Il y a quelques semaines, Samsung avait pris une drôle de décision : ajouter de la publicité sur l'écran de ses réfrigérateurs connectés de la gamme Family Hub, sans prévenir les utilisateurs. Une mise à jour, qui annonçait en parallèle l'arrêt du suivi et de quelques fonctions, a ajouté de la publicité dans un widget sur l'écran.
Okus de publicités sur l'écran. Image Reddit.
Les modèles Family Hub ont un écran de 21 ou 32 pouces et valent plus de 2 000 $, donc les retours des clients étaient assez désastreux. Et on les comprend : se retrouver avec de la publicité sur un écran dans sa cuisine sans avoir été prévenus, surtout sur un appareil de ce prix, c'est probablement assez énervant.
Mais alors que certains imaginaient déjà des AdBlock pour frigo ou décidaient de déconnecter leur réfrigérateur connecté, Samsung a finalement proposé une nouvelle option qui permet de désactiver les publicités. La méthode est expliquée sur Reddit et passe par les réglages de l'appareil. Il faut tout de même noter que Samsung n'abandonne donc pas les publicités : c'est une option qui doit être explicitement cochée, et les retours indiquent que le fonctionnement par défaut est toujours d'afficher des publicités. Comme sur les téléviseurs.
Vous avez du mal à distinguer la fenêtre active sur votre Mac ? Alan est un petit utilitaire gratuit qui encadre automatiquement l’application au premier plan pour la rendre plus visible. Conçue par le développeur Tyler Hall, l’application se télécharge sur GitHub (c’est le fichier Alan.zip) et requiert l’accès aux options d’accessibilité dans les Réglages Système.
Antidote encadré par Alan. Image MacGeneration.
Dans les options d’Alan, on peut choisir la couleur des bordures ainsi que leur épaisseur et leur distance par rapport à la fenêtre. Si vous ne voulez pas que l’app soit visible dans votre Dock, il faut taper cette commande dans le Terminal puis la relancer : defaults write studio.retina.Alan hideDock -bool true. Pour la faire réapparaitre, remplacez true par false.
Alan améliore nettement la visibilité de la fenêtre active, au point que l’on s’étonne que macOS ne propose pas une option d’accessibilité équivalente. L’utilitaire a toutefois quelques limites : lorsque l’on déplace une fenêtre, le cadre ne la suit pas instantanément ; il ne fonctionne que sur un écran à la fois ; et il ignore les apps basées sur le framework Electron. D’après nos essais, Visual Studio Code, 1Password, Signal ou encore Claude échappent en effet au cadre.
Alan en action (le cadre ne fonctionne pas sur Claude, basé sur Electron). Vidéo MacGeneration.
Ce n’est donc pas la solution parfaite pour identifier du premier coup d’œil l’application au premier plan, mais elle peut aider. Dans le même esprit, il y a Focus, qui affiche dans un coin de l'écran l'icône de l'application active.
Si vous avez toujours eu envie d'apprendre la programmation1, bonne nouvelle : les formations de Maxime Britto sur sa plateforme Purple Giraffe sont en promotion. Au lieu de 24 € par mois, l'abonnement pour un accès illimité est à 19 € par mois (ou 189 € par an au lieu de 239 €).
Une idée d'app iOS ou Android ? Les formations sont là pour ça. Image Purple Giraffe.
La plateforme propose des cours pour apprendre le Swift, SwiftUI (pour de belles interfaces sur les appareils Apple), Flutter (qui est agnostique) ou le Dart que Google utilise pour Android (et il y en a d'autres). Les formations sont accessibles pour tous les niveaux, du débutant à l'expert, et la plateforme propose des forums d'échange, des séances de coaching, des défis, etc. En clair, si vous avez une super idée d'app mais que vous ne connaissez rien au développement, c'est parfait pour se lancer.
Et le tout ne se limite pas aux smartphones : Maxime ajoute régulièrement du contenu pour d'autres plateformes, comme visionOS.
Notons enfin que ce tarif promotionnel ne devrait plus être proposé plus tard : dans les prochaines semaines, l'offre va évoluer. La formule unique proposée ici sera remplacée par trois formules distinctes (débutant, intermédiaire, expert), avec des tarifs différents. Et la version pour les experts, la plus proche de l'actuelle, devrait être plus onéreuse que l'offre à laquelle vous pouvez vous abonner.
Et pas la programmation de la machine à laver ou du magnétoscope. ↩︎
Bouygues Telecom et Deezer lancent un nouveau forfait commun. Pour 19,99 €/mois, l’offre B&You Deezer Edition comprend une connexion mobile 5G avec 250 Go de data en France (35 Go en UE/DOM) et un abonnement Deezer Premium individuel.
Sachant que le service de musique coûte 11,99 €/mois séparément et que l’opérateur fait actuellement payer 13,99 €/mois pour 200 Go, c’est une formule qui peut être intéressante. Il faut évidemment être intéressé à la fois par Deezer et par une grosse enveloppe de data, sinon ça ne vaut pas le coup.
Le forfait B&You Deezer Edition est uniquement valable pour l’ouverture d’un nouveau compte Deezer Premium. La SIM (physique ou eSIM) coûte 1 €. Il faut aussi ajouter 1 € de « frais d’activation ». Et si vous quittez un jour Bouygues, prévoyez 5 € de frais de résiliation. À noter également que, comme les autres, cette offre Bouygues donne droit à un abonnement d’un an gratuit à Perplexity Pro. Ce cadeau doit être activé dans l’espace client.
Si vous n’avez besoin ni de Deezer ni de 250 Go, Bouygues Telecom et Sosh proposent chacun un forfait 90 Go à 7,99 €/mois, mais la marque bon marché d’Orange n’inclut pas la 5G. SFR RED est comment souvent le plus agressif sur les tarifs avec 120 Go de 5G pour 7,99 €/mois.
Après avoir dévoilé Opera Neon et son moteur IA agentique pensé pour réinventer l’expérience de navigation, Opera passe à la vitesse supérieure. L’entreprise annonce désormais l’arrivée de nouvelles fonctionnalités IA dans Opera One et Opera GX, grâce à un partenariat renforcé avec Google. Il s'agit ici injecter les modèles Gemini au cœur de l’expérience web, directement dans le navigateur.
Si vous désirez vous offrir un MacBook Air doté de 16 Go de mémoire unifié au tarif le plus bas, c'est le moment de craquer grâce à une intéressante promotion digne du Black Friday
Les pannes d’infrastructures cloud sont devenues des événements d'ampleur mondiale, capables de paralyser des pans entiers d’Internet. L’incident majeur chez Cloudflare en est la preuve : services publics, plateformes de paiement, sites d’information… la moindre défaillance produit un effet domino à l’échelle mondiale.
Tandis qu'Apple doit lancer son premier modèle d'iPhone se pliant en deux en septembre 2026, Samsung a aujourd'hui dévoilé le Galaxy Z TriFold, son premier smartphone à trois volets ! Il y a donc deux charnières et un très grand écran interne qui atteint 10,0 pouces (2 160 x 1 584 pixels pour...
Fin de partie pour Panels, l’application de fonds d’écran signée du vidéaste américain MKBHD. Celle-ci sera débranchée le 31 décembre prochain, à peine un an après son lancement… compliqué. Dans une vidéo, le Youtubeur concède que lui et son équipe ont commis des erreurs lors de la création de cette première application. « Nous n'avons pas réussi à transformer [mon idée] en ce que j'avais imaginé », explique-t-il.
Panels avait un concept intéressant : proposer uniquement des fonds d’écran de qualité vus dans ses vidéos ou mis en ligne par des artistes triés sur le volet. Le lancement a été chaotique, l’application étant visiblement un peu vite sortie du four. Elle était très gourmande en données personnelles, imposait un onéreux abonnement pour en profiter et n’était pas très sécurisée (un script a rapidement été publié pour télécharger l’intégralité du catalogue). Le prix de l’abonnement a vite été revu à la baisse, mais Panels n’a jamais réussi à refaire sa réputation.
« Au début de l'année, la composition de l'équipe de développement a changé, et malgré tous nos efforts pour recruter des collaborateurs qui partageaient notre passion et notre vision, nous n'avons pas réussi à trouver les personnes adéquates », explique un message publié sur le site web de Panels. « Plutôt que de continuer à exploiter l'application sans pouvoir la développer comme nous l'avions initialement prévu, nous avons estimé qu'il valait mieux tourner la page. ».
Par conséquent, Panels sera débranchée le 31 décembre et les données des utilisateurs seront alors supprimées. Tous les abonnements seront automatiquement résiliés lorsque l’app sera retirée des boutiques d'applications. Les remboursements pour les abonnements actifs seront effectués après le 31 décembre. Ceux ayant téléchargé ou acheté des fonds d'écran peuvent continuer à les utiliser, une FAQ a été mise en place avec plus de détails.
L'app à son lancement. Image iGeneration
Le code de l’app devrait ensuite être rendu open source au début 2026. L’idée est de permettre à des développeurs de prendre la relève en utilisant Panels comme base pour créer leur propre app de fond d’écran.
John Giannandrea n'aura pas survécu au fiasco du développement de la nouvelle version de Siri : dans un communiqué de presse, Apple annonce le départ de son vice-président senior en charge du Machine Learning et de la stratégie IA. Plus précisément, il « quitte ses fonctions et occupera un...
Samsung vient enfin de lever le voile sur l’un de ses produits les plus ambitieux de ces dernières années : le Galaxy Z TriFold, premier appareil grand public du constructeur doté non pas d’un, mais de deux charnières.
C’est encore une nouvelle page qui se tourne pour les amateurs de petits formats. Apple vient d’ajouter l’iPhone SE de première génération à sa liste officielle des produits obsolètes, ce qui signifie que l’appareil n’est désormais plus éligible à aucune réparation, que ce soit en Apple Store ou chez les centres de services agréés dans le monde entier.
IKEA a annoncé le mois dernier le lancement d’une toute nouvelle gamme de produits connectés, qui se distingue de la précédente par le choix de Thread au lieu de Zigbee, ce qui lui apporte une compatibilité directe au standard de domotique Matter. La commercialisation de ces produits devrait avoir lieu rapidement, comme en témoigne leur apparition sur la page des nouveautés présente sur le site du géant de l’ameublement. S’ils ne sont pas encore en vente sur internet, on connaît maintenant tous les prix de ces produits et ils sont excellents, sans surprise.
Image IKEA/iGeneration.
Commençons avec l’éclairage connecté « KAJPLATS », qui débute à 7,99 € sur l’entrée de gamme et ne dépasse jamais 12,99 € pour l’ampoule la plus sophistiquée. Voici toute la gamme au lancement :
En plus des ampoules ou spots vendus seuls, IKEA proposera quelques « kits de démarrage » qui combinent une ou plusieurs ampoules à une télécommande qui pourra les contrôler. Comptez 9,99 € pour une ampoule E27 blanc ajustable de 1 055 lumens et sa télécommande ou 15,99 € pour l’équivalent en couleur. Si vous préférez les spots, le kit de trois GU10 blanc ajustable et une télécommande sera vendu 29,99 €.
Les deux télécommandes : deux clics à gauche, molette à droite. Image IKEA.
Les télécommandes « BILRESA » seront aussi vendues à l’unité et comme elles sont Matter, on pourra les associer à d’autres produits que ceux d’IKEA par le biais de la domotique. Il y a deux modèles principalement et un kit qui en rassemble trois pour les plus grosses installations. Une pile AAA non fournie est nécessaire pour alimenter chaque télécommande. Voici la gamme au lancement :
Enfin, d’autres capteurs sont proposés pour mesurer la température et l’humidité, identifier un mouvement ou une fuite d’eau ou encore repérer une fenêtre ouverte. Tous ces capteurs pourront servir dans des automatisations, au sein de l’écosystème IKEA ou de n’importe quelle autre domotique grâce au standard. Tous les produits sans fil dans la catégorie reposent également sur des piles AAA, non fournies.
Capteur de mouvement à gauche, thermomètre à droite. Images IKEA.
Tous ces produits nécessitent une domotique compatible avec Matter et un routeur de bordure Thread. Dans l’univers d’IKEA, la passerelle DIRIGERA vendue 70 € peut gérer les deux aspects, mais vous n’en avez probablement pas besoin. Si vous utilisez l’app Maison et que vous avez un HomePod mini, un HomePod 2 ou une Apple TV 4K avec prise Ethernet, alors vous avez déjà tout le nécessaire pour exploiter ces nouveaux produits. Vous pourrez les connecter directement dans l’app d’Apple, sans acheter de matériel supplémentaire, c’est la beauté des standards de domotique.
À noter pour finir qu’il semble manquer un produit par rapport à ceux qui avaient été annoncés en novembre. En effet, la prise connectée avec mesure d’énergie « GRILLPLATS » n’est pas listée sur le site d’IKEA, signe probable qu’elle arrivera dans un deuxième temps.
Si vous vous rendez dans un IKEA ces prochains jours, n’hésitez pas à faire un tour dans le rayon des éclairages connectés. Vous trouverez peut-être les nouveaux produits déjà en rayon dans les magasins, la firme suédoise n’étant pas à la pointe de la vente en ligne. N’hésitez pas à indiquer dans les commentaires ce que vous pensez des nouveaux produits si vous avez pu mettre la main dessus.
2025 aura été une année particulièrement agitée pour l’intelligence artificielle chez Apple. Avec l’annonce du départ de John Giannandrea et sa succession immédiate par Amar Subramanya, la firme espère retrouver un peu de stabilité. Et, si cela peut lui apporter un semblant de réconfort, Apple est loin d’être un cas isolé : la volatilité des talents secoue aujourd’hui l’ensemble du secteur.
Ne vous y trompez pas : si l'étiquette sur le carton de déménagement indique Microsoft, Amar Subramanya n'est pas pour autant un pur produit de Redmond. Certes, il aura occupé le poste de Corporate Vice President au sein de la toute jeune division Microsoft AI, mais ce ne fut qu'une parenthèse de quelques mois. L'essentiel de son parcours s'est écrit à Mountain View : seize ans chez Google, où il a gravi les échelons de Staff Research Scientist à Vice President of Engineering.
Un profil technique pointu, crédité notamment dans des publications relatives à Gemini et Imagen 3. Ce recrutement n'est pas sans rappeler celui de John Giannandrea en 2018 : Apple semble, une fois de plus, aller chercher l'expertise là où elle se trouve. Une prise de guerre d'autant plus stratégique que les rumeurs suggèrent avec insistance que Cupertino pourrait s'appuyer... sur Gemini pour motoriser le « nouveau Siri », espéré pour le printemps 2026.
Image : Amar Subramanya / Linkedin
Apple doit déclencher son code rouge
En posant ses valises à l'Apple Park, Amar Subramanya ne trouvera pas une ambiance de colonie de vacances. La division IA porte encore les stigmates d'une véritable hémorragie de talents, partis pour beaucoup grossir les rangs de Meta. Le moral des troupes, lui, est en berne : la décision de la direction de s'appuyer sur une technologie extérieure pour animer Siri a été vécue comme un désaveu cinglant en interne.
La feuille de route du nouveau responsable est chargée. Dans l'immédiat, il doit impérativement s'assurer que le « nouveau Siri » sorte à l'heure et, surtout, qu'il fasse oublier les errances de son prédécesseur. L'exercice est périlleux : comme Amazon l'a démontré avec Alexa+, l’exercice n’est pas aussi simple qu’on veut bien le croire.
À plus long terme, l'objectif est clair : remettre Apple dans la course. Si Cupertino a de vrais atouts dans le domaine du hardware, elle trébuche encore sur le logiciel. Pour autant, rien n'est perdu. Google a prouvé que l'avance d'OpenAI n'avait rien d'irrémédiable, à condition de s'en donner les moyens et de rebâtir une équipe capable de s'inscrire dans la durée.
Comme le souligne 9to5Mac, l'IA est un domaine singulier où recherche fondamentale et application commerciale se nourrissent l'une l'autre. C'était précisément la vision de John Giannandrea avant le raz-de-marée ChatGPT.
Il y a trois ans jour pour jour, OpenAI bouleversait la tech. Son avance semblait alors inattaquable. Pourtant, hier encore, Sam Altman déclenchait le « code rouge » face à la montée en puissance de Gemini, dont la dernière version aurait désormais dépassé ChatGPT. Juste après le lancement de ce dernier, c’était Google qui avait tiré la sonnette d'alarme pour sauver son moteur de recherche. À Apple désormais de s'inspirer du sursaut de Mountain View pour combler son retard.
C’est déjà la fin pour Ducklet, ce client macOS natif pour les bases de données SQLite lancé en 2023 que nous avions relayé dans les colonnes de MacG. La mauvaise nouvelle a été annoncée sur le site officiel de l’app.
Ducklet. Image développeur/MacGeneration
« Nous avons pris la décision difficile d'arrêter Ducklet », déclarent ses développeurs. Ils expliquent avoir posé de grands espoirs sur ce produit, qui ne s’est malheureusement pas montré rentable. « Nous ne pouvons plus consacrer le temps et les ressources nécessaires pour faire avancer le projet », écrivent-t-ils. Ducklet avait comme principal avantage son interface native codée en SwiftUI.
Le logiciel était développé par la petite équipe allemande de ohoj Software GmbH, qui a visiblement été mise en liquidation au début de l’année. « En tant que petite équipe, avec un seul développeur derrière l'application, il est devenu de plus en plus difficile de maintenir et d'améliorer le produit afin de répondre aux besoins en constante évolution de nos utilisateurs ».
La première version de Ducklet date d’octobre 2023, et sa dernière est sortie en février 2024. L’utilitaire était disponible sur le Mac App Store pour 40 €, sachant qu’une démo permettait de se faire un avis. Elle a malheureusement été mise hors-ligne, tout comme l’app complète.
Les utilisateurs démunis ont tout intérêt à effectuer des sauvegardes et à vérifier que tout fonctionne avant de se tourner vers une alternative. Base, un éditeur du même genre, a justement eu droit à une nouvelle version hier. Il est possible de l’acheter sur le site du développeur ou depuis le Mac App Store via un achat in app. Une période d’essai est disponible, et l’app proposée dans le bouquet Setapp.
La saga de la série Traqués (The Hunt) continue, avec un problème assez important pour Apple. En effet, la société ne trouverait pas les ayants droit du roman plagié, ce qui pose évidemment de nombreux soucis. Commençons par un petit résumé1, pour ceux qui n'ont pas suivi.
Traqués. Image Apple.
Le 3 décembre 2025, Apple devait mettre en ligne une série française sur son service Apple TV, développée avec Gaumont. Traqués, avec Benoît Magimel et Mélanie Laurent, raconte l'histoire d'un groupe de chasseurs partis pour un week-end, qui rencontre un autre groupe, avec des blessés à la clé. Après cet incident, resté secret, les protagonistes reprennent leurs vies mais se sentent observés… et traqués.
De notre côté, la saga commence le 21 novembre : Apple décide de supprimer toutes traces de la série. Les communiqués, bandes-annonces et autres pages dédiées disparaissent, façon 19842.
Quelques jours après, une explication arrive : la série serait un plagiat. Le réalisateur, Cédric Anger, aurait oublié de prévenir Apple et Gaumont que la série était une adaptation d'un roman des années 70. Shoot, de Douglas Fairbairn, date de 1973 et a été adapté en film en 1976, même s'il a été largement oublié. Petit détail piquant, la version française du roman s'appelle La Traque.
Quelques jours plus tard, nous apprenions que le réalisateur aurait finalement admis s'être « librement et étroitement inspiré » du roman. Apple, pour éviter de s'asseoir sur les 16 millions de dollars investis dans la série, aurait donc fait un choix : payer les droits du roman, rétroactivement. Un compromis nécessaire, même si la facture, dans ce genre de cas, est évidemment plus élevée que pour une transaction classique. Fin novembre, nous en étions là.
Les ayants droit introuvables
Le problème, selon Clément Garin qui suit ce dossier avec attention, c'est que trouver les personnes qui possèdent les droits sur un roman qui a une cinquantaine d'années, c'est compliqué. Et Douglas Fairbairn, l'auteur du roman, est décédé en 1997. Le premier obstacle pour Apple, c'est que la maison d'édition ne propose plus le roman dans son catalogue. Il est donc impossible d'acheter ou de licencier les droits sur ce dernier. De plus, Clément Garin explique que le fait que les droits ne soient pas disponibles peut avoir deux raisons.
La première, c'est que la maison d'édition a perdu les droits sur le roman, et a cédé les droits à la famille. La seconde, moins problématique pour Apple, serait qu'elle dispose encore des droits mais qu'elle a juste décidé qu'ils n'avaient plus d'intérêts d'un point de vue commercial. Pour tenter d'éclaircir ce point, et il y aura donc probablement d'autres épisodes dans cette saga, Apple aurait embauché un détective privé pour retrouver la famille de Douglas Fairbairn, sans succès a priori. La seule personne identifiée serait un homme âgé de 85 ans et injoignable.
Ce n'est probablement pas ce détective. Image Apple.
Les chances de voir rapidement la série Traqués sont donc faibles.
Qui pourrait presque être le scénario d'une série. ↩︎
Cette série n'a jamais existé. D'ailleurs, quelle série ? ↩︎
Le logiciel de montage et d’étalonnage DaVinci Resolve vient de passer en version 20.3, qui apporte pas mal de nouveautés. La plus importante est sans doute la prise en charge des vidéos 32K sur les machines M5. Ce genre de définition vise surtout les tournages très particuliers (caméras 17K, murs de LED ou VR), bien loin des besoins de la plupart des créateurs. Il faudra pour cela avoir la version « Studio », qui est payante.
DaVinci Resolve sur macOS. Image DaVinci Resolve
Seul le MacBook Pro dispose pour le moment de la puce M5 dans sa version de base, ce qui risque d’être un peu limite pour une telle utilisation. Le montage vidéo en 32K reste une utilisation de niche, mais le changement montre le fort potentiel des Mac M5 dans le domaine, et surtout des M5 Pro et M5 Max plus puissants qui sont sans doute en cours de développement.
Cette version 20.3 pour Mac apporte d’autres changements. On notera surtout l’amélioration des performances de la réduction du bruit Resolve FX et des workflows de sauvegarde de la timeline. De nouveaux champs de métadonnées ont fait leur apparition, tandis que les métadonnées HDR10+ sont intégrées dans les encodages QuickTime et MP4. La liste complète des changements est disponible à ce lien.
La version iPad du logiciel a également eu droit à une mise à jour. Elle peut désormais exporter une vidéo en arrière-plan, une nouveauté apparue avec iPadOS 26. Cette fonction n’est activée que sur l’iPad Pro M4 et M5 pour le moment. Mis à part cela, on notera des améliorations pour la réduction du bruit Resolve FX et du Media Pool. Les formats d'image 2,39 et 2,40 sont désormais pris en charge, tout comme Alpha pour le créateur d'aspect cinématographique. Ces nouveautés sont également disponibles sur macOS.
La version iPad. Image DaVinci Resolve.
Lancé en 2004, DaVinci Resolve est disponible gratuitement tandis que la version avancée « Studio » est facturée 255 €. La déclinaison iPad est apparue fin 2022 sur l’App Store américain, puis dans l’Hexagone à l’été 2023. Elle nécessite iPadOS 18 au minimum et une puce A12 Bionic ou plus puissante. Son interface est traduite en français.
Alors qu’Apple n’a même pas encore un iPhone pliant à son catalogue, Samsung prend de l’avance et vient de dévoiler le Z TriFold, son premier smartphone à trois écrans. Il peut être déplié pour atteindre la taille énorme de 10", soit quasiment la surface d’un iPad ! La dalle Dynamic AMOLED affiche une définition 2160 x 1584 et est rafraîchie à 120 Hz, sachant qu’il affiche jusqu'à 2 600 nits de luminosité. Il se replie vers l’écran principal, à la manière d’un livre.
Image Samsung/iGeneration
À quoi va donc servir toute cette surface d’écran ? On peut par exemple faire tourner trois apps horizontales côte à côte, ou encore passer en mode DeX sans moniteur externe. Pour rappel, cette fonction va adapter l'interface pour lui donner celle d'un ordinateur de bureau, ce qui fait qu’on pourra lui relier clavier et souris pour en faire une station de travail autonome. Samsung met aussi en avant la consultation de contenu, et il est vrai qu’un écran de 10" sera sans doute très pratique pour rattraper ses séries en déplacement.
Sous le capot, Samsung a caché un Snapdragon 8 Elite gravé en 3 nm épaulé par 16 Go de RAM et jusqu’à 1 To de stockage. On y trouve également une batterie de 5 600 mAh compatible avec la charge filaire 45 W et la charge sans fil. Cette puissance va permettre de gérer jusqu’à quatre bureaux avec plusieurs apps chacune et toute une panoplie de fonctions d’IA.
Le produit fait 12,9 mm d’épaisseur replié, contre 8,75 mm pour l’iPhone 17 Pro. Une fois ouvert, il ne mesure que 3,9 mm en son point le plus fin. On notera que les écrans n’ont pas tous la même épaisseur, celui du milieu ayant un peu plus d’embonpoint étant donné qu’il héberge le port USB-C. L’appareil pèse 309 grammes, soit 76 grammes de plus qu’un 17 Pro Max.
Image Samsung
Samsung n’a pas fait de gros sacrifice en photo en promettant un capteur 200 Mpx, un ultra-grand-angle 12 Mpx et un téléobjectif x3 10 Mpx. Deux caméras à selfie 10 Mpx sont également incluses. L’appareil est certifié IP48 et supporte une immersion en eau douce jusqu’à 1,5 m pendant 30 minutes mais n’est pas protégé contre la poussière fine ni le sable.
Ce Z TriFold tourne évidemment sous la dernière version d’Android et ne sera proposé que dans un unique coloris noir. Il sera lancé le 12 décembre en Corée du Sud avant d’être commercialisé sur plusieurs autres marchés par la suite. Les États-Unis et la Chine sont mentionnés, mais pas l’Europe. Le prix sera de 3 590 400 wons, soit environ 2 300 €.
Dans un nouvel élan de réorganisation, Apple vient d’annoncer un changement majeur au sommet de sa division intelligence artificielle. John Giannandrea, Senior VP of Machine Learning and AI, quitte officiellement ses fonctions.
Apple vient d'annoncer que John Giannandrea, le responsable de la division dédiée à l'intelligence artificielle, allait quitter la société. Il démissionne de son poste de vice-président pour la stratégie liée à l'IA et va être remplacé par Amar Subramanya, qui prend le même poste sous la supervision de Craig Federighi. Giannandrea va rester chez Apple jusqu'au printemps 2026, en tant que conseiller, avant de prendre sa retraite. Subramanya, qui va donc avoir la lourde tâche de s'occuper d'Apple Intelligence et ses futures fonctionnalités, vient de chez Microsoft et a aussi passé près de 16 ans chez Google.
Si le communiqué d'Apple est laudatif et que Tim Cook remercie bien évidemment Giannandrea, les changements n’en restent pas moins importants dans l’organisation de l’entreprise. Il faut donc s’attendre à un véritable changement de cap dans le domaine de l’IA.
Le ministère indien des Télécommunications vient d'ordonner aux fabricants de smartphones d'installer une application de cybersécurité impossible à désinstaller. Apple, Samsung et les autres ont 90 jours pour se conformer à cette directive controversée, qui inquiète les défenseurs de la vie privée.
Dans le petit monde des sociétés capables de graver des puces modernes, les sociétés les plus connues sont TSMC (le leader, qui grave les puces d'Apple), Samsung ou Intel. Mais vous n'avez probablement jamais (ou rarement) entendu parler d'UMC, GlobalFoundries ou SMIC, respectivement les 4e, 5e et 3e plus gros fondeurs mondiaux. Pourtant, SMIC est une société à surveiller : elle vient d'annoncer ses premières puces en 5 nm.
Actuellement, Samsung et TSMC produisent des puces en 3 nm (une valeur qu'il faut prendre comme un nom marketing et pas au pied de la lettre) et UMC ou GlobalFoundries se concentrent plutôt sur des technologies plus anciennes (comme le 12 nm), rentables pour de nombreuses puces. Mais le cas de SMIC est intéressant : c'est un fondeur chinois, qui fournit les sociétés chinoises qui n'ont plus accès aux technologies taïwanaises ou coréennes à cause d'embargos mis en place par les États-Unis. Et SMIC a un autre problème, lié aux mêmes raisons : la société n'a pas accès aux machines européennes d'ASML, qui permettent de graver avec des « Extreme Ultraviolet » (EUV), et doit se contenter des machines plus anciennes en DUV (Deep Ultraviolet).
Sans entrer dans les détails trop techniques, passer par des machines DUV nécessite beaucoup plus de temps et d'étapes pour graver une puce, ce qui complexifie et ralentit le développement d'une nouvelle génération. Le 7 nm de SMIC, par exemple, nécessite 34 étapes pour graver une puce, contre 9 avec une machine EUV. Bien évidemment, les étapes réduisent le rendement en augmentant le risque d'erreurs, ce qui fait monter mécaniquement le coût des puces.
Nos confrères d'Hardware and Co.expliquent que le simple fait de développer un processus en 5 nm avec des machines DUV était considéré comme inutile et peu viable. Mais devant l'absence d'alternatives et avec une demande qui reste forte chez les fabricants chinois, SMIC a tout de même relevé le défi. Le fondeur aurait enfin réussi à proposer une puce en 5 nm produite en masse, le système sur puce Kirin 9030 Pro. Il intègre neuf cœurs CPU et une partie graphique maison, mais les fréquences annoncées (2,75 GHz au mieux) restent assez faibles pour une puce en 5 nm, ce qui montre que la technologie a probablement quelques limites.
La nouvelle puce Kirin est en 5 nm.
Pour mémoire, la première puce gravée en masse en 5 nm est l'A14 d'Apple en 2020, qui a été suivi très rapidement par l'Apple A14X l'Apple M1. SMIC reste donc assez loin de TSMC et Samsung pour le moment, mais la société rattrape peu à peu son retard, et va peut-être permettre un jour à la Chine de ne plus dépendre de technologies étrangères. C'est aussi une preuve qu'il est possible d'arriver à produire des technologies à peu près compétitives sans nécessairement dépendre d'ASML. Et qui sait, peut-être qu'Apple décidera un jour de produire ses propres puces. Mais pour le moment, la dernière rumeur en date est une production d'une partie de la gamme dans les usines d'Intel.
En 2016, Apple lançait le premier iPhone SE. Le concept était un peu étonnant pour la marque : il reprenait l'esthétique de l'iPhone 5 (sorti quatre ans plus tôt) avec des composants assez proches de l'iPhone 6S, le modèle haut de gamme de cette année-là. C'était une tentative — réussie — de proposer un modèle d'entrée de gamme, dans un format compact qui avait déjà tendance à disparaître.
L'iPhone SE et ses couleurs. Image Apple.
L'iPhone SE n'avait pas un appareil photo aussi bon que l'iPhone 6S et perdait quelques fonctions, mais il offrait le même système sur puce A9 que son grand frère, gage d'excellentes performances pour l'époque. Et c'était surtout un gros changement par rapport aux iPhone d'entrée de gamme précédents : pendant un temps, Apple recyclait les iPhone précédents avec 8 Go (de stockage, pas de RAM…) et son premier essai d'iPhone d'entrée de gamme, l'iPhone 5c, n'avait pas été un succès. L'iPhone SE a eu un successeur en 2020, avec le SE de 2e génération. Il reprenait l'esthétique globale de l'iPhone 6 avec des composants proches de l'iPhone 11. Le SE de 3e génération, en 2022, gardait le même boîtier, mais avec des composants proches de l'iPhone 13. Enfin, le descendant moderne de l'iPhone SE est l'iPhone 16e : un iPhone 14 un peu modifié avec le même système sur puce que l'iPhone 16. On ne change pas une recette qui gagne.
Image Apple.
Tout ça pour dire que l'iPhone SE, abandonné en 2018 et qui est resté bloqué sur iOS 15, est obsolète. Chez Apple, un produit obsolète ne peut plus être réparé officiellement et il n'est plus possible de commander des pièces pour le réparer. Si la batterie de votre iPhone SE montre des signes de faiblesse, il va donc falloir trouver un distributeur alternatif.
Dans tous les cas, c'est le moment de verser une larme pour le dernier iPhone compact et aussi le dernier iPhone équipé d'une prise jack 3,5 mm.
Quelques autres produits abandonnés
La liste des produits obsolètes comprend aussi quelques produits un peu plus anecdotiques. Premièrement, l'enceinte Beats Pill 2.0. Deuxièmement, l'iPad Pro 12,9 pouces de seconde génération. Et troisièmement, les Apple Watch Series 4 Hermès et Nike. Ils ont probablement moins marqué le public que le premier iPhone SE.
L'opérateur ukrainien Kyivstar vient de déployer le service Starlink Direct to Cell pour ses abonnés. Une première en Europe qui permet d'envoyer des SMS via satellite avec un smartphone 4G classique, sans équipement supplémentaire. En pleine guerre, cette technologie offre une solution de connectivité dans les zones où les réseaux terrestres sont détruits ou inaccessibles.