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Reçu aujourd’hui — 15 août 20251.2 🖥️ Tech. Autres sites

Marché des CPU x86 : AMD a franchi le cap des 30 % face à Intel !

AMD a pris pour habitude de publier chaque trimestre sa compilation de chiffres basée sur les données partagées par Mercury Research pour le marché du CPU x86. Cette information a son utilité, puisqu'elle permet de faire l'état des lieux du marché et d'observer l'évolution de celui-ci sur une périod...

Le méthode ultime pour retrouver le pointeur de votre souris

Par :Korben
15 août 2025 à 07:53

J’sais pas vous, mais moi, je perds tout le temps des trucs… Où sont mes chaussures ? Où est mon téléphone ? Mais il est où encore cet aspi robot ? Et mes clés ? J’lai garé où déjà la voiture ? Mais où est ce que j’avais noté ce truc ? T’as pas vu les enfants ?????

That’s my life comme dirait Jean Claude ! Alors je me prépare à perdre d’autres trucs. Par exemple comme le curseur de ma souris. Ça m’arrive aussi parfois j’avoue, surtout quand j’ai 42 onglets ouverts et 3 écrans connectés. Heureusement, sous macOS, suffit de secouer la souris comme un shaker à cocktails et le curseur grossit pour mieux le voir. Et sous Windows, y’a Ctrl + cherche-toi-même-pauvre-fou.

Mais dans les cas vraiment désespérés, ou juste pour se marrer 5 minutes (parce qu’on bosse dur nous hein), je viens de trouver LE site ultime : PointerPointer. C’est le Sherlock Holmes du curseur de souris, l’inspecteur Gadget de votre pointeur, le GPS de votre flèche blanche !

Le concept est génial. Vous bougez votre souris n’importe où sur l’écran, vous attendez quelques secondes, et PAF ! Le site vous sort une photo vintage avec quelqu’un qui pointe PILE POIL sur l’endroit exact où se trouve votre curseur. C’est magique, c’est inutile, c’est addictif, bref c’est parfait pour une pause café.

Apparemment, les créateurs ont compilé des centaines (milliers ?) de photos de gens qui pointent du doigt dans toutes les directions possibles. Du coup, peu importe où vous planquez votre curseur, y’aura toujours un random dude ou dudette pour vous dire “Hey, il est là ton pointeur !” avec son index tendu. C’est con et ça sert à rien, hein ? Bah moi j’aime bien !

Tout ne doit pas être productif, optimisé, rentable… parfois un simple site qui trouve juste votre curseur avec des photos rigolotes, c’est tout ce dont on a besoin dans la vie. Et puis entre nous, c’est quand même plus fun que de chercher ses clés sous le canapé pour la 10ème fois de la journée… Allez, cliquez ici pour tester !

Alors combien de fois vous avez relancé la recherche juste pour voir quelle photo va sortir ???

ASUS dégaine sa ROG Crosshair X870E HERO BTF : Une nouvelle ère pour les Ryzen 9000

Par :Wael.K
15 août 2025 à 01:01

ASUS remet le couvert avec une carte mère haut de gamme pour processeurs AMD Ryzen : la ROG Crosshair X870E HERO BTF. Une bête de compétition pensée pour les overclockeurs, les gamers exigeants et les fans de configurations ultra clean. La série BTF pour AMD a été inaugurée plus tôt cette année avec la ASUS TUF Gaming B850-BTF WIFI.

Depuis, ASUS ne cache plus son ambition d’étendre cette approche à d’autres références AM5. Et voilà que débarque officiellement la très attendue X870E HERO BTF.

Sous le capot : 22 phases d’alimentation, DDR5 survitaminée et design soigné

Pas de mauvaise surprise ici : on retrouve l’ADN de la HERO classique, boostée avec tout ce qu’il faut pour faire rougir les Ryzen 9000. ASUS aligne 22 phases d’alimentation (18+2+2), dont les 110A permettent de tirer le meilleur des CPUs récents en OC. La mémoire DDR5 n’est pas en reste : jusqu’à 256 Go à 8600 MT/s, le tout alimenté par deux connecteurs 8 broches.

ROG Crosshair X870E HERO BTF 03
ROG Crosshair X870E HERO BTF – Computex 2025 by Pause Hardware

Le BIOS regorge d’outils pensés pour les bidouilleurs : Nitropath pour booster la RAM, AEMP, DIMM FIT/PRO, Dynamic OC Switcher, Core Flex, PBO Enhancement… et même un générateur d’horloge intégré pour des réglages asynchrones aux petits oignons.

rog crosshair x870e extreme bios ez

Refroidissement, connectique et stockage : la ROG Crosshair X870E HERO BTF ne manque de rien

ASUS a soigné la dissipation thermique : gros dissipateurs VRM, caloducs, couverture I/O intégrée. Côté stockage, c’est du solide : cinq slots M.2 (3 en PCIe 5.0, 2 en PCIe 4.0), tous avec dissipateurs à dégagement rapide, plus quatre ports SATA. Pour l’extension, un slot PCIe 5.0 x16 et un PCIe 4.0 x4 complètent l’ensemble.

ROG Crosshair X870E HERO BTF ssd

Côté connectique, c’est la fête : 20 ports USB au total, dont deux USB4 à l’arrière et deux USB 20 Gbps à l’avant. Ajoutez à ça le Wi-Fi 7 (MediaTek MT927), le Bluetooth 5.4, deux ports réseau (Realtek 5GbE + Intel 2.5GbE), HDMI, audio 7.1 via ALC4082/ESS ES9219, et une sortie optique S/PDIF. Les huit en-têtes pour ventilateurs et watercooling viennent parfaire la dotation.

ROG Crosshair X870E HERO BTF connectivity

Le BTF en action : un PC net, propre, et sans câbles qui traînent

La vraie star ici, c’est le design BTF. Tous les câbles passent à l’arrière de la carte : alimentation, connecteurs divers, GPU… Le résultat ? Un montage ultra propre, sans câble visible, idéal pour les amateurs de builds soignés.

ASUS ROG Astral RTX 5090 BTF Edition Couv
ROG Astral RTX 5090 BTF Edition

La carte propose même un slot « Graphics Card High-power » capable de balancer jusqu’à 600W via un connecteur 16 broches, pour cartes ASUS ou tierces au format BTF, comme la ROG Astral RTX 5090 BTF Edition.

Prix et disponibilité : bientôt dans les rayons

ROG Crosshair X870E HERO BTF 01

ASUS n’a pas encore levé le voile sur le prix exact ni la date de sortie, mais on peut s’attendre à une disponibilité dans les semaines à venir. Côté tarif, cette version BTF devrait logiquement dépasser les 650 EUR du modèle HERO classique.

Reçu hier — 14 août 20251.2 🖥️ Tech. Autres sites

Explorez la structure des atomes en 3D directement en ligne

Par :Korben
14 août 2025 à 18:24

J’aime bien quand des développeurs utilisent la technologie pour rendre accessible des concepts complexes. Alors après le système solaire, vous allez pouvoir visualiser des atomes en 3D de manière totalement interactive. Comme ça, s’en est terminé des schémas statiques dans les manuels de physique ! Ici, grâce à AtomAnimation, vous pourrez faire tourner, zoomer, observer sous tous les angles des structures atomiques qui prennent même vie sous vos yeux.

Ce projet, développé par matt765, utilise une stack technologique bien moderne à base de React 19, NextJS 15, TypeScript, CSS Modules, Zustand pour la gestion d’état, ThreeJS pour la 3D, et Recharts pour les graphiques. En gros, tout ce qu’il faut pour créer une expérience utilisateur fluide et moderne.

Il y a même des graphs et une table périodique ainsi que des tas de filtres pour par exemple visualiser les atomes par densité, électronégativité, point de fusion et j’en passe…

Et ce qui rend ce projet vraiment intéressant, c’est qu’il permet à tous mais surtout aux étudiants d’explorer les structures atomiques de manière dynamique. Comme ça, on apprend des choses et c’est pas chiant car au lieu de simplement regarder une image figée d’un atome, on peut le manipuler, voir les électrons en mouvement qui lui tourne autour, et comprendre sa structure nucléaire. Bref, si vous êtes prof de physique, vos rêves les plus humides viennent de s’exaucer.

Le côté open-source rend le tout encore plus sympa puisque le code est disponible sur Github. Une fois encore avec WebGL et des bibliothèques comme ThreeJS, on peut faire des trucs vraiment chouette en web 3D.

Voilà, AtomAnimation.com est un super outil éducatif de plus à bookmarker !!

RethinkDNS - Booster de vie privée sur Android

Par :Korben
14 août 2025 à 17:31

Vous savez ce qui pousse des ingénieurs bien payés d’Amazon Web Services à tout plaquer ? C’est l’écœurement total face à ce qu’ils appellent “l’économie de la surveillance”.

Et c’est exactement ce qui est arrivé à Mohammed, Murtaza et Santhosh en 2019 qui selon leur propre témoignage, ont donc abandonné leurs postes confortables chez AWS, IBM et Scientific Games par, je cite, “un dégoût de l’économie de de la surveillance et par la frustration devant le manque d’app de sécurité faciles à utiliser pour les 3 milliards d’utilisateurs d’Android sans méfiance”.

Le produit de cette rébellion s’appelle donc RethinkDNS, et c’est une app qui fait quelque chose d’assez unique puisqu’elle transforme votre téléphone Android en forteresse, sans jailbreak, sans demander les droits root et sans vous noyer sous les options techniques.

C’est une app “tout-en-un intelligent” puisqu’elle combine 3 modes sécurisation dans une seule interface : VPN, DNS et Firewall.

Concrètement, l’app intercepte tout votre trafic réseau via une connexion VPN locale (qui ne sort pas de votre téléphone) et à partir de là, elle peut analyser chaque connexion, bloquer les traqueurs au niveau DNS, ou carrément empêcher certaines apps de se connecter à Internet.

D’après leur propre analyse, 60% du trafic d’un téléphone Android typique part vers des réseaux publicitaires et des traqueurs connus. Du coup, RethinkDNS vous montre tout ça en temps réel, avec des logs détaillés de qui se connecte où et quand. Concernant la partie DNS, ça utilise du chiffrement DNS-over-HTTPS vers leurs serveurs déployés dans plus de 300 endroits via Cloudflare Workers, mais vous pouvez aussi configurer n’importe quel autre resolver DNS chiffré si vous préférez.

Le firewall par app est également très malin puisqu’au lieu de bloquer des ports ou des IP comme un firewall traditionnel, il identifie quelle app génère quelle connexion et vous laisse décider. Une calculatrice qui veut se connecter à Internet ? C’est chelou, alors on bloque la connexion ! Une application Réveil Matin qui envoie vos données ? Allez, hop, bloquée aussi.

Y’a pas de configuration complexe, pas de certificats à installer, pas de bricolage. RethinkDNS, c’est juste une interface claire qui vous fait du DNS privé et sécurisé tournant à la vitesse de l’éclair, mais surtout (et c’est là que ça devient fun) vous pouvez aussi créer vos propres règles custom pour bloquer ce qui vous gonfle. Genre, vous voulez bloquer Facebook pendant vos heures de boulot ? Hop, une petite règle temporelle et c’est réglé !

Et si vous êtes du genre parano (ou juste prudent, hein), vous avez plus de 190 listes de blocage toutes prêtes pour dégager les pubs, les trackers et autres joyeusetés du web. Le tout avec des stats pour voir exactement ce qui se passe sous le capot.

L’app est disponible sur F-Droid et Google Play, entièrement open source. Le code source révèle d’ailleurs une architecture intéressante puisqu’ils ont forké le ce projet de Google et l’ont considérablement étendu.

Niveau alternatives, on retrouve généralement Portmaster, AdGuard et NextDNS comme principales concurrents même si RethinkDNS a l’avantage d’être gratuit, sous licence libre, et de ne pas limiter le nombre de requêtes DNS.

Leur modèle économique est d’ailleurs intéressant puisque l’app reste gratuite, mais ils proposent des services cloud payants pour ceux qui veulent des listes de blocage personnalisées ou du proxying avancé. Donc voilà, pas de marketing anxiogène mais juste des outils pour que vous puissiez décider par vous-même.

Chouette non ? Merci les gars !

SlideSaver - Libérez enfin les présentations SlideShare

Par :Korben
14 août 2025 à 16:23

Allez on va faire un jeu ! Combien de fois avez-vous déjà pesté devant le fucking bouton de téléchargement de SlideShare ? Mais si celui où faut s’inscrire, voire payer… Vous la ressentez cette frustration universelle des chercheurs, des étudiants et des pro qui tombent sur LA présentation parfaite mais qu’il est impossible à sauvegarder pour la consulter hors ligne ?

Heureusement, SlideSaver et ses cousins arrivent à la rescousse pour vous aider à contourner élégamment ces restrictions et vous redonner le contrôle sur le contenu que vous voulez conserver.

Je trouve que le paradoxe de SlideShare, c’est quand même d’être devenu l’une des plus grandes bibliothèques de présentations professionnelles au monde tout en réussissant à frustrer ses milliers de visiteurs avec des restrictions à la con. Surtout que depuis son rachat par Scribd, la plateforme applique une politique DMCA stricte qui permet aux créateurs de contenu de désactiver complètement le téléchargement de leurs présentations, et du coup, on a des millions de documents éducatifs et professionnels qui restent prisonniers du navigateur. Ça ne plairait pas à Aaron Swartz tout ça !

Bref, c’est dans ce contexte que des outils comme SlideSaver.app ont émergé. Une fois sur le site, vous collez l’URL de la présentation SlideShare de vos rêves, et l’outil fait sa magie en coulisses… Ensuite, vous récupérez votre fichier en PDF, PPT ou même en images individuelles. Pas d’inscription, pas de limites de téléchargement, pas de publicités intrusives.

D’ailleurs, l’écosystème des “SlideShare downloaders” est devenu étonnamment riche. SlideGrabber se présente comme le meilleur outil de 2025, tandis que SlidesDownloader, SlidesSaver et une dizaine d’autres services similaires se disputent les faveurs des utilisateurs. Chacun avec ses petites spécificités puisque certains excellent dans la conversion PDF, d’autres préservent mieux les animations PowerPoint originales, et quelques-uns proposent même de télécharger les présentations sous forme d’archives ZIP contenant toutes les diapositives en images haute résolution.

La technique utilisée par ces services reste relativement opaque, mais elle exploite probablement les flux de données publics que SlideShare doit nécessairement exposer pour afficher les présentations dans le navigateur. Une fois ces données interceptées et recomposées, il est alors possible de reconstruire le document original dans différents formats. Et si vous jetez un œil en haut à droite du site, vous verrez qu’ils font la même pour Scribd.

L’aspect légal reste évidemment la zone grise de toute cette histoire. SlideShare et Scribd maintiennent que les utilisateurs doivent respecter les restrictions définies par les créateurs de contenu, et techniquement, contourner ces protections pourrait violer les conditions d’utilisation de la plateforme, mais dans la pratique, l’usage de ces outils pour des besoins personnels, éducatifs ou de recherche reste largement toléré. C’est un peu comme enregistrer une vidéo YouTube pour la regarder dans l’avion… c’est juridiquement discutable, mais éthiquement et moralement indispensable ^^.

S’ils étaient moins naze chez Slideshare, ils mettraient un bouton de téléchargement avec un watermark ou une attribution obligatoire et ça ne changerait rien à leur biz.

Bref, en attendant que SlideShare et compagnie repensent leur approche, y’a SlideSaver ! Et tant que le besoin de télécharger existera, ces services trouveront toujours un moyen de contourner les restrictions. C’est ça la beauté d’Internet : l’information veut toujours être libre, alors comme la vie, elle trouve toujours un chemin…

Intel Lunar Lake propulse la MSI Claw 8 AI+ A2VM en tête grâce à un simple réglage PL2

Par :Wael.K
14 août 2025 à 18:16

La bataille des consoles portables prend un tournant inattendu. Alors qu’on pensait la version AMD de la Claw (A8 BZ2EM) en pole position, TechPowerUP vient de remettre les compteurs à zéro. La MSI Claw 8 AI+ A2VM, qui embarque le processeur Intel Core Ultra 7 258V basé sur l’architecture Lunar Lake, signe un retour fracassant en tête du classement… grâce à un simple réglage de puissance oublié.

Lunar Lake : un CPU mobile qui ne demande qu’à s’exprimer

Le processeur Intel Lunar Lake, taillé pour les appareils ultra-compacts, combine quatre cœurs Performance et quatre cœurs Efficient, épaulés par un iGPU Arc Xe2. Sur le papier, une config prometteuse, mais encore fallait-il lui donner les moyens de s’exprimer pleinement.

msi claw 8 ai a2vm
MSI Claw 8 AI+ A2VM

C’est là qu’intervient le PL2, une limite de consommation temporaire qui permet au CPU de monter en fréquence sur de courtes périodes. Problème : par défaut, la Claw 8 AI+ A2VM appliquait un PL2 identique au PL1, bridant involontairement les performances. Or, selon Intel, la spec officielle impose un PL2 toujours supérieur d’au moins 1 watt au PL1, voire fixé à 37 W pour exploiter tout le potentiel du chip.

msi claw a8 bz2em 02
MSI CLAW A8 BZ2EM

+30 % de performances avec la bonne config

En appliquant ce réglage via la dernière mise à jour du logiciel MSI Center M — qui force désormais un PL2 supérieur — TechPowerUP a observé des hausses spectaculaires en jeu. Sur Cyberpunk 2077 ou Space Marine 2, les performances grimpent jusqu’à +30 %. Même les titres plus légers profitent d’un gain moyen de 10 %.

MSI Claw 8 AI A2VM Cyberpunk 2077 pl2 optimisé 01
Cyberpunk 2077 Performances en jeu avant/après ajustement du PL2 sur la Claw 8 AI+ A2VM

Ces résultats repositionnent clairement la version Intel de la Claw 8 comme la plus puissante des deux. Un comble, quand on se souvient qu’il y a deux semaines, la Claw A8 B2ZEM à base de Ryzen semblait dominer sans contestation.

MSI Claw 8 AI A2VM jeu 2 pl2 optimisé 01 upscaled
MSI Claw 8 AI A2VM control pl2 optimisé 01 upscaled
MSI Claw 8 AI A2VM jeu pl2 optimisé 01
Autres jeux : Performances en jeu avant/après ajustement du PL2 sur la Claw 8 AI+ A2VM

Une console portable qui exploite enfin son CPU

Avec cette nouvelle configuration, la MSI Claw 8 AI+ A2VM révèle enfin ce que le combo Lunar Lake + Arc Xe2 a dans le ventre. La console portable redevient un sérieux concurrent face aux alternatives AMD, et montre que l’optimisation logicielle peut parfois faire toute la différence.

Intel signe ici une belle démonstration de force sur le segment des CPU mobiles pour le gaming, tout en redorant le blason de sa collaboration avec MSI. Et pour les joueurs nomades, cette Claw version AI+ A2VM pourrait bien être le nouveau choix de référence.

À consulter : le test actualisé de la MSI Claw 8 AI+ A2VM chez TechPowerUP

Corsair NAUTILUS RS LCD : l’AIO avec écran LCD enfin abordable

Par :Wael.K
14 août 2025 à 17:44

Corsair continue de démocratiser ses technologies premium avec le lancement du NAUTILUS RS LCD, une déclinaison de son refroidisseur tout-en-un qui mise sur un écran IPS de 2,1 pouces pour séduire les amateurs de personnalisation.

Longtemps réservée aux modèles les plus coûteux de la marque, tels que le iCUE LINK TITA), l’écran LCD débarque enfin dans une gamme AIO au positionnement plus accessible. Une manière habile de mêler esthétique, monitoring et efficacité sans faire exploser la facture.

Une évolution visuelle et fonctionnelle du NAUTILUS RS

Ce nouveau modèle conserve la base technique solide du NAUTILUS RS, déjà testé dans sa version 360 RGB, tout en y ajoutant une touche de modernité : un écran IPS 480×480, capable d’afficher images, GIFs ou données système en temps réel. Le tout contrôlé via le logiciel Corsair iCUE, qui permet une personnalisation poussée, à la fois visuelle et fonctionnelle.

Corsair NAUTILUS RS LCD 01
Corsair NAUTILUS RS LCD icue
NAUTILUS RS LCD

Côté refroidissement, Corsair reste fidèle à sa recette : une plaque froide en cuivre légèrement convexe, une pompe silencieuse, et les ventilateurs RS120 à roulements magnétiques, optimisés pour les radiateurs. Disponibles en formats 240 mm et 360 mm, les modèles sont proposés en noir ou blanc, pour mieux s’intégrer à tous les setups.

Corsair NAUTILUS RS LCD fans
Corsair NAUTILUS RS LCD pompe

Corsair NAUTILUS RS LCD : Des performances solides sous le capot

Les ventilateurs inclus tournent jusqu’à 2100 RPM, assurant un débit d’air généreux (jusqu’à 72,8 CFM) et une pression statique suffisante pour éviter tout risque de throttling. Le tout reste remarquablement discret, avec un bruit maximal de 36 dB(A). Grâce au contrôle PWM, la vitesse s’adapte dynamiquement aux besoins du système.

Refroidisseur liquide pour processeur Corsair NAUTILUS 360 RS LCD

La compatibilité est au rendez-vous, avec un support complet des sockets Intel LGA 1700/1851 et AMD AM4/AM5, et un kit de fixation simple à installer.

Corsair NAUTILUS RS LCD sockets intel amd

Une option d’upgrade pour les anciens utilisateurs

Bonne nouvelle pour ceux qui possèdent déjà un NAUTILUS RS : Corsair propose un module LCD en kit à installer soi-même proposé à 59.99 €. Il suffit de retirer le capot d’origine et d’y clipser le nouvel écran pour profiter des mêmes fonctions que le modèle complet, sans changer tout le système de refroidissement.

NAUTILUS LCD UPGRADE KIT BLACK 06.width 702.format webp

Une démocratisation bienvenue du LCD dans le monde AIO

Avec ce lancement, Corsair rend enfin l’écran LCD accessible à un plus grand nombre. Proposé à 149,99 € pour la version 240 mm et 169,99 € pour le modèle 360 mm, le NAUTILUS RS LCD casse les codes en apportant de la personnalisation avancée sans l’élitisme tarifaire habituel.

Refroidisseur liquide pour processeur NAUTILUS 360 RS LCD box
Refroidisseur liquide pour processeur NAUTILUS 240 RS LCD box
NAUTILUS RS LCD 360 et 240 mm

Disponible dès maintenant sur le site de Corsair et chez les revendeurs partenaires, il s’impose comme un choix pertinent pour les builders soucieux de leur budget mais pas prêts à renoncer au style ni aux performances.

Le deuxième week-end de la bêta ouverte de Battlefield 6 vient de débuter : du 14 août jusqu’au 17 août

Par :Wael.K
14 août 2025 à 16:59

Le second acte de la bêta ouverte de Battlefield 6 débute ce jeudi 14 août à 10h00 comme prévu, offrant aux joueurs une expérience enrichie avec de nouveaux contenus à découvrir. Cette phase de test prolongée jusqu’au 17 août promet d’être plus complète que la précédente.

EA promet un contenu repensé pour offrir plus de variété et de contrôle aux joueurs. Après un premier essai riche en retours de la communauté sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, EA et les studios Battlefield ont ajusté les playlists, introduit de nouvelles options de recherche et affiné l’expérience globale en vue du lancement officiel prévu le 10 octobre. Voici un tour complet des changements et ce qu’il faut savoir avant de replonger sur le champ de bataille.

Le deuxième week-end de la bêta ouverte de Battlefield 6 En résumé

QuandActif depuis le 14 août (1 h PT / 9 h BST); s’arrête le 17 à la même heure
Carte inéditeEmpire State — pont de Brooklyn, action pure
Modes ajoutésRush + Squad Deathmatch
MatchmakingCustom Search pour cibler cartes & modes
PlaylistsRotations quotidiennes, mode Closed Weapons, etc.
RécompensesDe nouveaux skins et tags pour la version finale
Qualité de vieAméliorations tactiques selon vos retours
Rappel technique important L’activation du Secure Boot reste obligatoire pour lancer le jeu.

Mise à jour : un second week-end de bêta marqué par des soucis techniques

Le second week-end de bêta ouverte de Battlefield 6, apporte des belles choses mais l’expérience est entachée par l’absence de DLSS et DLAA sur PC, ainsi que par des problèmes de matchmaking affectant une partie des joueurs.

battlefield 6 beta dlss absent

EA assure avoir identifié la cause du bug lié au DLSS et promet un correctif rapide. Côté matchmaking, la mise à jour du client ou la fonction “Réparer” de l’application EA sont recommandées pour limiter les soucis de connexion.

Malgré ces obstacles, le titre affiche déjà des chiffres impressionnants avec plus de 521 000 joueurs connectés simultanément et un engouement massif avant sa sortie officielle prévue le 10 octobre.

Plus de variété dans les playlists

Premier changement : fini le mode unique qui tourne en boucle. À partir de ce jeudi 14 août, certaines playlists vont alterner plusieurs types de parties. L’idée ? Tester ce que les joueurs préfèrent, tout en gardant les modes les plus demandés accessibles.

Battlefield 6 beta ouverte 01

Par exemple, la playlist All-Out Warfare ne se contentera plus d’un seul mode, mais regroupera Conquest, Breakthrough et Rush. Et si vous vous demandez ce qui est prévu à un instant T, les descriptions en jeu vous indiqueront ce qui est en rotation. Simple et pratique.

Un peu de contrôle, enfin : la recherche personnalisée Custom Search

C’est pas encore le retour du bon vieux Server Browser, mais on s’en rapproche. DICE a ajouté un outil baptisé « Custom Search », qui vous permet de sélectionner vos cartes et vos modes préférés.

Battlefield 6 beta ouverte custom search

Vous voulez absolument jouer Conquest sur Siege of Cairo ? Cochez les bonnes cases, et si une partie est dispo, le matchmaking vous y envoie direct. Ce système sera dispo uniquement sur les playlists « Open Weapon », mais c’est un bon début pour ceux qui aiment optimiser leur session.

Bêta ouverte de Battlefield 6 Weekend 2 : Cartes & modes

Cartes :

Battlefield 6 beta ouverte 02
Battlefield 6 : carte Empire State

Et on accueille une petite nouvelle : Empire State, qui promet des affrontements aussi bien en intérieur qu’en extérieur, avec un bon mix entre combat rapproché et stratégie à grande échelle.

  • L’ensemble des cartes jouables lors de la première semaine de bêta, permettant de retrouver tous les environnements déjà explorés, à savoir :
    • Siège du Caire
    • Pic de la Libération
    • Offensive ibérique
cartes multijoueur battlefield 6 maps

Modes :

Trois nouveaux modes s’ajoutent à ceux de la semaine 1 :

  • Rush : classique attaque/défense, enchaînement d’objectifs, parfait pour les escouades coordonnées
  • Squad Deathmatch : pur deathmatch en petit comité, nerveux et sans pitié
  • Conquête/Percée avec armes verrouillées : arsenal limité, stratégie renforcée, tension garantie

Les modes de la première semaine restent bien sûr accessibles : Conquest, Breakthrough, Domination, King of the Hill.

Programme des playlists du Week-end 2 de la bêta ouverte de Battlefield 6

Battlefield 6 beta ouverte mode

Voici ce qui vous attend pour cette deuxième salve de la bêta, avec un programme qui change chaque jour :

Jeudi 14 août :

  • Conquest
  • Rush
  • Attack & Defend (Breakthrough, Rush)
  • Close Quarters (Domination, King of the Hill)
  • Closed Weapons All-Out Warfare (Conquest, Breakthrough)

Vendredi 15 août :

  • Conquest
  • Squad Deathmatch
  • Close Quarters (Domination, King of the Hill, Squad Deathmatch)
  • All-Out Warfare (Conquest, Breakthrough, Rush)
  • Closed Weapons All-Out Warfare (Conquest, Breakthrough)

Samedi 16 & dimanche 17 août :

  • Conquest
  • Close Quarters (Domination, King of the Hill, Squad Deathmatch)
  • All-Out Warfare (Conquest, Breakthrough, Rush)
  • Closed Weapons All-Out Warfare (Conquest, Breakthrough)

Pas de panique : ce système de rotation quotidienne, c’est juste pour la bêta. Pas prévu pour la version finale.

Pour les nouveaux venus : un mode d’initiation toujours là

Si vous découvrez la licence ou que vous voulez juste éviter de vous faire découper en boucle par des vétérans, le mode Initiation est toujours dispo pour les joueurs de niveau 15 ou moins. Des IA, des objectifs clairs, et un passage en douceur du Breakthrough au Conquest. En prime, une mini intro au mode Rush.

Battlefield 6 : défi « Destruction Receipts »

Un événement explosif pendant la bêta ouverte

EA lance « Battlefield 6 Destruction Receipts », un défi communautaire inédit. Les joueurs sont invités à :

  1. Participer à la bêta ouverte.
  2. Réaliser des destructions spectaculaires.
  3. Partager leurs vidéos avec #BF6Receipts et mentionner @battlefield.
Battlefield 6 Destruction Receipts stats

Chaque action génère un montant fictif, cumulable dans un classement mondial. Actuellement, FRESATOREITA mène avec 301 M $. L’objectif global : atteindre 1 000 Mds $ pour débloquer un skin exclusif.

Astuce : plus vos vidéos sont impressionnantes, plus vous augmentez vos chances de grimper dans le classement et d’aider la communauté à atteindre la récompense.

Système de récompenses et défis

Cette phase introduit une série d’objectifs à accomplir pour débloquer des éléments cosmétiques :

  • Défi territorial : 42 drapeaux capturés dans les modes objectifs → Skin véhicule « War Machine »
  • Défi combattant : 200 éliminations ou assistances → Plaque d’identification « Bat Company »
  • Défi tactique : 10 secteurs pris en Breakthrough/Rush → Pack d’armes « Dominion »
Battlefield 6 beta recompenses 01
Battlefield 6 beta recompenses 02

Ces récompenses seront conservées et transférées vers la version finale du jeu, dont la sortie est prévue en octobre, sous réserve de l’achat de Battlefield 6.

EA incite les joueurs à prolonger l’expérience.

Electronic Arts révèle aux joueurs leurs statistiques personnelles du premier week-end de la bêta ouverte de Battlefield 6, les invitant à prolonger l’expérience et à interagir avec la communauté. Voici nos statistiques, et vous, partagerez-vous les vôtres ? Nous vous attendons dans les commentaires.

Bêta ouverte de Battlefield 6 stats

Analyse : un test grandeur nature avant le lancement

Ce deuxième week-end n’est pas qu’une simple prolongation. EA l’utilise pour :

  1. Tester la diversité des modes et mesurer l’engagement selon les rotations.
  2. Évaluer l’efficacité de Custom Search comme alternative partielle au navigateur de serveurs.
  3. Recueillir les retours des nouveaux joueurs via Initiation Mode.

En intégrant à la fois les vétérans et les nouveaux venus, cette bêta cherche à équilibrer l’accessibilité et la profondeur, tout en préparant un matchmaking optimisé pour octobre.


Verdict ?

Ce deuxième week-end de bêta ouverte marque une étape importante dans le réglage de Battlefield 6. Entre des playlists plus variées, une recherche personnalisée qui donne enfin un peu de contrôle aux joueurs, et un accompagnement plus clair pour les débutants, EA semble vouloir parler à tout le monde : les vétérans du frag comme les petits nouveaux.

Avec ces ajustements, l’idée est claire : tester, affiner, et voir ce qui fonctionne vraiment. Est-ce que ça rend l’expérience plus fun, plus fluide, plus Battlefield ? Réponse dès ce jeudi 14 août à 08h UTC. Que vous veniez pour le skill ou juste pour faire péter des tanks entre potes, on se retrouve sur le champ de bataille.

à lire : Battlefield 6 : Date de Sortie 10 Octobre 2025, Prix, Trailer Officiel et Bêta Ouverte

Quand Claude Code pilote votre terminal...

Par :Korben
14 août 2025 à 15:59

Il y a des moments où on tombe sur une approche si simple et efficace qu’on se demande pourquoi on n’y avait pas pensé avant. C’est exactement ce que j’ai ressenti en découvrant la technique d’Armin Ronacher pour donner à Claude Code le contrôle total d’une session de debugging.

Le principe c’est de combiner GNU Screen, ce vieux multiplexeur de terminal que certains considèrent comme dépassé, avec LLDB, le debugger de LLVM, pour créer un environnement où Claude peut littéralement piloter votre terminal comme s’il était assis devant votre clavier.

Comme ça, au lieu d’implémenter des serveurs MCP complexes ou des intégrations cheloues, Ronacher s’appuie sur des outils qui existent depuis des décennies. GNU Screen permet de multiplexer un terminal physique entre plusieurs processus, créant des sessions persistantes qui survivent aux déconnexions SSH. C’est cette persistance qui devient la clé de voûte du système.

Dans sa démonstration vidéo, Ronacher montre donc comment il configure Claude Code pour automatiser complètement une session de debugging. Le secret tient dans quelques lignes ajoutées au fichier CLAUDE.md : “définir un nom de session Screen spécifique pour le debugging, utiliser la syntaxe “dollar string” pour envoyer des commandes, et fermer proprement la session une fois terminé”.

Claude peut alors créer la session, lancer LLDB, identifier un bug de type segfault, le corriger, recompiler le code et vérifier que tout fonctionne. Le tout sans intervention humaine.

Comme le souligne Ronacher dans ses recommandations, Claude Code excelle quand on lui donne accès à des outils bien documentés qu’il connaît déjà. Screen et LLDB font partie de ces outils sur lesquels il existe une montagne de documentation et d’exemples donc Claude peut les manipuler avec aisance. En tout cas, beaucoup plus que moi, c’est certain !

Mais au-delà du debugging, cette technique ouvre des perspectives fascinantes pour l’automatisation. On pourrait imaginer un Claude gérant vos sessions tmux pour orchestrer des déploiements multi-serveurs, surveillant des logs en temps réel via Screen pour détecter des anomalies, ou même maintenant des connexions SSH persistantes vers des serveurs pour des interventions d’urgence. J’avoue c’est toujours prendre un risque donc à éviter sur de la prod, mais c’est très cool quand même.

Surtout que les sessions Screen continuent de fonctionner même quand la fenêtre n’est pas visible. C’est ça qui permet à Claude de maintenir des processus longs sans monopoliser votre terminal.

Si vous faites du DevOps, vous pourriez configurer Claude pour qu’il lance automatiquement des sessions Screen lors de debugging de containers Docker, maintienne des tunnels SSH persistants pour du debugging à distance de Kubernetes, ou même gère des sessions de monitoring avec des dashboards textuels comme htop ou glances. La combinaison de la persistance de Screen et de l’intelligence de Claude crée un assistant capable de gérer des workflows complexes de manière autonome.

C’est vrai que Screen est souvent considéré comme obsolète face à tmux, mais dans ce cas précis, sa simplicité devient un avantage car Claude a probablement plus de données d’entraînement sur Screen, qui existe depuis 1987, que sur des alternatives plus modernes. Donc c’est smooooth pour lui…

Un autre cas d’usage intéressant serait la gestion de sessions de développement complexes durant lesquelles Claude pourrait maintenir plusieurs fenêtres Screen avec différents environnements : une pour les tests, une pour le serveur de développement, une pour les logs, et naviguer entre elles selon les besoins. Vous pourriez ainsi demander à Claude de lancer les tests et de vous montrer les logs en cas d’échec, et il orchestrerait tout via Screen.

Pour les équipes, cette technique pourrait vraiment renforcer le pair programming à distance…. Vous partagez une session Screen avec Claude et un collègue simultanément et Claude pourrait vous assister en temps réel, suggérer des corrections, exécuter des commandes de diagnostic, pendant que vous discutez de l’architecture avec votre collègue avec un petit kawa. C’est comme avoir un 3e collègue expert toujours dispo.

Pas besoin d’API, de webhooks, ou de services cloud… Juste des outils Unix standard que tout développeur a déjà sur sa machine et un bon prompt et hop ça fait des chocapics (ou plus de bugs…^^) !

Bref, parfois les solutions les plus belles sont aussi les plus simples. Pas besoin de réinventer la roue…

Aaron Swartz - Le génie qui a changé le web

Par :Korben
14 août 2025 à 14:25
Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Vous savez ce qui différencie un grand chef d’un cuistot lambda ? Le grand chef invente les recettes que tout le monde copiera pendant des décennies. Aaron Swartz, c’est un peu le Escoffier du web, sauf qu’au lieu de codifier la sauce hollandaise, il a inventé RSS, co-fondé Reddit et co-créé Markdown avant même d’avoir son permis de conduire. Et comme tous les révolutionnaires, il a fini par déranger le pouvoir en place jusqu’à en mourir.

Je connaissais Aaron Swartz de réputation depuis des années, mais c’est en lisant son histoire après sa mort que j’ai réalisé à quel point ce gamin était un phénomène.

L’histoire d’Aaron Swartz, c’est celle d’un gamin né le 8 novembre 1986 à Highland Park, à 40 kilomètres au nord de Chicago, dans une famille juive où la tech coule dans les veines. Son père Robert avait fondé la boîte de logiciels Mark Williams Company (créateurs du compilateur C Coherent), sa mère Susan était consultante et il a deux frères plus jeunes, Noah et Ben. Bref, l’environnement parfait pour éclore en tant que prodige de l’informatique. Mais Aaron, c’était pas juste un nerd qui collectionnait les lignes de code comme d’autres collectionnent les cartes Pokémon. Dès le début, il avait cette vision révolutionnaire que la technologie devait servir à libérer l’humanité, pas à l’enfermer.

Au total, Aaron récupère 4,8 millions d’articles soit environ 80% de la base JSTOR, dont 1,7 million étaient disponibles via le “Publisher Sales Service” de JSTOR.

Son plan était de les rendre publics, évidemment. Pour lui, c’était logique car ces articles décrivent des recherches financées par l’argent public, et doivent donc être accessibles au public. C’était l’application pratique de son manifeste de 2008.

Sauf que le système ne l’entendait pas de cette oreille. Le 6 janvier 2011, Aaron est arrêté par la police du MIT et un agent des services secrets américains près du campus de Harvard alors qu’il venait récupérer son ordinateur dans le placard où il l’avait planqué. Les charges fédérales tombent alors comme un couperet en juillet 2011 : 4 chefs d’accusation initiaux, puis 13 au total, soit 2 pour fraude électronique et 11 violations du Computer Fraud and Abuse Act de 1986. Au total, il risque 35 ans de prison, 1 million de dollars d’amende, la confiscation de ses biens, des dommages-intérêts et une liberté surveillée.

35 ans de prison pour avoir voulu libérer des articles scientifiques. Je vais être franc avec vous, quand j’ai découvert ces chiffres, j’ai eu envie de vomir On parle quand même d’un gamin de 24 ans qui n’a jamais fait de mal à personne, et qui a consacré sa vie à améliorer Internet et la société. Et le système judiciaire américain, mené par la procureure Carmen Ortiz et le procureur adjoint Stephen Heymann, veut l’enfermer plus longtemps que certains meurtriers. Ortiz déclare même : “Voler, c’est voler, que ce soit à l’aide d’une commande informatique ou d’un pied-de-biche.

L’ironie, c’est que JSTOR eux-mêmes n’ont pas porté plainte civile. Ils ont récupéré leurs articles et publié un communiqué disant qu’ils considéraient l’affaire close, même s’ils jugeaient l’accès d’Aaron comme un “significant misuse” (un abus manifeste) fait de manière non autorisée. Mais les procureurs fédéraux ont décidé d’en faire un exemple. Il fallait montrer aux hacktivistes qu’on ne plaisantait pas avec la propriété intellectuelle. Les cons.

Les négociations de plaider-coupable traînent en longueur. Aaron refuse un deal qui l’enverrait 6 mois en prison car pour lui, accepter équivaudrait à admettre qu’il a eu tort de vouloir libérer l’information. Son avocat Marty Weinberg raconte qu’il était sur le point de négocier un accord où Aaron n’aurait pas fait de prison du tout. JSTOR était d’accord, mais le MIT a refusé de signer une déclaration de soutien et est resté “neutre”… une neutralité qui ressemblait fort à une condamnation.

Pendant ce temps, Aaron déprime. Ses amis racontent qu’il était de plus en plus isolé, de plus en plus désespéré par l’acharnement judiciaire dont il était victime. Il souffrait de dépression depuis des années et avait déjà écrit sur son blog “Raw Thought” à ce sujet. L’avocat Andy Good, qui s’occupait initialement de l’affaire, a même dit au procureur Heymann qu’Aaron était suicidaire. La réponse du procureur ? “Fine, we’ll lock him up.” (Très bien, on l’enfermera.)

Le 9 janvier 2013, deux jours avant sa mort, JSTOR annonce ironiquement qu’ils vont rendre accessibles gratuitement plus de 4,5 millions d’articles datant d’avant 1923 aux États-Unis et d’avant 1870 ailleurs via leur service “Register & Read”. Une partie de ce qu’Aaron voulait accomplir, mais trop peu, trop tard.

Puis le 11 janvier 2013, sa compagne Taren Stinebrickner-Kauffman (directrice exécutive de SumOfUs) le retrouve pendu dans leur appartement de Crown Heights, Brooklyn. Aaron Swartz est mort à 26 ans, 2 jours après que les procureurs aient rejeté sa dernière contre-proposition de plaidoyer. Il n’a pas laissé de mot d’adieu.

Sa famille publiera un communiqué bouleversant : “La mort d’Aaron n’est pas seulement une tragédie personnelle. Elle est le résultat d’un système judiciaire pénal marqué par l’intimidation et les abus du ministère public. Les décisions prises par les responsables du bureau du procureur fédéral du Massachusetts et du MIT ont contribué à sa mort.” Ils accusent directement les procureurs d’avoir poussé Aaron au suicide par leur acharnement.

Moi qui ai parfois des coups de blues quand l’un de mes projets plante ou qu’un cyber-gland m’insulte, je n’arrive même pas à imaginer la pression qu’Aaron a dû ressentir. Se retrouver face à 35 ans de prison pour avoir voulu partager de la connaissance, c’est d’une violence inouïe. Surtout pour quelqu’un qui avait consacré sa vie entière à améliorer le monde.

La mort d’Aaron provoque un tollé international. Des mémoriaux sont organisés dans le monde entier, y compris au MIT. Ses funérailles ont lieu le 15 janvier 2013 à la Central Avenue Synagogue de Highland Park et le mouvement Anonymous lance l’Opération Last Resort avec des cyberattaques contre le site du MIT et du département de Justice en protestation. Une pétition demandant le limogeage de la procureure Carmen Ortiz recueille même plus de 60 000 signatures sur We the People.

Plus important, les représentants Zoe Lofgren et Ron Wyden introduisent au Congrès une révision du Computer Fraud and Abuse Act, surnommée “Aaron’s Law”, pour éviter que d’autres hacktivistes subissent le même sort. La loi vise à empêcher les poursuites pour violation de conditions d’utilisation. Malheureusement, elle n’a jamais été votée et à l’heure où j’écris ces lignes, les mêmes excès du système judiciaire américain persistent.

En août 2013, Aaron est intronisé à titre posthume au Internet Hall of Fame. En 2014, Lawrence Lessig mène une marche à travers le New Hampshire en son honneur, militant pour la réforme du financement des campagnes électorales.

Mais l’héritage d’Aaron est immense ca chaque jour, des millions de personnes utilisent ses créations sans le savoir. Les flux RSS alimentent encore une bonne partie du web et les vrais passionnés utilisent toujours des lecteurs RSS. Reddit est devenu un des 10 sites les plus visités au monde avec 430 millions d’utilisateurs actifs mensuels et une valorisation de 10 milliards de dollars. Markdown est utilisé par tous les développeurs sur GitHub, GitLab, Stack Overflow, Discord et une myriade d’autres plateformes et c’est devenu LE standard de facto pour la documentation technique.

SecureDrop, son dernier projet, protège aujourd’hui des centaines de sources et de journalistes à travers le monde. Plus de 75 organisations médiatiques l’utilisent. Des révélations majeures comme les Panama Papers ou les Paradise Papers ont pu être publiées grâce à ce type de systèmes qu’Aaron avait imaginé pour protéger les lanceurs d’alerte. Et chaque fois qu’un gouvernement corrompu ou une entreprise véreux se font épingler grâce à des fuites sécurisées, c’est un peu l’esprit d’Aaron qui gagne.

Creative Commons a également libéré des millions d’œuvres créatives… On compte plus de 2 milliards d’œuvres sous licence CC en 2025 et Open Library continue de numériser et de rendre accessibles des livres du monde entier avec plus de 20 millions d’ouvrages référencés. Et surtout, ses idées sur l’open access ont fini par s’imposer et de plus en plus d’universités et d’organismes de recherche exigent que les publications financées par l’argent public soient librement accessibles. L’Union Européenne a aussi rendu l’open access obligatoire pour toutes les recherches financées par Horizon Europe et même PubMed Central aux États-Unis contient maintenant plus de 8 millions d’articles en libre accès.

Alexandra Elbakyan, inspirée par Aaron, a créé Sci-Hub en 2011 qui donne accès à plus de 85 millions d’articles scientifiques gratuitement. Elle dédie explicitement son travail à la mémoire d’Aaron. “Je pense qu’Aaron a fait un excellent travail en téléchargeant des millions d’articles de JSTOR. C’est un acte héroïque”, a-t-elle déclaré.

En février 2025, l’Internet Archive a même inauguré une statue d’Aaron dans son auditorium. Ils ont choisi cette date symbolique pour marquer les 12 ans de sa disparition et rappeler que son combat continue. Parce que oui, le combat continue.

Regardez ce qui se passe aujourd’hui avec l’IA générative et les droits d’auteur. Les grands modèles sont entraînés sur des milliards de textes récupérés sur Internet, et les éditeurs crient au scandale. Ils voudraient qu’on paye des licences pour chaque bout de texte utilisé pour entraîner un modèle IA.

Je pense qu’Aaron aurait été en première ligne de ce débat, défendant l’idée que la connaissance doit être libre pour permettre l’innovation. Il aurait aussi été horrifié de voir comment les GAFAM ont verrouillé Internet. Meta qui décide de ce que vous avez le droit de voir, Google qui filtre les résultats de recherche selon ses intérêts commerciaux, Apple qui contrôle tout ce qui peut tourner sur iOS avec son App Store… Aaron avait prévu cette dérive et s’y opposait déjà quand les autres trouvaient ça cool d’avoir des plateformes “gratuites”.

Le mouvement pour la neutralité du net, qu’Aaron soutenait déjà en 2010, est plus d’actualité que jamais. Aux États-Unis, elle a été supprimée sous Trump, rétablie sous Biden, et qui sait ce qui se passera ensuite. Aaron avait vu juste. Sans neutralité du net, Internet devient un outil de contrôle au service des plus riches.

Ce qui me frappe le plus dans l’histoire d’Aaron, c’est à quel point il était en avance sur son temps. Il parlait déjà d’éthique de l’IA quand la plupart des gens découvraient à peine Facebook, il défendait la transparence algorithmique quand Google était encore “Don’t be evil” (motto abandonné en 2018…) et il voulait démocratiser l’accès à l’information quand les autres ne voyaient Internet que comme un nouveau marché à conquérir.

Je pense souvent à ce qu’il aurait pu accomplir s’il avait vécu. À bientôt 39 ans (le 8 novembre 2025), il serait probablement à la tête d’organisations luttant contre la surveillance de masse, pour la protection des données personnelles, pour un Internet décentralisé. Il aurait peut-être créé des alternatives libres aux GAFAM (Imaginez un Aaron Swartz travaillant sur le Fediverse ou sur des protocoles vraiment décentralisés), et il se serait battu pour que les bienfaits de l’IA profitent à tous, et pas juste aux actionnaires de quelques boîtes californiennes.

Mais même absent, Aaron continue d’inspirer. Chaque développeur qui publie son code en open source, chaque chercheur qui rend ses publications librement accessibles sur arXiv ou bioRxiv, chaque journaliste qui utilise SecureDrop pour protéger ses sources perpétue son héritage. Chaque fois que quelqu’un refuse de céder aux sirènes du verrouillage propriétaire et choisit la liberté, Aaron gagne un peu.

Parce que c’est ça, le vrai message d’Aaron Swartz : L’information libre n’est pas un luxe de geek, c’est un droit fondamental. Dans une société démocratique, l’accès au savoir ne peut pas dépendre de votre capacité à payer des abonnements. La connaissance appartient à l’humanité entière, pas aux éditeurs qui la verrouillent ou aux gouvernements qui la censurent.

Alors oui, Aaron Swartz était un révolutionnaire. Pas le genre qui pose des bombes ou qui renverse des gouvernements, mais le genre qui change le monde ligne de code après ligne de code. Le genre qui comprend que dans l’ère numérique, la liberté passe par la libre circulation de l’information.

Et comme tous les vrais révolutionnaires, il a fini martyr de sa cause.

Mais contrairement aux révolutionnaires d’antan dont on ne se souvient que dans les livres d’histoire, l’héritage d’Aaron est vivant et tangible et le 8 novembre, jour de son anniversaire, des hackatons sont organisés dans le monde entier pour l’Aaron Swartz Day. Des développeurs, des militants, des chercheurs se réunissent pour faire avancer des projets dans l’esprit d’Aaron, à savoir rendre l’information plus libre, plus accessible, plus démocratique.

Parce que finalement, c’est ça le plus grand hommage qu’on puisse rendre à Aaron Swartz : Continuer son combat en refuser les paywalls absurdes, en soutenant l’open source, en défendant la neutralité du net, en protégeant les lanceurs d’alerte, utiliser et en promouvant les licences Creative Commons.

Chaque fois qu’on choisit la liberté plutôt que la facilité, l’ouverture plutôt que le contrôle, l’information libre plutôt que le profit, on honore sa mémoire.

Bref, Aaron Swartz était le héros dont Internet avait besoin, mais pas celui qu’il méritait.

Sources : Wikipedia - Aaron Swartz, Wikipedia - United States v. Swartz, Guerilla Open Access Manifesto (2008), Internet Hall of Fame - Aaron Swartz, JSTOR Evidence in United States vs. Aaron Swartz, MIT Report on Aaron Swartz, Aaron Swartz Day

URL Lengthener - Parce que la taille, ça compte

Par :Korben
14 août 2025 à 11:54

Les raccourcisseurs d’URLs, tout le monde connait et c’est pratique, sauf quand ça disparait au bout de quelques années. Mais, est ce que vous connaissez les allongeurs d’URLs ?

Non ? Normal, ça n’existe pas. Enfin, ça *n’existait pas* jusqu’à ce que Namit Jain en bon dev troll s’est dit que ce serait rigolo d’en faire un. Du coup, voici voilà URL LENGTHENER, un rallongeur de lien qui ajoute des mots à la con, des émojis, des citations philosophiques et tout un tas de bordel dans l’url pour lui donner plus de volume.

Oui, c’est débile et ça ne sert à rien, mais c’est fun. Vous pouvez même choisir le niveau de longueur entre “court” (mais c’est déjà super long), “long”, “absurde” ou biblique !

Pour ce dernier, voici ce que ça donne :

https://www.namitjain.com/tools/url-lengthener/and/going/thing/🌀/✨/backups/settings/important/deep/archive/✨/turbo/profile/of/🦄/📜/and/thing/settings/hyper/🤖/nested/thing/very/mega/reading/plus/📜/reading/going/backups/archive/profile/thing/nested/🛸/thing/logs/and/folders/temp/if/you/user/✨/of/archive/pro/backups/🤖/settings/plus/✨/keeps/keeps/🔥/🌀/critical/ultra/folders?data=aHR0cHMlM0ElMkYlMkZrb3JiZW4uaW5mbyUyRg%3D%3D&utm_source=infinite&utm_medium=spaghetti&utm_campaign=hyper-elongation&cachebust=1755164415219&meta=loremipsumdolorsitamet&quote1=the-unexamined-life-is-not-worth-living&quote2=cogito-ergo-sum&quote3=to-be-or-not-to-be

Alors évidemment, ce n’est pas un vrai allongeur d’URL. En fait, si vous regardez bien, vous pouvez remarquer un paramètre data= et derrière une chaine de caractères qui n’est ni plus ni moins que l’URL encodée en base64. Ici en l’occurence, aHR0cHMlM0ElMkYlMkZrb3JiZW4uaW5mbyUyRg%3D%3D c’est https://korben.info. Donc tout le reste c’est du remplissage, que vous pouvez même compléter à la main.

De quoi faire passer quelques messages subliminaux…

https://www.namitjain.com/tools/url-lengthener/SOUTENEZ-MOI-SUR-PATREON-SVP?data=aHR0cHMlM0ElMkYlMkZrb3JiZW4uaW5mbyUyRg%3D%3D&utm_source=infinite&utm_medium=spaghetti&utm_campaign=hyper-elongation&cachebust=1755164415219&meta=loremipsumdolorsitamet&quote1=the-unexamined-life-is-not-worth-living&quote2=cogito-ergo-sum&quote3=to-be-or-not-to-be

Amusez-vous bien !

Un système solaire 3D dans votre navigateur

Par :Korben
14 août 2025 à 10:40

Elle est loin l’époque où on s’extasiait devant un gif animé de la Terre qui tournait. Mais non, rien de rien, je ne regrette rien car un développeur du nom de SoumyaEXE nous a pondu un système solaire complet avec 50 lunes et des ceintures d’astéroïdes, le tout qui tourne dans votre navigateur. Sans plugin. Sans téléchargement. Juste du JavaScript et sa magie.

En plus ce projet débarque pile au moment où de plus en plus de développeurs cherchent l’équilibre parfait entre la simplicité et la performance pour leurs applications web, et ce système solaire en est le parfait exemple. Les textures viennent directement de la NASA, les distances sont mises à l’échelle pour que votre cerveau puisse y comprendre quelque chose, et même votre vieux smartphone peut faire tourner le tout sans broncher ou presque.

J’ai passé plusieurs minutes à zoomer / dezoomer sur les lunes de Jupiter et les astéroides, et c’est assez hypnotisant. Pan, zoom, rotation… tout est fluide comme dans du Planta Fin ^^ et le dev a même pensé à ajouter des toggles pour afficher ou masquer les orbites, les labels, les ceintures d’astéroïdes. Bref, vous pouvez littéralement personnaliser votre exploration spatiale pour vous la jouer Thomas Pesquet en culottes courtes.

C’est fou surtout de voir comment Three.js a évolué. Sur les forums spécialisés, le développeurs explique que créer ce genre de simulation était sa motivation principale pour apprendre cette technologie, et je trouve ça bien comment façon de faire. Et quand on voit le résultat, je me dit que les limites du web sont vraiment repoussées chaque jour un peu plus.

Techniquement, le projet utilise également Vite pour le build, ce qui explique pourquoi tout est si rapide à charger. Les modèles 3D sont optimisés, les animations d’orbites sont calculées en temps réel, et pourtant, aucun ralentissement. C’est accessible, performant, et surtout open source.

D’ailleurs, parlant d’open source, tout le code est disponible sur GitHub. Donc vous pouvez le cloner, le modifier, ajouter d’autres objets si ça vous chante (Ou faire basculer Pluton du côté des planètes…^^), ou pourquoi pas le franciser. Et pour apprendre Three.js, c’est également un excellent point de départ.

Et si vous voulez une ambiance plus immersive, vous pouvez même ajouter de la musique d’Interstellar. Bon, ok, c’est un peu gadget, mais ça fait son petit effet.

Pour les développeurs qui lisent ça, sachez que le projet utilise les GLTFLoader et OrbitControls de Three.js, avec un système de caméra perspective bien pensé. L’éclairage combine ambient et directional lights pour donner ce rendu réaliste aux planètes. C’est du travail propre, bien commenté, et facilement extensible.

Donc si vous cherchez une excuse pour procrastiner intelligemment aujourd’hui, foncez tester cette merveille. Et qui sait, peut-être que ça vous donnera envie de vous lancer dans le développement web 3D.

Source

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