près de 50% des Macintosh LC vendus dans le marché éducatif l'ont été avec cette carte!

Les performances

Les performances d'un Apple ][, ou bien mieux: en effet on pouvait switcher la CPU de 1 Mhz comme l'originel à 1,9 Mhz avec la mémoire restant synchrone et certains ont bricolé cela en ajoutant des accélérateurs avec des 65C02 à 4 Mhz ou plus (avec un micro-cache).

La vidéo de l'Apple ][ est très spécifique car Steve "Woz" Wozniak l'a conçu comme un ordinateur orienté vers du graphisme animé, en doublant la fréquence de la mémoire, évitant ainsi tout ralentissement pour la CPU lors du rafraîchissement de l'écran même dans les modes avancés 280x192 et 560x192. Jamais d'état d'attente. Du génie en 1977!

Il y aurait aussi à dire sur les couleurs car utilisant les changements de phase du NTSC, expliquant d'ailleurs que celles-ci soient différentes en PAL. Du génie aussi!

Pour permettre l'affichage sur un écran de LC ou de Color Classic, la définition passe alors à 560x384 via l'horloge injectée par la carte sur le bus PDS, mais le hic est que carte n'envoie pas le signal vidéo lui-même, il est recréé via des appels aux primitives Quickdraw sur le Mac hôte, nécessitant alors un des plus rapides pour égaler le bon vieil Apple ][.

Au passage, évidemment la carte active utilise le plein écran et pour plusieurs raisons techniques dont cet affichage via Quickdraw, le System du Mac hôte suspend son activité pendant l'émulation.
La carte prend le contrôle complet du Macintosh et la CPU de l'hôte lui fourni des services et jusqu'à 1024 Ko de RAM étendue en sus des 128 Ko intégrés.

Lors de cet usage, la CPU principale du Macintosh est vraiment le 65C02!

Le dernier des Mohicans

Entre 1991 et 1995 cette carte fut vendue et supportée, la plateforme Apple ][ 8 bits aura ainsi été commercialisée près de 20 ans d'affilée, en gardant la compatibilité logicielle, ce fut un record!

Apple a même envisagé de créer un successeur, une Apple ||GS card, mais qui fut écartée car trop chère à produire et donc avec des perspectives de commercialisation réduites.

Le dernier Apple ][ commercialisé et supporté fut cette carte pour Macintosh LC et Color Classic.

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[Sponsorisé] Pourquoi utiliser Surfshark - le VPN de première qualité à tout petit prix

22 janvier 2024 à 13:39

Surfshark est un VPN, réseau privé virtuel, qui permet de se rendre totalement anonyme et sécurisé en ligne. Le logiciel offre de nombreuses fonctionnalités pour facilement se protéger en ligne, même pour les néophytes. Le produit est en fait encore plus qu'un VPN, grâce à Surfshark Alert et Search. Si jamais votre numéro de carte de crédit ou vos identifiants de connexion se font pirater et diffusés sur le Dark Web, Surfshark Alert vous en informera en temps réel. Search est un moteur de recherche 100% sans pubs ni trackers, pour garder votre vie privée en ligne totalement anonyme.



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Surfshark est maintenant en offre promotionnelle, vous permettant d' économiser 81% sur un forfait de 2 ans. Un seul abonnement peut être utilisé sur un nombre illimité d'appareils sans contrôle de débit - Mac, iPhone, et Apple TV inclus.


La version 3.2 du logiciel MacOS est maintenant disponible, une grande mise à jour avec plusieurs améliorations qui rendent Surfshark le VPN incontournable sur Mac !

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macOS 14.3 et iOS 17.3

23 janvier 2024 à 18:21

Faites la mise à jour : encore une faille de sécurité importante, trouvée puis fixée, et qui serait potentiellement utilisée dans la nature, l'impact étant de permettre à du code natif de s'exécuter librement sur vos Mac ou appareil Apple, envoyé depuis une page web frauduleuse, sans aucun contrôle.

iPadOS 17.3, tvOS 17.3 et watchOS 10.3 résolvent le même problème.

Mettez à jour!

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Les 40 ans du Mac : le Macintosh [128k] vu de 2024

24 janvier 2024 à 00:00

Nous sommes aux 40 ans de la sortie du Macintosh.
Voilà ici la vidéo de sa présentation :

Et ce Macintosh d'il y a 40 ans me fait vraiment penser au meilleur vendeur chez Apple, le MacBook Air 13", avec des qualités et des défauts similaires.

L'un et l'autre ne sont pas donnés, mais moins chers que leurs prédécesseurs.
Ils ont l'un et l'autre une configuration de base assez ridicule, 128 Ko de RAM et un lecteur de disquette pour l'ancien, 8 Go de RAM et un SSD de 256 Go pour le nouveau en version de base.
L'ouverture et l'extensibilité ne sont pas les forces ni de l'un ni de l'autre, contrairement à leurs concurrents.
L'écran est petit dans les deux cas, mais au moins il existe un MacBook Air 15" au catalogue, qui parait plus équilibré.
Évidemment ils sont incompatibles PC l'un et l'autre !

Mais ils sont tous deux très portables: quand on compare le Macintosh prévu pour être transporté dans son sac avec un Compaq Portable PC, un plus ancien Osborne-1 ou même un HP-85, il est plus petit, plus léger et de fait un champion de la transportabilité en 1984 !
Tout du moins avec un écran utilisable..

Ils sont fermés et n'ont chacun que deux ports de communication, mais l'ancien comme le nouveau supporte deux protocoles très différents sur chaque port, le RS232C pour Modem, imprimante et autres périphériques "lents" et le RS422 pour disque dur, imprimante laser avec un débit théorique de 10 Mb/s qui ne sera atteint qu'avec le 68020, la limite étant autour des 5 Mb/s (500Ko/s !) sur le premier Macintosh.
De quoi très largement saturer la bande passante de deux gros disques durs de l'époque.

Une machine portable, avec un sous-équipement manifeste, fermée mais avec des ports de communication très performants, si on passe outre les apparences le MacBook Air est bel et bien le descendant du Macintosh [128k].

Malgré toutes les évolutions, les changements d'architecture, d'OS, les valeurs initiales sont conservées !

Le Macintosh est mort ! Que vive le Mac !

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Les 40 ans du Mac et mes 20 ans à ses côtés

24 janvier 2024 à 00:02

Aujourd’hui marque les 40 ans du Mac. Pour ma part, mes premières itérations avec l’ordinateur pommé remontent plutôt à il y a 20 ans.

Dans mon cas, ma première interaction avec le Mac coïncide également avec ma première interaction avec un ordinateur. Car vous le savez peut-être déjà : je suis le fils de Lionel. Et chez Lionel, le Mac a la cote et même l’exclusivité. Pas un ordinateur Windows à l’horizon...

Je me rappelle d’ailleurs assez bien de mon premier Mac mis à disposition par mon père : un iMac G4 dit « Tournesol ». À l’époque, j’avais donc certainement l’ordinateur au look le plus fun de la cour de récré. Si tant est, bien sûr, que d’autres écoliers soient nés dans un environnement aussi informatisé que moi (ce qui est assez difficile, admettons-le).

Dans mon cas justement, la définition de l’ordinateur était donc le Mac jusqu’à ce que je découvre l’environnement Windows sur les bancs de l’école secondaire. J’ai ainsi vite compris qu’hors de mon monde, les ordinateurs étaient beaucoup moins intuitifs et n’en faisaient qu’à leur tête (avec, par exemple et notamment, diverses mises à jour automatiques, chronophages, parfois même traumatiques, imposées au démarrage de la machine…)

J’ai depuis possédé de nombreux Mac : en passant par des iMac plus récents au MacBook puis au MacBook Pro avec mon entrée dans les études supérieures.

J’ai vécu cette transition du Mac d’hier à celui d’aujourd’hui. Le Mac d’hier, c’était celui où la bidouille était possible. Celui qui est à l'origine même du média sur lequel j'écris ces lignes et qui porte très bien son nom : MacBidouille. Je me rappelle, enfant, démonter mon MacBook avec mon père pour lui redonner une jeunesse par exemple en remplaçant son HDD par un SSD. Dans le Mac d’aujourd’hui, et d’autant plus depuis le passage à Apple Silicon et les puces M, toute modification est quasi impossible.

Bien que la bidouille ne soit aujourd'hui plus vraiment de mise, le MacBook Pro est toujours mon Mac de choix de par sa flexibilité : sur le bureau avec écran externe chez moi, et indépendant en dehors.

Et vous ? Quel était votre premier Mac ? Et lequel utilisez-vous aujourd'hui, 40 ans après le premier du nom ?

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Les 40 ans du Mac : ma rencontre avec le Macintosh

24 janvier 2024 à 09:45

Ce fut en 1985.
J'avais un job d'été à Paris, bien loin de ma province, dans une association offrant un service Minitel avec accès par abonnement.
Cela permettait tout autant de gagner de l'argent pour maintenir le service que d'éviter l'accès Minitel par le numéro 3615 qui coûtait alors 60FF par heure d'usage, équivalent à 15 € aujourd'hui.
Il y avait d'autres choses en lien avec les subventions municipales...

Je gérais essentiellement les abonnements sur ce Macintosh 128 k, via FileMaker, les lettres de relance avec MacWrite, et des prises de notes sur les appels reçus, les messages, mais aussi le support téléphonique que je fournissais.

J'étais déjà plus que familiarisé avec l'informatique, et bien qu'encore étudiant j'avais non seulement réalisé des logiciels mais même mieux j'avais été pour ça, sur différentes plateformes et dans différents langages, mais surtout en assembleur. J'avais aussi donné des cours d'initiation à l'informatique et donc au Basic.

En effet même si de nombreux logiciels existaient sur chaque plateforme, la lingua franca restait le Basic ou plutôt les Basic, chaque micro-ordinateur individuel en intégrant un, ou plusieurs même, avec quelques exceptions comme le Jupiter Ace utilisant Forth. Pour les amateurs le moyen de contrôler son micro-ordinateur et de bâtir, de créer.

Le Macintosh était totalement différent, il ne démarrait pas en mode texte avec la possibilité d'utiliser un ou des modes graphiques façon Apple ][ ou IBM PC, son affichage natif était purement graphique et il n'intégrait aucun langage de programmation. Le Macintosh 128k était une machine d'utilisateur, pas de développeur.

MacWrite était incroyable, on pouvait créer un document visuellement, à l'écran, et l'imprimer tel qu'on le voyait, du WYSIWYG, avec plusieurs fontes de caractères, dans n'importe quelle taille.
Avant j'éditais avec un outil limité, et si on avait accès au gras ou à l'italique, c'était dans la limite des fontes de l'imprimante et dans une seule taille. Rien à voir.

Filemaker venait de loin, mais l'adaptation au Mac en faisait un logiciel à la fois puissant pour gérer des données, mais aussi très pratique avec des formulaires bien présentés et bien plus agréables à utiliser que sur ses prédécesseurs en mode texte.
Même pour de la gestion de données, l'interface graphique du Macintosh montrait sa supériorité.

Une toute petite boîte qui donnait de grands services et accessibles par n'importe qui en l'espace de quelques heures, ce qui est fondamentalement différent des autres micro-ordinateurs, Lisa excepté, et qui sera rejoint par le Commodore Amiga, l'Atari ST, Windows et de nombreux autres.

Après ce panégyrique, il faut parler de ce qui m'a fâché, qui explique pourquoi je ne suis vraiment venu au Mac que 20 ans plus tard...

Le Macintosh 128k était lent, très lent, et passait son temps à lire et relire les ressources sur la disquette, faute d'avoir assez de RAM, il suffoquait littéralement sous le peu de travail que je lui faisais faire.
Et le point bonus, là aussi faute de RAM et faute d'un second lecteur, c'est la copie de disquette, que je faisais chaque soir avant de partir pour avoir une sauvegarde sur moi.
C'était absolument insupportable, une machine au si grand potentiel gâché par un manque de RAM, et un seul lecteur de disquette intégré.

Si la RAM n'avait pas bougée, et pour cause, avant la fin de l'été on l'a affublé d'un lecteur de disquette externe, m'évitant alors de jongler en permanence et plus encore pour faire mes copies de sauvegarde.
Mais je maudissais ce Macintosh 128k, incomparablement plus lent que des ordinateurs 8 bits sur des tâches similaires.

Le Mac mini G4 m'a réconcilié avec Apple, d'abord car extensible en RAM (256 Mo poussables à 1 Go) et en capacité disque, ensuite par son prix mesuré, et enfin par OS X. Tout s'est alors aligné.

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Les 40 ans du Mac, un produit qui a guidé une partie de ma vie

24 janvier 2024 à 11:39

Mon passé informatique est fort lointain, il remonte à près de 50 ans et un autre ordinateur, l'Apple II.
C'était encore au tout début de l'informatique "grand public", bien avant que ce nom ait un sens. Pourtant, j'ai tout appris sur cette machine rétive, à programmer, à bidouiller, à aussi bien utiliser l'outil que le façonner pour mes usages.
Quand le Mac est arrivé, il était hors de prix, c'est donc sur un Atari ST que mon travail informatique a continué.

Il aura fallu mon arrivée en faculté, remplie de Mac, pour que je revienne vers Apple. Les choses avaient bien changé et j'ai découvert combien ces outils pouvaient être puissants sans avoir à se soucier d'autre chose que de créer (avec quand même de temps à autre quelques bombes à l'écran qui m'ont appris à faire des sauvegardes régulières de mes fichiers).

Depuis, je n'ai plus quitté le Mac et je n'ose compter combien j'en ai eu. Je ressentais quand même une frustration, ne pas pouvoir à ma convenance modifier mon outil plutôt que d'en racheter un. Ainsi fut créé Macbidouille, mes amis (tous sur Mac forcément) voulant savoir "comment j'avais fait".

Durant ces décennies, j'aurai mené deux combats, convaincre que le Mac était une bonne alternative au PC, et pouvoir modifier ce qui n'était pas prévu pour l'être.
Si le premier point aura (au niveau microscopique) participé à une victoire au-delà de mes espérances, le second est hélas une immense défaite.

Apple pour cela n'a pas changé. Apple est devenue ce qu'était Steve Jobs, mégalomane et prête à tout pour ne pas disparaître.

Ainsi, alors que mon aventure avec le Mac aura commencé à contre-courant en refusant d'oublier l'outil derrière la fonction, l'outil nous appartient de moins en moins et à court terme, nous n'en serons pas propriétaires mais locataires pour des usages payants et limités à nos abonnements.

Bon, tout ceci n'est pas certain et mes combats du passé pourraient devenir ceux du futur pour d'autres. Tout en ce monde est cyclique et j'ai déjà connu un Apple moribond, au bord de la faillite. La société s'en est sortie grâce en grande partie à sa communauté (mot disparu). Il reste seulement à savoir si ses clients d'aujourd'hui seront aussi fidèles en cas de nouveau problème.

J'en suis peu convaincu.

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iOS 17.4 signera la fin du monopole de l'App Store

26 janvier 2024 à 14:46

Apple a officiellement annoncé qu'iOS 17.4 signera la mise en conformité avec la loi DMA européenne:

Dans l’UE, Apple apporte un certain nombre de modifications à iOS pour se conformer au DMA. Pour les développeurs, ces changements incluent de nouvelles options de distribution d'applications. Les changements à venir pour iOS dans l’UE incluent :

  • De nouvelles options pour distribuer des applications iOS à partir de marchés d'applications alternatifs , notamment de nouvelles API et de nouveaux outils permettant aux développeurs de proposer leurs applications iOS en téléchargement à partir de marchés d'applications alternatifs.
  • Nouveau cadre et API pour créer des places de marché d'applications alternatives — permettant aux développeurs de places de marché d'installer des applications et de gérer les mises à jour au nom d'autres développeurs à partir de leur application de place de marché dédiée.
  • Nouveaux frameworks et API pour les moteurs de navigateur alternatifs — permettant aux développeurs d'utiliser des moteurs de navigateur, autres que WebKit, pour les applications de navigateur et les applications avec des expériences de navigation intégrées aux applications.
  • Formulaire de demande d'interopérabilité — où les développeurs peuvent soumettre des demandes supplémentaires d'interopérabilité avec les fonctionnalités matérielles et logicielles de l'iPhone et iOS.

Il y a encore une multitude d'autres changements, positifs, ou négatifs comme une taxe de 0,50 euro à chaque première installation de logiciel sur un iPhone (au-delà du million), ce qui va faire très mal au marché du gratuit très public.

Clairement, Apple va très loin. C'est historiquement la première fois que la société fait de telles concessions sur son écosystème et l'ouvre plutôt que de le fermer toujours plus.

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Les CPU des Mac : Motorola 68040

27 janvier 2024 à 00:43

En 1991, après avoir introduit enfin une compatibilité Apple ][ dans les Macintosh, Apple sortira le Macintosh Quadra avec le 68040 dans la continuité de la famille 68k.

Même si Motorola avait annoncé en 1989 qu'il privilégierait la famille 88k, le 68040 était déjà bien développé et sorti un avant le Mac Quadra, en 1990. Donnant un peu de répit à Apple pour ses Macintosh.

68040 vs. 68030

Le 68040 explose le niveau de performance du 68030, la quantité de cache passe de 2x256 octets à 2x4Ko , et le pipeline s'allonge pour augmenter le nombre d'instructions "en vol" (in-flight), avec aussi une augmentations des fréquences et une baisse de cycles par instruction.
Le 68040 intègre enfin la FPU, à l'exception du 68LC040. Comme le 486[DX] et le 486sx.

Le 68040 explose les compteurs, le 68000 étalait le 286, le 68020 battait le 386, et même le 68030 égalait le 486. Le 68040 était 2 à 3 fois plus performant que le 68030! BOUM!
Le 68040 n'avait pas d'égal face aux Intel. Même si évidemment des puces RISC pointaient leur nez.

Motorola avait une série gagnante. Il y a évidemment des bémols, car je simplifie à outrance...

Et les incompatibilités, encore!

Tout comme le 68030 a du faire le ménage dans la MMU pour l'intégrer, le 68040 va refaire du ménage dans cette unité mais aussi dans les fonctions de la FPU pour pouvoir là aussi l'intégrer même si incomplètement.

La MMU du 68030 supportait des pages de 256 octets à 32 Ko, le 68040 réduit cela à 4Ko ou 8 Ko.
Je ne vois pas d'où vient l'idée de supporter des pages de 8 Ko ce qui ne change pas grand-chose mais complique l'implémentation, les pages de 4 Ko semblant faire à cette époque consensus, avant de passer à des pages bien plus importantes comme 1 Mo plus tard.
L'historique des tailles de "secteurs", ou plutôt des blocks de lecture/écriture, se dirigera aussi vers 4 Ko après avoir été de 512 octets, sous la pression de l'IBM PC et ses compatibles.

Quand à la FPU, il faudra virer certaines opérations complexes notamment les opérations transcendantales pour l'intégrer enfin dans la CPU et la rendre compétitive dans les usages scientifiques et certains usages de gestion (BCD) très pointus.

Tout ça commence à être un peu plus propre, mais évidemment au prix de la compatibilité, demandant du travail d'intégration et d'émulation.

Le 68LC040

La version économique, mais pas cheap du 68040, tout à fait équivalent au 486sx par rapport au 486[DX] chez Intel: dans les deux cas une CPU complète, avec les mêmes performances, mais la FPU enlevée, diminuant la consommation mais surtout le prix.
Hors usage scientifiques ou autres mobilisant régulièrement la FPU, c'était le meilleur choix en terme de rapport performance/prix.

Sur les Mac le 68LC040 pouvait être remplacé par un 68040 avec FPU, pour avoir les pleines performances en calcul flottant ou BCD.
Sur les PC avec Intel 486sx, il fallait rajouter un 487sx qui n'était rien d'autres qu'un 486[DX] complet avec une pin en plus servant à désactiver le 486sx et dans de nombreux cas sans avoir le droit de récupérer le 486sx pour le mettre sur une autre carte-mère. Intel.

Intel. Qui m'oblige à écrire "une pin en plus". Sérieusement?!?

Les Macintosh 68k continuent, mais jusqu'à quand?

La grande question qui devait alors se poser chez Apple, le successeur du 68040 devant sortir en 1992, et sans visibilité sur une feuille de route Motorola qui privilégiait les 88k.
La question continuait de se poser, que faire si Motorola ne sort plus de nouveaux 68k, si ils ne sont pas compétitifs, ou en retard?

"Beam me up, Scotty" - John Sculley voulant sortir d'un désastre à venir...

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Free annonce sa nouvelle Freebox haut de gamme : la Freebox Ultra

30 janvier 2024 à 13:41

Attendue par beaucoup, la nouvelle Freebox haut de gamme vient d’être présentée par Free : la Freebox Ultra. Beaucoup de nouveautés niveau serveur, nombre de services VOD et un format plus compact : voici ce qu’il faut en retenir.

Découvrez la Freebox Ultra, ultra puissante, ultra responsable, ultra simple et ultra généreuse !

Plus rapide que son ombre

Cette nouvelle Freebox dite Ultra embarque beaucoup de nouveautés. Parmi elles : la connectivité. Le débit en fibre disponible passe en effet à 8 Gbps dans les deux sens (contre 700 Mbps en down pour la Delta). Équipée du tout juste annoncé Wifi 7, il est possible d’y connecter jusqu’à 100 appareils. Quatre bandes Wifi sont intégrées : 2,4, 5 (supérieur et inférieur) et 6 GHz. Anecdote : c’est bien le lancement du Wifi 7 qui a retardé cette nouvelle Freebox, initialement prévue pour la fin d’année 2023.

Le format de la box est revu : de forme ovale et de couleur blanche, la Freebox Ultra est assez compacte. Elle se dote d’un sélecteur et d’un écran noir et blanc similaire, bien qu’un peu plus grand, au serveur de la Pop. Niveau hardware, la box est équipée de 4 ports Ethernet 2,5G et d’un port SFP 10G. Toujours pas d’Ethernet 10G : il faudra passer par le SFP+ pour profiter des 8 Gbps symétriques (comme sur la Freebox Delta, voir ici). On notera également la présence d’un port USB 3 ainsi qu’un emplacement NVMe pour utiliser son serveur comme NAS avec un SSD.

La nouvelle Freebox Ultra s’accompagne d’un nouveau répéteur, Wifi 7 lui aussi. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à l’ancien répéteur mais constitue une vraie avancée quand on pense qu’il n’était que Wifi 5 (et représentait donc un goulot d’étranglement comparé au Wifi 6/6E proposé par le serveur). Le premier répéteur est gratuit, la mise à disposition des suivants (jusqu’à 4) sera facturée 10€.

Plus économe en énergie et faite pour durer

Free annonce avoir travaillé sur la consommation de sa nouvelle Freebox. Sont notamment disponibles deux nouveaux modes d’économie d’énergie.

Le mode « Eco Wi-Fi », activé par défaut, permet de couper les bandes Wifi non utilisées. En mode Eco Wi-Fi, la Freebox Ultra ne consomme ainsi que 9,9W. Le mode « Veille totale » permet de couper le Wifi et de réduire à quasi-zéro la consommation tout en ayant la possibilité d’interagir avec la Freebox Ultra à distance.

On notera également la présente d’un bouton d’alimentation au dos de la box, permettant malgré tout de l’éteindre sans avoir à la débrancher complètement. Free annonce une espérance de vie minimale de 10 ans. Pile à temps en vue de l’augmentation du prix de l’électricité cette semaine !

Une solution en cas de coupure

Free a également annoncé un petit accessoire disponible permettant de créer un réseau Wifi indépendamment de la box via le réseau 4G. Utile en attendant le raccordement la fibre ou en déplacement. On m’indique que ce « Pocket Wi-fi » sera gratuit le temps du raccordement puis payant via abonnement si l’on souhaite le conserver.

Un max de contenus mais un prix contenu

Voici les nombreux contenus proposés dans la nouvelle offre Freebox Ultra : Free Ligue 1, OQEE Ciné, Cafeyn, Prime Vidéo, Netflix (standard avec pub), Universal+, Disney+, Canal+ (chaîne en direct seulement). La valeur des contenus seule est de 83,93€.

La Freebox Ultra est proposée à 49,99€ (pendant un an, puis 59,99€). Une seconde offre « Freebox Ultra Essentiel », 10€ moins cher, sera disponible sans contenus autres que Free Ligue 1 et OQEE Ciné.

Diverses précisions pour aller plus loin

Suite à la conférence sur un ton décalé animée par Xavier Niel, j’ai pu poser plusieurs questions et avoir des précisions. Le player est donc bien le même que celui de la Freebox Pop mais avec une nouvelle couche logicielle. Il sera bien toujours possible d’utiliser une Apple TV comme player. Le système d’alarme de la Freebox Delta est abandonné. Le module SFP+ sera vendu par Free. Les livraisons pour les nouveaux clients sont imminentes, les anciens clients devront attendre un peu. Rendez-vous sur le site de Free dès 14h pour les commandes.

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Les CPU des Mac : Intel 80486

4 février 2024 à 16:32

Le 80846 dit aussi i486, 486 puis 486DX, c'est une référence, presque aussi performant que le 68040.
On est en 1992, le dernier essai de John Sculley pour que le Macintosh devienne autonome, ne risque pas de disparaître avec la famille Motorola 68k, et comme pour le projet Aquarius ou le projet Jaguar, il n'est plus question de compromis.

1992 sera l'année du projet "Star Trek" avec le 486, "boldly go where no Mac has gone before", carrément!

3 sociétés ensemble

John Sculley va réussir à mobiliser les ingénieurs d'Apple, mais aussi de Novell et ceux d'Intel.

Les leaders incontestés de l'ordinateur graphique, du stockage réseau avec son propre protocole IPX/SPX et des CPU, tous ensemble.
Et le projet lancé le jour de la Saint-Valentin le 14 février 1992...

What could go wrong?

Novell

Novell était connu pour ses logiciels Netware, serveurs et clients, et pour ceux qui ne connaissent pas, je dirais que quand on parlait de stockage en réseau à cette époque pour les PME, il y avait Netware ou des jouets.
Sauf que Novell avait signé avec le diable en personne, Microsoft, pour intégrer leur client dans "Windows 3.1" et que Microsoft a utilisé une faille dans le contrat, expliquant que la version suivante de Windows ne fut pas 3.2 ou même 4.0, mais Windows 3.11, "Windows 3.1" avec un chiffre ajouté, lui donnant alors accès au même contrat et dans les mêmes conditions.
Pareil pour Windows NT 3.1, ou Windows for WorkGroup 3.1, etc. "Windows" et "3.1" dans le nom.

Novell voulait garder sa position de leader en terme de stockage réseau, pendant que Microsoft abusait de leur contrat et préparait ses propres outils pour s'en débarrasser et l'éradiquer.
En s'alliant avec Apple et Intel, Novell comptait profiter d'une plateforme qui se vendait encore relativement bien, lui apporter un avantage compétitif dont tout le monde profiterait, et rester l'acteur incontournable du stockage réseau sur micro-ordinateur.

Andy & Intel

Intel bien sûr avait embarqué dans l'affaire, il s'agissait bien d'un partenariat important et non de se contenter de délivrer des palettes de CPU 486, et Apple a très probablement eu accès à la feuille de route Intel, avec des informations sur le Pentium.
On était très proche de ce qui arriva au milieu des années 2000, tout s'alignait bien.

Andrew Groove, alors CEO d'Intel, était l'employé numéro 3 de la compagnie, il avait donc suivi tout son développement, et plus qu'être un gestionnaire il était d'abord et avant tout un ingénieur de talent.
Aujourd'hui Lisa Su est exactement cela chez AMD, expliquant ses réussites récentes.

Mais Andy était bien plus que cela pour Apple, et pour Steve Jobs.
Andy était un ami intime de Steve Jobs, un mentor pour lui, il aurait d'ailleurs pris des participations dans Apple dès la fin des années 70, et l'histoire conte qu'il a accompagné celui-ci jusqu'à la fin, ayant lui-même survécu à un cancer de la prostate.
Des emails prouvent que Andy avait l'oreille de Steve, mais plus encore son respect et des fois sa déférence.

Du coté de NeXTStep aussi, on allait passer au 486, pour avoir plus de compétitivité...

Les performances du 486

La première limite de l'exercice ce sont les performances du 486 pour du code 32 bits.
Sun avait essayé le 386 avec la Sun386i, puis créé un prototype de Sun486i qui ne sera jamais dévoilé, le soucis étant non le futur 68040 très velu, mais surtout les CPU RISC qui l'écrasaient littéralement.

Les CPU x86 de l'époque n'étaient pas bonnes en 32 bits, Intel étant pragmatique et privilégiant la compatibilité avec les logiciels existants, 16 bits mode "réel", 16 bits mode protégé, afin de garantir un chemin d'évolution pour les utilisateurs, et on peut dire que l'histoire de la micro-informatique leur a donné entièrement raison!

Il faudra attendre le Pentium Pro pour que le mode 32 bits soit optimisé, au détriment des modes 16 bits, mais cet échec commercial donnera naissance à une telle filiation que je le trouve glorieux. Tout x86 64 bits Intel descend du Pentium Pro. Tous.

Il y avait certes les promesses du Pentium, avec ses deux pipelines, un complet et un limité, en ligne de mire, tout comme en 2004 avec le Pentium 4 DTK il y avait la promesse des Core 2 et du Xeon.
Le pari aurait pu être fait, mais ce ne fut le cas.

L'OS, enfin...

Oui, il ne s'agissait pas de greffer une CPU Intel sur un Macintosh, mais de revoir ses bases logicielles, tant qu'à faire, mais pour le bien unique de Novell...

Tenez-vous bien, un dérivé de DR-DOS 6.0 en mode 16 bits, associé à des drivers virtuels et un gestionnaire multitâche en mode 32 bits (flat) avec au-dessus le système du Macintosh et ses applications, un peu comme MS-DOS et les premiers Windows, en plus compliqué.
Probablement l'idée la plus abracadabrantesque pour un Macintosh.

Novell aurait été un avantage avec son protocole réseau, ses services et ses logiciels serveurs portés sur le Macintosh.
Mais DR-DOS?!? Sérieux!

Un Macintosh démarrant en mode texte, avec des fichiers de configuration DOS, c'était revenir une décennie en arrière. Et plus, à l'Apple ][.
Et du 16 bits à la base, encore mieux, alors que le Macintosh était 32 bits dès le départ.

Pourquoi on a pas eu de Mac Intel en 1992?

John Sculley c'est fait dégager comme un malpropre, les résultats n'étaient pas glorieux eux, et les KPI n'intègrent pas les efforts incroyables qu'il a fait pour s'assurer de l'avenir du Macintosh après l'extinction de la famille 68k.
Ceci dit, le DR-DOS 16 bits + 32 bits de Novell était un recul en arrière incroyable...

Dans les jeux de pouvoir, il y a deux règles quand on s'en empare: virer les responsables sous celui qu'on remplace pour y amener sa clique, ses sbires, et détruire tous les projets en cours qui ne paraissent pas absolument essentiels et rémunérateurs.

La semaine prochaine, on va voir la seconde trahison...

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Apple Vision Pro: les dérapages

5 février 2024 à 16:21

Le Walkman Sony

Pour ceux qui ont plus de 20 ans, enfin... Plus de 40ans...
Le Walkman de Sony suivi par tous les copieurs, c'est la référence, et le petit casque avec sa mousse orange, qui isole grâce à la musique qui y est diffusé.

C'est interdit en vélo, en voiture, etc. Et pour une bonne raison, ça isole de la circulation, et à haut-niveau la musique rétrécit le champ de vision perçu.
Ma voiture baisse la musique quand je recule pour cette raison, me permettre d'être plus conscient y compris visuellement de ce qui m'entoure.

Les smartphones

Sont arrivés ensuite les smartphones, et vous avez du remarquer ceux que l'ont appelle les "smombies", qui marchent, traversent les rues, sans jamais regarder devant eux ni autour d'eux, captivés par un écran de quelques pouces et ignorant du monde qui les entoure.

Ou même en conduisant tout en consultant leur smartphone, avec ou sans CarPlay ou autres n'y change rien, on ne regarde plus la route, on est plus à ce qu'on devrait faire.
C'est légal avec CarPlay. Les études démontrent que c'est mortel.

Les écouteurs ou casques à annulation de bruit

Comme si on était pas assez isolé du monde qui nous entoure avec nos écouteurs ou casques et nos smartphones qui y sont branchés sont enfin arrivés les casques avec réduction de bruit, pour permettre de s'isoler encore plus du monde qui nous entoure.

Je mettrais un bémol avec le mode "transparence" des uns et des autres, qui permet de rester "aware" (bise à JCVD) de son environnement.

Et maintenant le Vision Pro

Reportez-vous au visuel en début de sujet pour comprendre un des problèmes, mais au cas où il faille insister:

Je pense que tout est dit...

Quelques problèmes

Le Vision Pro amène de nouvelles problématiques qui ne sont pas encore totalement identifiées ni évaluées, et même si on oublie les problèmes de nuques, de nausée et de trouble de l'équilibre (oreille interne), ou de troubles psychologiques en se renfermant dans un autre monde, il reste des problèmes flagrants de sécurité et de contact avec le monde extérieur.

Même quand on utilise cet appareil en lui demandant d'être en contact visuellement avec le monde extérieur, comme le mode "transparence" pour l'ouïe, le champ de vision est très restreint, c'est similaire aux œillères pour les chevaux. Il y a un handicap visuel. Du danger.

Et dans ce champ de vision limité apparaissent aussi des notifications voire vos applications, dans l'espace public, en traversant la rue, en conduisant.

Est-ce vraiment raisonnable?!?

"Spatial Computing" ou "Hospital Computing" ?

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Les CPU des Mac : Motorola 68050

10 février 2024 à 00:28

On est en 1993 et Motorola trahi une nouvelle fois Apple, cette fois-ci en ne fournissant pas ce qui avait été promis, et qui était alors indispensable: un descendant au 68040.

Le 68040 de 1990 était meilleur que le 486 de 1989, surtout sur du code 32 bits, la CPU d'Intel étant optimisée pour du code 16 bits "réel" ou "protégé", Windows 3 et les logiciels principaux qui y étaient proposés.
Le 68050 était attendu pour 1992 ou 1993 au pire, une optimisation de l'architecture du 68040 profitant d'une gravure plus fine et donc de possibilités d'extensions mais aussi d'agrandissement des caches, ainsi que de l'accès à des fréquences plus élevés.

Intel a présenté son Pentium [1] début 1993, et le moins que je puisse dire c'est qu'il dépote face au 486, tant en terme d'efficacité par cycle avec ses deux pipelines (un complet et un limité), que de fréquences sortant en 60 Mhz et 66 Mhz, mais passant rapidement la barre des 100 Mhz.
Pour que les Mac soient à la hauteur, il aurait fallu un 68050 qui poutre!

Las, Motorola avait déjà commencé à transférer ses ingénieurs à la fois sur la famille RISC 88k, mais aussi sur un projet avec IBM pour développer des puces RISC grand-public basées sur l'architecture de ses puces RISC POWER, la famille 68k étant alors mal-aimée.

Le 68050 aurait été décevant tant en terme d'efficacité que de fréquences, bien que devant sortir 2 ou 3 ans après le 68040.
Motorola a alors décidé de ne pas sortir cette gamme pourtant terminée et prête.
Laissant Apple le bec dans l'eau car n'ayant rien de tangible à proposer face aux Pentium [1] qui seront un incroyable succès.

L'humiliation a du être terrible à Cupertino, car si une station graphique Sun est plus rapide que leur meilleur Macintosh, ça passait, mais qu'un PC monté par un amateur pour le tiers du prix soit plus performant, ça faisait très mal à l'arrière-train!
On sait qu'Apple se vengera quand revenu dans la course, je pense que cet épisode permet de mieux comprendre l'agressivité de certaines de leurs publicités contre les Pentium.

Perte d'image, perte de ventes, Motorola qui n'est plus un partenaire fiable, Apple ne va alors pas très bien, et après John Sculley qui avait tout fait et son contraire pour sauver les Macintosh, le nouveau patron semble s'en foutre comme de l'an 40.

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CD, vintage et obsolescence imposée

16 février 2024 à 20:24

Le dernier MacBook Pro possédant un SuperDrive intégré vient d'être considéré "obsolète" par Apple, le MBP 13" mi-2012, qui a été commercialisé par Apple jusqu'en octobre 2016.

Évidemment, Apple vend encore son SuperDrive externe en USB A, et vous pouvez trouver des graveur CD/DVD pour une vingtaine d'Euro sur de gros sites de vente en ligne, certains avec une double connectique USB A et USB C.
Donc pas d'affolement à avoir sur ce sujet!

En revanche c'est pour moi l'occasion de revenir sur ce qu'est un Mac "vintage"/"ancien" ou "obsolete".

Mac "vintage" ou ancien

Il s'agit d'un Mac qui n'est plus "commercialisé" par Apple depuis au moins 5 ans et moins de 7 ans. Le terme "commercialisé" est ici ambigüe, tout comme le terme "Apple".
Ma définition serait tout Mac qui n'est plus commercialisé neuf au grand-public par Apple et son réseau d'AppleStore, depuis au moins 5 ans et moins de 7 ans.

En France, pour les Mac achetés avant le 1er janvier 2021, l'accessibilité des pièces et services n'est pas garantie, mais possible suivant l'état des stocks.
Et pour les Mac achetés en France à partir du 1er février 2021, l'accessibilité des pièces et services est garantie.

Les mises-à-jours de sécurité de macOS sont proposées durant cette période, mais généralement limitées à la sécurité.

Mac obsolète

C'est un Mac qui n'est plus commercialisé au grand-public par Apple et son réseau d'AppleStore, depuis au 7 ans ou plus.

Dans ce cadre-là ni pièce détachée ni service ne sont offerts, même si Apple a encore des stocks de pièce et le savoir-faire pour assurer des réparations: c'est un refus total et définitif.

De la même manière, ces Mac ne reçoivent plus de MàJ de macOS, même en présence de graves failles de sécurité connues.

Il y a l'exception du remplacement de batterie, où ce service s'étend sur 10 ans après la date de dernière commercialisation au grand-public par Apple ou les AppleStore.

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Les CPU des Mac : Motorola 68060

18 février 2024 à 15:54

Nous sommes en 1994 et après les déboires du 68050 trop en retard et pas assez performant, Motorola sort le 68060 qui est dans la droite ligne de la famille 68k, et aussi son chant du cygne sous cette dénomination.

Une CPU compétitive

Le 68060 est une CPU avec doublage de fréquence d'horloge, signifiant que lorsqu'à 50 Mhz son bus n'était qu'à 25 Mhz comme les 486DX2, avec un double pipeline comme le Pentium [1], et des performances par cycle proches dépendant des charges de travail entières ou flottantes.

Un travail de titan pour des équipes très réduites et probablement très engagées, car Motorola s'était d'abord concentré sur la famille 88k puis le PowerPC avec IBM, et le plus surprenant c'est que la micro-architecture du 68060 soit compétitive avec le Pentium [1].

Malheureusement Motorola ne le fera pas grimper en fréquence, et de 50 Mhz on terminera avec un peu glorieux 75 Mhz quand le Pentium sera déjà à 100 Mhz!

Apple n'a jamais utilisé le 68060

Le 68060 était trop performant mais surtout trop tardif!

Apple était déjà sur des rails avec l'alliance AIM Apple-IBM-Motorola et leur PowerPC, et sortir à la fois un Macintosh 68060 et un PowerPC aux performances relativement proches sur des logiciels natifs, mais où le 68060 serait largement plus rapide sur du code 68k, ça n'allait pas le faire.

Ce premier changement d'architecture sera donc fait au forceps, les premiers PowerPC n'étant pas décisivement plus performants et qui plus est avec une technologie d'émulation faisant perdre tout bénéfice et ramenant plutôt au 68030. Au grand dam de certains utilisateurs!

Le 68060 n'a pas été utilisé comme accélérateur sur des Macintosh 68k, faute de quelques instructions enlevées sur celui-ci, Daystar ayant un prototype dont il n'a pas achevé les drivers, et la messe était dite, l'avenir était le PowerPC.

L'extinction de la famille 68k?

la famille 68k s'est éteinte avec ce 68060 du meilleur tonneau, mais pas son architecture dont son jeu d'instruction que l'on retrouvera ensuite dans les ColdFire mais aussi dans un projet Apollo Core "68080" pour programmer des FPGA.

Cette famille aura donc une longue descendance,

10 ans de Macintosh 68k

Entre le premier prototype à base de 68000 et le Mac Quadra 68040 qui sera l'arrivée de la dernière génération 68k directement dans nos Mac, il se sera écoulé une décennie, qui pour moi avec le recul est très fondatrice.

Une architecture 32 bits avec 16 registres adressables était un choix d'avenir tout comme une interface purement et nativement graphique.

De mon coté je venais de quitter le monde 68k pour me focaliser vers celui du x86, une décennie là-aussi...

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Apple Message plus sûr contre les attaques quantiques?

21 février 2024 à 23:52

Je vais le faire court: les attaques quantiques ne sont pas pour aujourd'hui ni demain, et le nouveau protocole PQ3 de Apple ne donne que peu de garanties réelles.
Excepté que si des messages sont décryptés, un gros groupe de messages, les suivants ou les précédents devront eux-aussi être décryptés en groupe. Ça n'arrête rien.

Apple semble amener un nouvel algorithme PQ3 pour les communications protégées de bout-en-bout (end-to-end) de Messages, officiellement pour protéger contre les attaques quantiques, tout en se permettant de dériver des clés de chiffrement et de déchiffrement de votre authentification sur ses services, lui donnant accès ainsi qu'à toute agence de niveau gouvernementale à vos messages quand vous saisissez votre mot-de-passe. Dont la NSA, la CIA, etc.

Il y a une pseudo-étude en PDF qui devrait rassurer d'un chercheur qui se pignole "post-quantique" depuis longtemps, sauf qu'à la lire, elle ne me rassure pas: ça ressemble à un sujet d'étude et c'est juste un PDF formaté pour ressembler à un document réel issu d'une université, et mieux encore cette "étude" payée par Apple!
Pas de relecteurs. Pas d'indépendance. Même pas de conclusion solide!

Mon avis est que Apple joue avec la sécurité, l'impression de sécurité, et l'impression de protection de la vie privée, quand dans le même temps elle a donnée toutes les clés à une entreprise contrôlée par le PCC Chinois pour espionner leur population...

Apple se vante même d'amener cette "sécurité" en Chine où le pouvoir a tout loisir de déchiffrer tout message grâce à ses bons soins, c'est dire!

Le seul "bénéfice" pourrait être d'écarter d'anciens Mac, iPhone ou iPad de Messages, ou pour le moins de les afficher en vert lors des échanges via Message, poussant nombre d'utilisateurs à racheter un nouveau matériel, pour rien...

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Apple Vision Pro: trois semaines après, qu'en penser

22 février 2024 à 10:52

Si je n'ai pas voulu parler des Apple Vision Pro plus tôt, c'est parce que je ne comprenais pas à quoi un tel produit pouvait servir.
J'ai donc préféré prendre le temps de lire, regarder ce que d'autres en pensent et ainsi me forger une idée globale.

Pour commencer, Apple a réalisé une réelle prouesse technologique. Ce produit est un réel concentré de savoir-faire reléguant tous ceux qui ont voulu faire de tels produits au rang de bricoleurs de fond de garage.
Au niveau matériel, ce produit embarque tout ce qui peut se faire de mieux aujourd'hui, écrans, capteurs, processeur.... Le logiciel en revanche nécessite encore des améliorations mais on en a l'habitude chez Apple.
On ne peut donc que s'extasier qu'un tel produit puisse exister.

Ceci étant dit, passons à la suite. De l'aveu de l'essentiel des premiers utilisateurs, 600g posés sur le visage c'est trop. Il en va de même pour l'autonomie de 2h qui est bien trop brève. A ce niveau il y a encore une énorme marge de progression. On peut dire la même chose du prix de ce produit, prohibitif pour l'essentiel des gens.

Mais puisque nous parlons de prix prohibitifs, abordons le plus important. Payer cher un produit qui change notre vie peut s'avérer très intéressant. Donc, la vraie question qui se pose est là. A quoi sert l'Apple Vision Pro ?
Soyons d'emblée réalistes, aujourd'hui pas à grand chose. Tout comme avec les premiers ordinateurs sortis dans les années 50, tout est à inventer. Ok, on peut interagir avec des objets virtuels bluffants, voir un film comme devant un écran géant, mais sauf cas très spécifiques (et donc marché de niche), ce n'est pas assez pour convaincre de dépenser près de 4000 euros.

Venons-en à ce qui m'ennuie le plus profondément, et mon âge avancé va m'être reproché. Nous vivons dans un monde où l'individualisme est de plus en plus présent, au détriment de la vraie vie sociale. Cette vie sociale enrichissante a connu un recul terrible avec l'arrivée des smartphones et nous le constatons tous au quotidien.
Ce casque est l'étape d'après, la déconnexion encore plus poussée de l'environnement réel pour un virtuel. Bien entendu je quitte le monde informatique pour virer vers ce que l'on appelle le sociétal. Et à ce niveau, ce qu'Apple cherche à faire (à part vendre un casque à chaque individu qui ne veut pas être exclu de ce monde alors que le sien est seulement rempli de zombies masqués) me dérange profondément. Donc restons-en là.

Il faudra certainement des années pour savoir si le Vision Pro a un avenir. Tim Cook en fait son héritage personnel à Apple et la société mettra donc énormément d'argent pour qu'il en ait un.
En attendant, les premiers acheteurs seront des testeurs (ou défricheurs selon les avis) et il faudra probablement une version bien moins chère pour que la pompe s'amorce réellement.

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LockBit neutralisé par la NCA Anglaise

23 février 2024 à 14:26

[MàJ par Philippe]

Les activités ont redémarrées dès hier, avec de nouvelles attaques utilisant des outils LockBit mais aussi d'autres, et ciblant des cliniques et des administrations locales.
Un camouflet cinglant pour la NCA et l'opération Cronos.

Vous voulez en savoir plus? Suivez ici.

[Sujet initial]

La NCA National Crime Agency, service policier anglais spécialisé dans le crime en bande organisée, a neutralisé le groupe de hackers LockBit, jugé le plus nocif existant.

La NCA est peu connue hors Angleterre, mais comprend des équipes dédiées à la lutte contre la cybercriminalité, et vient aujourd'hui d'annoncer cette réussite incroyable, qui met fin à 4 ans d'attaques à travers le monde.

LockBit est un groupe cybercriminel de hackers, spécialisé dans les ransomwares, avec à son actif plus de 2500 victimes sur 1700 cyberattaques et plusieurs milliards d'euros de dommages directs et indirects. Ils louent aussi leur malware et leur infrastructure technique à d'autres hackers.
En France, 200 entreprises, administrations, écoles et même hôpitaux auraient été touchés.

En sus de les avoir neutralisé, la NCA se serait emparée de près de 200 de leurs comptes ou wallets de cryptomonnaies, le code-source des outils développés pour ces attaques, mais surtout un millier de clés de déchiffrement qui vont permettre de restaurer les données chez autant de victimes récentes!

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