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Reçu aujourd’hui — 31 juillet 20251.2 🖥️ Tech. Autres sites

AutoSwagger - L'outil gratuit qui trouve les failles d'API que les hackers adorent

Par :Korben
31 juillet 2025 à 07:58

Et dire qu’en 2025, certains d’entre vous laissent encore traîner des API sans authentification avec des données sensibles dedans. Ça vous dirait pas de sécuriser un peu tout ça ?

Alors ça tombe bien car je viens de découvrir AutoSwagger, un outil gratuit développé par l’équipe d’Intruder qui scanne automatiquement les domaines à la recherche de documentation API exposée (du genre OpenAPI ou Swagger). Ensuite il parse tout ça pour générer une liste d’endpoints à tester et évidemment, il trouve des trucs de malade.

L’équipe d’Intruder a par exemple découvert des vulnérabilités assez dingues pendant leurs tests comme cette faille qui permettait à n’importe qui d’énumérer les infos des utilisateurs Active Directory sans authentification, un peu comme la CVE-2025-0589 trouvée récemment dans Octopus Deploy. Ils ont aussi déniché un endpoint ‘config’ qui exposait carrément les credentials et les clés API pour des datastores Microsoft Partner Program, avec en bonus les identifiants d’une base Redis contenant des données personnelles de partenaires. Sans oublier des enregistrements Salesforce avec des infos personnelles chez une grosse multinationale tech.

Et tout ça dans de grandes entreprises avec des équipes de sécurité bien matures. Selon le rapport Verizon 2025 sur les brèches de données, l’exploitation des vulnérabilités a augmenté de 34% en un an, et les droits et autorisations mal configurés restent parmi les failles les plus critiques.

Pour réussir ses analyses, AutoSwagger utilise trois méthodes pour découvrir les specs API. D’abord, si vous lui donnez une URL qui finit en .json, .yaml ou .yml, il va parser directement le fichier OpenAPI. Ensuite, il cherche les interfaces Swagger UI connues (comme /swagger-ui.html) et extrait les specs depuis le HTML ou le JavaScript. Et si ça ne marche toujours pas, il tente sa chance avec une liste d’endpoints par défaut comme /swagger.json ou /openapi.json.

Une fois qu’il a trouvé la documentation, AutoSwagger envoie des requêtes à chaque endpoint avec des paramètres valides tirés de la doc. Si au lieu de recevoir une erreur 401 ou 403 (non autorisé), il obtient une réponse valide, bingo ! Il a trouvé un endpoint non protégé.

Mais ce n’est pas tout. L’outil intègre Presidio pour identifier automatiquement les données personnelles comme les numéros de téléphone, les emails, les adresses et les noms. Il utilise aussi des regex pour détecter les tokens exposés, les clés API et autres artefacts de debug qui traînent. En gros, il fait tout le boulot qu’un pentester ferait manuellement, mais en quelques minutes.

Pour utiliser AutoSwagger, c’est super simple. Vous clonez le repo GitHub, vous installez les dépendances Python, et c’est parti :

git clone git@github.com:intruder-io/autoswagger.git
pip install -r requirements.txt
python3 autoswagger.py https://api.example.com -v

L’outil propose plein d’options intéressantes. Avec -risk, vous pouvez inclure les méthodes non-GET (POST, PUT, PATCH, DELETE) dans les tests. Le flag -all affiche tous les codes HTTP dans les résultats (pas seulement les 401/403). Et si vous voulez être vraiment méchant, -b ou --brute active le brute-forcing des valeurs de paramètres pour contourner certaines validations.

Vous pouvez aussi contrôler le débit avec -rate (30 requêtes par seconde par défaut) et obtenir les résultats en JSON avec -json. Le mode -product est particulièrement utile car il ne montre que les endpoints qui contiennent des données personnelles ou des secrets.

La plupart des failles découvertes sont encore super communes, même chez les gros et elles peuvent être exploitées avec très peu de compétences techniques. N’importe qui peut par exemple lancer AutoSwagger et potentiellement trouver des données sensibles.

Les experts en sécurité recommandent évidemment de ne jamais exposer la documentation de vos API sauf si c’est absolument nécessaire pour le business. C’est du bon sens, mais apparemment, beaucoup l’oublient car exposer votre doc Swagger, c’est comme donner le plan de votre maison à des cambrioleurs.

L’équipe d’Intruder précise que cette première version d’AutoSwagger n’est pas encore complète car il y a certains types de spécifications que l’outil ne gère pas encore. Mais c’est open source, donc n’hésitez pas à contribuer et ajouter vos propres regex de détection selon vos besoins.

Et pour ceux qui veulent tester leurs propres API, car c’est ça l’objectif de cet outil, voici quelques conseils. D’abord, utilisez toujours l’outil en mode verbose (-v) pour voir exactement ce qui se passe. Les logs sont stockés dans ~/.autoswagger/logs. Ensuite, commencez par des tests sans risque (GET uniquement) avant de passer aux méthodes plus dangereuses. Et surtout, testez uniquement vos propres API ou celles pour lesquelles vous avez une autorisation explicite, sinon vous irez en prison car c’est illégal.

Les résultats peuvent ensuite être interprétés assez facilement. Les endpoints qui retournent un code 200 sont ceux qui méritent votre attention, surtout s’ils sont marqués comme contenant des données personnelles ou des secrets. AutoSwagger fait une bonne partie du travail, mais une vérification manuelle reste indispensable. Utilisez alors curl, Postman ou Burp Suite pour confirmer vos découvertes.

L’outil affiche aussi des statistiques intéressantes avec -stats. Vous pouvez voir combien d’hôtes ont des specs valides, lesquels exposent des données personnelles, le nombre total de requêtes envoyées, le RPS moyen, et le pourcentage d’endpoints qui répondent avec des codes 2xx ou 4xx.

Au final, AutoSwagger est un super outil pour les équipes de sécurité qui veulent tester leurs API mais c’est aussi, je trouve, un rappel brutal que les bases de la sécurité API sont encore mal appliquées. Donc si vous développez des API, prenez le temps de vérifier que chaque endpoint nécessite une authentification appropriée. Et si possible, ne documentez publiquement que ce qui est absolument nécessaire !

D’ailleurs, grand merci à Lorenper qui m’a fait découvrir cet outil !

Profitez d'Office 2021 et Windows 11 à vie à partir de 10 € chez Godeal24

Par :admin
31 juillet 2025 à 07:47

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Actuellement, dans le cadre des promotions spéciales de Godeal24, vous pouvez obtenir une licence à vie pour Office Professional 2021 à partir de seulement 31,55 € avec le code GG62.

Cette version d'Office Professional 2021 comprend des licences à vie pour Excel, Word, PowerPoint, Access, Outlook, Publisher, OneNote et la version gratuite de Teams.

Vous disposerez ainsi de tout ce dont vous avez besoin pour travailler, le tout dans une seule suite.

Qu'il s'agisse de travailler sur des documents, de traiter des données ou de créer des présentations percutantes, vous trouverez de nombreuses nouvelles fonctionnalités qui vous aideront à être plus productif à toutes les étapes.

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Dropbox Passwords ferme boutique - Exportez vos mots de passe en urgence !

Par :Korben
31 juillet 2025 à 06:33

Aïe aïe aïe, mauvaise nouvelle pour les utilisateurs de Dropbox Passwords ! Si vous faites partie de ceux qui ont fait confiance à Dropbox pour gérer vos mots de passe, j’ai une annonce qui risque de vous faire grincer des dents : Le service ferme définitivement ses portes le 28 octobre 2025, et vos données seront supprimées à jamais après cette date.

Moi qui avais testé et apprécié ce service à son lancement, je trouve ça vraiment dommage. Mais bon, quand une boîte décide de “se recentrer sur son cœur de métier”, on sait ce que ça veut dire… Au revoir les petits projets annexes sympas, il faut se recentrer sur ce qui rapporte le plus de thunes.

Quand même, le calendrier de fermeture est assez brutal. Dès le 28 août 2025 (dans moins d’un mois !), Dropbox Passwords passera en mode lecture seule. Fini l’autofill automatique, vous pourrez juste consulter vos mots de passe, mais plus en ajouter de nouveaux ni modifier ceux existants.

Puis le 11 septembre 2025, l’application mobile cessera complètement de fonctionner. Seule l’extension navigateur restera accessible pour exporter vos données. Et le 28 octobre 2025, c’est la fin définitive. Tout sera supprimé, effacé, anéanti. Dropbox précise bien que les données seront “supprimées de manière permanente et sécurisée”. Super, mais ça ne console pas vraiment ceux qui vont devoir tout migrer dans l’urgence.

Dropbox recommande de passer à 1Password, ce qui n’est pas un mauvais choix en soi. C’est un gestionnaire solide, même s’il a eu quelques petits soucis techniques par le passé. Le hic, c’est qu’après la période d’essai gratuite, il faudra sortir la carte bleue pour continuer à l’utiliser. Comptez entre 3 et 8 dollars par mois selon le plan choisi.

Pour exporter vos données, Dropbox permet de générer des fichiers CSV contenant vos identifiants et informations de paiement et I ls recommandent d’utiliser l’extension navigateur plutôt que l’app mobile pour une meilleure expérience. Faites-le rapidement, parce qu’une fois la date fatidique passée, même Dropbox ne pourra plus récupérer vos données.

Ce qui m’énerve dans cette histoire, c’est le manque de considération pour les utilisateurs fidèles. Sur les réseaux sociaux, beaucoup se plaignent de cette décision prise sans consultation.

Cette fermeture s’inscrit dans un contexte difficile pour Dropbox. La boîte a licencié plusieurs centaines d’employés ces derniers temps, et le PDG Drew Houston a clairement annoncé vouloir couper dans les projets “sous-performants”. Avec un chiffre d’affaires de 2,54 milliards de dollars en 2024 et un bénéfice net de 452 millions, on ne peut pas dire que Dropbox soit en faillite. Mais visiblement, maintenir un gestionnaire de mots de passe face à la concurrence de LastPass, 1Password, et les solutions intégrées d’Apple, Microsoft et Google, c’était trop compliqué.

Maintenant si vous cherchez des alternatives gratuites, pensez à Bitwarden qui propose une version gratuite très correcte avec stockage illimité des mots de passe et synchronisation sur tous vos appareils. KeePass reste aussi une valeur sûre pour ceux qui préfèrent garder le contrôle total de leurs données. Et si vous êtes dans l’écosystème Apple, leur trousseau iCloud fait très bien le job pour un usage basique.

Et Dropbox affirme qu’il n’y aura pas de réduction de prix malgré la suppression de ce service. Vous payez le même prix, mais avec moins de fonctionnalités.

Bref, si vous utilisez Dropbox Passwords, ne traînez pas. Exportez vos données dès maintenant et commencez à chercher une nouvelle solution. Avec toutes les failles de sécurité qu’on voit passer ces derniers temps, un bon gestionnaire de mots de passe reste indispensable. C’est juste dommage de devoir changer dans l’urgence…

Allez, bon courage pour la migration ! Et n’oubliez pas le 28 octobre 2025, c’est game over pour vos données Dropbox Passwords.

PrivaZer 4.0.109

31 juillet 2025 à 10:28
Utilitaire gratuit, en français et portable permettant de faire du nettoyage dans les données inutiles stockées sur votre ordinateur...

Bloober Team, le spécialiste du jeu de trouille, dévoile 35 minutes de Cronos: The New Dawn

Bloober Team, ça ne vous dit peut-être pas grand-chose, et pourtant vous avez croisé ces dernières années au moins deux titres venu du studio. Il y a eu Layers of Fears, un des premiers jeux en Unreal Engine 5 à être lancé sur le marché, et le récent remake de Silent Hill 2 toujours sous Unreal Engi...

Samsung verrouille ses smartphones : adieu les ROM alternatives ?

31 juillet 2025 à 01:31

Un article signé GOODTECH.info

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de personnalisation Android : Samsung bloque désormais le déverrouillage du bootloader sur l’ensemble de ses smartphones à travers le monde. Cette décision, mise en œuvre avec la surcouche One UI 8, empêche l’installation de systèmes […]

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InfinityBook Pro 15 : un ultrabook premium 100 % Linux, venu d’Allemagne

31 juillet 2025 à 00:26

Un article signé GOODTECH.info

Le constructeur européen TUXEDO Computers, basé à Augsbourg en Allemagne, poursuit son engagement en faveur de l’informatique libre avec le lancement de l’InfinityBook Pro 15, un ultrabook professionnel haut de gamme conçu pour Linux. Pensé pour les développeurs, les créateurs […]

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Zhipu AI casse les prix avec GLM-4.5, un modèle open source ambitieux

31 juillet 2025 à 00:15

Un article signé GOODTECH.info

Depuis la Chine, Zhipu AI – désormais rebaptisée Z.ai – entend bien rebattre les cartes de l’intelligence artificielle générative. Avec le lancement de son nouveau modèle GLM-4.5, l’entreprise propose une alternative open source à bas coût, aux performances proches des […]

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Pourquoi les critiques contre l'IA génèrent-elles autant de malentendus ?

Par :Korben
30 juillet 2025 à 23:40

Vous savez ce qui me fatigue dans les débats sur l’IA générative ? C’est cette tendance qu’ont certains à répéter des arguments complètement à côté de la plaque, comme s’ils sortaient du PMU du coin après trois verres de rouge.

Alors attention, je ne dis pas que toutes les critiques sont bidons. Il y en a des légitimes, et on va en parler mais qu’on arrête de confondre incompréhension technique et indignation morale, parce que je trouve que ça dessert tout le monde.

Vous l’aurez remarqué, je génère mes images avec de l’IA depuis des mois. Pas par flemme ni pas par mépris des artistes, mais parce que j’adore cette petite teinte jaune c’est un outil fascinant qui ouvre des possibilités créatives inédites à tout le monde. Et même si moi je suis assez tranquille parce que je ne vais plus sur les réseaux sociaux parce que c’est bourré de connards, il m’arrive quand même de tomber sur des commentaires outragés qui montrent surtout une méconnaissance totale du fonctionnement de ces systèmes. Certains des plus virulents incitent même les abrutis qui les écoutent à “aggresser” ceux qui utilisent l’IA générative…

Bref, c’est assez grave donc je vous propose aujourd’hui de prendre le temps de décortiquer ces arguments, avec de vraies données scientifiques à l’appui.

Commençons d’abord par le plus gros malentendu à savoir l’idée que l’IA “vole” ou “copie” directement les œuvres. C’est techniquement faux, et les études le prouvent. Les modèles de diffusion latente, comme ceux qui alimentent Midjourney ou DALL-E, fonctionnent dans un espace conceptuel compressé. Concrètement, ils réduisent une image de 512x512 pixels à une représentation latente de 64x64 et cette compression sémantique élimine tous les détails pour ne garder que les concepts abstraits.

L’équipe de Xiangming Gu a démontré que la mémorisation directe ne survient que dans des conditions exceptionnelles comme des datasets ridiculement petits, de la duplication massive des mêmes données, ou des prompts agissant comme des “clés” ultra-spécifiques. Dans l’usage normal, avec les milliards d’images d’entraînement actuels, cette mémorisation devient statistiquement négligeable. Plus fascinant encore, l’augmentation de la taille des datasets réduit paradoxalement la mémorisation, créant une fenêtre de généralisation plus large.

Les études de 2024 sur les mécanismes d’attention croisée montrent également des patterns complètement dispersés lors d’une génération normale. L’IA ne stocke pas vos œuvres dans un coin de sa mémoire pour les ressortir telles quelles, non… elle apprend des concepts, des styles, des associations visuelles, exactement comme un artiste humain qui s’inspire de ce qu’il a vu.

D’ailleurs, parlons-en de cette comparaison humain / machine car l’étude de Frontiers Psychology de Bellaiche et ses collègues de Johns Hopkins révèle un truc qui m’a bien fait rire : sans étiquetage, les observateurs préfèrent significativement l’art généré par IA. Mais dès qu’on leur dit que c’est fait par une machine, hop, biais négatif immédiat. Les mêmes œuvres deviennent soudainement “moins créatives”, “sans âme”, “artificielles”. C’est donc le parfait exemple de dissonance cognitive où nos préjugés influencent notre perception esthétique plus que les qualités intrinsèques de l’œuvre.

Le rapport Art & IA 2024 d’Hiscox confirme également cette schizophrénie collective. 67% des jeunes collectionneurs et 69% des plus âgés affirment que les œuvres IA ont moins de valeur que celles d’artistes humains. Mais en parallèle, l’intérêt pour l’art génératif explose, surtout chez les jeunes. PNAS Nexus rapporte même une augmentation de 25% de la productivité artistique avec l’IA, et 50% de probabilité accrue de recevoir des “favoris” sur les plateformes.

Contradiction ? Non, je pense que c’est plutôt une évolution des mentalités qui est en cours.

Maintenant, les critiques légitimes. Parce qu’il y en a, et nier leur validité serait aussi débile que de nier les avantages de l’IA.

Il s’agit tout d’abord de la question du consentement pour l’utilisation des données d’entraînement, et c’est un vrai sujet. L’artiste Karla Ortiz le formule bien : utiliser ses œuvres sans autorisation, c’est “une intrusion, comme un étrange vol d’identité”. Et elle a raison sur le principe éthique, même si techniquement l’IA ne “vole” rien comme je vous l’expliquais.

Bien sûr, les mécanismes d’opt-out européens sont largement insuffisants. L’ADAGP l’a souligné : contrairement à la musique ou aux films, les images sont “presque toujours immédiatement visibles et téléchargeables”. C’est vrai ça… Comment protéger efficacement son travail quand il suffit d’un clic droit pour l’aspirer ? C’est un vrai défi technique et juridique réel qui mériterait mieux que des solutions cosmétiques.

Les biais algorithmiques constituent aussi une autre préoccupation. L’études de Bloomberg montrent que les générateurs amplifient les stéréotypes raciaux et de genre. Par exemple, plus de 80% des images “criminelles” générées représentent des personnes à peau foncée. Cette perpétuation automatisée des inégalités sociétales, c’est un problème éthique majeur que les développeurs devraient prendre à bras-le-corps.

L’impact économique sur certains secteurs créatifs est également très réel. Goldman Sachs estime que l’IA peut aujourd’hui automatiser 26% des tâches dans les métiers créatifs. L’illustration commerciale, la photographie stock, le design graphique basique subissent des pressions indéniables. Brookings (2024) anticipe que 30% des travailleurs pourraient voir plus de la moitié de leurs tâches affectées, avec une exposition disproportionnée des femmes.

Mais c’est bien aussi de contextualiser ces chiffres car l’histoire des révolutions technologiques nous montre que les disruptions créent autant qu’elles détruisent. La photographie, initialement perçue comme une menace mortelle pour les peintres portraitistes, a finalement créé des industries entières et poussé la peinture vers l’innovation. Et le secteur créatif américain a atteint 1,1 trillion de dollars en 2022, ce qui est un record historique et les artistes indépendants ont connu une croissance de 13,5% depuis 2019.

Bref, l’adaptation est en cours, et on est loin de l’effondrement.

L’argument environnemental mérite aussi d’être nuancé. Car oui, générer une image avec DALL-E consomme l’équivalent énergétique d’une charge de smartphone. Mais Nature Scientific Reports révèle que l’IA est 130 à 1500 fois moins émettrice de CO2 que les humains pour des tâches équivalentes d’écriture, et 310 à 2900 fois moins pour l’illustration. Cette différence s’explique par l’empreinte carbone annuelle humaine comparée à l’usage ponctuel de l’IA.

Les initiatives Green AI progressent aussi rapidement. Par exemple, Google fournit aujourd’hui six fois plus de puissance par unité d’électricité qu’il y a cinq ans, avec 66% d’énergie sans carbone en 2024. L’optimisation quantique a aussi amélioré l’efficacité d’entraînement des IA. Bref, la trajectoire d’amélioration continue est plutôt claire, je trouve.

Alors oui, il faut bien sûr réguler. Et l’AI Act européen, les propositions de Kate Crawford sur la transparence des algorithmes et le partage équitable des revenus, tout ça va dans le bon sens. Mais non, il ne faut pas interdire ou diaboliser par principe. Par exemple, l’ouverture prochaine du musée DATALAND de Refik Anadol à Los Angeles, conçu par Frank Gehry, montre que l’art génératif trouve sa place dans l’écosystème culturel.

Mais comme d’hab, y’a des tensions et des communautés comme Newgrounds ou ArtStation bannissent l’art IA, pendant que d’autres l’embrassent. Les protestations “No AI Art” côtoient l’explosion de créativité générée par ces outils. C’est normal, je trouve même que c’est sain et nécessaire car ça force le dialogue.

Ce qui m’agace, vous l’aurez compris, c’est cette manie de transformer chaque innovation en guerre de religion de débiles. L’IA générative n’est ni le diable ni le messie. C’est un outil puissant avec des implications complexes qui méritent des débats nuancés, et pas des slogans à la con de PMU. Les vrais enjeux comme le consentement, les biais, l’impact économique, ou encore la régulation que j’évoquais un peu plus haut, sont trop sérieux pour être noyés dans cet espèce de brouillard d’incompréhension technique que j’ai pu voir sur les réseaux sociaux notamment quand j’y trainais encore.

Alors continuez à critiquer c’est votre droit, mais s’il vous plait, renseignez-vous avant. Lisez les études, comprenez le fonctionnement de la technologie, et distinguez les problèmes réels des fantasmes.

A bon entendeur…

Reçu hier — 30 juillet 20251.2 🖥️ Tech. Autres sites

ASML et consorts exemptés des droits de douane dans le cadre de l'accord UE - USA

Cette semaine, les USA et l'Europe ont signé un accord commercial imposant des droits de douane de 15 % sur la grande majorité des produits fabriqués en Europe et exportés aux USA. Autrement dit, les acheteurs américains vont devoir payer plus cher pour tout ce qui vient de l'Europe. Par conséquent,...

Richard Stallman - La révolution du logiciel libre et GNU

Par :Korben
30 juillet 2025 à 13:37

Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Vous connaissez cette sensation quand votre imprimante vous lâche au pire moment ? Eh bien en 1980, Richard Stallman a eu exactement le même problème… sauf que lui, au lieu de râler dans son coin comme nous tous, il a décidé de déclarer la guerre à toute l’industrie du logiciel propriétaire. Résultat, ça a donné GNU, Linux, et la moitié d’Internet tourne aujourd’hui grâce à ce geek barbu qui danse le folk bulgare entre deux lignes de code.

J’vous jure, le personnage est savoureux. Il explique que dans l’Église d’Emacs, utiliser “vi” n’est pas un péché mais une pénitence et que l’exorcisme consiste à taper “M-x butterfly” !

Le XKCD à ce sujet

Après Emacs, il s’attaque à GCC (GNU Compiler Collection) en 1987 et là, coup de génie : GCC devient rapidement meilleur que tous les compilateurs propriétaires. Plus rapide, plus optimisé, supportant plus de langages et d’architectures. Les entreprises commencent à l’adopter massivement, prouvant ainsi que le logiciel libre peut être techniquement supérieur.

Bon maintenant, on va pas se mentir, Stallman c’est pas le mec le plus facile à vivre. Le personnage a ses… disons… excentricités.

Déjà, côté hygiène et convenances sociales, c’est… comment dire… spartiate. Le mec refuse catégoriquement d’avoir des cartes de fidélité (surveillance), un téléphone portable (traçage), et ne porte jamais de vêtements avec des logos ou des messages (pub). Et pour naviguer sur le web, il envoie l’URL par email à un daemon qui télécharge la page et la lui renvoie, comme ça il évite d’être tracé par du JavaScript !

Et puis il y a cette anecdote qui a fait le tour d’Internet… Pendant une conférence, Stallman s’est déchaussé en plein milieu de sa présentation, a commencé à gratter son pied, et… bon, disons qu’il a mangé ce qu’il a gratté. Devant tout le monde. Filmé. Pendant qu’il répondait aux questions sur le logiciel libre. Beuuuurk !

Quand on lui a demandé des explications plus tard, il a refusé de regarder la vidéo, disant qu’il y avait “plusieurs obstacles techniques et éthiques” qui l’empêche de visionner des vidéos sur Internet. Mais là où Stallman m’a vraiment surpris, c’est avec sa passion pour la danse folk internationale. Le mec est fan absolu de danses traditionnelles, en particulier bulgares et hongroises. Il y a même une photo mythique où on le voit jeune, en costume traditionnel bulgare, en train de danser… avec une Machine Lisp !

Sa célèbre “Free Software Song” (Chanson du Logiciel Libre) est d’ailleurs chantée sur l’air d’un folk bulgare, “Sadi moma bela loza” et les paroles sont “Join us now and share the software / You’ll be free, hackers, you’ll be free…” Même dans ses hymnes révolutionnaires, il glisse ses références à la danse folk !

Années 90, Internet explose, et les idées de Stallman trouvent un terreau fertile. En 1991, un étudiant finlandais du nom de Linus Torvalds développe un noyau de système d’exploitation qu’il appelle Linux. Ce noyau, combiné avec tous les outils GNU déjà développés, donne naissance à ce qu’on appelle communément “Linux”.

Sauf que Stallman, il est pas d’accord avec cette appellation. Pour lui, c’est “GNU/Linux”, parce que le système complet, c’est GNU avec le noyau Linux. Et techniquement, il n’a pas tort car sans bash, sans GCC, sans glibc, sans tous les outils GNU, Linux tout seul c’est juste un noyau qui sert à rien.

Cette querelle de nommage, ça fait 30 ans que ça dure. Stallman insiste pour qu’on dise “GNU/Linux” à chaque fois et il corrige même les journalistes en pleine interview. Certains trouvent ça pénible, d’autres respectent sa position. Perso, j’trouve qu’il a raison sur le fond, même si l’obsession peut sembler excessive. Et à cause de lui, il y a aujourd’hui des armées de super relous qui comme lui reprennent n’importe qui sur le net qui oserait écrire “Linux” dans placer “GNU” devant.

Une autre des innovations les plus géniales de Stallman, c’est le concept de copyleft. C’est un jeu de mots sur “copyright” sauf qu’au lieu d’interdire la copie (all rights reserved), le copyleft garantit que le logiciel reste libre (all rights reversed).

Concrètement, avec la GPL (General Public License) créée par Stallman et l’avocat Eben Moglen, vous pouvez maintenant copier, modifier, redistribuer un logiciel… mais toute version dérivée doit rester sous la même licence libre. C’est ce qu’on appelle l’effet “viral” de la GPL, et l’idée est brillante : utiliser le système juridique du copyright pour garantir la liberté plutôt que pour la restreindre.

Bon, évidemment, je ne vais pas faire l’impasse sur l’un des aspects les plus controversés de Richard Stallman… En septembre 2019, Stallman a été obligé de démissionner de la présidence de la FSF et de quitter le MIT après des commentaires maladroits sur l’affaire Jeffrey Epstein et Marvin Minsky. Le mec a toujours eu des positions tranchées et une façon très littérale d’analyser les choses, ce qui l’a mis dans la sauce plus d’une fois. Ses écrits passés sur des questions de société ont également refait surface et ont provoqué un tollé.

Mais en mars 2021, surprise, il est revenu au conseil d’administration de la FSF. Ça a provoqué une nouvelle controverse, avec plus de 2400 signatures demandant son départ et des organisations comme GNOME, Mozilla et Red Hat qui ont pris leurs distances. Mais la FSF a maintenu sa décision.

Et en septembre 2023, nouveau coup dur… Stallman révèle qu’il a un lymphome folliculaire, c’est à dire un cancer du système lymphatique. Mais fidèle à lui-même, il reste optimiste : “C’est un cancer à croissance lente. Le traitement l’a mis en rémission, et je peux espérer vivre encore de nombreuses années.

Et aujourd’hui, en 2025, qu’est-ce qui reste de la révolution de Stallman ? Et bien… quasiment tout ce qu’on utilise au quotidien !

Linux (pardon, GNU/Linux ^^) fait tourner 96 % des 500 plus gros supercalculateurs, tous les smartphones Android (3 milliards d’appareils), la majorité des serveurs web et les outils GNU sont partout. Git, créé par Torvalds, s’inspire directement de la philosophie du libre. Des langages comme Python, Ruby, Rust, des frameworks comme React, Vue.js, des systèmes comme Kubernetes, Docker… tout ça existe grâce à l’écosystème que Stallman a initié.

Même Microsoft, l’ennemi juré historique, a fini par embrasser l’open source. Ils ont racheté GitHub, contribuent au noyau Linux, et ont sorti WSL (Windows Subsystem for Linux). Si on m’avait dit ça en 1990, j’aurais cru à une blague !

À 72 ans, malgré son cancer, Stallman continue son combat. Il reste le “Chief GNUisance” du projet GNU, donne encore des conférences, écrit des articles et sa nouvelle bataille, c’est contre l’Intelligence Artificielle, car pour lui, les IA propriétaires comme ChatGPT ou Midjourney représentent un danger énorme pour nos libertés. Il prône donc le développement d’IA libres, transparentes, dont on peut examiner et modifier le code et les données d’entraînement.

Maintenant, quand je regarde l’évolution du numérique aujourd’hui, surveillance de masse, algorithmes opaques, dépendance aux GAFAM, IA boîtes noires…etc, j’me dis que Stallman avait vu juste il y a 40 ans et ses 4 libertés fondamentales sont plus que jamais d’actualité.

Alors la prochaine fois que vous utilisez Firefox, VLC, LibreOffice, WordPress ou même Android, ayez une petite pensée pour ce geek barbu excentrique et agaçant qui a préféré la liberté de tous à son confort personnel.

Sources : The GNU Project, FSF History, GNU Initial Announcement (1983), Stallman.org, Wikipedia - Richard Stallman, Washington Post - Stallman’s MIT Resignation, FSF Statement on Stallman’s Return (2021), The Register - Stallman’s Cancer Diagnosis

Test – Robot aspirateur laveur Omni E25 de eufy

30 juillet 2025 à 00:25

Que vaut le robot aspirateur laveur Omni E25 de eufy ?

Chez Vonguru, on a clairement la passion du ménage, mais surtout du ménage où on ne fait rien ou presque, et où ce sont les robots qui le font pour nous. On continue de découvrir les nouveautés qui s’offrent à nous avec ce jour, avec la marque eufy que nous testons maintenant depuis plusieurs années.

Aujourd’hui, c’est le robot aspirateur laveur intelligent Omni E25 qui nous parvient avec au programme, station de vidange tout-en-un, lavage des sols HydroJet, brosses démêlantes DuoSpiral, le tout au prix de 899 € hors promotion.

Place au test !

 

Unboxing

Le packaging du Eufy Omni E25 affiche sur sa face avant une grande photo du robot avec sa station multifonction, mettant en avant ses atouts principaux comme les 20 000 Pa d’aspiration, le système HydroJet et l’autonomie prolongée de la base. À l’arrière, on trouve un descriptif des fonctionnalités principales : navigation LiDAR, vidage et lavage automatiques, ainsi que la personnalisation via l’application Eufy Clean, illustrés par des visuels simples.

Robot aspirateur laveur eufy Omni E25

Les côtés présentent les spécifications techniques et le contenu du colis avec des icônes faciles à comprendre, listant notamment les serpillières, brosse latérale et filtres fournis. Le dessus porte le logo eufy avec une poignée pour transporter le carton, tandis que le dessous regroupe les mentions légales et les labels environnementaux.

Caractéristiques techniques

Marque eufy
Nom de modèle E25
Caractéristique spéciale Système HydroJet, brosses démêlantes DuoSpiral™
Couleur Noir
Dimensions du produit 5,05L x 4,11l x 5,55H mètres
Composants inclus Brosse latérale, Filtre
Type de filtre HEPA
Capacité 2,5 Litres
Source d’alimentation Fonctionne avec piles
Méthode de contrôle Application eufyClean

 

Fonctionnalités

  • Système HydroJet :équipé d’un double réservoir d’eau et d’une structure à double raclette, le E25 nettoie le patin en temps réel pour le maintenir propre tout au long du cycle.
  • Aspiration turbo de 20 000 Pa :le E25 assure un nettoyage en profondeur de qualité professionnelle des tapis et des sols. Il élimine efficacement la poussière, les poils et les cheveux incrustés, laissant votre maison impeccable.
  • Brosses démêlantes DuoSpiral :les brosses DuoSpiral empêchent les poils et cheveux de s’emmêler et réduisent la fréquence d’entretien, vous offrant ainsi une expérience simplifiée.
  • Bras CornerRover :le bras CornerRover permet au robot de couvrir toute la surface de votre maison, du centre jusqu’aux bords, pour un nettoyage complet.
  • Station tout-en-un :profitez d’une expérience entièrement automatisée grâce aux fonctions d’auto-vidage, d’auto-nettoyage, de séchage à l’air chaud, de distribution automatique de détergent, de récupération de l’eau usée et d’auto-remplissage.

Contenu

  • Robot aspirateur Eufy Omni E25

  • Station d’accueil multifonction (vidage, lavage, séchage, remplissage)

  • Réservoir d’eau propre (déjà inséré)

  • Réservoir d’eau sale

  • Bac à détergent

  • 2 brosses latérales préinstallées

  • 1 rouleau préinstallé
  • 1 filtre

  • Outil de nettoyage (pour les cheveux et débris)

  • Câble d’alimentation

  • Guide de démarrage rapide

  • Manuel d’utilisation complet

Robot aspirateur laveur eufy Omni E25

 

Test & Application

Avec le Eufy E25, la marque du groupe Anker propose un robot aspirateur haut de gamme qui vient directement concurrencer les ténors du marché comme Dreame. Affiché à environ 899 €, (contre 699 € en promotion) ce modèle cherche à offrir un nettoyage complet et autonome, aussi bien en aspiration qu’en lavage, dans un format compact et design. L’objectif est de fournir une expérience mains libres grâce à une station multifonction et à une navigation intelligente, le tout porté par une application fluide et une puissance d’aspiration impressionnante et très performante.

Au déballage, on notera beaucoup trop de plastiques partout ! C’est dommage quand on sait que beaucoup de marques cherchent à faire un effort sur l’aspect écologique. Aussi, autre point, un manque cruel de consommables en plus, ce qui peut être un frein pour certains car il faudra débourser assez rapidement 70 € supplémentaires. Tout est déjà équipé sur la station ainsi que sur le robot, vous n’aurez que le détergent, lui prévu dans le bundle, à ajouter.

La première mise en route du Eufy E25 est fluide et bien guidée. Une fois la station installée sur une surface plane avec de l’espace autour, il suffit de brancher le robot, de télécharger l’application Eufy Clean si vous ne l’avez pas déjà, puis de le connecter au Wi-Fi via un QR code affiché à l’écran. L’appareil commence alors une cartographie complète de votre logement grâce à son système LiDAR, ce qui ne prend que quelques minutes. L’application propose immédiatement de nommer les pièces, de créer des zones interdites, et d’ajuster les réglages de nettoyage pièce par pièce. Dès le premier lancement, tout est clair, rapide et prêt à l’emploi, ce qui renforce l’impression d’un produit bien pensé pour être utilisé, même pas les néophytes.

Robot aspirateur laveur eufy Omni E25

Une fois en route, on entend bien les 20 000 Pa, avec une aspiration impeccable, notamment sur mon gros tapis Ikea. La brosse principale spiralée capte efficacement les poussières, miettes et poils d’animaux, et le robot adapte automatiquement la puissance selon la surface détectée. Le système de lavage est lui aussi particulièrement soigné, avec deux raclettes latérales combinées à un jet d’eau haute pression (HydroJet), ce qui permet un nettoyage bien plus appuyé que les robots qui se contentent de traîner une serpillière humide. Autre point fort : la station de vidage, de lavage et de séchage automatique, qui prend en charge aussi bien la poussière que le rinçage des serpillères, avec en plus un réservoir de détergent. Eufy promet jusqu’à 75 jours sans avoir à toucher au robot, et cela semble crédible au vu de la capacité et de la qualité du système. Nous n’avons pas pu tester cela, en revanche, si on utilise la serpillère tous les jours, il faudra bien sûr vider le réservoir d’eau sale et remplir celui d’eau propre régulièrement. L’application vous préviendra en temps voulu.

Robot aspirateur laveur eufy Omni E25

Côté navigation, le E25 s’appuie sur un système LiDAR couplé à la technologie maison « AI See », capable d’identifier et d’éviter les obstacles du quotidien. Si la reconnaissance des objets n’est pas aussi poussée que chez Dreame (qui affichent les objets sur la carte, par exemple), la précision est au rendez-vous, et le robot se faufile sans heurter les meubles. L’application Eufy Clean complète bien l’ensemble avec une interface simple à prendre en main, une cartographie rapide et des options personnalisables par pièce : puissance, débit d’eau, horaires, zones interdites etc.

Robot aspirateur laveur eufy Omni E25

Notons maintenant quelques légers points négatifs. Notre robot du jour, bien que performant, est plus bruyant que la moyenne, notamment lors de l’essorage et du lavage des serpillères dans la station. Il est aussi relativement lourd et encombrant : la station demande un espace dédié, ce qui peut gêner dans les petits appartements. Et comme tout modèle du genre, ne pensez pas le glisser sous un meuble.

L’application Eufy Clean propose une interface fluide, sans surcharge d’options, ce qui la rend accessible même pour les moins technophiles. On peut facilement programmer des nettoyages pièce par pièce, définir la puissance d’aspiration et le débit d’eau de manière indépendante, et surtout établir des zones interdites, que ce soit pour l’aspiration ou le lavage. Ces réglages sont persistants, ce qui permet de créer une véritable routine hebdomadaire sans avoir à réintervenir. L’application permet aussi d’enregistrer plusieurs étages et d’utiliser le robot dans des environnements différents sans perdre les plans précédents.

Je soulignerai cependant que pour moi, ce type d’appareil n’est pas adapté pour du multi-étages puisqu’il faudra monter et descendre le tout sans cesse car oui, lorsqu’il en a besoin, vidage de la poussière, de l’eau sale, ou remplissage d’eau propre, le robot a besoin de sa station. Compréhensible, mais donc perte totale d’autonomie si vous devez gérer cela au quotidien…

Robot aspirateur laveur eufy Omni E25

L’autre atout de l’appli, c’est la gestion de la maintenance. Elle vous indique clairement quand il faut changer les filtres, vider le réservoir, ou remplacer les serpillières. On y trouve également une commande manuelle (télécommande virtuelle), un historique complet des nettoyages, ainsi que des notifications intelligentes qui alertent en cas de blocage ou d’anomalie. Seul regret : même si le robot évite très bien les obstacles, l’application ne les identifie pas visuellement comme le font certains concurrents dotés de caméras IA plus poussées. Cela reste néanmoins largement suffisant pour un usage quotidien, avec une très bonne fiabilité générale et peu d’interventions nécessaires.

Comparons-le maintenant à notre test de début juillet, à savoir au Dreame L40 Ultra AE. Nos deux modèles partagent le même segment premium, mais adoptent des approches opposées. Le modèle Dreame marque par sa technologie avancée : serpillières rotatives qui se relevant sur les tapis, lavage à l’eau chaude, séchage automatique, et une application très complète là aussi, avec reconnaissance des objets et cartographie ultra précise. Il est vraiment pensé pour les foyers complexes et/ou bien connectés.

Le Eufy E25 mise sur la puissance brute (20 000 Pa contre 19 000 Pa chez Dreame), un lavage sous pression HydroJet très efficace, et une application plus simpliste mais très fluide à utiliser. Et d’un point de vu totalement subjectif, je serai incapable de vous dire lequel je préfère entre les deux car ils se valent vraiment !

 

Conclusion

Pour conclure, le Eufy Omni E25 est un robot franchement puissant, génial pour les foyers avec de grandes surfaces à nettoyer, des animaux, ou tout simplement ceux qui veulent une solution vraiment autonome. Il mise sur l’efficacité brute, une bonne dose d’intelligence, et une simplicité d’usage sans compromis, avec une application très intuitive. À ce prix, c’est-à-dire, actuellement à 899 € à l’heure où ses lignes sont écrites, il se pose comme une alternative sérieuse aux Dreame.

Test – Robot aspirateur laveur Omni E25 de eufy a lire sur Vonguru.

Coup de foudre dans l’avion de Kévin Tran

26 juillet 2025 à 00:39

Coup de foudre dans l’avion de Kévin Tran

Découvrons ensemble aujourd’hui une petite nouveauté fraîchement arrivée chez les éditions Michel Lafon : Coup de foudre dans l’avion de Kévin Tran.

 

Trouvez l’amour dans l’avion !

Le nouveau projet inédit de Kevin Tran, après l’immense succès de la série best-seller Ki & Hi, vendue à plus de 1,5 million d’exemplaires.

Accrochez vos ceintures ! Vous embarquez pour le vol Séoul-Paris !

Quand une sublime jeune femme s’installe à côté de lui dans l’avion, Kevin comprend que cette heureuse coïncidence pourrait être la chance de sa vie.

Mais comment aborder cette inconnue sans passer pour un type louche ? Entre conversations maladroites et turbulences émotionnelles, ce voyage dans les nuages serait-il le début de la plus belle des romances ?

Certaines rencontres changent une vie !

Coup de foudre dans l'avion - Kévin Tran Coup de foudre dans l'avion - Kévin Tran

C’est la période des vacances d’été où beaucoup de personnes prennent l’avion chaque jour. C’est donc le moment pour découvrir cette nouvelle histoire sortie chez les éditions Michel LafonCoup de foudre dans l’avion est disponible en librairie depuis le 19 juin 2025 au tarif de 12,95 €.

Coup de foudre dans l'avion - Kévin Tran Coup de foudre dans l'avion - Kévin Tran

 

Coup de foudre dans l’avion de Kévin Tran a lire sur Vonguru.

Microsoft négocie un accès prolongé aux technologies OpenAI au-delà du seuil d’intelligence générale

30 juillet 2025 à 17:15

Le géant technologique de Redmond intensifie ses discussions stratégiques avec OpenAI pour garantir une collaboration durable. Les négociations portent sur un accord révolutionnaire qui préserverait l’accès de Microsoft aux innovations du créateur de ChatGPT, même après l’atteinte de l’intelligence artificielle générale (AGI). En outre, cet arrangement faciliterait considérablement la transformation d’OpenAI vers une structure entièrement commerciale, ... Lire plus

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Yellowstone reconquiert ses forêts d’aspen grâce à la réintroduction des loups gris

30 juillet 2025 à 16:29

30 années après leur retour controversé, les loups transforment radicalement l’écosystème du parc national de Yellowstone. Une étude révolutionnaire démontre que ces prédateurs emblématiques permettent enfin aux trembles américains de retrouver leur majesté d’antan. Pour la première fois depuis huit décennies, de véritables canopées se forment dans les zones septentrionales du parc, validant ainsi les efforts ... Lire plus

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La console portable Xbox Ally affiche des tarifs européens prohibitifs selon de nouvelles fuites…

30 juillet 2025 à 16:01

L’aventure portable de Microsoft prend une tournure préoccupante avec l’émergence de nouveaux détails tarifaires pour sa collaboration avec Asus. Une source supplémentaire vient corroborer les rumeurs concernant les prix européens de la ROG Xbox Ally, confirmant des montants qui risquent de rebuter une large partie du public cible. Les tarifs annoncés placent l’appareil dans une catégorie premium qui dépasse ... Lire plus

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Alibaba défie Meta avec ses lunettes intelligentes Quark AI intégrant paiements mobiles et navigation

30 juillet 2025 à 15:28

Le géant chinois du commerce électronique Alibaba franchit un cap décisif en dévoilant ses premières lunettes connectées lors du salon WAIC 2025 de Shanghai. Les Quark AI promettent de révolutionner l’expérience utilisateur grâce à des fonctionnalités natives que Meta n’intègre pas encore dans ses Ray-Ban. Au-delà des capacités traditionnelles d’appel et de photographie, ces dispositifs exploitent l’écosystème ... Lire plus

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Devenir freelance en portage salarial : voici un guide approfondi pour se lancer en toute sérénité !

30 juillet 2025 à 14:31

Le monde du travail évolue à grande vitesse, et de plus en plus de professionnels aspirent à l’indépendance sans renoncer à la sécurité. C’est là que le portage salarial entre en jeu, une solution hybride qui combine les avantages du freelancing avec ceux du salariat. Si vous envisagez de devenir freelance en portage salarial, ce guide exhaustif vous ... Lire plus

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