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Reçu aujourd’hui — 8 décembre 2025 7.4 📜 Résumé - Infos

Macabre découverte à Plouédern, tensions à Carhaix, budget de la Sécu : le point à la mi-journée

Un bébé qui a été découvert mort dans un centre de tri des déchets à Plouédern ; la rave-party de Carhaix qui s’est achevée dans un climat tendu ; Olivier Faure qui appelle les députés PS à voter pour le budget de la Sécurité sociale… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du lundi 8 décembre 2025 est à découvrir ici.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : aucun accord n’a pour l’instant été conclu concernant le Donbass dans le cadre des négociations avec les Etats-Unis, affirme Volodymyr Zelensky

8 décembre 2025 à 13:48
« Il existe des visions différentes entre les Etats-Unis, la Russie et l’Ukraine, et nous n’avons pas de position unifiée sur le Donbass, » a déclaré le président ukrainien. Il a ajouté que Kiev poussait pour un accord distinct sur les garanties de sécurité de la part des alliés occidentaux.

© DIMITAR DILKOFF / AFP

Macabre découverte à Plouédern, tensions à Carhaix, budget de la Sécu : le point à la mi-journée

Un bébé qui a été découvert mort dans un centre de tri des déchets à Plouédern ; la rave-party de Carhaix qui s’est achevée dans un climat tendu ; Olivier Faure qui appelle les députés PS à voter pour le budget de la Sécurité sociale… Ce qu’il faut retenir de cette matinée du lundi 8 décembre 2025 est à découvrir ici.

La cocaïne, premier marché des drogues illicites en valeur, devant le cannabis, selon une étude

Par :AFP
8 décembre 2025 à 12:59
Le trafic de cocaïne a généré le plus d'argent sur le marché des drogues illicites en France métropolitaine en 2023, avec un chiffre d'affaires moyen estimé à 3,1 milliards d'euros, devant le cannabis (2,7 milliards), stupéfiant bien plus consommé, selon une étude relayée lundi par l'OFDT. Cette recherche, menée par deux professeurs de l'Université de Lille, Christian Ben Lakhdar et Sophie Massin, estime à 6,8 milliards d'euros le chiffre d'affaires global du marché des drogues illicites en France (hors outre-mer) en 2023, soit près du triple enregistré en 2010 (2,3 milliards). Cette estimation moyenne, à 6,8 milliards d'euros, est comprise, comme toutes les autres valeurs de la recherche, entre une estimation basse, à 3,8 milliards d'euros et une estimation haute, à 9,7 milliards.

La gratitude peut-elle guérir certains maux ? La science vous répond !

8 décembre 2025 à 12:20

La pratique de la gratitude, définie comme l'appréciation des aspects positifs de la vie, est bien plus qu'une simple émotion agréable. Plusieurs études scientifiques et observations médicales suggèrent qu'elle pourrait jouer un rôle crucial dans le traitement de divers maux physiques et psychologiques. L'impact bénéfique de cette émotion positive se manifeste notamment sur le sommeil, le niveau de stress, et même certains symptômes cardiaques.

Guerre en Ukraine : ces milliards d’euros d’avoirs gelés russes détenus en France

8 décembre 2025 à 12:56

La Belgique n’a pas l’exclusivité des avoirs russes gelés en Europe. Si Euroclear, la société internationale de dépôt de fonds basée à Bruxelles, possède quelque 180 milliards d’euros, environ 18 milliards se trouvent dans les coffres de banques françaises, ce qui fait de la France la deuxième réserve de fonds russes gelés dans l’Union européenne. Mais leur localisation précise est un secret bien gardé, comme le rapporte le Financial Times ce lundi 8 décembre : Paris refuse depuis deux ans de révéler à ces partenaires européens le nom de ces établissements, qui seraient au nombre de quatre, selon des sources du FT, le principal étant BNP Paribas.

"Il s’agit d’informations sensibles pour le marché, c’est comme si des médecins discutaient publiquement de dossiers médicaux", a déclaré Olof Gill, porte-parole de la Commission, au quotidien britannique, qui n’a obtenu de commentaires ni des banques françaises, ni de l’Elysée, ni de Bercy ou du Trésor, preuve de la sensibilité du sujet. L’utilisation des intérêts dégagés par ces avoirs est également tenue secrète par Paris. Seule certitude, elle n’obéit pas aux mêmes règles que celle des intérêts des avoirs d’Euroclear, qui sont versés à l’Ukraine sous forme de prêt et représentaient 4,5 milliards d’euros en 2023.

Intenses tractations

Les avoirs russes gelés au lendemain de l’invasion de l’Ukraine font l’objet depuis plusieurs mois d’intenses tractations au sein de l’Union européenne, qui cherche une façon de compenser la fin de l’aide américaine à Kiev, entérinée par Donald Trump. Les besoins de financement de l’Ukraine vont atteindre quelque 135,7 milliards d’euros pour les deux prochaines années, dont 51,6 milliards de besoins militaires en 2026, selon les estimations du Fonds monétaire international. Un prêt dit "de réparation" a été proposé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en septembre : les fonds russes détenus d’Euroclear seraient transférés sous forme d’un prêt sans intérêt à la Commission européenne, qui les transférerait ensuite à l’Ukraine. Un nouveau plan présenté début décembre envisage d’utiliser tous les avoirs gelés en Europe, y compris ceux détenus en France donc, et non plus uniquement ceux d’Euroclear.

Le Premier ministre belge Bart De Wever a adressé une fin de non-recevoir au plan initial et campe depuis sur ses positions. La Belgique, dont les banques commerciales possèdent par ailleurs 7 milliards d’euros d’avoirs russes selon le Financial Times (en plus des fonds placés chez Euroclear donc), craint de se retrouver seule face aux représailles russes et milite notamment pour que les actifs situés en France et dans d’autres pays soient également mobilisés. La dernière proposition ne l’a pourtant pas convaincue non plus, le ministre belge des Affaires étrangères critiquant même "la pire des options".

De leur côté, les autorités françaises, qui soutiennent le concept du prêt de réparation, ne montrent guère de zèle sur le dossier des actifs détenus par les banques commerciales hexagonales. Et arguent que ces dernières sont soumises à des obligations contractuelles différentes de celles d’Euroclear. Une pièce supplémentaire dans le vaste casse-tête du financement de Kiev, alors que le prochain Conseil de l’Europe, les 18 et 19 décembre, sera la dernière occasion d’obtenir un accord cette année.

© afp.com/Angela Weiss

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