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SilverStone FLP02 : un boîtier PC rétro beige 90s pensé pour le hardware moderne

Par :Wael.K
18 septembre 2025 à 22:20

Bref

Le SilverStone FLP02 ramène l’esthétique beige des années 90 tout en intégrant des standards modernes. Avec ses trois baies 5,25 pouces, un bouton Turbo fonctionnel, la compatibilité GPU jusqu’à 386 mm et radiateur 360 mm, il s’adresse aux nostalgiques comme aux assembleurs exigeants. Prévu au 4e trimestre 2025 à 220 $, il se positionne comme l’un des boîtiers rétro les plus complets du marché.

SilverStone n’en est pas à son coup d’essai dans le revival rétro, mais avec le FLP02, la marque joue clairement la carte de la nostalgie assumée. Ce grand boîtier tour beige évoque immédiatement les PC familiaux de la seconde moitié des années 90, tout en proposant une compatibilité irréprochable avec les configurations actuelles.

présenté au computex 2025, le FLP02 trois véritables baies 5,25 pouces, un bouton Turbo comme sur les Pentium d’époque, et même une clé de verrouillage pour sceller la façade. Un design old school qui cache pourtant une mécanique parfaitement à jour.

Caractéristiques principales

Compatibilité et format

Le FLP02 prend en charge les cartes mères SSI-CEB, ATX, micro-ATX et Mini-ITX. Il propose 7 slots d’extension, auxquels s’ajoutent 2 emplacements supplémentaires pour installer un GPU à la verticale.

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Dimensions et espace interne

Avec ses 232 x 494 x 472 mm, il offre suffisamment de volume pour accueillir des cartes graphiques longues de 386 mm, à condition de retirer la cage avant.

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Refroidissement

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Le boîtier supporte un radiateur de 360 mm en partie supérieure. SilverStone l’équipe de base avec trois ventilateurs de 120 mm noirs (deux en façade, un à l’arrière).

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Stockage et baies

On retrouve trois baies 5,25 pouces accessibles en façade, parfaites pour un lecteur optique, un contrôleur ou un rack hot-swap. À l’intérieur, des cages permettent de monter des disques 3,5 et 2,5 pouces.

Panneau avant et connectique

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La façade mélange rétro et pratique : port USB-C, deux ports USB-A 5 Gbps, combo audio, interrupteur Power à bascule, Reset, bouton Turbo relié au contrôleur PWM des ventilateurs, et même une clé de verrouillage.

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Design rétro, fonctionnalités bien actuelles

SilverStone soigne les détails visuels avec son plastique beige, ses fausses façades de lecteurs et un afficheur numérique rappelant les fréquences des processeurs Pentium.

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À l’intérieur, rien de vieillot : support GPU pour éviter le sagging, gestion moderne des câbles et contrôleur PWM capable de piloter huit ventilateurs. Le fameux bouton Turbo n’est pas un gadget, puisqu’il force instantanément les ventilateurs à pleine vitesse en cas de forte charge thermique.

Nos propres clichés du FLP02, capturés lors du Computex 2025 à Taipei, confirment que SilverStone n’a pas simplement joué la carte du marketing rétro. Le châssis beige affiche bien ses trois baies 5,25 pouces, son afficheur numérique et son imposant bouton Turbo, fidèles à l’esprit des tours des années 90.

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Ces photos exclusives montrent aussi l’agencement interne moderne, avec support GPU renforcé et espace optimisé pour la ventilation, preuve que le look old school cache une conception parfaitement actuelle.

Prix et disponibilité

Le SilverStone FLP02 sera commercialisé au prix de 220 dollars sur le marché américain à partir du quatrième trimestre 2025. Les déclinaisons régionales seront précisées ultérieurement.

Conclusion

Le SilverStone FLP02 réussit l’équilibre entre hommage et modernité. Avec ses baies 5,25 pouces fonctionnelles, son look beige assumé et ses équipements haut de gamme, il parlera autant aux passionnés de rétrocomputing qu’aux assembleurs en quête d’originalité. À 220 dollars, il vient occuper une niche que peu de constructeurs osent exploiter.

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Quand l'IA apprend à simuler l'univers sur un simple laptop

Par :Korben
18 septembre 2025 à 18:14

Alors là, accrochez-vous à votre clavier parce que je vais vous parler d’un truc qui défrise. Si je vous disais qu’il est possible de simuler l’univers entier, sa structure à grande échelle, ses milliards de galaxies… sur votre MacBook Air ??

Pas besoin de réserver du temps sur un supercalculateur, pas besoin de faire la queue pendant des semaines pour obtenir vos résultats. Hé bien c’est ce que permet de faire Effort.jl, et c’est de la bombe pour astrophysiciens !

Mais avant que je vous retourne le cerveau encore une fois, voici un peu de contexte. En mars 2025, le projet DESI a lâché une nouvelle incroyable : l’énergie noire, cette force mystérieuse qui fait accélérer l’expansion de l’univers, pourrait ne pas être constante mais évoluer dans le temps. C’est potentiellement le plus gros bouleversement en cosmologie depuis des décennies, sauf que pour prouver ça, il faut analyser des quantités astronomiques de données (j’assume ce jeu de mots), et c’est là que ça coince.

Le problème, c’est que modéliser la “cosmic web” (cette toile cosmique gigantesque où les galaxies forment des amas reliés par des filaments de matière) ça nécessite des calculs d’une complexité monstrueuse. On utilise pour ça la théorie des champs effectifs de la structure à grande échelle ( EFTofLSS pour les intimes), et une seule analyse peut prendre des jours entiers sur un supercalculateur. Multiplié par les milliers d’analyses nécessaires pour faire de la science solide, on arrive vite à des mois de calculs !!

C’est là qu’intervient Marco Bonici de l’Université de Waterloo et son équipe. Plutôt que de continuer à se battre avec des files d’attente interminables sur les supercalculateurs, ils ont eu une idée géniale : Apprendre à une IA comment la physique fonctionne, et la laisser faire les calculs à notre place.

Effort.jl, c’est donc un peu comme le DLSS de Nvidia mais pour l’univers. Vous savez le DLSS c’est cette techno qui utilise l’IA pour calculer des images haute définition sans faire suer votre GPU. Bon bah là, au lieu de cracher des graphismes de jeux vidéo, on crache… l’univers lui-même. Et le résultat est incroyable… C’est une accélération de x1000 fois par rapport aux méthodes traditionnelles de génération.

La beauté du truc, c’est que l’équipe n’a pas juste balancé des données dans un réseau de neurones en espérant que ça marche. Non, ils ont intégré dès le départ les lois physiques connues dans l’architecture même de leur IA. Comme l’explique Bonici dans une interview , c’est comme décrire l’eau dans un verre. Plutôt que de calculer le mouvement de chaque molécule (ce qui serait impossible), on encode les propriétés microscopiques importantes et on regarde leur effet au niveau macroscopique.

Le réseau de neurones d’Effort.jl est donc relativement simple. Il est constitué de 5 couches cachées de 64 neurones chacune, entraînées sur 60 000 combinaisons de paramètres cosmologiques. Ainsi grâce à l’intégration intelligente de la physique, il peut calculer en 15 microsecondes ce qui prenait des heures avant. Et niveau précision c’est identique, voire parfois meilleure que les modèles originaux.

En plus, tout est codé en Julia , un langage de programmation scientifique qui monte en flèche. L’équipe a même créé deux backends différents : SimpleChains.jl pour faire tourner ça sur CPU (ultra rapide) et Lux.jl pour exploiter les GPU si vous en avez. Et cerise sur le gâteau, tout est différentiable, ce qui veut dire que l’IA peut non seulement calculer les résultats, mais aussi comprendre comment ils changent quand on modifie légèrement les paramètres.

Pour valider leur bébé, l’équipe a donc fait tourner Effort.jl sur les vraies données du Baryon Oscillation Spectroscopic Survey (BOSS) et le résultat est ouf.. On obtient exactement les mêmes conclusions que les méthodes traditionnelles, mais en seulement quelques minutes sur un laptop au lieu de plusieurs jours sur un cluster. C’est testé, validé, et ça marche.

Au-delà de l’exploit technique, Effort.jl arrive à un moment important car avec les télescopes comme DESI et Euclid qui génèrent des téraoctets de données, et surtout cette découverte potentielle que l’énergie noire évolue, on a besoin d’outils capables de suivre le rythme. Bah oui, c’est fini le temps où les chercheurs passaient plus de temps à attendre le résultat de leurs calculs qu’à faire de la science.

Et en plus, Effort.jl est totalement open source et sur GitHub . N’importe qui peut donc télécharger le code, l’installer sur son laptop, et commencer à explorer l’univers depuis son canap'.

Alors oui, on pourrait dire que c’est “juste” une accélération de calculs, mais en réalité, c’est bien plus que ça. C’est la différence entre attendre des mois pour tester une hypothèse et pouvoir explorer des milliers de scénarios en temps réel. C’est la possibilité pour des équipes sans accès aux supercalculateurs de faire de la recherche de pointe. Et c’est, potentiellement, ce qui nous permettra de comprendre enfin ce qu’est cette foutue énergie noire qui compose 70% de l’univers…

Bref, l’IA quand elle est bien utilisée et combinée avec une vraie compréhension de la physique, ça décuple les capacités de la science et ça c’est beau !

Source

Une faille Spotlight vieille de 10 ans permet toujours de voler vos données sur Mac

Par :Korben
18 septembre 2025 à 17:08

Si vous êtes sous Mac, je pense que comme moi, vous passez votre temps à chercher des fichiers ou lancer des applications avec Spotlight… Si vous ne connaissez pas cet outil, c’est un truc super pratique d’Apple qui indexe tout votre disque dur pour vous faire gagner du temps. Command+Espace, trois lettres tapées, et hop, votre document apparaît. Pratique, non ?

Sauf que voilà, depuis presque 10 ans maintenant, ce même Spotlight peut servir de cheval de Troie pour siphonner vos données les plus privées. Et le pire, c’est qu’Apple le sait et n’arrive toujours pas à vraiment colmater la brèche.

Patrick Wardle, le chercheur en sécurité derrière plusieurs outils populaires comme LuLu , vient d’expliquer sur son blog Objective-See une technique ahurissante qui permet à un plugin Spotlight malveillant de contourner toutes les protections TCC de macOS. Pour info, TCC (Transparency, Consent and Control), c’est le système qui vous demande si telle application peut accéder à vos photos, vos contacts, votre micro… Bref, c’est censé être le garde du corps de votre vie privée sous Mac.

Alors comment ça marche ?

Hé bien au lieu d’essayer de forcer les portes blindées du système, le plugin malveillant utilise les notifications Darwin comme une sorte de morse numérique. Chaque byte du fichier à voler est encodé dans le nom d’une notification (de 0 à 255), et un processus externe n’a qu’à écouter ces notifications pour reconstruire le fichier original, octet par octet. C’est du génie dans sa simplicité !

Ce qui rend cette histoire encore plus dingue, c'est que cette vulnérabilité a été présentée pour la première fois par Wardle lui-même lors de sa conférence #OBTS v1.0 en 2018. Il avait déjà montré comment les notifications pouvaient permettre aux applications sandboxées d'espionner le système.

Plus récemment, Microsoft a “redécouvert” une variante de cette technique cette année et l’a baptisée “ Sploitlight ”. Ils ont même obtenu un joli CVE tout neuf (CVE-2025-31199) pour leur méthode qui consistait à logger les données dans les journaux système. Apple a corrigé cette variante dans macOS Sequoia 15.4… mais la méthode originale de Wardle fonctionne toujours, même sur macOS 26 (Tahoe) !

Et sinon, savez-vous ce que ces plugins peuvent voler exactement ?

Il y a notamment un fichier bien particulier sur votre Mac, caché dans les profondeurs du système, qui s’appelle knowledgeC.db. Cette base de données SQLite est littéralement le journal intime de votre Mac. Elle contient tout :

  • Quelles applications vous utilisez et pendant combien de temps
  • Vos habitudes de navigation web avec Safari (historique détaillé, fréquence des visites, interactions)
  • Quand vous branchez votre téléphone
  • Quand vous verrouillez votre écran
  • Vos trajets en voiture avec CarPlay
  • Vos routines quotidiennes et patterns comportementaux

C’est le genre de données qui raconte votre vie mieux que vous ne pourriez le faire vous-même. Et avec les nouvelles fonctionnalités d’Apple Intelligence dans macOS Tahoe, cette base de données alimente directement l’IA d’Apple pour personnaliser votre expérience.

Avec ce fichier, quelqu’un pourrait non seulement voir ce que vous faites maintenant sur votre Mac, mais aussi reconstituer vos habitudes des 30 derniers jours. À quelle heure vous commencez votre journée, quelles apps vous lancez en premier, combien de temps vous passez sur tel ou tel site… C’est le rêve de n’importe quel espion ou publicitaire, et c’est accessible via une simple vulnérabilité Spotlight.

Apple a bien sûr essayé de corriger le tir. Dans macOS 15.4, ils ont ajouté de nouveaux événements TCC au framework Endpoint Security pour mieux surveiller qui accède à quoi. Ils ont aussi corrigé la variante découverte par Microsoft (CVE-2025-31199).

Mais… la vulnérabilité de base présentée par Wardle fonctionne toujours sur macOS 26 (Tahoe), même en version Release Candidate avec SIP activé ! C’est comme ajouter une serrure supplémentaire sur la porte alors que tout le monde passe par la fenêtre depuis 10 ans.

Wardle a une idée toute simple pour régler définitivement le problème : Apple pourrait exiger une notarisation pour les plugins Spotlight, ou au minimum demander l’authentification et l’approbation explicite de l’utilisateur avant leur installation. Actuellement, n’importe quel plugin peut s’installer tranquillement dans ~/Library/Spotlight/ et commencer à espionner vos données, sans même nécessiter de privilèges administrateur.

Alors bien sûr, avant que vous ne couriez partout comme une poule sans tête, il faut relativiser :

  1. Cette attaque nécessite un accès local à votre système - on ne parle pas d’une vulnérabilité exploitable à distance
  2. Il faut qu’un malware ou un attaquant installe d’abord le plugin malveillant sur votre Mac
  3. La “bande passante” est limitée - transmettre octet par octet n’est pas très efficace pour de gros fichiers
  4. macOS affiche une notification quand un nouveau plugin Spotlight est installé (même si cette alerte peut être contournée)

Ça fait quand même quelques conditions… mais le fait que cette faille existe depuis près de 10 ans et fonctionne toujours sur la dernière version de macOS reste préoccupant.

Cette histoire nous rappelle que les outils les plus dangereux sont souvent ceux auxquels on fait le plus confiance… Wardle fournit même un proof-of-concept complet sur son site pour que la communauté puisse tester et comprendre le problème. Espérons qu’Apple prendra enfin cette vulnérabilité au sérieux et implémentera les mesures de sécurité suggérées.

En attendant, restez vigilants sur les applications que vous installez et gardez un œil sur les notifications système concernant l’installation de nouveaux plugins Spotlight !

BitPixie - Et dire qu'il était possible de contourner BitLocker en -5 min durant ces 20 dernières années...

Par :Korben
18 septembre 2025 à 16:42

Alors celle-là, je ne l’avais pas vue venir… Vous utilisez BitLocker depuis des années pour protéger vos données sensibles, vous dormez sur vos deux oreilles en pensant que votre laptop est un vrai coffre-fort… et puis paf, on découvre qu’il y avait une faille MONUMENTALE dans TOUS les boot managers de Windows créés entre 2005 et 2022 ! Et oui, la vulnérabilité affecte même des boot managers sortis un an avant que BitLocker n’existe !

L’équipe de SySS a analysé dernièrement cette vulnérabilité baptisée BitPixie (CVE-2023-21563) et comme j’ai trouvé leur article intéressant, je me permet de vous le partager. En fait, le bug dormait tranquillement dans le Windows Boot Manager depuis octobre 2005, et personne ne s’en était rendu compte. BitLocker est ensuite arrivé en 2006 avec Windows Vista, et a donc été bâti littéralement sur des fondations déjà pourries.

L’attaque paraît simple en surface… un câble réseau, un clavier et environ 5 minutes si tout est préparé. De plus, son exploitation est totalement non-invasive et ne laisse aucune trace permanente sur l’appareil. Mais attention, derrière cette simplicité apparente se cache quand même pas mal de technique… Il faut créer un fichier BCD personnalisé (Boot Configuration Data), configurer un serveur TFTP/DHCP, et dans certains cas exploiter une faille Linux (CVE-2024-1086) pour contourner les protections du kernel. Donc bon, c’est pas non plus à la portée du premier venu, mais ça reste faisable pour quelqu’un de motivé.

Concrètement, voilà comment ça marche. L’attaquant modifie le fichier BCD pour activer le démarrage réseau, puis effectue ce qu’on appelle un “PXE soft reboot” en utilisant un ancien boot manager non patché (celui de 2011 fait très bien l’affaire). Le problème, c’est que pendant ce redémarrage PXE, le système oublie complètement de nettoyer la mémoire où est stockée la clé maître du volume BitLocker (VMK pour Volume Master Key). Du coup, on peut tranquillement démarrer sur un Linux, scanner la mémoire, récupérer la clé et déverrouiller le disque. C’est aussi simple que ça…

Faut savoir que le TPM (cette puce de sécurité dans votre ordi) utilise des trucs appelés PCR (Platform Configuration Registers) pour vérifier que personne n’a trafiqué le processus de démarrage. Normalement, si quelque chose change, pouf, le TPM refuse de donner la clé BitLocker. Sauf que l’attaque BitPixie arrive à contourner ça en exploitant le fait que le redémarrage PXE ne réinitialise pas correctement la mémoire.

Même les systèmes configurés avec l’authentification pré-démarrage (PBA) et protection par code PIN restent partiellement vulnérables. Alors attention, nuance importante ici : si vous avez mis un code PIN et qu’un voleur pique votre laptop, il sera bien embêté car l’attaque ne marchera pas sans le PIN. Par contre, si l’attaquant connaît le PIN (genre un employé mécontent ou quelqu’un qui vous a vu le taper), il peut toujours escalader ses privilèges locaux via des techniques de manipulation mémoire. Donc votre PIN à 4 chiffres est une protection, oui, mais pas la muraille de Chine face à un insider malveillant avec BitPixie.

D’ailleurs, certains systèmes résistent mieux que d’autres. Plusieurs ordinateurs portables HP, par exemple, ne permettent pas de démarrer des boot managers tiers, ce qui bloque l’attaque. Mais bon, on peut pas vraiment compter là-dessus comme stratégie de sécurité…

C’est le chercheur Rairii qui a découvert cette vulnérabilité en août 2022, mais ce n’est qu’en février 2023 que Microsoft l’a publiquement divulguée. Entre temps, ils ont sorti le patch KB5025885 en mai 2023. Ce patch remplace l’ancien certificat Microsoft de 2011 par le nouveau certificat Windows UEFI CA 2023, et il ajoute l’ancien certificat à la liste de révocation. Comme ça, impossible de faire une attaque par downgrade avec un vieux boot manager. Sauf que… à cause de certaines limitations dans le standard Secure Boot, la vulnérabilité reste exploitable aujourd’hui sur les systèmes qui n’ont pas appliqué ce patch.

Ce qui est sûr c’est que Microsoft savait pertinemment que leurs certificats allaient expirer. D’après le support Microsoft , les trois certificats Microsoft (Microsoft Corporation KEK CA 2011, Microsoft Windows Production PCA 2011, et Microsoft UEFI CA 2011) expirent tous en juin 2026. C’est cette expiration qui va enfin forcer tout le monde à mettre à jour. Il aura donc fallu attendre une contrainte administrative pour que tout le monde corrige une faille critique vieille de presque 20 ans.

Compass Security a même publié un PoC (Proof of Concept) montrant comment exploiter BitPixie avec une édition WinPE personnalisée.

Marc Tanner, chercheur en sécurité, avait à l’époque développé une version Linux de l’exploit après que Thomas Lambertz ait présenté le principe au 38C3 mais sans publier son code. Le fait qu’un PoC public soit maintenant disponible rend donc la situation encore plus critique pour les millions d’appareils Windows qui utilisent BitLocker sans authentification pré-démarrage.

En tout cas, pour ceux qui ont perdu l’accès à leurs données chiffrées, BitPixie pourrait effectivement être une solution de dernier recours. Mais attention, on parle ici d’une vulnérabilité qui nécessite un accès physique à la machine et des compétences techniques non négligeables. Mais si vous avez oublié votre mot de passe BitLocker et que vous n’avez pas sauvegardé votre clé de récupération, cette technique pourrait théoriquement vous permettre de récupérer vos données. Mais bon, je vous le dis tout de suite, c’est pas la méthode officielle recommandée par Microsoft ^^ !

Pour vous protéger de cette attaque, plusieurs options s’offrent à vous :

  1. Forcez l’authentification avant le démarrage avec un code PIN costaud (évitez 1234, hein). Ça protège contre les voleurs, mais pas contre quelqu’un qui connaît votre PIN.
  2. Appliquez le patch KB5025885 qui empêche les attaques par downgrade. C’est LA solution officielle de Microsoft.
  3. Pour les plus paranos : vous pouvez modifier la configuration PCR pour inclure le PCR 4, qui vérifie l’intégrité du boot manager. Mais attention, ça peut causer des demandes de clé de récupération après les mises à jour Windows.

Voilà… c’est dur de réaliser que pendant toutes ces années, BitLocker nous a donné une illusion de sécurité partielle. Tous ces laptops d’entreprise, ces disques de données sensibles, ces machines gouvernementales… potentiellement vulnérables depuis le début…

Sa fé réchéflir !

Source

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[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement

Par :Wael.K
18 septembre 2025 à 14:58

Corsair poursuit l’évolution de sa gamme SABRE, déjà connue à travers la série CHAMPION SERIES orientée eSport, en dévoilant la SABRE v2 PRO Ultralight Wireless. Après les déclinaisons filaires et sans fil RGB PRO, cette nouvelle mouture se veut plus radicale que jamais, pensée pour les joueurs compétitifs qui placent vitesse et précision au sommet de leurs priorités.

Avec seulement 36 g sur la balance, elle devance des références comme la Razer DeathAdder V4 Pro (56 g), Finalmouse Starlight-12 (47g) ou la nouvelle PRO X SUPERLIGHT 2c (51 g), s’imposant comme l’une des souris sans fil les plus légères jamais proposées. Son design symétrique minimaliste, dépourvu de rétroéclairage, met clairement l’accent sur la performance et l’autonomie plutôt que sur l’esthétique.

Le capteur Marksman S grimpe à 33 000 DPI, avec un suivi jusqu’à 750 IPS et une accélération de 50 G, épaulé par un hyper-polling de 8 000 Hz qui abaisse la latence à 0,125 ms, soit huit fois plus rapide que le standard 1 000 Hz. L’autonomie atteint jusqu’à 70 heures en 2,4 GHz, et la configuration passe par le Corsair Web Hub, une interface en ligne légère qui évite l’installation d’un logiciel supplémentaire.

On retrouve aussi des commutateurs mécaniques personnalisés annoncés pour 100 millions de clics, ainsi que des grips et patins de rechange pour ajuster la prise en main. Déclinée en noir et en blanc, la SABRE v2 PRO sera disponible à partir du 18 septembre 2025 au tarif de 109,99 € en Europe.

Avec cette approche, Corsair ambitionne de bousculer un segment premium dominé par des acteurs comme Finalmouse, Razer et Logitech. Mais cette évolution marque-t-elle un véritable cap technologique, et le prix est-il justifié face à une concurrence aussi établie ? Nous avons mis la SABRE v2 PRO à l’épreuve pour le découvrir.

Unboxing de la Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless

La Sabre v2 Pro Ultralight Wireless arrive dans un emballage compact aux couleurs emblématiques de Corsair, mêlant noir et jaune pour un contraste marqué. La face avant met en avant le produit avec un visuel en taille réelle, accompagné du poids impressionnant de seulement 36 g, véritable argument phare de cette souris.

corsair sabre v2 pro ultralight wireless box 01

Au dos, on retrouve un résumé des principales caractéristiques : capteur Marksman S à 33 000 DPI, taux de polling 8 000 Hz en filaire comme en sans fil, et conception ultralégère pensée pour la réactivité. Les côtés détaillent quant à eux le contenu et rappellent la compatibilité avec le Corsair Web Hub, la nouvelle interface de configuration en ligne.

corsair sabre v2 pro ultralight wireless box 02

À l’intérieur, le bundle reste classique mais bien fourni. On y trouve la souris, le récepteur sans fil USB 8 kHz, un câble USB-C vers USB-A pour la recharge et l’utilisation filaire, ainsi que des accessoires pratiques : un jeu de grips adhésifs pour améliorer la prise en main et des patins de rechange. La documentation se compose d’un guide de garantie et d’un livret de sécurité.

corsair sabre v2 pro ultralight wireless unboxing 01

Corsair fournit donc tout le nécessaire pour une utilisation immédiate, que ce soit en compétition ou en configuration personnalisée.

Spécifications techniques de la Corsair Sabre v2 Pro

Spécifications techniques – Corsair SABRE v2 PRO Ultralight Wireless
Capteur Corsair MARKSMAN S (optique)
Résolution 100 à 33 000 DPI (paliers de 50 DPI)
Vitesse de suivi Jusqu’à 750 IPS
Accélération max 50 G
Polling rate 1 000 / 2 000 / 4 000 / 8 000 Hz
Latence minimale 0,125 ms (à 8 000 Hz)
Autonomie Jusqu’à 70 h (2,4 GHz à 1 000 Hz) • ~16 h (8 000 Hz)
Batterie Li-ion polymère rechargeable
Connectivité 2,4 GHz (Wireless v1.5) • USB-C filaire
Boutons 5 programmables
Switchs Mécaniques Corsair personnalisés (100 M clics)
Mémoire interne 1 profil embarqué
Patins UPE • jeu de rechange fourni
Dimensions 119,16 × 62,55 × 38,21 mm
Poids 36 g (sans câble ni accessoires)
Éclairage Aucun
Coloris Noir • Blanc
Garantie 2 ans
Prix annoncé 109,99 € (Europe)

* Autonomie donnée à titre indicatif : 70 h mesurée en 2,4 GHz à 1 000 Hz. À 8 000 Hz, l’autonomie chute sensiblement (~16 h).

La Corsair Sabre v2 Pro en détail

Une fois sortie de sa boîte, la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless se distingue immédiatement par son design épuré. La coque, d’un noir mat uniforme (ou blanc selon la version), affiche une allure volontairement sobre : aucune LED, aucune fioriture, uniquement le logo Corsair en finition discrète. L’ensemble donne une impression de sérieux et de performance brute.

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Le gabarit reste compact, avec des lignes fluides qui accentuent la sensation de légèreté. La symétrie de la forme est nette, ce qui lui donne une silhouette équilibrée, tandis que les flancs restent lisses afin de réduire toute contrainte de fabrication et de poids.

corsair sabre v2 pro ultralight 02

Sous la souris, on remarque la présence des larges patins incurvés en UPE qui suivent les contours de la coque, ainsi que le capteur Marksman S mis en valeur par une découpe centrale.

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Malgré son poids plume de 36 g, la Sabre v2 Pro inspire une solidité remarquable. La coque ne présente pas de craquements gênants à la pression et reste bien rigide lors des manipulations rapides. L’absence de fioritures comme le rétroéclairage ou des parois ajourées contribue aussi à préserver cette robustesse. Bien qu’elle paraisse naturellement moins massive qu’une souris plus lourde, l’équilibre entre légèreté et solidité est maîtrisé.

Ergonomie et prise en main

Avec ses 119,16 mm de longueur, 62,55 mm de largeur et 38,21 mm de hauteur, la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless se place dans la catégorie des souris compactes à moyennes. Ces dimensions la destinent surtout aux mains comprises entre 17 et 19 cm de longueur, avec une largeur de paume standard. La largeur contenue permet une prise ferme sans étirement excessif des doigts, un atout pour maintenir le contrôle dans les mouvements rapides.

corsair sabre v2 pro ultralight 04

Le design se veut symétrique dans sa forme, mais il n’est pas totalement ambidextre : les deux boutons latéraux sont uniquement disposés sur le flanc gauche, ce qui réserve son usage aux droitiers malgré une silhouette extérieure équilibrée. Corsair a fait le choix d’une configuration minimaliste avec cinq boutons (clics principaux, molette cliquable et deux latéraux), concentrant l’essentiel pour réduire le poids à seulement 36 g.

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En main, le profil légèrement bombé assure un appui naturel pour la paume, mais sa faible hauteur limite le soutien pour les adeptes du palm grip. La Sabre v2 Pro s’exprime pleinement en claw grip et en fingertip, où sa masse réduite se traduit par une agilité immédiate et une grande liberté de mouvement. Le palm grip reste possible, mais offrira un confort moindre à ceux qui recherchent une base de paume plus prononcée.

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La finition mate de la coque offre une adhérence uniforme et agréable, tout en évitant les effets glissants des surfaces brillantes lors de sessions intenses.

corsair sabre v2 pro ultralight wireless grips

Corsair ajoute en plus des grips adhésifs fournis dans la boîte, permettant à chacun d’adapter la tenue selon sa morphologie ou ses préférences de jeu : surface lisse pour maximiser la fluidité, ou grip renforcé pour plus de contrôle sur les zones de pression.

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Enfin, la Sabre v2 Pro assume une approche sans concession sur le RGB : aucune diode, aucun éclairage décoratif. Ce choix radical s’inscrit dans une logique compétitive, limitant la consommation énergétique et favorisant l’autonomie (jusqu’à 70 heures annoncées), tout en renforçant le caractère minimaliste du design. Couplée à son poids plume, cette philosophie fait de la Sabre v2 Pro une souris qui se fait oublier sous la main, au service exclusif du mouvement et de la performance.

Connectivité et autonomie

La Sabre v2 Pro Ultralight Wireless repose sur la technologie Wireless v1.5 2,4 GHz de Corsair, associée à un dongle USB. L’appairage est simple et la connexion stable tout au long des sessions, sans déconnexion intempestive ni latence perceptible.

Un point pratique mérite toutefois d’être relevé : le récepteur ne se branche pas directement sur un port USB de la carte mère, mais doit passer par le câble fourni. Cela fonctionne correctement, mais ajoute une contrainte pour l’installation et l’organisation du bureau. Un câble court pour le dongle aurait été pratique pour limiter l’encombrement sur un bureau compact.

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À l’arrière, un interrupteur discret permet d’éteindre la souris, tandis que le port USB-C placé à l’avant assure la recharge et l’utilisation filaire.

En filaire, la souris peut être utilisée tout en conservant un polling à 8 000 Hz, ce qui garantit une réactivité maximale. Néanmoins, le câble fourni est relativement épais et rigide. Lors de l’utilisation, il a même tendance à soulever légèrement la souris, ce qui rend le mode filaire peu agréable par défaut. Pour ceux qui souhaitent vraiment alterner sans fil et filaire, mieux vaut envisager un câble plus souple et léger.

corsair sabre v2 pro ultralight wireless dongle 01

Côté autonomie, Corsair annonce jusqu’à 70 heures en 1 000 Hz et environ 16 heures en 8K Hz. Dans nos essais, la souris a tenu près de 14 heures en 8K, un chiffre cohérent avec les estimations. Pour une utilisation quotidienne en 1 000 Hz, les 70 heures semblent réalistes, même si nous n’avons pas pu les vérifier sur un cycle complet. La recharge en USB-C s’effectue rapidement et permet de reprendre l’usage sans délai.

Patins et glisse

Sous la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless, on retrouve des patins en UPE de qualité vierge (Virgin-Grade), une matière reconnue pour sa faible friction et sa longévité. Contrairement à de simples segments plats, Corsair a opté pour de larges patins incurvés qui épousent la forme arrondie de la coque à l’avant et à l’arrière. À cela s’ajoute un patin central entourant le capteur, complétant une configuration pensée pour offrir une glisse homogène.

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Corsair fournit par ailleurs un jeu de patins de rechange dans le bundle, un ajout bienvenu pour maintenir cette qualité de glisse dans le temps. C’est un choix cohérent avec l’orientation compétitive de la Sabre v2 Pro, où la précision et la constance des déplacements font toute la différence.

corsair sabre v2 pro ultralight wireless patins supp

Boutons et switchs : précision et durabilité

La Sabre v2 Pro Ultralight Wireless embarque une configuration minimaliste avec cinq boutons au total : clic gauche, clic droit, molette cliquable et deux latéraux placés sur le flanc gauche. Ce choix volontairement réduit privilégie l’essentiel, en phase avec l’orientation compétitive du modèle.

corsair sabre v2 pro ultralight molette

Les clics principaux s’appuient sur des switchs mécaniques Corsair personnalisés, annoncés pour 100 millions d’activations. En main, ils offrent un retour net et très réactif, avec une course courte et une résistance parfaitement calibrée pour éviter les déclenchements accidentels. Leur sonorité se situe dans une zone médiane : ni trop sèche, ni trop feutrée, ce qui donne une bonne lisibilité sonore lors de l’action sans être envahissant.

corsair sabre v2 pro ultralight boutons

Les boutons latéraux, positionnés assez haut, demandent un léger mouvement du pouce pour être atteints. Ce placement limite les clics involontaires, mais peut nécessiter une courte période d’adaptation, notamment pour accéder au bouton arrière. Leur activation est franche, avec un clic tactile net qui s’intègre bien dans un usage FPS ou MOBA.

La molette, quant à elle, adopte un profil simple et efficace : crantage régulier et clic central précis. Là encore, Corsair mise sur la fiabilité et la légèreté plutôt que sur la polyvalence.

Polling et performances du capteur Marksman S

La Sabre v2 Pro Ultralight Wireless s’appuie sur le capteur Marksman S, annoncé à 33 000 DPI, capable de suivre jusqu’à 750 IPS et de gérer une accélération de 50 G. Ces chiffres restent largement au-delà de l’usage réel – rares sont les joueurs qui dépassent 3 200 DPI – mais ils garantissent une marge de fiabilité sans décrochage, même lors de mouvements rapides ou angulaires.

corsair sabre v2 pro ultralight capteur Marksman S

La nouveauté la plus marquante se situe du côté du polling rate, désormais réglable jusqu’à 8 000 Hz. Concrètement, la souris transmet sa position au PC toutes les 0,125 ms contre 1 ms en standard, avec des paliers intermédiaires à 2 000 et 4 000 Hz.

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Si la différence reste imperceptible pour un usage quotidien, les joueurs compétitifs pourront apprécier une sensation de fluidité accrue, notamment lors des flicks ou micro-ajustements rapides. Il faut cependant rappeler que ce mode est plus exigeant pour le CPU, et que toutes les configurations ne tirent pas pleinement parti de cette fréquence.

En conditions de test, le capteur a montré une excellente constance : aucun smoothing ni décrochage, que ce soit à 800, 1 600 ou 3 200 DPI, et ce, sur tapis tissu comme sur surface rigide. Même en lift-off répété, le tracking reste propre et prévisible, confirmant la solidité du Marksman S.

Corsair Web Hub : personnalisation sans logiciel

corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 01

La Sabre v2 Pro inaugure une nouveauté intéressante chez Corsair : la configuration ne passe plus par iCUE, mais par un outil en ligne appelé Corsair Web Hub.

corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 02

L’idée est simple : connecter la souris, accéder à l’interface via un navigateur, et ajuster directement ses paramètres. Pas d’installation logicielle, pas de processus en arrière-plan, juste une interface légère et accessible.

corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 06
corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 05

On y retrouve l’essentiel : réglage des paliers DPI, réassignation des boutons, création de macros, ajustement du polling rate jusqu’à 8 000 Hz, ou encore suivi de l’autonomie.

corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 07

Les profils peuvent être sauvegardés dans la mémoire interne, ce qui permet d’utiliser la souris sur n’importe quel PC sans avoir à tout reconfigurer.

corsair sabre v2 pro ultralight Corsair Web Hub 03

Corsair n’est pas le seul à prendre cette direction. Fractal Design propose déjà son Adjust Pro Web Application pour ses périphériques comme le casque Scape. La Sabre v2 Pro s’inscrit donc dans une tendance claire : remplacer les logiciels lourds par des interfaces web légères, pensées pour séduire les joueurs compétitifs qui veulent de l’efficacité avant tout.

En pratique, l’expérience est fluide : l’interface s’ouvre rapidement, les changements s’appliquent instantanément et l’ensemble colle parfaitement à la philosophie minimaliste de la souris. On perd certaines fonctions avancées d’iCUE (comme la gestion multi-périphériques ou le RGB), mais ce n’est pas un manque ici. Corsair a préféré la simplicité, et c’est un choix qui fait sens pour un produit orienté performance pure.

En pratique

Dès les premiers instants, la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless surprend par sa légèreté extrême. Avec seulement 36 g, elle donne presque l’impression de ne rien avoir en main. Cette caractéristique change la dynamique du jeu : les flicks s’exécutent sans effort, les ajustements de visée se font plus rapidement, et la fatigue se réduit sur les longues sessions. Les joueurs habitués aux mouvements amples apprécieront la réduction de fatigue sur les sessions longues. En contrepartie, ce format demande un temps d’adaptation aux joueurs habitués à des modèles plus lourds ou à des formes plus enveloppantes.

La glisse est un autre point fort. Les patins incurvés en UPE assurent un mouvement fluide et stable, sans accrochage perceptible, aussi bien sur tapis tissu que sur surface rigide. En claw ou fingertip grip, la souris révèle tout son potentiel. En palm grip, le soutien plus limité de la paume pourra en revanche manquer à certains.

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Lors de sessions de 3-4 heures consécutives, le poids réduit montre ses bénéfices en limitant la fatigue du poignet. Le format relativement bombé convient bien aux prises en claw et fingertip, moins aux utilisateurs de palm grip qui pourraient ressentir un manque de support. Les grip tapes fournis permettent d’ajuster l’adhérence selon ses préférences. Appliqués sur les flancs, ils améliorent la prise sans compromettre la glisse générale de la souris.

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En FPS compétitifs, le capteur Marksman S s’est montré constant aux sensibilités usuelles (800 à 3 200 DPI). Les micro-ajustements de visée sont précis, les flicks rapides à 180° passent sans décrochage, et le tracking reste fluide même lors de strafes rapides. Le polling à 8 000 Hz, activable via le Web Hub, ajoute une réactivité perceptible dans ces phases, sans bouleverser radicalement l’expérience.

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Côté autonomie, nous avons relevé environ 14 heures en 8K Hz, un chiffre proche des 16 heures annoncées par Corsair, et cohérent avec une utilisation intensive sur une journée complète. En mode 1 000 Hz, la promesse de 70 heures semble réaliste, même si nous n’avons pas encore pu la vérifier sur un cycle complet. La recharge en USB-C est rapide et permet de retrouver l’usage filaire sans contrainte, avec la possibilité de maintenir le polling à 8 000 Hz.

Au quotidien, la simplicité du Corsair Web Hub se révèle pratique : réglages rapides, profils intégrés dans la mémoire de la souris et suivi de la batterie directement depuis l’interface. L’absence de RGB confirme la philosophie de ce modèle, où tout est pensé pour la performance et la constance, au détriment des artifices esthétiques.

Conclusion

test corsair sabre v2 pro ultralight
[Test] Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : la souris gaming la plus légère, 36 g seulement
Conclusion

Avec la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless, Corsair franchit un cap audacieux dans le segment compétitif. À seulement 36 g, elle figure parmi les souris les plus légères jamais lancées, une prouesse qui change immédiatement la sensation de jeu. Cette légèreté réduit la fatigue et favorise une gestuelle basée sur le poignet, idéale pour les setups low-sens présents dans l’esport.

Le capteur Marksman S se montre précis et constant, restituant les mouvements avec fidélité. Aux sensibilités usuelles, il reste fiable sur les ajustements comme sur les flicks rapides. Le polling 8 000 Hz n’est pas une révolution mais un raffinement, surtout perceptible dans des FPS compétitifs comme Counter-Strike 2 ou Valorant. Le fait que Corsair l’intègre d’emblée, quand Razer facture environ 50 € avec la Basilisk V3 Pro 35K, illustre une philosophie différente.

L’autonomie constitue un autre atout : jusqu’à 70 heures en 1K Hz, un chiffre supérieur à de nombreuses concurrentes. En 8K Hz, elle tombe à une quinzaine d’heures, un compromis logique pour un usage ponctuel en compétition. La recharge via USB-C est rapide, mais le câble fourni reste un point faible. Trop épais et rigide, il rend le mode filaire peu agréable. On regrette aussi l’absence d’un câble court pour brancher le dongle plus discrètement.

Ces compromis dessinent un positionnement clair : la Sabre v2 Pro vise avant tout les joueurs compétitifs, prêts à délaisser un confort universel pour privilégier vitesse et réactivité. Dans ce rôle, elle constitue une alternative crédible aux modèles Finalmouse difficiles à trouver et aux Logitech G Pro X Superlight parfois jugées trop sages.

À 109,99 €, Corsair bouscule le rapport performance/prix d’un segment où la concurrence grimpe à 179 € et plus. La Sabre v2 Pro n’invente pas une nouvelle catégorie, mais l’enrichit intelligemment : autonomie solide, capteur constant, polling 8K intégré et légèreté record. Pour ceux qui acceptent ses exigences ergonomiques, elle s’impose comme une arme redoutable taillée pour l’esport moderne.

Qualité / Finition
9
Réactivité
9.5
Ergonomie
8
Prix
8
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Poids record de 36 g, idéal pour les longues sessions compétitives
Capteur Marksman S précis et constant, sans artifice logiciel
Polling 8 000 Hz intégré, sans accessoire supplémentaire
Autonomie solide : jusqu’à 70 h en 1K Hz, environ 14 h en 8K
Glisse fluide grâce aux patins incurvés en UPE
Prix compétitif (109,99 €) face à des concurrentes plus onéreuses
Points faibles
Dongle à brancher via câble et non directement sur un port USB.
Câble fourni rigide, peu adapté au mode filaire.
Pas de câble court pour le dongle
Profil compact qui limite le confort en palm grip
8.6
Award Innovation

ph award innovation 2024

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