Les iPhone 17 et Air aussi forts que les Pro dans ce classement des meilleurs écrans
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ASUS n’a pas perdu le goût des mini machines survitaminées, mais cette fois, le géant taïwanais a dû se passer d’un nom mythique. Le tout nouveau ROG GR70 coche toutes les cases du concept NUC : format compact, puissance démesurée, composants haut de gamme, sauf qu’il a commis un péché impardonnable : adopter un processeur AMD Ryzen 9 9955HX3D. Et ça, du côté d’Intel, c’est un peu comme appeler son chien “NVIDIA” dans le jardin du voisin.
Car oui, depuis le transfert de la marque NUC à ASUS, le contrat semble clair : pas de processeur rouge sous un logo bleu. Officiellement, le ROG GR70 “ne fait pas partie de la famille NUC”, et officieusement, il incarne tout ce qu’un NUC devrait être… sans pouvoir le dire. Un mini PC de 3 litres seulement, bardé d’un APU Zen 5 à 16 cœurs, capable de rivaliser avec un portable gaming haut de gamme.

En Chine, il s’appelle d’ailleurs ROG 9 Mini, preuve que le concept “Next Unit of Compute” n’est pas mort, juste rebaptisé pour raisons diplomatiques.

Par rapport au ROG NUC 2025, le GR70 accepte jusqu’à 96 Go de DDR5‑5600, quand le modèle Intel plafonne à 48 Go en DDR5‑6400. La capacité grimpe donc, mais la fréquence baisse. En pratique, ASUS ne commercialise pas de versions avec autant de RAM pour l’instant : le maximum vendu reste 32 Go.



ASUS n’a pas encore listé le GR70 sur ses pages internationales. En Chine, il apparaît à 14,910.63 CNY environ, soit autour de 1950 à 2000 € selon le taux du jour. Il semblerait qu’il se positionne au niveau tarifaire de la configuration Ultra 9 275H avec RTX 5070 côté Intel.
Source : VideoCardz
Pas de version collector en série limitée cette fois, mais un concours malin : NVIDIA met en jeu une GeForce RTX 5090 affublée d’un habillage Battlefield 6, et il faudra montrer vos meilleurs frags pour tenter votre chance.
Plutôt que de multiplier les éditions spéciales comme la fameuse carte Cyberpunk, NVIDIA semble privilégier des wraps personnalisés. Les Founders Edition de la série RTX 50 offrant peu d’espace pour la fantaisie, un sticker bien pensé suffit à signer l’objet. D’après l’annonce relayée sur Reddit, la communauté Battlefield peut participer jusqu’au 31 octobre, avec un format qui demande un peu plus d’implication que d’ordinaire.

Le principe est simple : soumettez une vidéo de moins de trois minutes, postée avec le flair « got clips ». Le clip doit être entièrement original et créé par la personne qui participe, pas récupéré ailleurs. Rien d’étonnant à ce que NVIDIA souligne la facilité d’enregistrement : « ShadowPlay enregistre en continu et permet de sauvegarder les dernières minutes » selon l’éditeur. Il reste donc deux jours pour capturer vos actions les plus spectaculaires, soldats.
NVIDIA évalue l’habillage BF6 à 600 dollars (6 dollars en vrai). Les conditions complètes figurent sur Reddit et dans les termes officiels de NVIDIA. Reste à voir si cette approche par stickers deviendra la nouvelle norme des « éditions spéciales » maison.
Bonne nouvelle : la France fait partie des pays éligibles ! Il ne reste plus qu’à passer derrière vos PC et créer vos plus belles scènes pour tenter de remporter la récompense.
Lire aussi : Battlefield REDSEC est disponible : le Battle Royale gratuit qui change tout !
Source : VideoCardz
Et si le goulot d’étranglement n’était plus le stockage ? PNY officialise le CS3250, un SSD M.2 NVMe PCIe 5.0 x4 qui revendique jusqu’à 14,9 Go/s en lecture et 14 Go/s en écriture, de quoi bousculer les PC haut de gamme orientés IA, jeu et création.
Décliné en 1 To, 2 To et 4 To au format M.2 2280, le CS3250 s’appuie sur l’interface PCIe Gen5 x4 pour des débits séquentiels annoncés à 14 900 Mo/s en lecture et 14 000 Mo/s en écriture (selon capacité).


PNY le destine clairement aux charges de travail lourdes: generation d’images par IA, jeux AAA recents, montage et transferts volumineux. La marque met aussi en avant un controleur dote d’un revetement thermique cense maintenir les performances sous forte sollicitation et prolonger la duree de vie. L’OEM du controleur n’est pas precise, mais tout porte a croire qu’il s’agit d’un Phison E28.

Le positionnement est assumé : « conçu pour gérer les applications d’IA modernes » selon PNY, avec l’objectif de réduire les temps de chargement, fluidifier le multitâche et limiter les saccades dans les jeux recourant au streaming d’univers. Rien d’étonnant à ce que le constructeur insiste sur la réactivité et la montée en charge, deux points souvent sensibles sur les SSD Gen5 en usage réel.
Au programme : interface NVMe PCIe Gen5 x4, format M.2 2280, capacités de 1 To et 2 To, et garantie limitée 5 ans ou endurance au TBW. PNY annonce aussi une version 4 To à venir, sans date précise. Côté expérience, le constructeur promet des chargements plus rapides et un streaming plus fluide en jeu, mais il faudra vérifier en pratique selon les moteurs et la gestion du DirectStorage.

Disponibilité et prix : lancement prévu le 28 octobre 2025 pour les modèles 1 To et 2 To. Les tarifs indicatifs sont de 125,99 dollars pour 1 To et 219,99 dollars pour 2 To, soit environ 129 et 219 euros TTC à titre estimatif. La déclinaison 4 To arriverait ultérieurement, d’après PNY.

Le dissipateur intégré ne suffira probablement pas à maintenir les pics de débit lors d’un usage soutenu, un travers courant des SSD Gen5. Heureusement, les cartes mères compatibles PCIe 5 disposent en général de tout le nécessaire pour refroidir efficacement ces bêtes. Sur le papier, le CS3250 coche néanmoins toutes les cases d’un stockage très haut débit pour stations créatives et PC gaming modernes.
Source : PNY
Razer pousse la réactivité un cran plus haut avec les Huntsman V3 Pro 8KHz, des claviers taillés pour l’e-sport qui misent sur des switches analogiques optiques de nouvelle génération et un polling à 8000 Hz.
Deux modèles arrivent : un format pleine taille et une version Tenkeyless. Au centre de l’arsenal, les switches analogiques optiques Razer Gen‑2 associés au HyperPolling 8000 Hz. D’après la marque, l’ensemble offrirait des performances 11 % supérieures au concurrent le plus proche, avec une latence mesurée à 0,58 ms.

Les interrupteurs proposent une course d’activation réglable de 0,1 à 4,0 mm, le mode Rapid Trigger et la fonction Snap Tap pour changer de direction quasi instantanément et accélérer les réinitialisations, des atouts taillés pour les FPS compétitifs.

Razer précise un calibrage usine pour une gestion des zones mortes de référence, avec une précision de 0,1 mm et une exactitude annoncée 2,5 fois supérieure au plus proche rival. La durabilité grimpe jusqu’à 100 millions d’activations.

Côté construction, on retrouve un châssis supérieur en aluminium 5052, une mousse d’insonorisation dense et des stabilisateurs pré-lubrifiés. Les capuchons PBT double-shot texturés et un repose-poignet magnétique en similicuir complètent l’ensemble. L’objectif est clair : une acoustique feutrée et une frappe nette, supportant de longues sessions.

Les deux claviers intègrent une molette numérique cliquable et des boutons dédiés pour piloter médias, macros, hauteur d’activation ou sensibilité du Rapid Trigger à la volée. Un affichage LED embarqué fournit le retour visuel, et tous les réglages se sauvegardent directement dans la mémoire interne, sans logiciel requis.

Razer indique avoir travaillé main dans la main avec des joueurs de haut niveau, dont Nikola « NiKo » Kovač, pour affiner la latence, la sensation de frappe et la constance des performances. « Le modèle 8KHz fait passer un cap en précision et fiabilité », résume NiKo. Même son de cloche chez la direction e-sport de Razer, pour qui ce V3 Pro « fixe un nouveau standard de vitesse et de précision ».

HyperPolling 8000 Hz, switches analogiques Gen‑2 et fonctions avancées comme Snap Tap ou Rapid Trigger composent une base technique ambitieuse. Reste à voir si, en pratique, cet ensemble délivrera un réel avantage mesurable en tournoi, mais il faut dire que la fiche technique coche les attentes des joueurs exigeants.
Razer Snap Tap donne en outre la priorité au dernier appui entre deux touches pour des changements de direction immédiats, sans devoir relâcher la première. Un détail qui peut faire la différence sur une prise de duel décisive.
Lire aussi : [Test] RAZER Huntsman V3 Pro TKL 1Khz : un clavier compact conçu pour les joueurs
Le Razer Huntsman V3 Pro Tenkeyless 8 KHz s’affiche à partir de 249 €, un tarif qui le place clairement dans le segment premium. Ce prix s’explique par ses switches optiques analogiques de 2ᵉ génération, son taux de polling de 8 000 Hz et sa conception en aluminium, le tout pensé pour la compétition Esports. Avec le format complet 100 %, le prix grimpe à 279 €. Les variantes blanches ou « Esports Green » ajoutent respectivement 10 € et 20 €.
Source : Razer
Vous vous souvenez quand jouer sous Linux, c’était une grosse blague ? Vous installiez votre distribution préférée, vous lanciez Steam , et vous vous rendiez compte que la moitié de votre bibliothèque était inaccessible… Alors vous deviez soit garder un dual boot Windows, soit accepter de ne jouer qu’à une poignée de titres pas ouf.
Et bien ça, mes amis, c’est du passé !
En effet, selon les dernières données de ProtonDB compilées par Boiling Steam , près de 90% des jeux Windows se lancent maintenant sur Linux. Pas 90% qui plantent au bout de 5 minutes hein mais vraiment 90% qui démarrent, qui tournent, et qui se jouent jusqu’au bout. C’est une progression de dingue si on compare avec encore il y a 5 ans, où on était plutôt autour de 50% de compatibilité.
Pour rappel, ProtonDB , c’est la base de données communautaire qui recense les rapports de compatibilité des joueurs Linux qui testent leurs jeux, notent ce qui fonctionne ou pas, et partagent leurs résultats. Le système de notation est d’ailleurs assez simple. “Platinum”, c’est le jeu qui tourne parfaitement sans rien toucher. “Gold”, ça marche presque out of the box mais il faut un peu bricoler. “Silver”, c’est jouable mais imparfait. “Bronze” se situe entre Silver et Borked. Et “Borked”, c’est mort de chez mort, le jeu refuse même de se lancer.
Et les derniers chiffres montrent que la catégorie Borked, c’est-à-dire les jeux complètement cassés, est tombée à environ 10%. Il y a 3 ans, on était encore à 20%. La catégorie “Platinum” a elle-même grimpé à 42% des nouvelles sorties en octobre dernier, contre 29% l’année précédente. Cela veut dire que presque la moitié des nouveaux jeux sortent avec une compatibilité parfaite sur Linux dès le premier jour ! Qui aurait pu prédire comme dirait l’autre ?
Quoiqu’il en soit, cette évolution, on la doit en grande partie à Proton, la couche de compatibilité développée par Valve, c’est-à-dire l’outil qui traduit les appels DirectX de Windows en Vulkan pour Linux. Proton s’appuie sur Wine, le projet historique qui permet de faire tourner des applications Windows sur Linux depuis des décennies, mais Valve a mis le super paquet pour optimiser tout ça spécifiquement pour ses jeux, surtout depuis le lancement de son Steam Deck en 2022.
Le Steam Deck, c’est la console portable de Valve qui tourne sous SteamOS qui est une distribution Linux. Du coup, Valve avait besoin que les jeux Windows fonctionnent parfaitement sur leur machine. La pari était risqué mais ils l’ont relevé avec succès en investissant massivement dans Proton. Ainsi, 80% des 100 jeux les plus populaires sur Steam tournent maintenant de façon quasi-parfaite sur Linux et croyez le ou non, certains jeux tournent même plus vite sur Linux que sur Windows, grâce à une gestion plus efficace des ressources système. Y’a le même phénomène sur ROG Xbox Ally d’ailleurs…
Et surtout Proton 10, la dernière version sortie cette année, apporte encore des améliorations folles et des correctifs spécifiques pour des jeux comme The Finals, Deadlock, Dune Awakening, ainsi que des optimisations pour VRChat (un monde virtuel assez populaire sur lequel je n’ai encore jamais mis les pieds… va falloir remédier à ça je pense).
Valve sort également des versions expérimentales et des hotfixes assez régulièrement pour résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils sont signalés. C’est un travail acharné et continu de leur part et ça paye enfin !!
Concernant les jeux qui ne fonctionnent pas, le plus gros problème reste les anti-cheats, c’est-à-dire les logiciels de détection de triche utilisés dans les jeux en ligne. Easy Anti-Cheat et BattlEye, les deux plus populaires, supportent officiellement Linux depuis quelques années mais les développeurs doivent activer manuellement ce support pour chaque titre. C’est une case à cocher et malheureusement, beaucoup ne le font pas, soit par flemme, soit parce qu’ils ne considèrent pas Linux comme une priorité.
Je pense par exemple à March of Giants qui détecte Wine et Proton et refuse de démarrer ou encore Blade and Soul NEO qui nécessite des configurations spécifiques. Il y a aussi Sickly Days et Summer Traces qui demandent des overrides de DLL. Tout ceci, ce sont des blocages “intentionnels” et pas des incompatibilités techniques. Les dev pourraient activer le support Linux en 5 minutes, mais ils ne le font pas. Bouuuuh !
Les DRM, c’est-à-dire les systèmes de protection anti-copie, posent aussi des problèmes. En général, Denuvo fonctionne bien, mais certaines implémentations plantent sous Linux et certains éditeurs refusent de corriger ces problèmes parce qu’ils considèrent que le marché Linux est trop petit. C’est donc un cercle vicieux. Mais comme vous pouvez le voir, la situation évolue et le fait que Windows 10 arrive en fin de support pourrait aussi pousser pas mal de joueurs vers Linux.
Sans parler de Windows 11 qui impose des restrictions matérielles que beaucoup de PC ne remplissent pas, et comme tout le monde n’a pas envie de racheter une machine récente juste pour continuer à jouer, SteamOS est une planche de salut ! Bref, si vous de votre côté, vous vous sentez enfin chaud pour Linux, vous pouvez installer SteamOS sur un PC classique ou utiliser n’importe quelle distribution Linux avec Steam et Proton activé : Ubuntu, Fedora, Arch, peu importe. Steam détectera automatiquement que vous êtes sur Linux et proposera Proton pour les jeux Windows.
Vous cliquez sur Jouer, et ça marche. Ou pas, mais dans 9 cas sur 10, ça marche.
Et n’oubliez pas avant d’acheter un titre, d’aller sur protondb.com . Vous cherchez le jeu, et vous voyez si d’autres joueurs Linux l’ont fait tourner. S’il est Platinum ou Gold, pas de souci. S’il est Silver ou Bronze, lisez bien les commentaires pour voir quelles manips sont nécessaires. Et s’il est Borked, passez votre chemin ou attendez que quelqu’un trouve une solution…
Quoiqu’il en soit, je trouve que c’est une bonne nouvelle pour les gamers et pour les linuxiens. La progression est lente mais constante et comme Valve continue d’améliorer Proton, que les développeurs de Wine ajoutent du support pour les nouvelles APIs Windows, et que certains éditeurs commencent à activer le support anti-cheat pour Linux, on arrivera bientôt à du 100% et vous verrez, à un moment, la tendance s’inversera et certains jeux, demain, ne tourneront même plus sous Windows mais uniquement sous Linux…

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Ce n'est pas un secret le désinstallateur de Windows est feignant !
Oui, lorsqu'il désinstalle un programme il laisse des résidus.
En vérité il ne laisse pas grand-chose, mais au bout de plusieurs centaines de désinstallation cela finit par engorger le disque dur !
Mais surtout, il faut savoir aussi que certaines traces laissées peuvent entrer en conflit avec un autre logiciel et même bloquer toute réinstallation du logiciel précédemment installé ! :wacko:
Quoiqu'il en soit, il faut le dire, pour une fois la faute n'incombe pas qu'à Microsoft.
Oui, le problème vient aussi des programmeurs qui ne se contentent que du minimum lors de la création de leurs désinstalleurs. Windows se contente de ne lancer que ce dernier sans chercher à savoir s'il y aurait des fichiers ou dossiers oubliés...
Revo Uninstaller dans sa version gratuite est déjà excellent, il va s'acharner à vérifier qu'il ne reste aucune trace du soft dont vous voulez vous débarrasser.
La dernière version dont je vous ai parlée est la 2.6.0 publiée en juin 2025.
Une nouvelle version estampillée 2.6 a été publiée hier 28/10/2025, je vous la propose donc.
Cet article Désinstallez les programmes ainsi que tous leurs résidus oubliés (v 2.6.2) est apparu en premier sur votre site préféré www.sospc.name
Bon, j’utilise plus vraiment Windows tous les jours, à part quand je veux faire des tests comme aujourd’hui mais je suis quand même encore traumatisé de ces moments horribles où mon PC refusait de démarrer, avec à l’époque, un écran bleu, qui s’enchaine sur une boucle de réparation automatique qui tourne en rond, et moi qui fait ma prière au Dieu de la Tech pour que ça reparte tout seul et que je ne flingue pas encore une journée de boulot.
Et bien Microsoft vient d’ajouter une fonctionnalité dans Windows 11 qui pourrait vous sauver la mise si vous avez la même phobie que moi. Ça s’appelle Quick Machine Recovery , et c’est un système de réparation automatique qui télécharge des correctifs directement depuis les serveurs de Microsoft.
Ainsi, quand votre Windows 11 refuse de booter, après plusieurs tentatives le système va automatiquement se connecter à Internet, envoyer des diagnostics à Microsoft, et télécharger un correctif spécifique pour votre problème. Tout ça sans que vous ayez à sortir une clé USB de récupération ou à appeler le support technique.
Quick Machine Recovery (qu’on va appeler QMR pour aller plus vite) fonctionne différemment selon votre édition de Windows. Sur Windows 11 Home, c’est activé par défaut alors que sur Windows 11 Pro et Enterprise, c’est désactivé par défaut et il faut donc le configurer manuellement.
Et il y a deux modes distincts dans l’outil. Le premier, c’est la réparation par le cloud (Cloud Remediation), c’est-à-dire que Windows va chercher des correctifs sur les serveurs Windows Update. Et le second, c’est la réparation automatique (Auto Remediation), c’est-à-dire que le système va tenter de se réparer tout seul plusieurs fois de suite sans vous demander votre avis.
Vous de votre côté, vous avez juste besoin de :
Ça prend 2 minutes pour s’activer, et entre 5 à 10 minutes en cas de réparation réelle.
Bref, quand votre PC plante au démarrage, voici ce qui se passe en coulisses. Après plusieurs échecs de boot, Windows entre automatiquement dans l’environnement de récupération WinRE (Windows Recovery Environment), c’est-à-dire ce mode minimal de dépannage qui se lance avant le système Windows complet. Le système établit alors une connexion réseau, envoie les données de diagnostic à Microsoft (type d’erreur, fichiers concernés, configuration matérielle), et recherche une solution spécifique sur les serveurs.
Si Microsoft connaît déjà ce problème et dispose d’un correctif, le fix est téléchargé et appliqué automatiquement et le PC redémarre pépouze. Mais si ça ne marche pas du premier coup, le processus se répète jusqu’à la résolution ou jusqu’à ce que le système abandonne et vous propose les options de récupération manuelles classiques.
Le cas d’usage parfait, si je devais en trouver un c’est l’incident CrowdStrike de juillet 2024. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais une mise à jour défectueuse avait planté plus de 8 millions de PC Windows dans le monde. Les machines refusaient de booter et à l’époque si QMR avait existé, tous ces systèmes bloqués pendant 5 jours ou plus auraient été réparés en quelques minutes au lieu de nécessiter une intervention manuelle sur chaque machine.
Maintenant comment est ce qu’on active ça ?
Hé bien, ouvrez les Paramètres Windows avec la combinaison de touches Windows + I puis allez dans Système puis Récupération. Vous allez voir une section “Récupération machine rapide”.
Cliquez alors sur le bouton à côté de “Récupération machine rapide” pour l’activer. Le petit bouton passe au bleu, c’est bon, vous êtes un champion des nouvelles technologies \o.
Et voilà, c’est tout.
Sur ce coup-là, Microsoft a fait simple.
Maintenant si vous ne voyez pas cette option, c’est pas la peine de m’envoyer un email énervé. Vérifiez plutôt que vous êtes bien sur Windows 11 24H2 à minima. Tapez winver dans le menu Démarrer (ou appuyez sur Windows + R, tapez winver et validez) pour voir votre version exacte. Vous devriez voir “Version 24H2” ou supérieure.
Après par défaut, même avec la réparation par le cloud activée, Windows va vous demander une confirmation avant de tenter une réparation donc si vous voulez que le système se débrouille tout seul, vous pouvez aussi activer la réparation automatique.
Toujours dans Système > Récupération > Quick Machine Recovery, activez alors le bouton “Continuez la recherche si aucune solution n’est trouvée”.
Mais attention, une fois que cette option est activée, votre PC va tenter de se réparer seul sans vous consulter. C’est pratique si vous gérez plusieurs machines à distance notamment, mais ça peut être relou si vous ne vous y attendez pas. Le PC va redémarrer plusieurs fois de suite pendant qu’il cherche une solution.
Donc si vous hésitez, laissez cette option désactivée. La réparation seulement via le cloud suffit dans la plupart des cas.
Après QMR ne répare pas TOUS les problèmes du monde non plus… Si votre disque dur est HS, aucun correctif cloud ne va le ressusciter. Si votre RAM est défectueuse, c’est pareil. Et si votre femme et votre chien vous ont quitté, c’est pas non plus de son ressort. En fait, QMR cible uniquement les pannes logicielles : pilotes corrompus, fichiers système endommagés, conflits de mise à jour, registre cassé…etc
Gardez aussi en tête que QMR envoie des données de diagnostic à Microsoft donc si vous êtes dans un environnement où la confidentialité est critique (entreprise avec données sensibles, environnement réglementé…etc), vérifiez que votre politique de sécurité autorise ce genre de télémétrie avant d’activer la fonctionnalité.
Après si vous avez activé QMR et que votre PC continue de planter au boot malgré plusieurs tentatives de réparation, laissez le système essayer 3/4 fois et si après ça le problème persiste, Windows va normalement vous proposer les options avancées (Mode sans échec, Restauration système, Invite de commandes, c’est-à-dire la ligne de commande Windows).
Essayez alors le Mode sans échec, c’est-à-dire un mode de démarrage minimal qui charge uniquement les pilotes essentiels et si le système boote en mode sans échec, le problème vient probablement d’un pilote ou d’un logiciel installé récemment. Désinstallez alors toutes les dernières mises à jour ou pilotes ajoutés récemment.
Et si même le mode sans échec ne fonctionne pas, utilisez une clé USB de récupération Windows 11. Bootez dessus, allez dans Réparer l’ordinateur > Dépannage > Options avancées, et utilisez les outils en ligne de commande comme :
sfc /scannow (System File Checker, c’est-à-dire l’outil de vérification des fichiers système) pour réparer les fichiers système,
DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth (Deployment Image Servicing and Management, c’est-à-dire l’outil de maintenance de l’image Windows) pour réparer l’image Windows,
et chkdsk C: /f /r pour vérifier et réparer le disque.
Pour les admin sys qui gèrent un parc de machines, QMR peut également se configurer via Intune, c’est-à-dire l’outil de gestion Microsoft 365, ou les stratégies de groupe (Group Policy). La documentation Microsoft donne tous les détails pour un déploiement centralisé :
HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\CloudRemediationEnabled (valeur DWORD, c’est-à-dire un nombre entier 32 bits) = 1 pour activer la réparation cloudHKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\AutoRemediationEnabled (valeur DWORD) = 1 pour activer la réparation automatiqueAttention, ces clés doivent être créées manuellement dans le registre si elles n’existent pas. Ensuite, vous devrez effectuer le petit redémarrage réglementaire après modification. Et faites bien une sauvegarde du registre avant toute modification (Fichier > Exporter dans regedit).
Voilà pour mon topo sur QMR. Sur le papier je trouve que c’est une excellente idée… Ça augmente bien le taux de réussite de récupération d’un PC et surtout, ça fait gagner du temps. Après en pratique, comme d’hab ça dépend de votre situation. En tout cas, ça ne mange pas de pain donc activez la.
Et quoi qu’il arrive, faites des sauvegardes régulières !
Bonne chance !

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Vous connaissez Jeff Dickey ?
C’est le développeur derrière mise , un outil qui permet aux développeurs de gèrer leurs versions d’outils de dev et leurs variables d’environnement.
Et bien cette année, il a sorti fnox , un gestionnaire de secrets.
Si vous êtes développeur, vous savez que les secrets, c’est-à-dire les identifiants, les mots de passe, etc. sont soit stockés en chiffré directement sur le dépôt Git, soit à distance via un cloud provider comme AWS Secrets Manager.
Mais c’est pas très marrant à configurer et à utiliser et c’est pour ça donc que Fnox a été inventé. Fnox utilise un simple fichier de configuration TOML que vous placez dans votre dépôt Git et à l’intérieur duquel les secrets sont soit directement chiffrés soit pointent vers des références distantes sur des services comme : AWS, Azure, GCP, HashiCorp Vault et j’en passe… ou encore des gestionnaires de mots de passe comme 1Password et Bitwarden.
Il y a même possibilité de mettre tout ça en ocal dans le gestionnaire de clés de votre OS ou dans un fichier texte.
L’avantage de cette solution, en plus de sa flexibilité, c’est qu’elle peut être utilisée dans des environnements multiples, que ce soit pour du dev, du staging, de la prod. Et comme tout est stocké sur le Git, les équipes de dev peuvent récupérer le fichier et le déchiffrer de leur côté.
Voici comment ça se met en place :
# Installer via mise (recommandé)
mise use -g fnox
# Initialiser dans votre projet
fnox init
# Définir un secret (chiffré par défaut)
fnox set DATABASE_URL "postgresql://localhost/mydb"
# Récupérer un secret
fnox get DATABASE_URL
# Exécuter des commandes avec les secrets chargés
fnox exec -- npm start
# Activer l'intégration shell (chargement automatique lors du cd)
eval "$(fnox activate bash)" # ou zsh, fish
Comme vous pouvez le voir dans l’exemple ci-dessous, il y a une intégration Shell qui permet de charger automatiquement les secrets dès qu’on change de répertoire.
Le projet est open source, licence MIT, et vous trouverez le code sur GitHub. Si vous utilisez déjà mise, l’intégration est transparente et si vous ne l’utilisez pas, fnox fonctionne très bien tout seul (ça s’installe aussi avec Cargo : cargo install fnox ).
Avant la mise en place, je vous recommande quand même d’aller lire le guide de démarrage rapide sur leur site, puisque ça explique aussi comment mettre en place un chiffrement un peu plus costaud avec Age , ce qui est indispensable dans un environnement de prod ! Et y’a un super exemple de mise en place IRL si vous voulez voir quelque chose de plus concret.
Amusez-vous bien !

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Et si la carte son redevenait un centre de contrôle ? Creative annonce Sound Blaster Re:Imagine, un hub audio modulaire qui veut bousculer l’idée même de « carte son » et part aujourd’hui sur Kickstarter.
Créateur de la mythique Sound Blaster des années 90, Creative Technology lance une plateforme pensée pour les créateurs, joueurs et télétravailleurs. Sound Blaster Re:Imagine accepte PC, Mac, mobiles, consoles, micros, casques, enceintes et instruments, avec un routage entrée/sortie instantané, sans câblage alambiqué.

Le cœur de l’appareil est modulaire : des modules magnétiques interchangeables (Smart Screens, curseurs, molettes, touches rapides) permettent d’adapter l’interface à l’usage et de la reconfigurer au fil du temps. Chaque bouton est entièrement programmable : macro pour couper un appel, lancer une compilation de code ou déclencher un appareil domotique compatible Matter.

Côté son, la promesse est de niveau studio : lecture haute résolution en 32 bits/384 kHz, DAC et ampli capables d’alimenter des casques pro comme de grosses enceintes de bureau. Creative ouvre aussi la machine aux développeurs : avec un accès superutilisateur au matériel, ils peuvent créer et partager leurs propres applications pour cette plateforme ouverte.

La dimension ludique n’est pas oubliée : mini‑apps intégrées avec jeux DOS rétro, visualiseurs audio, un DJ dopé à l’IA, et le retour de mascottes cultes comme Dr. Sbaitso et le perroquet Sound Blaster, réimaginés via IA. Il faut dire que la marque assume l’héritage : « Nous reconfigurons la Sound Blaster en hub modulaire et terrain de jeu créatif », résume Darran Nathan, vice‑président de Creative Technology.
Creative revendique plus de 400 millions d’unités Sound Blaster expédiées depuis 1989. Re:Imagine veut, d’après la société, dépasser la simple évolution produit en impliquant directement la communauté via Kickstarter, afin d’orienter la feuille de route comme à l’époque des pionniers du multimédia PC.
Le lancement est prévu le 28 octobre 2025 à 16 h (heure de Paris). Les premiers contributeurs recevront systématiquement le Horizon Base Unit avec Smart Screen et commandes modulaires. Un palier additionnel vise à débloquer le Vertex Base Unit, un châssis plus grand avec davantage d’emplacements d’extension. Reste à voir si la communauté poussera jusqu’à cette version plus ambitieuse.
Creative présente Re:Imagine comme une plateforme ouverte et évolutive, à la croisée du studio et du jeu. Les curieux peuvent découvrir la campagne et ses paliers sur la page Kickstarter dédiée.
Source : TechPowerUp
Le Mondial 2026 s’annonce comme l’un des événements les plus capturés de l’histoire, et Sandisk entend être de la partie avec une collection officielle taillée pour l’image et la vidéo.
La marque lance une série de produits licenciés pour aider fans, créateurs et pros à immortaliser la compétition. Au programme : une clé USB-C en forme de sifflet, un SSD portable, ainsi que des cartes mémoire SD UHS-II et CFexpress Type B. Chaque produit arbore les marquages officiels et des détails inspirés des pays hôtes. « La FIFA World Cup 2026 devrait être l’un des événements les plus capturés et partagés », résume Janet Allgaier, vice-présidente chez Sandisk.
La clé USB-C sifflet sera proposée en éditions globale et pays hôtes (États-Unis, Canada, Mexique), avec une Gold Edition prévue début 2026. Le SSD portable vise les sauvegardes rapides et les transferts sur ordinateur avec jusqu’à 1 To. Les cartes CFexpress Type B et SD UHS-II ciblent la vidéo 4K/8K et les rafales rapides, de quoi couvrir un match du coup d’envoi au coup de sifflet final.
Les précommandes ouvrent dès maintenant chez certains revendeurs, ou via notification de disponibilité. Tarifs annoncés aux États-Unis : clé USB-C sifflet 64 Go à 15,99 dollars (environ 15 euros) et 128 Go à 21,99 dollars (environ 21 euros) ; SSD portable 1 To à 109,99 dollars (environ 105 euros) ; carte CFexpress Type B 256 Go à 199,99 dollars (environ 190 euros) ; carte SD UHS-II 128 Go à 129,99 dollars (environ 120 euros). La Gold Edition de la clé USB-C arrivera en 2026, son prix sera communiqué à ce moment.
Sandisk met aussi en avant une conception robuste, pensée pour supporter les déplacements intensifs entre stades et la frénésie des tournages, ce qui, il faut dire, colle bien aux usages attendus pendant la compétition.
Source : sandisk
Accélérer l’IA tout en musclant la simulation scientifique : HPE et le laboratoire de Los Alamos annoncent « Mission » et « Vision », deux supercalculateurs taillés pour franchir un cap stratégique.
Hewlett Packard Enterprise a été retenu par le département de l’Énergie américain, la NNSA et le Los Alamos National Laboratory pour livrer deux machines de pointe, baptisées Mission et Vision. Les systèmes s’appuieront sur la nouvelle plateforme HPE Cray Supercomputing GX5000 à refroidissement liquide direct, et sur les futurs superchips NVIDIA Vera Rubin, d’après l’annonce. L’ensemble s’inscrit dans un investissement de 370 millions de dollars (environ 350 millions d’euros) destiné à accélérer la recherche, renforcer l’IA et la sécurité nationale.

D’après HPE, la GX5000 a été conçue pour l’exascale à l’ère de l’IA, avec des capacités multi‑locataires pour optimiser le débit de recherche et une densité en hausse de 25 % par rapport à la génération précédente. Elle adopte en outre des lames serveur issues de l’Open Compute Project, offrant plus de flexibilité d’intégration au LANL. Le réseau s’appuiera sur NVIDIA Quantum‑X800 InfiniBand, et la partie accélération sur les GPU Vera Rubin.
Le laboratoire met en avant un gain net sur la modélisation, la simulation et l’analyse IA. Mission serait quatre fois plus rapide que Crossroads, l’actuel système du LANL, et doit soutenir les besoins critiques de la NNSA. Vision, de son côté, prolongera l’élan de Venado (également signé HPE), initialement dédié à la recherche non classifiée, avec une nette montée en puissance pour les travaux dopés à l’IA.
Les partenaires martèlent l’enjeu stratégique. Trish Damkroger (HPE) évoque des architectures de nouvelle génération « pour stimuler l’innovation en IA ». Brandon Williams (NNSA) souligne que ces capacités « feront avancer analyses et prédictions cruciales ». Et pour Thom Mason, directeur du LANL, « ces nouveaux systèmes permettront de repousser les limites du calcul scientifique ».
La présentation officielle coïncidera avec NVIDIA GTC DC, où le DOE, la NNSA, le LANL, HPE et NVIDIA détailleront les capacités et l’ambition : accélérer la recherche, l’IA générative et la sécurité. Il faut dire que Los Alamos n’en est pas à son coup d’essai, et rien d’étonnant à ce que le duo HPE‑NVIDIA serve de rampe pour cette nouvelle génération.
Source : TechPowerUp