Le développement d’applications intégrant de l’IA générative sur les plateformes Apple (iOS, macOS) se heurtait jusqu’ici à une fragmentation pénible. Fallait-il miser sur la puissance distante d’un GPT-4 via API, au risque de la latence et des coûts, ou privilégier […]
CDans la guerre des puces pour l’intelligence artificielle, le matériel ne suffit plus. Si les GPU Instinct MI300 et les futurs MI350 d’AMD affichent des performances brutes capables de rivaliser avec les puces H100 et Blackwell de Nvidia, la bataille […]
Face à la pénurie de mémoire qui frappe tous les fabricants d'électronique, Samsung est confronté à un conflit interne entre ses deux principales divisions : les semi-conducteurs et les appareils mobiles. Selon certaines sources, la première refuserait de fournir à la seconde des quantités suffisantes de DRAM depuis un certain temps. La division mobile, responsable de la production des smartphones Galaxy, a été contrainte de passer des commandes trimestrielles de mémoire face à la flambée des prix de ces modules. Cette hausse, qui pénalise actuellement le secteur technologique, entraîne des augmentations de prix dans divers domaines, notamment les cartes graphiques, les ordinateurs portables et les mini-ordinateurs. L'objectif de la division semi-conducteurs est de maximiser ses profits, même au détriment des autres divisions de Samsung. Ce conflit interne, aussi inattendu soit-il, est pourtant bien réel. Les prix de la mémoire DRAM, notamment ceux de la LPDDR5X 12 Go, ont sensiblement augmenté, atteignant 70 dollars, soit plus du double du prix pratiqué début 2025, où elle s'élevait à seulement 33 dollars. Face à cette hausse, Samsung est contraint de revoir son mode d'approvisionnement pour son activité mobile. Au lieu d'un contrat d'approvisionnement annuel fixe, MX devra renégocier les conditions contractuelles chaque trimestre, ce qui pourrait impacter la production de smartphones.
Cette situation pourrait entraîner une hausse de prix pour la future gamme Galaxy S26, dont la sortie est prévue début 2026. Bien que Samsung n'ait pas encore communiqué de prix officiel, l'augmentation des coûts de production de la mémoire pourrait inciter l'entreprise à revoir à la hausse le prix de son modèle phare. Toutefois, il est possible que même si le prix augmente quelques mois après la sortie du Galaxy S26, il baisse ensuite et devienne plus attractif qu'à son lancement. Face à ces défis, Samsung modifie son approche de la production de semi-conducteurs, en privilégiant les contrats les plus rentables, notamment dans un contexte de hausse des prix des mémoires DRAM et NAND. L'entreprise prévoit également d'accroître les bénéfices de ses fonderies d'ici 2027, ce qui implique des décisions difficiles, comme la réduction des livraisons de mémoire à sa division mobile au profit de contrats plus lucratifs. Samsung est actuellement confronté à la difficile tâche de concilier les profits de sa division semi-conducteurs et les besoins de ses autres divisions. Or, une telle décision pourrait avoir un impact sur les hausses de prix potentielles des smartphones, un sujet qui fait débat et qui ne se limite pas aux appareils du géant sud-coréen. Le scénario le plus pessimiste prévoit une augmentation du prix de tous les smartphones haut de gamme.
De nombreuses voix s'élèvent pour affirmer que le déclin du marché de la mémoire entraînera des mesures radicales de la part de Qualcomm et MediaTek. Selon un scénario, seuls les smartphones haut de gamme bénéficieront de puces de pointe, tandis que les autres devront se contenter de processeurs moins onéreux. Qualcomm travaille sur deux versions du Snapdragon 8 Elite Gen 6, seule la version la plus performante étant compatible avec la mémoire LPDDR6. MediaTek, quant à lui, se concentrera sur une seule variante, le Dimensity 9600. Samsung a déjà pris des mesures concrètes en augmentant ses prix de mémoire jusqu'à 60 %. Par exemple, le prix d'une barrette de mémoire DDR5 de 32 Go est passé de 149 $ (en septembre 2025) à 239 $ en novembre. Les barrettes de 16 Go et 128 Go de RAM DDR5 coûtent environ 50 % plus cher, soit respectivement 135 $ et 194 $. Comme vous pouvez le constater, la crise bat son plein et on ignore quand elle prendra fin. Selon certaines estimations, elle pourrait durer jusqu'à deux ans. Le scénario le plus optimiste prévoit qu'elle ne durera que quelques mois de plus. (Lire la suite)
Sony a apporté une modification de conception importante, bien qu'invisible, aux dernières versions de la PlayStation 5. Cette mise à jour concerne la couche de métal liquide utilisée pour dissiper la chaleur du SoC principal. Auparavant, la solution employée dans la PS5 Pro bénéficiait d'une optimisation qui éliminait tout risque de fuite de métal liquide. Cette même technologie est désormais intégrée aux PS5 et PS5 Slim. Le métal liquide est considéré comme une option plus efficace que les pâtes thermiques traditionnelles, mais son application exige une grande précision. Les premières versions de consoles présentaient des problèmes de déplacement du matériau thermique, entraînant un dysfonctionnement du système de refroidissement. La série CFI-2016 était la plus sensible à ce problème, les utilisateurs signalant une instabilité de la couche thermique après une utilisation prolongée.
Sur la PS5 Pro, Sony a intégré des rainures plus profondes et une zone repensée autour du SoC, réduisant ainsi efficacement la migration du métal liquide . Cette modification s'est avérée être l'une des plus simples et des plus réussies de l'histoire de la gamme PS5. Les réparateurs de consoles confirment que ces mêmes modifications ont été intégrées aux derniers modèles PS5 CFI-2100 et CFI-2200. L'information a été révélée par un utilisateur reconnu pour ses analyses matérielles, publiant sous le pseudonyme @Modyfikator89. Il signale les lignes distinctives gravées dans la zone de la pâte thermique à base de métal liquide. La présence de rainures indique une version plus récente du modèle. La surface lisse suggère que l'appareil appartient à une série antérieure et n'a pas été mis à jour.
Les propriétaires de modèles plus anciens n'ont pas à s'inquiéter de problèmes immédiats si la console fonctionne de manière stable et ne surchauffe pas. Cependant, les experts insistent sur le fait que les appareils présentant des signes de surchauffe devraient envisager de faire réappliquer la pâte thermique par un professionnel. Le remplacement par un particulier est déconseillé, car l'opération requiert des outils précis et une certaine expérience. Les personnes souhaitant acquérir un nouvel appareil doivent vérifier les références. Parmi les modèles disponibles à la vente, la variante CFI-2116 B01Y mérite une attention particulière, car il a été confirmé qu'elle utilise une version améliorée de pâte thermique à base de métal liquide. (Lire la suite)
Combien de fois avons-nous entendu parler de percées majeures dans le domaine des batteries, censées prolonger considérablement l'autonomie des appareils mobiles ? Pourtant, pour l'instant, aucune révolution n'a eu lieu, même si une autre est annoncée. Peut-être verrons-nous enfin une véritable avancée ? Une équipe de scientifiques allemands du DESY et de l'Université de technologie de Hambourg a créé un nouveau type de nanogénérateur triboélectrique qui produit de l'électricité grâce à la circulation d'eau dans des nanopores de silicone. Cette invention devrait constituer une avancée majeure vers l'alimentation de capteurs et d'autres dispositifs à faible consommation sans recourir aux batteries traditionnelles. Des scientifiques ont entrepris de vérifier si des matériaux simples comme le silicone et l'eau pouvaient être utilisés pour produire de l'électricité grâce à la pression mécanique et au mouvement des fluides. Ils ont finalement créé un générateur qui utilise l'eau circulant à travers des nanopores dans le silicone pour générer une charge électrique.
L'élément central du dispositif est une structure en silicone qui combine trois propriétés : conductivité électrique, porosité nanométrique et hydrophobie (repoussant l'eau). Bien que le silicone soit largement utilisé en électronique, la combinaison de ces trois propriétés au sein d'une même structure représente une avancée technologique majeure. L'énergie est générée grâce au phénomène triboélectrique, qui est le même effet qui nous permet d'accumuler une charge électrique en marchant sur un tapis et de la libérer lorsque nous touchons un autre objet. Dans ce cas précis, l'eau circule à travers les nanopores du silicone, frottant contre ses parois et générant une charge électrique à sa surface. L'équipe a conçu le dispositif pour capter cette charge et la convertir en électricité, au lieu de la laisser se dissiper. Les résultats expérimentaux sont prometteurs, même s'il est important de rappeler qu'il ne s'agit encore que d'un prototype en phase de test. Lors des essais, le rendement de conversion d'énergie a atteint 9 %, ce qui représente le meilleur résultat obtenu pour ce type de générateur. Cela signifie qu'une part importante de l'énergie mécanique utilisée pour pomper l'eau à travers les pores du silicone est convertie en énergie électrique utilisable dans les appareils.
D'après les chercheurs, cette technologie présente un avenir prometteur et pourrait être utilisée dans des systèmes de capteurs exploitant l'énergie directement de l'environnement. Parmi les applications potentielles, on peut citer la détection de la présence d'eau, la surveillance de la santé grâce aux textiles intelligents et les robots haptiques, où le toucher ou le mouvement génère le signal électrique nécessaire à leur fonctionnement. Cette technologie pourrait être intégrée aux modules de suspension des véhicules. Les chocs et vibrations inévitables en conduite pourraient générer de l'énergie pour alimenter des capteurs locaux surveillant l'état technique ou les composants liés à la sécurité. Surtout, cette technologie ne nécessite pas de solutions de pointe coûteuses et difficiles à trouver. Elle repose sur des matériaux courants comme le silicone et l'eau, moins chers que d'autres matériaux utilisés dans des applications similaires. De ce fait, elle constitue une solution non seulement innovante, mais aussi facile à déployer à grande échelle, sans avoir recours à des substances onéreuses et difficiles à se procurer.
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Il avait été précédemment annoncé qu'Apple avait franchi une étape majeure dans le développement de l'iPhone Fold : les ingénieurs avaient conçu un modèle sans pli visible, ce qui place immédiatement l'appareil en net avantage sur ses concurrents. Ce problème crucial étant résolu, le smartphone est entré en préproduction et, selon les dernières informations, seuls quelques ajustements mineurs restent à effectuer, ce qui prendra quelques mois. L'iPhone Fold pourra alors passer à la production de masse, et les fournisseurs d'Apple sont également prêts : les composants nécessaires sont déjà en attente d'expédition vers les chaînes de montage. Apple prévoit de produire entre 7 et 9 millions d'iPhone Fold la première année, ce qui représentera environ 30 à 40 % des livraisons annuelles de smartphones pliables dans le monde.
Ce segment stagne encore, car les concurrents d'Apple peinent à proposer des prix compétitifs, ce qui freine les utilisateurs dans leurs achats. Cependant, malgré un prix attendu de 2 399 $, la marque Apple et son écosystème inciteront sans aucun doute de nombreux acheteurs à délaisser les smartphones Android pliables et à attendre le premier iPhone pliable. Outre un design sans pliure, l'iPhone Fold devrait intégrer l'un des premiers processeurs Apple A20 Pro, le même que celui de la gamme iPhone 18. Il s'agira du premier processeur 2 nm de la marque. Ce processeur offrira un gain significatif en performances et en autonomie, des atouts essentiels pour un smartphone pliable. (Lire la suite)
John Giannandrea, autrefois considéré comme une des pontes de l'intelligence artificielle, quittera Apple au printemps 2026. Son départ n'est pas réellement une surprise : le lancement poussif d'Apple Intelligence et le retard du nouveau Siri avaient déjà changé beaucoup de choses chez Apple.
Linus Sebastian (LTT) a enfin construit un PC pour Linus Torvalds, le père de Linux. Mais oubliez les LED RGB et les boucles de watercooling complexes. La machine du créateur de Git est une leçon de pragmatisme brut qui risque de vexer pas mal de "gamers".
DeepSeek vient de présenter DeepSeek-V3.2. Ce nouveau modèle open source d’intelligence artificielle parvient à égaler les performances des GPT-5 d’OpenAI et Gemini 3 Pro de Google sur des tests clés, marquant une avancée significative. Une architecture IA repensée pour l’efficacité et le post-entraînement Pour concevoir cette version, les …
Electronic Arts et Battlefield Studios se félicitent de Javelin, leur système d’anti-triche, au niveau de Battefield 6, au point que 98 % des parties n’ont pas de tricheurs. Il reste encore un peu de travail pour réellement avoir un système solide. Très peu de tricheurs sur Battlefield 6, …
Apple a récemment ajouté l’iPhone SE de première génération, sorti en 2016, à sa liste de produits obsolètes. Ce statut ne concerne pas le logiciel, mais le matériel. En substance, Apple met fin aux réparations et aux ventes de pièces de rechange pour cet appareil.
Elon Musk refuse toujours que Tesla développe une moto. Pour lui, l’entreprise ne peut pas rendre ce type de véhicule sûr. Celui-ci a déjà failli être tué par un camion, alors qu’il était en moto.
Oubliez les anciens M2 ou M3. Amazon vient de brader le tout dernier MacBook Air M4 à 819 €. C'est une baisse historique de 270 € sur l'ordinateur portable le plus équilibré du marché. À ce prix, le stock ne tiendra pas la journée.
C'est un petit rituel qui disparaît. Depuis des années, appuyer sur l'icône Météo de Google lançait une interface propre, soignée, avec cette fameuse grenouille "Froggy". C'était simple, efficace et agréable. C'est fini. Google a décidé de tout casser pour remplacer cette expérience par une vulgaire page de résultats de recherche.
L’application Panels imaginée par Marques Brownlee — plus connu sous le nom de MKBHD — fermera définitivement ses portes à la fin de l’année. Malgré un lancement réussi et une présence régulière dans les classements des boutiques mobiles, le youtubeur a confirmé que le service n’était plus viable sur la …
France Travail a indiqué lundi 1ᵉʳ décembre avoir été victime d’un acte de cyber malveillance ayant entraîné une fuite de données personnelles. En l’occurrence, ce sont les informations relatives à environ 1,6 million de jeunes suivis par le réseau des Missions Locales (antennes dédiées à l’insertion faisant partie du service public de l’emploi) qui sont concernées, soit parce qu’ils étaient inscrits à France Travail, soit parce qu’ils s’étaient vu prescrire une formation via l’outil Ouiform opéré par France Travail.
1,6 million de comptes de jeunes inscrits à la mission locale
Le jeu de données exfiltrées comprend des informations complètes d’état civil : nom et prénom, date de naissance, numéro de sécurité sociale, identifiant France Travail, adresses mail et postale et numéros de téléphone, indiquent France Travail et le réseau des Missions Locales dans un communiqué commun. « Aucun mot de passe ni aucune coordonnée bancaire n’ont été extraits », ajoutent les deux organismes.
D’après les premières investigations, c’est par l’intermédiaire du compte d’un agent d’une mission locale que l’intrusion aurait été réalisée. En tant que responsable gestion de compte (RGC), ce dernier était en mesure de traiter les demandes d’habilitation de ses collègues (et donc d’autres comptes utilisateurs) au système d’information partagé mis en place par France Travail pour faciliter la collaboration avec des organismes tiers.
France Travail et l’UNML (Union nationale des missions locales) « appellent à la vigilance »
« En utilisant les droits du compte compromis, l’attaquant a pu créer deux nouveaux comptes via le service ProConnect, donnant ensuite l’accès aux outils métier permettant la consultation des dossiers des jeunes accompagnés », décrit France Travail, qui affirme que les trois comptes concernés ont été suspendus, et assure faire son maximum pour concilier ouverture et protection des données personnelles.
Ouverture contre sécurité
« Avec l’ouverture de son système d’information aux partenaires dans le cadre de la loi pour le plein emploi, France Travail avait déjà mis en place la double authentification systématique de tous les collaborateurs de ses partenaires et rendu obligatoire une formation pour tous les RGC. L’accès au SI de France Travail est en outre conditionné à la réussite d’une évaluation à l’issue de cette formation. France Travail va désormais aller plus loin en mettant en place une sensibilisation obligatoire à renouveler tous les 6 mois pour tous les collaborateurs de nos partenaires qui conditionnera leur accès au système d’information. »
France Travail affirme par ailleurs collaborer avec la Direction interministérielle du numérique (Dinum) « pour renforcer l’identification via Proconnect et l’enrôlement des comptes de tiers par le SI France Travail ». En attendant, la prudence est donc de mise pour les jeunes en recherche d’emploi passés par la mission locale la plus proche de chez eux : le périmètre des données exposées autorise en effet des scénarios avancés de phishing ou d’usurpation d’identité.
Ce nouvel incident ne redorera pas le blason d’un service public de l’emploi déjà largement terni en matière de fuites de données. Rappelons que le service dédié aux demandeurs d’emploi a été victime, début 2024, d’une fuite de données massive qui avait conduit à l’exposition des informations relatives à quelque 43 millions d’inscrits. La portée réelle de l’intrusion avait toutefois été relativisée par la suite.
Depuis, France Travail a dû communiquer sur une fuite affectant 340 000 dossiers en juillet, survenue par l’intermédiaire d’un portail dédié à ses partenaires, puis sur un nouvel incident fin octobre, qui pourrait concerner jusqu’à 31 000 personnes.
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a ouvert la porte à une solution législative pour débloquer le conflit qui oppose les fournisseurs de contenus aux poids lourds de l’intelligence artificielle tels qu’OpenAI (ChatGPT), Google (Gemini), Meta (Llama), Microsoft (Copilot) ou encore Mistral AI. Une loi pourrait voir …