C’est le mec qui a fondé Boston Dynamics, la boîte derrière ces fameux robots qui font flipper tout le monde sur YouTube (
Spot le chien robot
,
Atlas l’humanoïde
qui fait du parkour,
Wildcat le chat sauvage
…). Et bien le bonhomme a lancé un nouveau projet avec son
RAI Institute
, et cette fois c’est un robot à roues qui fait des acrobaties de malade.
Ça s’appelle l’UMV pour Ultra Mobility Vehicle, et l’idée c’est de créer un engin qui “pense” et bouge comme un athlète de haut niveau. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo, son inspiration ce sont les riders de vélo trial. Oui oui, ces kamikaze qui font des wheelies sur des escaliers et des backflips sur des rochers. Le but c’est donc de combiner l’efficacité des robots à roues (rapides et économes en énergie) avec les capacités de saut des robots à pattes.
Le robot pèse environ 23 kg et peut mesurer entre 80 cm replié et plus de 1m50 en extension (comme Zemmour quoi). Y’a aussi deux moteurs pour la direction et la vitesse, plus quatre moteurs dédiés aux sauts. Le cadre inférieur est en fibre de carbone pour rester léger, et le haut du robot sert de contrepoids pour les manœuvres agressives. Un peu comme un rider humain qui déplace son poids pour garder l’équilibre.
Et le truc de ouf, c’est que le robot n’a pas été programmé manuellement pour faire des bunny hops ou des flips. Il a tout appris tout seul via du reinforcement learning (apprentissage par renforcement). L’équipe l’a fait s’entraîner dans des millions de simulations sur NVIDIA Isaac Lab, et ensuite ils ont transféré ces apprentissages dans le monde réel. C’est ce qu’ils appellent du “zero-shot transfer” où en gros le robot passe direct de la simulation au monde réel… Débrouille-toi mon grand.
Résultat, l’engin est capable de faire des sauts d’un mètre, des flips avant, des wheelies prolongés, et des bunny hops en continu, le tout en gardant un équilibre parfait grâce à ce qu’ils appellent l’"intelligence athlétique". Alors moi j’ai aucune intelligence athlétique car j’ai été dispensé d’EPS toute ma jeunesse, mais en gros, le robot a développé une compréhension intuitive de la physique de son propre corps, comme un sportif qui sait instinctivement comment répartir son poids.
Pour la suite, l’équipe prévoit d’intégrer de la perception haute performance avec LiDAR et caméras, pour que le robot puisse naviguer de façon autonome en terrain difficile. On est clairement dans l’évolution de ce qu’on appelle l’"embodied AI" c’est à dire des IA qui ont un corps physique et qui apprennent à l’utiliser comme des athlètes.
Bref, si l’apprentissage par renforcement peut maîtriser ce niveau d’équilibre dynamique aujourd’hui, dans combien de temps on aura des humanoïdes qui courent plus vite que nous sur n’importe quel terrain ?? Pfiou, ça va arriver vite et j’espère juste qu’ils n’apprendront pas à ouvrir les portes de nos maisons avant qu’on ait le temps de se barrer. Skynet representzzzz !
Vous pensiez que les apps de messagerie alternatives à WhatsApp c’était pour échapper à la surveillance des États ? Hé bien en Russie et dans les territoires ukrainiens occupés, c’est exactement l’inverse ! En ce moment, y’a une app qui s’appelle MAX, qui est présentée comme le “WhatsApp russe”, et qui depuis le 1er septembre de cette année, est préinstallée de force sur tous les téléphones vendus.
Cette app c’est le rêve de tout dictateur en culottes courtes et installer MAX sur son téléphone, c’est donner volontairement le contrôle total de son appareil au FSB (les services de sécurité russes). Et quand je dis total, c’est accès à toutes vos données personnelles, vos contacts, vos messages, votre localisation… Selon des experts IT, l’app activerait même la caméra automatiquement toutes les 10 à 15 minutes pour prendre des photos à l’insu de l’utilisateur. Un véritable “espion de poche”. Le KGB soviétique aurait tellement kiffé avoir ce truc à leur grande époque.
Et c’est pas fini puisque dans les territoires ukrainiens occupés, notamment dans les oblasts de Zaporizhzhia et Kherson, MAX est devenu un véritable test de loyauté. Aux checkpoints, l’absence de l’app sur un smartphone éveille les soupçons et déclenche des fouilles approfondies. Les autorités d’occupation ont même obligé tous leurs employés à l’utiliser, et les écoles communiquent exclusivement via MAX avec les parents. Histoire de vous faire “rigoler” un bon coup, sachez que même certains fonctionnaires de l’occupation seraient réticents à l’installer, bien conscients des risques…
Et depuis le 1er décembre, ils ont poussé le bouchon encore plus loin en interdisant la vente de cartes SIM non-russes, du coup, pour utiliser MAX, faut un numéro de téléphone russe ou biélorusse.
Et comme je vous l’ai dit
, WhatsApp, Telegram et compagnie sont progressivement bloqués, donc les possibilités de communiquer librement commencent à fondre comme neige au soleil. L’objectif affiché pour Vladoche et ses copains, c’est de couper complètement les Ukrainiens des territoires occupés du reste du monde et des sources d’information fiables.
Reporters sans Frontières a d’ailleurs dénoncé MAX comme un “outil de contrôle numérique” qui érige un véritable “rideau de fer numérique”, isolant les citoyens des territoires occupés de toute information fiable. Et la dictature prévoit d’aller encore plus loin car bientôt, l’app sera obligatoire pour accéder aux services bancaires en ligne et aux services publics. C’est un véritable rideau de fer numérique qui isole les populations.
L’app revendique 50 millions d’utilisateurs, mais bon, quand t’as pas le choix et que c’est préinstallé de force sur ton téléphone, est-ce que ça compte vraiment comme des “utilisateurs” ? Souvenez-vous de TousAntiCovid, loool.
Bref, si vous voulez voir à quoi ressemble la surveillance de masse version 2025, MAX c’est l’exemple parfait et c’est une bonne piqûre de rappel sur pourquoi il faut continuer à se battre pour garder des messageries chiffrées et indépendantes…
Vous vous souvenez de mes conseils bien chiants sur l’importance de faire des backups ? Mais siii, ceux que je vous rabâche régulièrement depuis des années et que vous ne suivez pas du tout ?
Hé bien voici une histoire qui va vous donner envie de les suivre une bonne fois pour toutes (enfin j’espère… ^^) !
Dr Paris Buttfield-Addison, est basé en Australie et c’est un développeur Apple depuis 25 ans et le mec a écrit plus de 20 bouquins sur Objective-C et Swift, et co-organise le plus ancien événement développeur Apple non-officiel… Bref, c’est pas un random qui a téléchargé une app météo une fois.
C’est un évangéliste Apple depuis 30 ans.
Et bien du jour au lendemain, son compte Apple ID a été fermé sans aucune explication. Et bien sûr, impossible de faire un recours.
L’élément déclencheur de sa mésaventure c’est qu’il a essayé de racheter une carte cadeau Apple de 500 dollars pour payer son abonnement iCloud+ de 6 To. Le code a foiré, le vendeur lui a proposé un remplacement, et quelques temps après… boom, compte verrouillé.
Résultat, environ 30 000 dollars de matos Apple devenu inutilisable, des milliers de dollars de logiciels et médias achetés auxquels il n’a plus accès, plus d’iMessage non plus, et surtout des téraoctets de photos de famille qu’il ne peut plus récupérer.
Voilà comment 25 ans de souvenirs et de boulot se sont fait vaporiser…
Et le support Apple n’a pas dit grand chose à part que le compte a été fermé pour “non conformité avec les conditions”. Pas d’autre explication ni possibilité de faire escalader sa demande au support. Tout ce qu’on lui a conseillé c’est de créer un nouveau compte…
On lui a également suggéré de se présenter physiquement au siège australien d’Apple comme si le mec allait prendre un billet d’avion pour aller plaider sa cause en personne. Bref, c’est bizarre comme réponse venant d’une boîte qui vaut 4000 milliards de dollars.
Le truc, c’est que cette histoire peut arriver à n’importe qui. Que ce soit chez Apple, Google ou Microsoft, nous sommes tous à la merci d’un algorithme qui décide un beau matin que notre compte est suspect ou à la bonne humeur de Donald Trump comme
ce qui est arrivé à ce juge
. Et bonne chance pour trouver un interlocuteur prêt à mouiller sa chemise pour vous…
Moi-même j’ai eu tellement de problèmes de synchro avec iCloud au fil des années que j’ai perdu des fichiers. C’est de la grosse merde donc otez pour un truc mieux si vous le pouvez.
Alors du coup, comment on évite ça ?
L’idéal c’est bien sûr l’auto-hébergement si vous avez le temps et les compétences (Oui, c’est gratuit que si votre temps ne vaut rien…sinon, faut relever les manches un peu ^^). Sinon, au minimum, faites des backups réguliers de vos données. Pour Apple Notes par exemple, y’a un outil qui s’appelle
Exporter
que j’aime beaucoup qui permet d’exporter toutes vos notes vers du Markdown ou du HTML comme ça le jour où Tim Cook décide que votre tronche lui revient pas, vous aurez au moins une copie de vos données quelque part.
Bref, ne faites jamais confiance à 100% à ces plateformes avec vos données les plus précieuses. Elles peuvent vous couper l’accès du jour au lendemain, et vous n’aurez aucun recours comme ce pauvre évangéliste qui a consacré sa vie à Apple…
Vous vous souvenez du dossier Démarrage de Windows ?
C’était ce super dossier jaune dans lequel on balançait des raccourcis vers des .exe et hop, ça se lançait au boot. Hé bien figurez-vous que ça n’existe pas nativement sous macOS. Enfin, ça n’existait pas, parce qu’un dev a décidé de combler ce manque.
Ça s’appelle StartupFolder et c’est une petite app macOS qui crée un dossier “Startup” dans votre répertoire utilisateur. Tout ce que vous mettez dedans se lance alors automatiquement au démarrage de votre Mac : Apps, scripts, raccourcis, liens web… vous balancez tout ce qui vous chante et ça tourne !
Pour les apps, faut créer des alias (Command-Option-glisser), pour les scripts, vous les écrivez direct dans le dossier, pour les raccourcis Siri vous créez un fichier vide avec l’extension .shortcut, et pour les liens web, vous les glissez depuis la barre d’adresse de votre navigateur. Bref, c’est vraiment pas compliqué.
Et y’a quelques options sympas aussi. Par exemple, vous pouvez lancer les apps en mode caché pour qu’elles démarrent en arrière-plan sans vous sauter à la gueule. Y’a même une option “Force Hide” pour les apps récalcitrantes qui insistent pour s’afficher.
Et un autre truc cool, c’est le mode “Keep Alive”. Avec cette option, si une app ou un script plante, StartupFolder le relancera automatiquement. Et pour éviter les boucles de crash infinies, y’a un système de détection qui arrête de relancer un truc qui plante en boucle.
Côté ressources, l’agent tourne en fond et consomme que dalle et comme d’hab,
c’est open source sous licence GPL-3
, c’est codé en Swift, et c’est gratuit.
Voilà, si vous cherchez un moyen simple de gérer vos apps au démarrage sous macOS sans passer par les préférences système qui sont mal foutues, c’est ce qu’il vous faut.
Est ce que vous avez encore des CD de jeux PlayStation 1 qui traînent chez vous ? Ou allez, des ISOs que vous avez “légalement” rippées de vos propres disques à vous bien sûr ?
Hé bien vous allez pouvoir dépoussiérer tout ça grâce à cet émulateur qui propose une qualité visuelle que la PS1 n’aurait jamais pu vous offrir à l’époque.
Ça s’appelle DuckStation et c’est un émulateur PS1 qui mise sur la rapidité et la précision. Le projet a été conçu pour être aussi fidèle que possible à la console d’origine tout en restant assez léger pour tourner sur des machines pas forcément
très musclées
.
Le truc cool c’est que par défaut, sans bidouiller quoi que ce soit, la plupart des jeux tournent nickel ! Le dev a fait le choix de ne pas encourager les “hacks” qui cassent la compatibilité du coup vous lancez votre jeu et ça marche.
Mais si vous voulez pousser le truc, y’a quand même de quoi s’amuser. L’émulateur supporte l’upscaling pour afficher vos jeux en HD voire en 4K, le filtrage de textures pour lisser tout ça, et le PGXP pour corriger la précision géométrique qui faisait trembler les polygones sur la vraie PS1. Vous savez, ce “wobbling” dégueulasse quand la caméra bougeait ? Hé bien c’est fini.
Côté rendu graphique, vous avez le choix : D3D11, D3D12, OpenGL, Vulkan ou Metal selon votre plateforme. Ça tourne sous Windows, Linux, macOS et même Android. Pour les Mac, y’a évidemment un Universal Binary qui fonctionne aussi bien sur Intel que sur Apple Silicon.
L’interface propose deux modes : une version Qt classique pour le bureau et une version fullscreen façon Big Picture pour jouer sur un écran de TV avec une manette. Y’a même le support des lightguns comme le
GunCon
si vous voulez rejouer à Time Crisis ou Point Blank.
Et pour les chasseurs de trophées, DuckStation intègre RetroAchievements donc vous pouvez débloquer des succès sur vos vieux jeux comme si c’était du moderne. Y’a aussi les save states, le rewind pour revenir en arrière quand vous ratez un saut, et la capture vidéo via FFmpeg.
Pour les formats de disques, c’est plutôt large puisque ça supporte CUE/BIN, CHD, ECM, MDS/MDF, PBP… bref tout ce qu’on trouve dans la nature.
Niveau config minimale, faut un CPU qui supporte SSE4.1 (donc tout ce qui date d’après 2007 chez Intel ou 2011 chez AMD) et une carte graphique capable de faire de l’OpenGL 3.1 minimum.
Voilà !
Amusez-vous bien
et un grand merci à Lorenper pour le partage !
La vérification d’âge est en train de transformer le Web en sas de contrôle permanent, et Surfshark VPN devient, presque malgré lui, l’outil qui redonne un peu de marge de manœuvre aux adultes qui ne veulent pas payer leur majorité à coups de selfies, de scans de carte d’identité et de profils biométriques stockés on ne sait où.
En Europe, ce n’est plus un « si » mais un « comment ». Entre le RGPD, le Digital Services Act et les projets d’identité numérique européenne, la Commission pousse vers des systèmes harmonisés d’âge minimum pour tout ce qui est jugé « sensible » : contenus adultes, jeux d’argent, alcool en ligne, certaines applis sociales, voire des services qui brassent des données de santé ou de finances. Chaque État ajoute sa couche : la loi jeunesse en Allemagne, les expérimentations AGCOM en Italie, les débats récurrents en France… Pour décider quel contrôle appliquer, les plateformes doivent d’abord savoir d’où vous venez et vous coller dans une case juridique, ce qui implique géolocalisation, filtrage par IP, et de plus en plus souvent, association de votre identité réelle à votre navigation. Se prendre en photo avec sa carte d’identité à côté de son visage ? Prouver son identité en fournissant des infos bancaires ou en effectuant un micropaiement ? Se faire estimer son âge par une IA ? Autant d’options en discussions qui font saliver nos élites.
C’est précisément là que Surfshark est intéressant : en masquant l’IP, il brise le chaînage automatique entre pays / identité / historique. On reste bien sûr dans un cadre légal (un VPN ne rend pas magiquement tout autorisé), mais on retrouve une chose devenue rare : la possibilité de consulter le Web sans que chaque site ajoute une ligne à votre dossier personnel, et sans que votre FAI ou un tiers puisse reconstituer à la volée quels portails d’âge vérifié vous fréquentez.
Techniquement, Surfshark pose un tunnel chiffré entre vos appareils et l’un de ses plus de 4 500 serveurs RAM-only répartis dans une centaine de pays ; ce tunnel empêche l’IP de départ d’être visible par le site final, qui ne voit que celle du serveur VPN. L’infrastructure a été poussée un cran plus loin avec l’arrivée des premiers serveurs 100 Gb/s à Amsterdam, dix fois plus costauds que l’actuelle norme 10 Gb/s du secteur, justement pour encaisser les usages lourds (streaming, visio, cloud, jeu en ligne) sans transformer la protection en goulot d’étranglement. Ajoutez à cela un chiffrement AES‑256, des protocoles WireGuard, OpenVPN et IKEv2, un Kill Switch qui coupe tout en cas de chute du tunnel, et des protections contre les fuites DNS/WebRTC/IPv6, et l’on obtient une boîte noire bien hermétique pour transporter votre trafic, vérification d’âge ou pas.
Les nouveautés apparues en 2025 renforcent encore un peu plus cet anonymat de terrain. Multi IP permet d’associer plusieurs adresses IP dédiées ou statiques à un même compte, voire à un même emplacement, pour compartimenter ses usages : une IP pour le boulot, une autre pour le streaming, une troisième pour les tests ou les plateformes plus sensibles, sans que les services puissent recoller toutes ces activités à une seule identité réseau. En parallèle, Surfshark améliore la rotation d’IP : certains serveurs renouvellent automatiquement l’adresse sans couper la connexion, ce qui rend beaucoup plus difficile le suivi de session prolongée par des réseaux publicitaires ou des systèmes de scoring qui associent « IP stable = profil bien cerné ». Dans un contexte où les futures architectures de vérification d’âge vont s’appuyer sur la corrélation entre localisation, identité et comportement, ce simple brouillage d’IP devient un levier très concret de résistance au profilage massif.
L’intérêt est particulièrement tangible dans l’Union européenne (j’ai failli écrire prison européenne, lapsus des doigts oops). D’un côté, l’UE planche sur un « Age Verification Blueprint » et un portefeuille d’identité numérique (EU Digital Identity Wallet) censés permettre de prouver que l’on a plus de 18 ans sans balancer toute sa vie privée. Sur le papier, c’est rassurant. Dans la pratique, cela signifie surtout que les interactions en ligne vont de plus en plus se faire avec des marqueurs d’identité forts, interopérables d’un service à l’autre. Un
VPN comme Surfshark
ne remplace pas ces systèmes, mais il peut empêcher qu’un simple contrôle de majorité devienne un poinçon permanent collé à votre IP et partagé avec des tiers. En chiffrant la connexion et en déplaçant virtuellement votre point d’accès, il limite la quantité du signal exploitable, et redonne le choix du « où » et du « quand » on présente ses papiers numériques.
À côté de ce réseau, Surfshark continue d’empiler des fonctions très terre-à-terre, mais qui prennent un autre sens dans un Web filtré par l’âge.
CleanWeb
filtre pubs, trackers et tentatives de phishing, ce qui réduit non seulement le profilage publicitaire, mais aussi le risque de tomber sur des sites douteux qui se cachent derrière des bannières ou des redirections hasardeuses. Le mode Camouflage rend l’usage du VPN lui-même difficile à détecter par certains FAI ou pare-feux, ce qui peut éviter des blocages grossiers du type « pas de VPN = pas d’accès ». Le split tunneling (Bypasser) laisse passer certaines applis hors VPN – par exemple pour garder un service bancaire local tatillon – tout en protégeant le reste du trafic, et MultiHop fait transiter la connexion par deux pays pour ceux qui ont des besoins plus sensibles. Le tout avec un nombre d’appareils et de connexions simultanées illimité et des clients très complets sur desktop, mobile, TV, routeurs et consoles, ce qui permet de protéger toute la maison sans jongler avec des licences.
En dehors de l’UE, les grands principes sont les mêmes, même si les lois diffèrent. Au Royaume‑Uni, l’Online Safety Act a déjà déclenché une explosion de l’usage des VPN pour contourner ou au moins atténuer la brutalité des vérifications d’âge imposées à une large gamme de contenus, du porno aux discussions sur la santé mentale. En Amérique du Nord, Canada et plusieurs États américains combinent leurs propres lois de protection des mineurs avec des règles de data privacy parfois plus souples, ce qui laisse beaucoup de place aux intermédiaires commerciaux. Là aussi, un VPN sérieux sert autant à limiter la curiosité des intermédiaires qu’à contourner des blocages. Mais c’est en Europe, où se dessine une approche très structurée de l’identité et de l’âge en ligne, que l’équilibre entre protection réelle des enfants et respect de la vie privée des adultes va se jouer, et Surfshark se positionne clairement comme un outil pour ceux qui n’ont pas envie que leur simple date de naissance devienne un ticket de suivi permanent.
Au final, l’utilité concrète de Surfshark VPN, dans ce contexte d’Internet sous contrôle d’âge, tient en trois points : reprendre la main sur son exposition (l’IP comme pivot de moins en moins fiable pour vous profiler), amortir l’impact des nouveaux dispositifs d’authentification en limitant les corrélations possibles, et continuer à utiliser le réseau comme un espace de circulation, pas comme une suite de portiques biométriques. Avec son réseau musclé, ses outils de rotation et de multi‑IP, et ses fonctions de sécurité périphériques, Surfshark ne promet pas de faire disparaître les lois… mais offre une manière plus digne de rester adulte sur un Internet qui, lui, traite de plus en plus tout le monde comme un mineur présumé.
Le VPN ne coûte que 64,48€ TTC pour 27 mois de couverture (abonnement 2 ans + 3 mois offerts). Donc vous pouvez profiter d’une vie un peu plus relax pour moins de 2.5€/mois, c’est pas si mal.
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
NWinfo est un programme qui vous permet d'obtenir des informations détaillées sur votre Système et ses matériels.
Vous pouvez facilement accéder et analyser les informations critiques ; il est conçu pour vous aider à optimiser les performances de votre ordinateur en fournissant des informations précieuses.
Vous allez le voir, son interface est originale, ce qu'il faut retenir c'est que c'est un programme portable et qui fonctionne à partir d'XP.
Je vous l'ai présenté pour la dernière fois en version 1.4.2 en juillet dernier, et petit à petit son développement est poursuivi.
La dernière version est la 1.5.1 publiée le 03/12/25, je vous propose de l'essayer.
L’application de messagerie instantanée détenue par Meta traverse une période délicate sur son principal territoire : l’Inde. Des directives gouvernementales récentes bousculent profondément le fonctionnement habituel de la plateforme, au risque de perturber aussi bien les utilisateurs individuels que les commerces qui en dépendent quotidiennement. Alors que New Delhi justifie ces mesures par la lutte ... Lire plus
Face à la réussite des processeurs Ryzen 9000 et à l’intérêt croissant pour les configurations compactes haut de gamme, MSI étoffe enfin son offre mini-ITX avec la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi. Ce modèle vient se positionner sur un segment particulièrement exigeant, déjà occupé par des références comme l’ASUS ROG STRIX X870-I Gaming WIFI ou la GIGABYTE X870I AORUS Pro ICE, où les contraintes de format imposent des choix techniques marqués.
La dénomination « EVO » ne se limite pas à un simple rafraîchissement. Elle s’accompagne notamment d’un BIOS ROM porté à 64 Mo, destiné à améliorer la compatibilité à long terme avec les processeurs AM5 et à accueillir des fonctionnalités plus avancées. Malgré ses dimensions réduites de 17 × 17 cm, la carte entend couvrir l’essentiel du haut de gamme moderne, avec un slot PCIe 5.0 pour la carte graphique, du stockage M.2 Gen5, de la DDR5 à hautes fréquences et une connectivité réseau à jour, incluant le Wi-Fi 7.
MSI mise également sur une conception orientée performance, avec un VRM doté d’un refroidissement actif et un PCB dense, pensé pour encaisser des charges soutenues dans un environnement mini-ITX. Ces choix techniques visent à rendre la carte compatible avec des processeurs AM5 haut de gamme, tout en composant avec les contraintes thermiques inhérentes à ce format compact. Côté tarif, la situation reste plus fluctuante.
Selon les marchands et la disponibilité, le prix observé oscille entre 450 et 500 euros, avec des stocks limités au moment de la rédaction. À ce niveau, la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi s’impose comme la carte mère mini-ITX la plus onéreuse de sa catégorie, un positionnement tarifaire qui soulève naturellement la question de sa pertinence face à des modèles concurrents plus abordables.
Reste à déterminer dans quelle mesure cette montée en gamme se justifie en pratique, notamment face à un Ryzen 9 9900X et avec des réglages avancés comme le Precision Boost Overdrive. C’est ce que nous avons cherché à vérifier à travers une série de tests orientés performances, mémoire et comportement thermique.
UNBOXING DE LA MPG X870I EDGE TI EVO WIFI
L’emballage de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi reprend les codes visuels de la gamme Edge Ti, avec une esthétique sobre dominée par des teintes argentées qui annoncent immédiatement le thème du produit. La boîte met en avant le format mini-ITX et les fonctionnalités clés de la série, sans multiplier les accroches marketing. On retrouve une présentation claire des compatibilités AM5, du chipset X870 et des technologies propres à cette génération, suffisamment détaillée pour situer le produit, mais sans excès.
À l’arrière, MSI propose une vue d’ensemble de la carte, accompagnée de descriptions synthétiques des éléments distinctifs : conception du refroidissement, fonctionnalités orientées installation, et aperçu des différents connecteurs internes et arrière.
Le packaging met en avant la présence de la carte d’extension Xpander, un élément important dans l’organisation du stockage et de la connectique sur ce format réduit.
L’intérieur est organisé de manière classique, avec une protection soignée autour de la carte mère et une séparation nette entre les accessoires et le PCB principal. Le bundle reflète la volonté de faciliter l’intégration dans un boîtier compact :
La carte d’extension Xpander 5-in-1,
Deux câbles SATA,
L’antenne Wi-Fi,
Les câbles dédiés EZ Conn et front panel,
Un adaptateur USB pour la carte d’extension,
Les vis et pads thermiques pour les SSD,
Une clé USB contenant les pilotes.
L’ensemble couvre les besoins essentiels d’une installation mini-ITX, mais aussi les spécificités de ce modèle, notamment l’extension interne et les connectiques pensées pour optimiser l’espace. MSI fournit ainsi un kit complet qui permet d’exploiter la carte dans de bonnes conditions sans nécessiter d’accessoires supplémentaires.
Esthétique et conception de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi adopte l’esthétique Edge Ti avec une dominante argentée et blanche appliquée de manière uniforme sur les dissipateurs, le cache I/O, les carters M.2, les connecteurs et les sérigraphies du PCB. L’ensemble présente un rendu homogène, cohérent sur l’ensemble de la surface disponible du format mini-ITX.
Le dissipateur principal couvre la zone VRM et s’étend jusqu’à la partie supérieure du panneau I/O. Il intègre un ventilateur discret et se compose de plusieurs éléments métalliques aux découpes géométriques angulaires, caractéristiques de la gamme Edge Ti.
Le socket AM5 est positionné au centre du PCB, encadré par deux emplacements DDR5 à finition argentée. Sur le côté droit, les connecteurs dédiés à la carte Xpander sont regroupés, permettant le déport de certaines fonctionnalités hors du PCB principal.
Un emplacement M.2 est situé sur la face avant, sous un dissipateur EZ M.2 Shield Frozr II à fixation sans outil. Un second est placé au dos du PCB, tandis qu’un troisième est pris en charge via la carte Xpander.
La face arrière est renforcée par une plaque métallique couvrant les zones autour du socket et du VRM, avec des marquages discrets et des repères techniques.
BIOS : Click BIOS X EVO 64MB
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi utilise la dernière itération du Click BIOS X, dans la continuité de ce que MSI avait introduit sur la nouvelle génération de ses cartes. L’interface conserve la même organisation générale, avec une présentation modernisée et une hiérarchie des menus plus lisible, pensée aussi bien pour un réglage rapide que pour une personnalisation complète de la plateforme AM5.
La puce BIOS utilise une mémoire flash de 512 Mb (64 Mo), soit une capacité doublée par rapport aux 32 Mo généralement utilisés sur AM5.
EZ Mode (Mode simplifié)
Au démarrage, le BIOS s’ouvre sur le mode EZ, offrant une interface épurée et intuitive. Ce panneau affiche les informations essentielles du système : température CPU, vitesse des ventilateurs, fréquence mémoire, et permet d’effectuer les réglages de base rapidement.
Depuis cette interface, l’utilisateur peut :
Activer les profils XMP/EXPO pour la mémoire DDR5,
Sélectionner le disque de démarrage,
Ajuster les courbes de ventilateurs,
Accéder aux paramètres A-XMP (AMD Extended Profiles for Overclocking),
Visualiser l’état général du système en un coup d’œil.
L’onglet OC (Overclocking) constitue le cœur du BIOS pour les utilisateurs avancés. Il regroupe l’ensemble des paramètres permettant d’exploiter pleinement le potentiel de la plateforme AM5.
Overclocking Processeur :
Precision Boost Overdrive (PBO) : Activation et réglage fin du PBO avec contrôle des limites PPT, TDC et EDC,
X3D Gaming Mode : Mode optimisé spécifiquement pour les processeurs Ryzen X3D,
Curve Optimizer : Ajustement du voltage par cœur pour optimiser performances et températures,
Fréquence et multiplicateur : Contrôle manuel des fréquences CPU.
High Efficiency Mode : Mode d’efficacité énergétique pour la mémoire,
Réglages manuels avancés : Timings, voltage VDDQ, VDDIO, Command Rate, etc.
La carte supporte officiellement des fréquences DDR5 jusqu’à 8400+ MT/s en configuration 1DPC 1R (un module par canal, simple rang), avec un potentiel d’overclocking poussé jusqu’à 10000+ MT/s selon MSI.
On peut toutefois regretter l’absence de certaines options dans le menu AMD CBS par rapport à d’autres constructeurs, même si elles ne concernent réellement que les overclockeurs chevronnés.
Autres fonctionnalités avancées
Sauvegarde de profils : Jusqu’à 6 profils utilisateur personnalisables,
M-Flash : Utilitaire de mise à jour du BIOS intégré, compatible avec clé USB,
Flash BIOS Button : Mise à jour du BIOS sans CPU ni RAM installés (via bouton en façade I/O),
Hardware Monitor : Surveillance complète des températures, voltages et vitesses de ventilateurs,
Fan Control : Gestion avancée des ventilateurs avec courbes personnalisables.
Monitoring et informations système
La page principale du mode avancé affiche des informations cruciales :
Version du BIOS et date de sortie,
Version AGESA (AMD Generic Encapsulated Software Architecture),
Informations détaillées sur le CPU et la mémoire installée,
Températures en temps réel de tous les composants,
Voltages et consommations.
Particularité du BIOS EVO 64MB :
Contrairement aux cartes standard avec 32MB de BIOS ROM, cette version EVO dispose de 64MB, permettant :
Une meilleure compatibilité avec les futurs processeurs, y compris les modèles Zen 6 attendus à la fin de l’année prochaine,
L’intégration de fonctionnalités supplémentaires sans sacrifier la compatibilité,
Des menus plus riches et une interface plus complète,
Une capacité de stockage accrue pour les profils et les microcodes CPU.
MSI a fait le choix d’une puce BIOS unique (pas de dual-BIOS), ce qui peut surprendre sur ce segment, mais la fonction Flash BIOS Button compense largement cette limitation en permettant une récupération facile en cas de problème.
MSI Center sous Windows
Sous Windows, MSI Center complète le BIOS avec une sélection de modules volontairement réduite.
Mystic Light gère l’éclairage, Cooling Wizard pilote les ventilateurs depuis l’OS et User Scenario regroupe quelques réglages simples liés aux performances et aux comportements du système.
Les options sont suffisantes pour accompagner un usage quotidien sans multiplier les outils.
PLATEFORME : CHIPSET X870 & SOCKET AM5
La série de chipsets AMD 800 a été introduite pour accompagner le lancement des processeurs Ryzen 9000 (Zen 5). En réalité, cette série représente surtout une évolution des chipsets existants de la série 600, avec quelques ajouts notables. Les modèles phares incluent les chipsets haut de gamme X870E et X870, suivis des chipsets de milieu de gamme B850 et B840 à venir, tandis que le chipset A620 actuel continue de servir d’option d’entrée de gamme.
Le Chipset X870 : Caractéristiques
Le X870 est une version allégée du X870E. Il utilise une seule puce Promontory 21 et se contente de 36 lignes PCIe au total, mais conserve les précieuses 24 lignes en PCIe 5.0 pour le GPU et le stockage. La connectivité USB est légèrement plus limitée que sur le X870E, bien que le support natif de l’USB 4.0 soit toujours présent, une caractéristique distinctive de la série 800.
Spécifications du X870
Lignes PCIe utilisables : 36 au total, dont 24 PCIe 5.0,
USB : 6 ports 10 Gbps, 1 port 20 Gbps et 1 port 5 Gbps,
SATA : 4 ports,
USB 4.0 : Support natif (obligation pour toutes les cartes X870/X870E),
Overclocking : CPU et RAM (contrairement aux chipsets B850/B840).
C’est un excellent choix pour les joueurs qui recherchent des performances haut de gamme, avec un prix plus accessible que le X870E. Il sera également apprécié des créateurs de contenu et des professionnels qui ont besoin d’une bande passante confortable sans forcément exploiter tous les ports disponibles sur le X870E.
Le socket CPU LGA 1718 AM5 prend en charge nativement les processeurs des séries Ryzen 7000 (Zen 4), 8000 (Zen 4 APU) et 9000 (Zen 5), ainsi que les futures générations de processeurs jusqu’en 2027 selon l’engagement d’AMD.
L’I/O DIE intégré au processeur peut gérer jusqu’à 28 lignes PCIe 5.0 (dont quatre sont dédiées à la connexion avec le chipset), ainsi que la mémoire DDR5 avec une fréquence de base de 5600 MHz pour les Ryzen 9000.
Cette plateforme offre donc une excellente pérennité, permettant aux utilisateurs de mettre à niveau leur processeur sans changer de carte mère pendant plusieurs années, un atout majeur pour les configurations mini-ITX où chaque changement de composant est plus contraignant.
Conception technique de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi
VRM et conception du PCB
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi repose sur un design d’alimentation 8+2+1 organisé autour de Smart Power Stages de 110 A. Les huit phases principales sont dédiées au Vcore, tandis que deux phases alimentent le SoC et qu’une dernière gère les fonctions auxiliaires. Les modules d’alimentation CPU et SOC reposent sur des SPS MOS de 110 A, référence R2209004 fournis par Renesas, tandis que la phase MISC s’appuie sur un DrMOS de 75 A, référence RAA220075R0, également signé Renesas.
L’ensemble est commandé par un contrôleur numérique PWM Renesas RAA229139. Il s’agit d’un contrôleur numérique 8 phases à trois sorties, ce qui indique que l’alimentation CPU fonctionne en mode direct.
Le refroidissement du VRM est assuré par un dissipateur couvrant la zone gauche du socket, intégrant un ventilateur Frozr.
Cette solution vise à maintenir des températures stables dans un format mini-ITX, où la dissipation dépend fortement du boîtier et du flux d’air disponible.
La carte repose sur un PCB 12 couches en cuivre 1 oz, conçu pour améliorer l’intégrité des signaux PCIe 5.0 et DDR5, tout en assurant une distribution d’alimentation plus propre dans un espace contraint. Si le cuivre 1 oz reste moins efficace thermiquement qu’un PCB 2 oz, la multiplication des couches et le refroidissement actif des VRM compensent en partie cette limite.
L’ensemble propose une base d’alimentation et de routage cohérente pour un format ITX, pensée pour préserver la stabilité électrique avec les processeurs AM5 actuels.
Connectivité PCIe
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi propose un unique slot PCIe x16 en Gen 5.0, directement relié au CPU. La configuration effective dépend du processeur installé : les Ryzen 9000 et 7000 Series exploitent PCIe 5.0 x16 complet, les Ryzen 8700/8600/8400 plafonnent à PCIe 4.0 x8, et les modèles d’entrée de gamme 8500/8300 sont limités à PCIe 4.0 x4. Ces restrictions sont inhérentes aux processeurs eux-mêmes, pas à la carte mère.
Pour un usage gaming avec les APU série 8000, la limitation à PCIe 4.0 x8 (~16 GB/s bidirectionnel) sur les 8700/8600/8400 reste sans impact notable : ces processeurs sont rarement associés à des GPU suffisamment puissants pour saturer cette bande passante. Les cartes graphiques mid-range typiquement couplées à ces APU fonctionnent sans perte de performances en PCIe 4.0 x8.
En revanche, la situation change dès que l’on vise des GPU plus ambitieux. Cette bande passante limitée peut freiner les performances en jeu à haute résolution, et pénalise nettement les workloads GPU intensifs comme le rendu 3D, le calcul CUDA ou l’inférence ML.
La carte intègre également un slot FP Card dédié à la carte MSI 5-in-1 XPANDER, que nous détaillons dans une section dédiée plus loin.
Mémoire DDR5 et support CUDIMM
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi dispose de deux slots DDR5 en dual channel pour une capacité maximale de 128 Go. MSI annonce un support officiel jusqu’à DDR5-8400+ en configuration 1DPC 1R, les performances réelles restant dépendantes du contrôleur mémoire du processeur.
Les Ryzen 7000 et 9000 atteignent généralement des fréquences comprises entre 7600 et 8400 MT/s selon les modules utilisés, tandis que les APU Ryzen 8000G, grâce à leur conception monolithique, offrent une plus grande marge, avec des fréquences annoncées pouvant atteindre 10000 MT/s dans des conditions optimales.
La carte prend en charge EXPO, Memory Try It! et les options avancées du Click BIOS X, incluant le mode High Efficiency et l’outil Latency Killer. Elle est également compatible avec les modules CUDIMM, dont le générateur d’horloge intégré fonctionne ici en mode bypass.
En format mini-ITX, la proximité du socket, des VRM et du système de refroidissement peut influencer la stabilité à très hautes fréquences. Avec seulement deux slots disponibles, le choix initial des modules DDR5 est donc déterminant, qu’il s’agisse de privilégier la capacité ou les performances.
Xpander 5-en-1 : 3e M.2 + SATA
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi est livrée avec la carte Xpander 5-en-1, un module d’extension conçu pour contourner les limites physiques du format mini-ITX. Cette carte exploite des lignes du chipset X870 pour ajouter du stockage, de l’USB et une connectique interne supplémentaire.
Un troisième slot M.2 PCIe 4.0
La carte intègre un slot M.2 (M2_3) en PCIe 4.0 x4, relié au chipset. Il accepte les SSD 2260 et 2280, mais uniquement en version single-sided, une contrainte habituelle pour ce type d’extension où l’espace est restreint.
Ce slot complète les deux emplacements présents sur la carte mère et permet d’ajouter un SSD supplémentaire sans occuper davantage d’espace sur le PCB principal.
Deux ports SATA 6 Gb/s
La Xpander fournit également deux ports SATA directement issus du chipset. Ils répondent aux usages classiques : SSD 2,5″, disques durs ou solutions de stockage de longue conservation. Cela reste utile pour une configuration ITX destinée au multimédia ou pour compléter un stockage NVMe trop thermiquement sollicité.
Connectique étendue
Le module propose un connecteur USB Type-C interne à 20 Gb/s avec charge rapide jusqu’à 27 W, ainsi qu’un connecteur USB 5 Gb/s permettant d’ajouter deux ports via adaptateur. Un atout appréciable dans les boîtiers compacts souvent limités en headers internes. Le connecteur JFP_2 permet de déporter une partie du câblage du panneau avant, facilitant le montage et l’accès aux branchements dans les châssis étroits.
Dans une configuration mini-ITX où chaque connecteur compte, cette carte fille Xpander offre une marge de manœuvre appréciable sans sacrifier la gestion thermique ou l’accessibilité.
STOCKAGE : PCIe 5.0, PCIe 4.0, SATA
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi propose trois emplacements M.2 malgré son format mini-ITX, dont un slot PCIe 5.0 directement relié au CPU et deux slots PCIe 4.0 issus du chipset.
M.2_1 : PCIe 5.0 x4 (CPU)
Le M.2_1 fonctionne en PCIe 5.0 x4 avec les Ryzen 9000 et 7000, et en PCIe 4.0 x4 avec les Ryzen 8000G. MSI l’a installé au-dessus du chipset, lui-même couvert par un dissipateur en aluminium, démontable sans outils. Ce choix d’empilement optimise l’espace, mais introduit une contrainte thermique inhérente aux SSD Gen5, déjà sensibles à la température.
Le flux d’air chaud généré par le chipset remonte naturellement vers le SSD, ce qui peut accélérer la montée en température et entraîner un throttling dans les boîtiers ITX peu ventilés. La performance dépendra donc fortement de l’aération du châssis.
M.2_2 : PCIe 4.0 x4 à l’arrière
Le M.2_2, placé à l’arrière du PCB faute de place à l’avant, fonctionne en PCIe 4.0 x4 et n’accepte que des SSD single-sided. Si le boîtier laisse suffisamment d’espace, il est possible d’installer un dissipateur sur le SSD lui-même, une solution préférable pour éviter toute montée thermique prolongée.
M.2_3 : PCIe 4.0 via Xpander
Le slot M.2_3, lui aussi en PCIe 4.0 x4, est intégré à la carte Xpander, comme évoqué précédemment.
SATA & support RAID
La carte supporte également plusieurs configurations RAID. Les deux ports SATA peuvent être utilisés en RAID 0 ou RAID 1, tandis que les SSD NVMe M.2 peuvent être associés en RAID 0, RAID 1 ou RAID 5, ce dernier étant réservé aux processeurs Ryzen compatibles. Une possibilité intéressante pour sécuriser ou accélérer un pool de stockage dans une configuration compacte.
La configuration de stockage est riche pour une carte mini-ITX, mais impose certaines précautions. L’empilement du slot PCIe 5.0 au-dessus du chipset demande un boîtier bien ventilé pour éviter le throttling des SSD Gen5. Le slot arrière, dépourvu de toute aide thermique, nécessitera éventuellement un dissipateur dédié si l’environnement est serré. Dans de bonnes conditions, cette organisation permet toutefois de combiner trois SSD NVMe et du stockage SATA dans un espace très réduit.
CONNECTIVITÉ
USB4 (contrôleur ASMedia)
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi s’appuie sur un contrôleur USB4 ASMedia ASM4242, chargé de fournir deux ports USB Type-C à 40 Gb/s à l’arrière. Ce choix permet à MSI de proposer une connectique USB4 complète, indépendante du contrôleur natif du chipset, et conforme aux exigences de la plateforme X870.
Ces ports USB4 prennent en charge le transport de données haut débit, le DisplayPort Alt Mode pour l’affichage via iGPU compatible, ainsi que la connexion de stations d’accueil, de solutions de stockage externes rapides ou de périphériques professionnels. Leur fonctionnement reste pleinement actif même en présence d’une carte graphique dédiée, l’affichage étant alors simplement désactivé en l’absence d’iGPU.
Le contrôleur USB4 dispose d’un dissipateur dédié, positionné sous le radiateur des VRM, afin de maintenir des températures maîtrisées en charge soutenue. L’affichage via DisplayPort Alt Mode reste conditionné à la présence d’un processeur avec iGPU, mais les ports USB4 demeurent pleinement fonctionnels pour les usages donnés, même avec une carte graphique dédiée.
Réseau : LAN 5 Gb/s et Wi-Fi 7
La carte embarque un contrôleur Realtek 8126 offrant une connexion filaire 5 Gb/s, un choix pertinent pour une configuration compacte haut de gamme, plus rapide que le traditionnel 2,5 Gb/s sans atteindre le coût d’un module 10 Gb/s.
Par ailleurs, le port 5 GbE de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi constitue un point distinctif notable. À l’heure actuelle, les deux autres cartes mères ITX en X870 disponibles sur le marché se limitent à un contrôleur 2.5 GbE. MSI est donc le seul constructeur à proposer du 5 GbE sur un modèle mini-ITX en X870, ce qui place cette carte un cran au-dessus pour les usages nécessitant des transferts réseau rapides, que ce soit en gaming, en création ou en stockage partagé.
Le module sans-fil, pré-installé dans le slot M.2 Key-E, repose sur une solution Wi-Fi 7 compatible 2,4 / 5 / 6 GHz (320 MHz) avec des débits pouvant atteindre 5,8 Gb/s. Il prend en charge le MU-MIMO, le 4K QAM, le MLO et les standards 802.11 a/b/g/n/ac/ax/be. Le Bluetooth 5.4 est également supporté, sous réserve des mises à jour Windows 11 et du calendrier de certification du fournisseur.
L’antenne fournie adopte des connecteurs rapides, à l’image des solutions récentes proposées par la marque. L’ensemble offre une connectivité réseau complète et moderne, adaptée aux usages gaming, streaming et aux transferts rapides dans un environnement domestique ou professionnel.
Audio : Realtek ALC4080
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi utilise le codec Realtek ALC4080, une solution audio USB capable de gérer un signal 7.1 haute définition. Elle supporte une lecture jusqu’à 32 bits / 384 kHz via le panneau avant et propose une sortie S/PDIF pour les configurations nécessitant un signal numérique propre.
Un ensemble haut de gamme que l’on retrouve habituellement sur des cartes ATX de premier plan, intégré ici dans un format ITX orienté gaming et usage multimédia.
Graphiques intégrés (USB4 DisplayPort)
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi dispose d’un port HDMI 2.1 (TMDS) et de deux ports USB Type-C basés sur l’USB4, compatibles DisplayPort Alt Mode. Le HDMI est limité à la 4K à 60 Hz, tandis que les sorties DisplayPort via USB4 peuvent offrir des résolutions et des taux de rafraîchissement plus élevés selon le processeur.
Cette connectique vidéo est utilisable uniquement avec des APU intégrant un iGPU, comme les Ryzen série 8000G. Les processeurs Ryzen 7000 et 9000 standards nécessitent une carte graphique dédiée.
Connectique interne
La MPG X870I Edge Ti EVO WiFi propose une connectique interne complète malgré son format ITX. On retrouve un header USB 2.0 issu du chipset, capable d’alimenter deux ports supplémentaires, utile pour les contrôleurs RGB, hubs internes ou panneaux avant simples.
La carte dispose de trois connecteurs de ventilation : un CPU 4 broches, un header hybride pompe/ventilateur et un second ventilateur système. Un ensemble suffisant pour un boîtier compact ou un AIO simple, avec détection automatique PWM/DC.
Les connecteurs système incluent l’audio avant, le panneau de contrôle du boîtier, un capteur d’intrusion châssis et le header EZ Conn V2, qui simplifie le branchement des ventilateurs, de l’ARGB ou de l’USB via un câble regroupé. L’ensemble couvre les besoins d’un montage ITX sans multiplier les adaptateurs.
Un connecteur ARGB Gen2 à 3 broches (A-Rainbow V2) est également présent pour la gestion des éclairages numériques compatibles. L’ensemble couvre les besoins d’un montage mini-ITX sans recourir à des hubs externes dans la plupart des configurations.
Connectique arrière
La connectique arrière de la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi est particulièrement complète pour une carte mini-ITX. Elle réunit quatre ports USB Type-A 10 Gb/s via un hub RTS5420, un port USB-A 10 Gb/s relié directement au CPU, ainsi qu’un USB-C 10 Gb/s fourni par le chipset X870. Deux ports USB-C 40 Gb/s, pilotés par le contrôleur ASM4242, complètent l’ensemble pour les périphériques haut débit et les écrans compatibles.
La carte propose également une sortie HDMI destinée aux processeurs équipés d’un iGPU, les boutons Clear CMOS et Flash BIOS, un port LAN 5 Gb/s et deux connecteurs pour l’antenne Wi-Fi. L’audio se compose de deux prises analogiques et d’une sortie optique S/PDIF. L’ensemble couvre les besoins d’un système compact haut de gamme sans compromis sur la vitesse ou la polyvalence.
Windows 11 24H2 installé sur SSD WD Black S850X 1 To
Boîtier open frame
MPG X870I Edge Ti EVO WiF : PERFORMANCES & BENCHMARKS
Cinebench R23 : Score et Fréquences boost observées
Sous Cinebench R23 en charge monocœur, le Ryzen 9 9900X atteint une fréquence maximale de 5,625 GHz, conforme aux spécifications du processeur. En multicœur, les fréquences observées se situent entre 4,9 et 5,0 GHz selon la durée de charge, avec une consommation stabilisée autour de 155 à 165 W.
Le Ryzen 9 9900X affiche un score multicœur de 32 831 points et un score monocœur de 2 234 points sur la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi.
Ces résultats se situent dans la plage haute attendue pour ce CPU sur plateforme X870 et confirment que la carte est capable d’exploiter pleinement un Ryzen 9 9900X en charge soutenue, à condition de disposer d’un refroidissement et d’un boîtier adaptés.
Débits SSD PCIe 5.0 et gestion thermique
Le SSD PCIe 5.0 MP700 PRO SE installé sur l’emplacement principal atteint des débits supérieurs à 14 Go/s en lecture et environ 12,5 Go/s en écriture. Le dissipateur EZ M.2 Shield Frozr II maintient la température sous contrôle, autour de 80 °C, à la limite du throttling lors des charges prolongées.
La tenue thermique reste fortement dépendante du flux d’air du boîtier, mais le système de refroidissement intégré se montre globalement adapté aux SSD PCIe 5.0 actuels, en particulier ceux équipés de contrôleurs optimisés et gravés finement.
AIDA64 : Cache et mémoire DDR5
Avec de la DDR5-6000 CL30 en double canal, les mesures AIDA64 affichent 77 405 MB/s en lecture, 77 639 MB/s en écriture et 70 929 MB/s en copie, pour une latence de 79,3 ns. Ces valeurs se situent dans la norme attendue pour un Ryzen 9 9900X sur plateforme AM5, sans anomalie liée au format mini-ITX.
Les performances des caches sont conformes à l’architecture Granite Ridge, avec des débits très élevés en L1 et L2, et un cache L3 dépassant 1 To/s en lecture, confirmant une bonne intégrité du routage mémoire et une stabilité globale du sous-système CPU et DDR5 sur la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi.
Overclocking
Overclocking CPU
Avec le Precision Boost Overdrive activé sur un profil modéré, la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi conserve une stabilité totale. Sous Cinebench R23, le score multicœur atteint 35 726 points, avec une fréquence moyenne en charge multicœur autour de 5,4 GHz. La consommation peut dépasser ponctuellement 250 W.
Le comportement observé reste en ligne avec celui de cartes X870/E de format plus imposant, dans les limites thermiques propres au mini-ITX et fortement dépendantes du boîtier et du flux d’air.
Overclocking DDR5 et gains mesurés
Pour ce premier test, nous nous limitons à des ajustements des timings via les outils MSI. Les gains observés sont obtenus sans modification de la fréquence ni du CAS, la mémoire restant configurée en DDR5-6000 CL30. Les améliorations proviennent exclusivement des optimisations spécifiques à MSI disponibles dans le Click BIOS X.
L’approche est comparable dans l’esprit au profil ASUS EXPO Tweaked, mais ici entièrement mise en œuvre via les outils propriétaires de MSI, permettant d’extraire un gain mesurable tout en conservant une stabilité adaptée à un usage quotidien.
La configuration repose sur l’activation d’EXPO, du mode High Efficiency, de Latency Killer, ainsi que sur l’application d’un Memory Timing Preset en mode Tighter, avec Memory Context Restore activé. Ces réglages agissent principalement sur les timings secondaires et tertiaires, sans toucher au couple fréquence / CAS.
Dans cette configuration, les débits mesurés sous AIDA64 atteignent 86 484 MB/s en lecture, 89 765 MB/s en écriture et 76 434 MB/s en copie, avec une latence réduite à 67,4 ns.
Température VRM et Stabilité en charge
Après une charge soutenue de 30 minutes sous Cinebench R23 avec le PBO activé, les VRM atteignent un pic d’environ 94 °C avec la ventilation du boîtier seule, ventilateur Frozr actif. Cette valeur élevée reflète les contraintes thermiques du format mini-ITX lorsqu’il est associé à un processeur AM5 haut de gamme en charge prolongée.
Avec une ventilation dirigée vers la zone VRM, la température se stabilise autour de 82 °C, démontrant que le refroidissement actif intégré est efficace à condition d’être correctement alimenté en air frais.
Ces résultats invitent à la prudence avec le PBO automatique sur ce type de configuration. En l’absence d’une ventilation ciblée sur les VRM, il peut être pertinent de limiter le PBO ou de privilégier des réglages manuels, afin de mieux maîtriser les températures en charge prolongée. Dans un châssis mini-ITX correctement ventilé et avec des optimisations adaptées, la carte reste cependant capable d’exploiter un processeur AM5 haut de gamme de manière stable.
Comparaison X870 Mini-ITX
Comparatif des cartes mères X870I Mini-ITX disponibles en 2025
Best Value Build blanc équilibré Gaming + productivité
Premium Audio haut de gamme Accessoires exclusifs
Connectivité 3x M.2 + 5GbE Workstation / NAS
Points forts
Design blanc unique
Prix le plus bas
DP 240Hz
Audio ESS SABRE
HIVE II Hub externe
Suite logicielle complète
5GbE (le plus rapide)
3x M.2 slots
DDR5-10000 OC
Limitations
1 seul USB4
WiFi 160MHz
2.5GbE seulement
Prix le plus élevé
2x M.2 seulement
2.5GbE (vs 5GbE MSI)
XPANDER obligatoire (M.2_3)
M.2 single-sided only
1 seul RGB header
Sur le papier : quelle carte choisir ?
Gigabyte X870I Aorus Pro Ice (300-330€) offre le meilleur rapport performance/prix avec toutes les fonctionnalités essentielles : PCIe 5.0, DDR5-8400, USB4 et un design blanc unique. Idéale pour builds gaming et productivité classique.
ASUS ROG Strix X870-I (400-450€) se distingue par son audio ESS SABRE premium, ses accessoires exclusifs (HIVE II Hub) et sa connectivité renforcée (2x USB4). Un choix pertinent pour les créateurs de contenu exigeants et les enthusiasts.
MSI MPG X870I Edge Ti Evo (450-500€) excelle en connectivité avec son Ethernet 5GbE, ses 3 slots M.2 et son support DDR5-10000. Recommandée pour workstations exigeantes en stockage ou configurations réseau avancées.
Note : Les trois cartes partagent les mêmes fondamentaux (chipset X870, PCIe 5.0, support Ryzen 9000/8000/7000). Le choix dépend de vos besoins spécifiques et de votre budget plutôt que de différences de performance brute.
VERDICT FINAL
Test MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi : la carte mère X870 Mini-ITX ultime ?
Conclusion
Avec la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi, MSI signe une carte mère mini-ITX particulièrement ambitieuse, sans doute l’une des plus complètes jamais proposées sur le chipset X870. Connectivité réseau en 5 GbE, triple emplacement M.2, USB4, Wi-Fi 7, BIOS 64 Mo et outils mémoire avancés placent clairement ce modèle au sommet de l’offre ITX actuelle, tant sur le plan fonctionnel que technologique.
En pratique, la carte tient ses promesses en matière de performances. Elle exploite sans difficulté un Ryzen 9 9900X en charge soutenue, affiche des résultats conformes aux plateformes X870 plus imposantes et se montre très solide sur la partie mémoire, y compris avec des optimisations avancées à fréquence et CAS constants. Sur ce point, les outils BIOS propres à MSI se montrent efficaces et comparables aux profils optimisés proposés par ASUS.
En revanche, le format mini-ITX combiné au chipset X870 impose des compromis thermiques communs à toute la gamme. Comme observé sur la concurrence, les VRM peuvent atteindre des températures élevées en charge soutenue surtout si PBO activé. Une ventilation directe ciblée permet toutefois de ramener ces valeurs à un niveau plus confortable, soulignant à quel point le comportement de la carte dépend du boîtier et du flux d’air. Dans ce contexte, le PBO automatique devra être utilisé avec discernement, voire remplacé par des réglages manuels plus maîtrisés.
Reste enfin la question du prix. Avec un tarif oscillant entre 450 et 500 euros selon la disponibilité, la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi devient la carte mère mini-ITX X870 la plus chère du marché. Ce positionnement se justifie par une connectivité et une polyvalence supérieures à la concurrence, mais il réserve clairement ce modèle à un public averti, prêt à exploiter pleinement ses atouts et à composer avec les contraintes thermiques du format.
Au final, la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi s’adresse avant tout aux utilisateurs exigeants, à la recherche d’une plateforme mini-ITX très haut de gamme orientée stockage, réseau et performances mémoire, et disposés à soigner l’intégration thermique. Une carte impressionnante sur le plan technique, mais qui ne pardonne pas les configurations approximatives.
Pour l’ensemble de ses qualités, nous lui décernons un Award Coup de cœur Pause Hardware.
Qualité / Finition
9.5
Refroidissement actif & passif
8
Capacité d'Overcloking
8
Connectivité
9
Capacité de stockage
9
Prix
7
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Connectivité exceptionnelle pour du mini-ITX, avec 5 GbE, Wi-Fi 7 et USB4.
Trois emplacements M.2, dont un en PCIe 5.0.
Très bonnes performances CPU et mémoire, comparables à des cartes X870/E plus imposantes.
Outils BIOS MSI efficaces pour optimiser la DDR5 sans overclocking lourd.
Design Edge Ti soigné et cohérent, intégralement blanc/argenté.
Points faibles
Températures VRM élevées en charge prolongée.
Carte Xpander indispensable pour exploiter le troisième M.2.
Prix très élevé, le plus haut du segment mini-ITX X870.
Peu adaptée aux configurations ITX peu ventilées.
8.4
FAQ – MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi
La MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi est-elle adaptée aux Ryzen 9 9900X et 9950X ?
Oui, la carte peut exploiter des processeurs AM5 haut de gamme, y compris les Ryzen 9, mais une ventilation efficace du boîtier est indispensable, notamment en charge prolongée avec PBO activé.
Les VRM chauffent-ils sur la MPG X870I Edge Ti EVO WiFi ?
En charge soutenue, les VRM peuvent dépasser 90 °C sans ventilation ciblée. Avec un flux d’air dirigé vers la zone VRM, les températures redescendent autour de 80 °C, ce qui reste acceptable pour une carte mini-ITX.
L’overclocking est-il possible avec la MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi ?
Oui, l’overclocking est pleinement pris en charge sur la MSI MPG X870I Edge Ti EVO WiFi, aussi bien pour le processeur que pour la mémoire. En revanche, le format mini-ITX impose une vigilance particulière sur les températures.
Peut-on utiliser trois SSD NVMe simultanément ?
Oui. La carte propose un slot M.2 PCIe 5.0 sur le PCB, un slot M.2 PCIe 4.0 à l’arrière et un troisième slot PCIe 4.0 via la carte Xpander fournie, avec certaines contraintes de format single-sided.
Le PBO automatique est-il recommandé sur cette carte ?
Le PBO automatique fonctionne, mais il est conseillé de l’utiliser avec prudence en mini-ITX. Des réglages manuels ou une limitation de puissance permettent de mieux maîtriser les températures VRM.
Pourquoi cette carte est-elle plus chère que les autres X870 mini-ITX ?
Son prix s’explique par une connectivité supérieure (5 GbE, USB4 double, 3x M.2), un BIOS 64 Mo et des fonctionnalités avancées rares en mini-ITX, mais elle s’adresse à un public averti.
Le slot M.2 PCIe 5.0 est-il sujet au throttling ?
Il peut l’être dans des boîtiers ITX peu ventilés, le slot étant empilé au-dessus du chipset. Le comportement dépend directement du flux d’air.
Le 12 décembre 2025, GIGABYTE TECHNOLOGY a annoncé la disponibilité officielle de l’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX, une solution GPU externe compacte et portable destinée à transformer les ultrabooks en véritables machines de jeu, de création et d’IA. En intégrant une NVIDIA GeForce RTX 5060 Ti 16 Go basée sur l’architecture Blackwell et en exploitant l’interface Thunderbolt 5, cette AI BOX promet des performances graphiques proches de celles d’un PC de bureau, le tout dans un format facile à transporter.
Des performances GPU complètes pour le jeu, la création et l’IA
L’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX permet de libérer tout le potentiel graphique des ordinateurs portables fins et légers. Grâce à Thunderbolt 5 et à sa large bande passante bidirectionnelle, elle offre une expérience de jeu fluide en 1080p et 1440p avec DLSS 4, tout en restant adaptée aux usages créatifs exigeants. Les 16 Go de VRAM facilitent le traitement de projets 3D complexes, le montage vidéo avancé et l’exécution locale de modèles d’IA légers, tout en conservant les données sensibles sur la machine de l’utilisateur.
Un design compact pensé pour la mobilité
GIGABYTE a mis l’accent sur la portabilité avec un châssis compact et léger, facile à glisser dans un sac aux côtés d’un ultrabook. L’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX peut également alimenter l’ordinateur portable jusqu’à 100 W via Thunderbolt 5, réduisant le nombre de chargeurs nécessaires en déplacement. Elle peut être installée aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale grâce à un support magnétique, offrant une grande flexibilité d’intégration sur un bureau ou dans un espace réduit.
Refroidissement WINDFORCE silencieux et efficace
Le système de refroidissement WINDFORCE embarqué combine plusieurs technologies avancées pour maintenir des performances élevées tout en limitant le bruit. Il s’appuie notamment sur le nouveau ventilateur Hawk à rotation alternée, des caloducs en cuivre composite, une plaque de contact en cuivre directement sur le GPU et un ventilateur actif 3D. Un gel thermique conducteur de qualité serveur est appliqué sur les composants critiques comme la VRAM et les MOSFET, garantissant un contact optimal, une excellente stabilité thermique et un fonctionnement silencieux, même sous forte charge.
Une station graphique et d’extension complète via Thunderbolt 5
Au-delà de la puissance graphique, l’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX agit comme un véritable hub d’extension premium. Elle propose une connectique complète incluant Thunderbolt 5, Ethernet pour une connexion réseau stable, HDMI et DisplayPort capables de gérer jusqu’à quatre écrans externes, ainsi que plusieurs ports USB Type-A et Type-C. Cette polyvalence permet de transformer un ultrabook en station de travail ou en centre multimédia complet avec un seul câble.
Disponibilité
Dévoilée initialement lors de l’événement produit GIGABYTE de septembre 2025, l’AORUS RTX 5060 Ti AI BOX est désormais disponible à l’achat. Elle rejoint la gamme AI BOX du constructeur, aux côtés de modèles plus haut de gamme comme l’AORUS RTX 5090 AI BOX.
Pour plus d’informations techniques, GIGABYTE invite à consulter la page produit officielle.
D-Link se lance dans le nomade avec 4 produits à découvrir
Dans un univers technologique où chaque journée semble un marathon de connexions, de chargeurs oubliés et d’appareils toujours plus exigeants et gourmands, certaines marques parviennent encore à surprendre en allant droit à l’essentiel. D-Link, que l’on connaît surtout pour ses solutions réseau, s’aventure ici dans un quatuor d’accessoires pensés pour accompagner la mobilité moderne.
Pas d’esbroufe, pas de fonctionnalités gadget : juste des outils conçus pour simplifier la vie numérique, que l’on soit en déplacement, au bureau ou entre deux visios dans un café. Et à la découverte de ces quatre produits, à savoir le chargeur GaN 140 W, le hub USB-C 10-en-1, l’adaptateur 4G LTE Wi-Fi 6 et la power bank 10 000 mAh — on réalise très vite qu’ils partagent tous la même philosophie : être fiables, intelligents, compactes et nomades.
DCF-141 – Le chargeur GaN 140 W qui change la mobilité
Quand D-Link propose un chargeur, on s’attend à de l’efficacité, mais le DCF-141 surprend par son ambition. Ce chargeur GaN de 140 W combine puissance et compacité, offrant une charge rapide aussi bien pour un ordinateur portable exigeant que pour un smartphone ou une console portable.
La technologie GaN permet non seulement de réduire la taille de l’appareil, mais aussi de limiter la chauffe et d’optimiser le rendement. C’est le compagnon parfait pour celles et ceux qui vivent entre réunions, déplacements et journées bien remplies où l’on a besoin de recharger rapidement, sans trimballer des blocs énormes.
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DUP-A01 – Le hub USB-C 10-en-1 qui transforme un simple laptop en station de travail
Le DUP-A01 est un accessoire dont on sous-estime souvent l’utilité… jusqu’à ce qu’on l’essaie. En un seul branchement, il offre HDMI, Ethernet, USB-A, USB-C, lecteurs SD/microSD et plusieurs ports supplémentaires pour connecter écrans, périphériques et stockage.
Un vrai petit centre nerveux. Sa finition laisse présager sa robuste qu’on espère prospère et son usage se veut intuitif : on branche et le tour est joué. Que ce soit pour télétravailler, streamer du contenu ou simplement étendre un ordinateur portable moderne aux connectiques souvent limitées, ce hub apporte une fluidité et une polyvalence impressionnantes.
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Dans la famille des produits qui rassurent dès qu’on les a dans le sac, le DWM-222W occupe une place de choix. Ce petit adaptateur transforme une simple carte SIM en hotspot mobile doté du Wi-Fi 6, garantissant une connexion stable, rapide et capable de gérer plusieurs appareils simultanément. Idéal pour les déplacements professionnels, les vacances dans une zone mal couverte en Wi-Fi, ou même pour assurer une connexion de secours en télétravail. Sa promesse est simple et efficace : fournir un réseau fiable là où il fait défaut, sans prise de tête.
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DPP-101 – La power bank 10 000 mAh, discrète mais indispensable
Nous allons clore cette sélection avec une batterie externe de 10 000 mAh, pensée pour être l’alliée du quotidien. Compacte, légère et dotée d’une capacité suffisamment généreuse pour recharger deux fois un smartphone ou redonner vie à une tablette, la DPP-101 mise sur la fiabilité et la simplicité. Elle se glisse dans une poche ou un sac sans se faire remarquer, mais devient vite l’accessoire que l’on est heureux d’avoir avec soi quand la journée s’éternise. Une power bank sans artifices, robuste et cohérente avec le reste de la gamme.
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Le mot de la fin
D-Link réussit ici un joli pari : proposer des accessoires du quotidien qui ne cherchent pas à réinventer la roue, mais à offrir une expérience plus simple, plus fluide et surtout plus fiable, à un prix franchement contenu. Chacun de ces produits trouve sa place naturellement dans une routine numérique moderne, que l’on travaille de façon assez nomade ou que l’on aménage un espace confortable à la maison. Ici, nous sommes sur un ensemble cohérent, bien pensé, qui rappelle qu’une bonne journée connectée dépend souvent de petits outils discrets… qui savent faire la différence.
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