L’histoire de la psychiatrie est marquée par diverses pratiques, dont certaines qui font parfois froid dans le dos comme la saignée ou les électrochocs. Au fil du temps, cette science a évolué. Mais où est né le tout premier hôpital psychiatrique du monde et de France ?
Avec One UI 8.5, Samsung opère un virage esthétique marqué par la transparence et les éléments flottants, dans la lignée des tendances du moment. Une évolution visuelle qui évoque certains choix de la concurrence, mais qui pourrait créer un conflit avec les changements mis en place par Google.
Après un week-end de manifestations, de nombreux agriculteurs prévoient de nouvelles actions ce lundi. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard est attendue à Toulouse.
Fascination pour l’inconnu, archives déclassifiées, mythes persistants… Les rumeurs de bases nazies cachées en Antarctique traversent les décennies. Que racontent réellement les faits, et pourquoi ces récits paraissent-ils si crédibles ?
La nuit blanche laisse bien souvent des séquelles immédiates : cerveau embrumé, humeur fluctuante, réflexes au ralenti... Alors, comment faire pour récupérer et retrouver rapidement la forme ? Retrouvez ici toutes nos astuces !
On la croit inéluctable à partir d’un certain âge. Il est pourtant possible de réduire le risque de développer cette maladie neurodégénérative en maintenant un mode de vie sain et des activités sociales et intellectuelles.
La série Stranger Things fascine depuis plusieurs années un large public avec son mélange de science-fiction, d’horreur et de nostalgie des années 80. Mais à quel âge peut-on réellement la regarder sans risque pour les plus jeunes ? L’analyse des différentes saisons montre que l’âge conseillé évolue au fil de la série, en fonction de la montée progressive de l’intensité des scènes.
Un sondage montre que les Français partagent souvent les mêmes fantasmes sexuels : faire l’amour dans un lieu exotique, être pris par surprise dans la nuit, le faire avec un inconnu… Faut-il sauter le pas ? Oui, pour la sexologue Marie-Line Urbain, mais sous certaines conditions.
Des réunions discrètes entre de hauts responsables du FBI et le principal négociateur ukrainien pour la paix ont jeté un nouveau trouble sur les discussions visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, accentuant la pression sur Kiev pour parvenir à un accord avec Moscou. Selon plusieurs diplomates et responsables informés du dossier, Rustem Umerov, négociateur en chef du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rencontré à huis clos le directeur du FBI, Kash Patel, ainsi que son adjoint, Dan Bongino, lors de récents déplacements aux Etats-Unis, selon le Washington Post.
Ces rencontres se sont déroulées en marge des discussions plus officielles. Ces dernières semaines, Rustem Umerov s'est rendu à trois reprises à Miami afin de s'entretenir avec Steve Witkoff, l'envoyé spécial du président Donald Trump, autour d'une proposition américaine destinée à mettre fin au conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie depuis près de quatre ans. Mais durant ces séjours, le négociateur ukrainien aurait également ouvert un canal direct avec la direction du FBI, selon quatre sources ayant requis l'anonymat en raison du caractère sensible des échanges.
L'initiative intrigue et inquiète. Certains responsables occidentaux redoutent que ces contacts ne servent à exercer une pression supplémentaire sur Kiev pour accepter un plan de paix élaboré par l'administration Trump, qui impliquerait d'importantes concessions territoriales de la part de l'Ukraine. D'autres avancent l'hypothèse que des responsables ukrainiens cherchent à obtenir des garanties ou une forme d'amnistie face à d'éventuelles accusations de corruption visant leur pays.
La corruption évoquée
L'ambassadrice d'Ukraine à Washington, Olha Stefanishyna, a confirmé la rencontre d'Umerov avec le FBI et a déclaré au Washington Post qu'il n'avait abordé que des questions de sécurité nationale ne pouvant être divulguées publiquement. Un responsable du FBI a tenu un discours similaire, affirmant que les discussions avaient concerné des intérêts communs en matière de sécurité et de maintien de l'ordre. La corruption en col blanc en Ukraine a bien été évoquée lors de l'une des réunions, a-t-il reconnu, mais elle n'en constituait pas le sujet central. Toute insinuation d'échanges inappropriées relève, selon lui, du "pur non sens".
Le contexte politique rend toutefois ces explications délicates. Kash Patel et Dan Bongino se sont montrés à plusieurs reprises très critiques à l'égard de l'Ukraine. En mars, le directeur du FBI a publiquement mis en cause l'ampleur de l'aide américaine à Kiev et appelé le Congrès à enquêter sur un possible détournement de fonds. Son adjoint, Dan Bongino, a quant à lui accusé Volodymyr Zelensky d'avoir couvert des faits présumés de corruption impliquant le fils de l'ancien président, Joe Biden, en lien avec son passage au conseil d'administration d'une entreprise énergétique ukrainienne.
De son côté, la Maison-Blanche minimise la portée de ces rencontres. Un responsable assure que les autorités américaines échangent régulièrement avec des dirigeants étrangers sur des enjeux de sécurité nationale, rappelant que l'équipe de Donald Trump mène en parallèle des discussions avec les Russes et les Ukrainiens pour faciliter un accord de paix. A Kiev, un représentant de la présidence a refusé de commenter des réunions spécifiques jugeant "absurde" toute tentative de les relier systématiquement à des affaires de corruption. Le sujet est néanmoins explosif pour l'Ukraine, rappelle le Washington Post, déjà ébranlée par le plus important scandale financier depuis l'arrivée au pouvoir de Volodymyr Zelensky en 2019, après la révélation récente du détournement de 100 millions de dollars dans le secteur énergétique national.
Le financement de la guerre en Ukraine sera au cœur des discussions cette semaine à Bruxelles. L’UE cherche des solutions, notamment via les avoirs russes gelés, malgré des divisions persistantes entre États membres.
Le Chili a élu le candidat d’extrême droite José Antonio Kast à la présidence, marquant un tournant vers la droite depuis la fin de la dictature de Pinochet.
Un tribunal de Hong Kong a jugé coupable lundi 15 décembre l'ancien magnat des médias prodémocratie Jimmy Lai dans son procès pour atteinte à la sécurité nationale, risquant la prison à perpétuité, dans l'une des décisions de justice les plus marquantes depuis la rétrocession du territoire à la Chine en 1997.
Jimmy Lai, âgé de 78 ans, a été reconnu coupable d'un chef d'accusation de sédition, et de deux chefs d'accusation de collusion avec l'étranger. Ces deux derniers chefs se basent sur la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin après les vastes manifestations prodémocratie, parfois violentes, qui ont secoué Hong Kong en 2019. Pour le parquet, Jimmy Lai était le cerveau derrière deux complots demandant à des pays étrangers d'imposer des "sanctions ou un blocus" ou de mener des "activités hostiles" contre Hong Kong ou la Chine. L'ex-magnat est aussi accusé d'avoir publié des contenus qui "incitaient à la désaffection" envers le gouvernement.
Jimmy Lai, resté impassible à l'énoncé du verdict, a constaté un journaliste de l'AFP présent dans la salle, avait plaidé non coupable et risque la prison à perpétuité. Les peines seront prononcées à une date ultérieure, il pourra faire appel. "Il ne fait aucun doute que Jimmy Lai a nourri sa rancœur et sa haine envers la RPC pendant une grande partie de sa vie d'adulte et cela apparaît dans ses articles", a déclaré la juge Esther Toh à la cour, utilisant l'acronyme désignant la République populaire de Chine. "Il est également clair pour nous que le premier accusé, bien avant l'adoption de la loi sur la sécurité nationale, réfléchissait à la manière dont les États-Unis pourraient faire pression sur la RPC", a-t-elle ajouté.
Disposant d'un passeport britannique, le fondateur du journal prodémocratie Apple Daily, aujourd'hui fermé, est emprisonné depuis 2020. Âgé de 78 ans, il est maintenu à l'isolement, "à sa demande" selon les autorités.
"Le glas de la liberté de la presse à Hong Kong"
Le cas de Jimmy Lai est considéré par les défenseurs des droits comme emblématique de l'érosion des libertés politiques à Hong Kong depuis la mise en place par Pékin de la loi sur la sécurité nationale. "La prévisibilité du verdict rendu aujourd'hui ne le rend pas moins consternant : la condamnation de Jimmy Lai sonne comme le glas de la liberté de la presse à Hong Kong", a dénoncé l'ONG Amnesty International.
Pour Reporters sans frontières (RSF), cette "condamnation illégale" illustre "la détérioration alarmante de la liberté des médias sur le territoire", tandis que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) l'a qualifiée de "condamnation parodique" et d'"acte de persécution honteux".
De son côté, Pékin avait déclaré vendredi qu'il "soutenait fermement" Hong Kong dans "le maintien de la sécurité nationale conformément à la loi et la répression des actes criminels qui mettent en danger la sécurité nationale".
Un "prisonnier politique"
Au cours du procès, ouvert en décembre 2023, Jimmy Lai s'est décrit au moins deux fois comme un "prisonnier politique", s'attirant des reproches des juges. En plus des accusations de collusion, il est poursuivi pour 161 "publications séditieuses", parmi lesquelles des talk-shows sur les réseaux sociaux et des éditoriaux signés de son nom.
Jimmy Lai a affirmé n'avoir jamais prôné le séparatisme ou la résistance violente. Il a également nié avoir appelé à des sanctions occidentales contre la Chine et Hong Kong. Jimmy Lai souhaitait une "Chine libre et démocratique", a indiqué à l'AFP un ancien employé de l'Apple Daily, connu sous le nom de Chan, faisant la queue devant le tribunal avant le verdict lundi aux côtés d'une centaine de personnes. "Il aimait beaucoup le pays, il n'aimait simplement pas le régime", a-t-il ajouté.
Pour Eric Lai, chercheur au Centre de droit asiatique de l'université Georgetown, le discours du tribunal "correspond à la manière dont la propagande du PCC tente d'effacer la distinction entre le parti au pouvoir et le peuple qu'il gouverne." Les autorités de l'ex-colonie britannique, désormais région chinoise à statut spécial, ont affirmé que cette affaire avait été "traitée uniquement sur la base de preuves et conformément à la loi".
Jimmy Lai est apparu devant la cour plus mince qu'avant son emprisonnement, alors que ses enfants, réfugiés aux Etats-Unis, ont fait part la semaine dernière de leurs inquiétudes. Le commissaire Steve Li, chef de la police nationale de sécurité, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse que les inquiétudes de la fille de Jimmy Lai relevaient de la diffamation. Le gouvernement de Hong Kong a souligné que Jimmy Lai était soumis aux mêmes conditions de détention que "les autres détenus" et qu'il recevait des soins médicaux "adéquats et complets".
L’Australie est endeuillée. Un père et son fils ont ouvert le feu, dimanche 15 décembre, sur une plage emblématique de Bondi à Sydney. Ils ont visé la foule rassemblée pour célébrer la fête juive de Hanouka, faisant 15 morts — dont une fillette — et plus de 40 blessés. Parmi les victimes, figure également un ingénieur informatique français de 27 ans, Dan Elkayam. L’attaque, qualifiée de "terroriste" et d’"antisémite" par les autorités australiennes, a conduit le pays à décréter un deuil national lundi.
Les médias australiens ont identifié les tireurs comme étant Sajid Akram, 50 ans, abattu par des policiers, et son fils Naveed Akram, 24 ans, hospitalisé dans un état critique et placé sous surveillance policière. Ce dernier était soupçonné d’être étroitement lié à un membre du groupe Etat islamique (EI) arrêté en juillet 2019 et condamné pour avoir préparé un acte terroriste en Australie, selon les services de renseignement australiens.
Selon la télévision publique ABC, des enquêteurs antiterroristes estiment que les deux tireurs avaient prêté allégeance à l’organisation djihadiste. Des hauts responsables ont déclaré au média que deux drapeaux de l’EI avaient été trouvés dans la voiture des auteurs de l’attaque sur la plage. Le chef des services australiens de renseignement intérieur, Mike Burgess, a indiqué à la presse dimanche que l’un des tireurs était "connu de nos services, mais pas en tant que menace immédiate".
"Un acte purement maléfique"
Au sommet de l’Etat, les réactions ont été vives. "Ce que nous avons vu hier était un acte purement maléfique, antisémite et terroriste sur nos rives", a lancé lundi le Premier ministre Anthony Albanese en déposant une gerbe des fleurs sur ce lieu baigné par le Pacifique. L’Australie, qui n’avait pas été frappée par une telle tuerie depuis 1996, a mis tous ses drapeaux en berne, a annoncé Anthony Albanese, en proposant aussi une législation encore plus stricte sur les armes à feu. La police a confirmé que l’un des assaillants possédait légalement six armes à feu.
Dès dimanche soir, le Premier ministre australien avait dénoncé "une attaque ciblée contre les juifs australiens, au premier jour de Hanouka", la fête juive dite des "lumières" qui se tient durant neuf jours en décembre. L’attentat a meurtri dimanche vers 18H45 (07H45 GMT) l’immense plage de Bondi envahie par des milliers de promeneurs, nageurs et surfeurs en ce début d’été austral. "Nous avons entendu les coups de feu […] Dix minutes de détonations incessantes", a déclaré à l’AFP Camilo Diaz, étudiant chilien de 25 ans. À la tombée de la nuit de dimanche à lundi, la plage et les alentours d’habitude très animés avaient été évacués et bouclés.
"Une attaque très cruelle"
Anthony Albanese, mais aussi le président américain Donald Trump, ont salué les "héros" qui sont intervenus. Une vidéo qui s’est propagée sur les réseaux sociaux montre un passant sur un parking se précipiter par derrière sur un assaillant, l’agripper et lui arracher son arme avant de le mettre en joue et de le faire fuir. A l’international, les condamnations ont afflué. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré que "l"Europe se tenait aux côtés de l’Australie et des communautés juives partout dans le monde".
En Israël, le président Isaac Herzog a parlé d’une "attaque très cruelle contre des juifs" perpétrée par "d’ignobles terroristes". Son Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui ne cesse de dénoncer la résurgence de l’antisémitisme dans le monde depuis le massacre du 7 octobre 2023 et la guerre dans la bande de Gaza, a fustigé un "cancer qui se propage lorsque les dirigeants restent silencieux et n’agissent pas". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron ont fait part de leur solidarité, alors qu’un Français compte parmi les morts.
L’une des victimes tuées est le rabbin Eli Schlanger, 41 ans, né à Londres et père de cinq enfants. Le Conseil national des imams australien a condamné cette "attaque traumatisante" et appelé "tous les Australiens, y compris la communauté musulmane australienne, à se serrer les coudes dans l’unité, la compassion et la solidarité".
Un père et son fils ont ouvert le feu à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes dimanche soir, sur une foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la plage mythique de Bondi, à Sydney en Australie. Ils ont fait au moins 15 morts et plus de 40 blessés. Voici ce que l’on sait.
L’artisanat de la laine prend vie grâce à Virginie Lakatos, créatrice de moutons en bois uniques. Chaque pièce nécessite sept heures de travail. Malgré des ventes fluctuantes, sa passion et une clientèle fidèle...
La semaine qui s'ouvre à Bruxelles sera "décisive" pour l'Ukraine et le financement de sa guerre contre la Russie qui a envahi le pays en 2022, a averti ce lundi 15 décembre la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.
Samedi soir, une personne a ouvert le feu à l’université américaine Brown, dans l’Etat de Rhode Island (Nord-Est), faisant deux morts et neuf blessés. Alors qu’un homme avait été interpellé, « il n’y a aucune raison de le considérer comme un potentiel suspect », a annoncé dimanche soir le procureur général.
José Antonio Kast a été élu, dimanche, président du Chili. Moins exubérant que d'autres dirigeants d'extrême droite, il véhicule une idéologie qui n'en est pas moins radicale. Cet ultraconservateur notamment opposé à l'avortement est également un admirateur assumé du dictateur Augusto Pinochet.
Une attaque terroriste, qui visait la communauté juive, s'est produite à Sydney en Australie ce dimanche 14 décembre. 16 personnes sont mortes, dont l'un des deux tireurs. Les assaillants sont un père de 50 ans et son fils de 24 ans. Un Français figure parmi les victimes.
Plusieurs ministres dont Benjamin Netanyahu ont dénoncé une "vague d'antisémitisme" en Australie, pointant notamment du doigt la décision du pays de reconnaître l'État de Palestine quelques mois plus tôt.