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Reçu aujourd’hui — 19 décembre 2025 6.2 📰 Infos Monde

Ukraine : l’UE débloque 90 milliards d’euros, faute d’accord sur les avoirs russes

19 décembre 2025 à 06:10
Les 27 se sont ralliés dans la nuit de jeudi à vendredi à un emprunt commun pour financer l’aide à Kiev en 2026-2027, après avoir échoué à trouver un compromis sur le recours aux avoirs russes gelés. Paris et Rome se seraient notamment opposés aux garanties exigées par le Premier ministre belge, rapporte la presse européenne.

© Stephanie Lecocq / REUTERS

La Première ministre danoise Mette Frederiksen, le président du Conseil européen Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors d’une conférence de presse à Bruxelles le 19 décembre 2025.

Polytraumatisé au Mali, accusé de meurtre, décédé en détention... L’inextricable affaire Pierre-Olivier Kleitz, héros déchu de Barkhane

19 décembre 2025 à 06:53
RÉCIT – Engagé depuis toujours au service des autres, l’infirmier militaire de 33 ans s’est suicidé à Fresnes après quatre jours de détention provisoire pour meurtre. Un an et demi plus tard, ses parents pointent de nombreuses zones d’ombre et exigent des réponses.

© Photo fournie par la famille. 

Pierre-Olivier Kleitz lors d’un convoi en opération extérieure au Mali en 2020, où il a été blessé par une mine. 

EN DIRECT, guerre en Ukraine : Emmanuel Macron estime qu’il va falloir que l’Europe renoue le dialogue avec Vladimir Poutine

19 décembre 2025 à 06:47
« On a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n’est pas optimal », a insisté le président français.

© Ramil Sitdikov / REUTERS

Un écran géant installé sur la façade d’un immeuble annonce la conférence de presse télévisée annuelle de fin d’année, prévue vendredi, du président russe, Vladimir Poutine à Moscou, le 18 décembre 2025.

L’Union européenne va prêter 90 milliards d’euros à l’Ukraine, faute d’accord sur les avoirs russes gelés, et temporise sur le Mercosur

19 décembre 2025 à 06:40
L’aide allouée à Kiev va prendre la forme d’un prêt à taux zéro. La signature du traité de libre-échange avec l’Amérique du Sud, est, elle, reportée à janvier, l’Italie s’étant alliée à la France.

© Omar Havana / AP

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’adresse aux médias à son arrivée au sommet de l’UE à Bruxelles, le 18 décembre 2025.

Guerre en Ukraine: l'UE promet à Kiev 90 milliards d'euros pour financer l'effort de guerre, pas d'accord sur l'utilisation des avoirs russes

19 décembre 2025 à 06:29
Les Européens vont co-financer, notamment avec la Norvège et le Canada, l'effort de guerre de l'Ukraine pendant au moins deux ans, via un emprunt en commun de 90 milliards d'euros. Le 27 n'ont en revanche pas trouvé de consensus sur l'utilisation des avoirs gelés russes en Europe pour financer ce prêt.

Fusillade à l’université Brown : le suspect, un ressortissant portugais de 48 ans, a été retrouvé mort

19 décembre 2025 à 06:16
L’homme s’est donné la mort, a annoncé la police qui relie le suspect au meurtre par balle à Boston d’un professeur d’origine portugaise également, deux jours après le drame de Brown. Les motivations de ces attaques qui ont fait trois morts restent inconnues.

© Reba Saldanha / AP

Des agents de la police fédérale américaine (FBI) sont déployés à l’extérieur d’un entrepôt où le suspect de la fusillade de l’université Brown a été retrouvé mort, à Salem, dans le New Hampshire, le 18 décembre 2025.

Donald Trump rattrapé par le coût de la vie et les divisions des républicains

19 décembre 2025 à 06:00
Le président américain a tenté de désamorcer, lors d’une allocution mercredi, le mécontentement des Américains sur l’économie. Continuant à rejeter la faute sur Joe Biden, il peine à prendre la mesure du sujet et suscite les crispations dans son camp.

© Doug Mills / AP

Donald Trump lors de son allocution à la nation depuis le salon diplomatique de la Maison Blanche, à Washington, le 17 décembre 2025.

Révélations sur l'affaire Susie Wiles : "En me parlant, elle croyait plaider pour Donald Trump..."

19 décembre 2025 à 05:45

Rare sont les authentiques scoops dans une carrière. Journaliste, écrivain et documentariste, Chris Whipple vient d’en publier un retentissant, en recueillant les confidences de Susie Wiles, la cheffe de cabinet de Donald Trump. Au terme de onze interviews secrètes menées depuis près d’un an, Whipple révèle dans Vanity Fair comment cette intime du président décrit la Maison-Blanche : le président américain a une "personnalité d’alcoolique", J. D. Vance est "complotiste depuis une décennie" explique-t-elle tranquillement.

Comment Chris Whipple a-t-il conquis la confiance cette femme considérée comme la personne la plus puissante de la Maison-Blanche après Trump ? Quelle a été la réaction du président après la publication de l’article (sidérant) de Vanity Fair ? A ces questions et bien d’autres, Whipple offre des réponses surprenantes. Considéré comme l’un des meilleurs connaisseurs des cercles du pouvoir à Washington, l’homme en connaît un rayon : en 2017, il avait publié un livre passionnant sur les chefs de cabinet des présidents, The Gatekeepers. De fait, au cours de sa carrière, le journaliste a rencontré tous les prédécesseurs de Susie Wiles alors que les chefs de cabinet de la Maison-Blanche sont les personnes les plus difficiles à approcher. En exclusivité pour L’Express il raconte le "making of" du scoop dont tout le monde parle.

L'Express : Pourquoi Susie Wiles, la cheffe de cabinet de Donald Trump, a-t-elle accepté de se confier à vous ?

Chris Whipple : C’est très simple. Susie Wiles estimait que Donald Trump avait été injustement traité par les médias durant son premier mandat. Elle pensait que le président avait été diabolisé par la presse, diffamé. Je crois qu’elle pensait pouvoir obtenir une écoute équitable de ma part, notamment du fait que j’ai interviewé tous les chefs de cabinet encore vivants en poste depuis 1968. Nous avons commencé nos conversations en janvier. Nous avons eu onze entretiens étalés sur près d’une année. Elle était vraiment persuadée d’être capable de me convaincre de la justesse de la cause de Trump. Je me suis dit, pourquoi pas, discutons. C’est aussi simple que cela. Il n’y avait aucun agenda caché de part et d’autre, ni aucune manœuvre machiavélique de son côté visant à se positionner vis-à-vis de Donald Trump ou critiquer ses adversaires. Susie Wiles pensait simplement pouvoir bénéficier d’un traitement équitable de ma part. Et elle a eu raison.

Le journaliste Chris Whipple, auteur de The Gatekeepers et de l'article retentissant dans Vanity Fair consacré à Susie Wiles, la cheffe de cabinet de la Maison Blanche sous Donald Trump depuis 2025.
Le journaliste Chris Whipple, auteur de The Gatekeepers et de l'article retentissant dans Vanity Fair consacré à Susie Wiles, la cheffe de cabinet de la Maison Blanche sous Donald Trump depuis 2025.

Mais ne l’avez-vous pas piégée ?

Pas du tout. Je lui ai simplement donné l’occasion de s’exprimer durant une année. C’était une opportunité extraordinaire pour un journaliste comme moi. Car elle est quelqu’un de très discret qui se tient éloignée des caméras. Elle donne rarement des interviews. Là, elle a décidé de le faire, et j’ai été heureux de lui en donner la possibilité.

Est-ce votre livre The Gatekeepers, consacré aux chefs de cabinets de la Maison-Blanche, qui l’a mise en confiance ?

Elle ne me l’a pas dit et je suis incapable de lire dans ses pensées. Donc je ne peux pas dire pourquoi elle m’a choisi. Mais oui, elle avait lu mon livre sur les chefs de cabinet de la Maison-Blanche, The Gatekeepers. Elle l’a mentionné à plusieurs reprises comme un ouvrage utile en tant que première femme chef de cabinet. Par ailleurs, nous connaissions des gens en commun, notamment James Baker [NDLR : le chef de Cabinet de Bush père, âgé de 95 ans] ainsi que d’autres. Donc, oui, je pense que la raison est là.

À votre avis, quelle est l’information la plus importante que vous avez obtenue d’elle ?

C’est difficile de choisir, car je pense qu’il y a là une mine d’informations. Mais l’une des révélations extraordinaires, c’est la manière presque détachée dont elle admet que Donald Trump est en campagne de vengeance et de représailles contre ses ennemis politiques. Elle admet quasi naturellement que le président se saisira de toutes les occasions possibles pour se venger. Elle a par exemple reconnu très simplement que les poursuites judiciaires à l’encontre de Letitia James, la procureure générale de New York qui a poursuivi Donald Trump, relevaient de la pure vengeance. C’est le genre de chose qu’aucun responsable américain n’aurait jamais admis à voix haute auparavant. Et cependant, elle semblait penser que c’était une chose entièrement acceptable et que, donc, elle pouvait en parler.

Après la publication de votre scoop, quelle est, selon vous, l’atmosphère générale à la Maison-Blanche ?

Il y a plusieurs choses à dire. Vous avez vu la réaction publique : ils ont fait bloc derrière Susie Wiles, ce qui ne m’a pas du tout surpris. C’est une réaction logique. En matière de gestion de crise, il faut d’abord gérer et limiter les dégâts politiques. Il faut dire que personne n’a contesté la moindre affirmation contenue dans mon article de Vanity Fair. Pas une seule citation. Susie Wiles a contesté une seule citation juste après la parution de l’article. Nous avons aussitôt fait écouter l’enregistrement de l’interview concernée au New York Times. Ça s’est arrêté là. Je ne pense pas qu’ils iront plus loin.

Il y a sans doute de la stupéfaction dans l’entourage de Trump. Beaucoup sont souvent surpris que Susie Wiles ait passé un an à parler à un journaliste, on the record. Je pense qu’ils sont sincèrement surpris, car, à ma connaissance, elle n’a demandé la permission à personne. Je ne suis même pas certain que le président en ait été informé. Or Susie Wiles est la deuxième personne la plus puissante à la Maison-Blanche. Elle a choisi d’avoir ces onze conversations avec moi, probablement sans avoir obtenu le feu vert de quiconque. À mon avis, beaucoup, à la Maison-Blanche, ont le tournis. Ils demandent tous ce qui leur est tombé dessus.

De toute évidence, cela va porter préjudice à Susie Wiles et à la Maison-Blanche, n’est-ce pas ?

Pas forcément. Vis-à-vis du grand public, oui, cet article et ces interviews sont gênants. Car il est stupéfiant qu’au poste qu’elle occupe, la cheffe de cabinet parle aussi ouvertement, et en admettant tant de choses, de la croisade vengeresse dans laquelle Trump s’est lancée contre ses adversaires – sans même parler des nombreux autres sujets. Au sein de la Maison-Blanche, je pense cependant que Susie Wiles conserve un lien indéfectible avec le président. Elle exerce sur lui une sorte d’effet magique : il lui fait confiance et, surtout, il a besoin d’elle. Cela explique pourquoi personne ne l’a lâchée : au contraire, tout le monde s’est rallié autour d’elle. Je ne suis pas sûr que, en interne, elle ressorte affaiblie de cette affaire.

Cette interview n’aurait donc pas mis Donald Trump en colère ?

Il est tout de même remarquable qu’il se soit empressé de confirmer la chose la plus controversée qu’elle ait dite à son sujet : "Oui, j’ai une personnalité d’alcoolique." Il semble porter cela comme un badge d’honneur, parce que, selon elle, cela signifie qu’il a une confiance en lui démesurée, détachée de la réalité — ce qui est, en effet, la définition d’une personnalité alcoolique. Or Trump l’a immédiatement confirmé. Je trouve fascinant que J.D. Vance ait également confirmé ce qu’elle avait dit de lui, à savoir qu’il entretenait des théories conspirationnistes depuis une décennie. Il a reconnu cela. C’est absolument fascinant, et révélateur de la mentalité de ceux qui vivent dans cette bulle du pouvoir. Ils pensent que ce qu’ils disent entre eux est acceptable, car ils ne s’adressent qu’à eux-mêmes. Le grand public, lui, est stupéfait par certaines choses qu’il découvre.

Pourquoi le poste de chef de cabinet de la Maison-Blanche est-il si important ?

Pour plusieurs raisons. Le chef de cabinet est le confident du président, son principal conseiller, le responsable de l’exécution de son programme, et surtout, la personne chargée de lui dire les vérités difficiles que personne d’autre n’ose prononcer. C’est un poste fondamental. Or Susie Wiles dirige une Maison-Blanche qui est devenue nettement plus efficace que celle du premier mandat, laquelle était marquée par le chaos. Aujourd’hui, l’organisation est fluide. Mais la vraie question, au bout du compte, est de savoir si elle peut entrer dans le bureau Ovale et dire à Donald Trump : "Non, vous ne devriez pas faire ceci ou cela, croyez-moi, c’est une erreur, et voici pourquoi." Mais selon ses propres mots, Susie Wiles ne semble pas aller jusque-là.

Quelle différence voyez vous entre Susie Wiles tous ses prédécesseurs ?

D’abord, l’évidence : elle est la première femme à occuper ce poste. Cela marque une étape historique. Aussi, elle a un vrai lien avec le président. Trump l’a investie du pouvoir de parler en son nom. Tout le monde sait que quand elle s’exprime, c’est aussi le président qui parle. Elle dirige la Maison-Blanche de manière efficace. Mais si elle aspire à rejoindre les meilleurs — les James Baker (1992-1993) ou les Leon (1994-1997) Panetta — alors elle doit être capable de dire des vérités difficiles au président. Rien n’indique qu’elle le fasse.

Pensez-vous qu’à travers vous, Susie Wiles ait voulu transmettre à Donald Trump un message ?

Non, je ne crois pas. Elle voulait simplement raconter son histoire et pensait plaider la cause du président.

A combien estimez-vous son espérance de vie à la Maison-Blanche ? Sera-t-elle limogée ?

Je ne pense pas. Trump a besoin d’elle. Il a clairement fait savoir, depuis la publication de l’article, qu’il la soutenait. Mais nous verrons si elle reste après les élections de mi-mandat. Je suis presque certaine qu’elle restera jusqu’à la fin de 2026. Au-delà, on verra. Restera-t-elle en poste jusqu’à la fin du mandat de Trump ? Ce n’est pas exclu.

© AFP

(L/R) US President Donald Trump speaks with White House Chief of Staff Susie Wiles during an "Invest America" roundtable discussion in the State Dining Room of the White House in Washington, DC on June 9, 2025. (Photo by Brendan SMIALOWSKI / AFP)

La bataille du caftan : un enjeu de diplomatie culturelle entre l’Algérie et le Maroc

19 décembre 2025 à 05:00
Le caftan n’est pas qu’un vêtement d’apparat caractéristique du Maghreb. Il est aussi devenu, entre le Maroc et l’Algérie, un enjeu de rivalité patrimoniale et de récit symbolique, analyse le site algérien “Twala”. Alors que le caftan marocain vient d’être inscrit au patrimoine immatériel par l’Unesco, le caftan algérien l’avait été en décembre 2024, avec la gandoura et la melhefa.

© PHOTO LICENCE CREATIVE COMMONS

Caftan algérien présenté aux International Fashion Awards, en Égypte, en 2023.

En Ukraine, le réseau ferroviaire de plus en plus ciblé par les forces russes

19 décembre 2025 à 05:00
Depuis le début de l’année, la compagnie nationale Ukrzaliznytsia a recensé plus de 1 000 attaques. Si la plupart se concentrent sur les gares proches de la frontière russe et du front, le reste du territoire n’est pas épargné, comme ce fut le cas du nœud ferroviaire de Fastiv, près de Kiev, lourdement bombardée le 6 décembre.

© GUILLAUME HERBAUT/VU POUR «LE MONDE»

La gare de Fastiv, dans la région de Kiev, au lendemain des frappes de missiles et de drones russes, le 7 décembre 2025.

La Finlande secouée par un énième scandale raciste

19 décembre 2025 à 04:30
Le premier ministre conservateur a présenté ses excuses à la Chine, au Japon et à la Corée du Sud après des dérapages du parti d’extrême droite membre de la coalition gouvernementale. Trois élus avaient affiché leur soutien à Miss Finlande, qui a perdu sa couronne après avoir été photographiée en train de se brider les yeux.

© Emmi Korhonen / AP

L’ancienne Miss Finlande Sarah Dzafce à Helsinki, le 11 décembre 2025.

La Chine a fait taire une université britannique travaillant sur les Ouïgours

19 décembre 2025 à 03:30
En faisant pression sur son personnel à Pékin, les services de sécurité chinois ont poussé l’université Sheffield Hallam à suspendre les travaux réalisés depuis l’Angleterre par une chercheuse.

© PEDRO PARDO / AFP

Un établissement d’enseignement professionnel et technique qui serait un centre de détention pour les Ouïgours, dans le comté de Jiashi, dans le nord-ouest de la Chine, le 15 juillet 2023.

TikTok se plie aux exigences de Washington et crée une entreprise américaine pour éviter son interdiction

19 décembre 2025 à 01:53
Le populaire réseau social chinois a signé un accord aux côtés d’une majorité d’investisseurs américains, permettant de créer une société et de poursuivre son activité aux Etats-Unis, d’après une note écrite par son patron aux salariés.

© OLIVIER DOULIERY / AFP

L’accord signé par Tiktok pour créer une entreprise américaine met fin à des années d’incertitude quant au sort de la populaire plateforme de partage de vidéos aux Etats-Unis, qui compte plus de 170 millions d’utilisateurs sur le territoire.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : les dirigeants européens trouvent un accord pour débloquer 90 milliards d’euros en faveur de Kiev

19 décembre 2025 à 00:29
L’aide à l’Ukraine passera par un prêt à taux zéro, les 27 Etats membres de l’Union européenne réunis à Bruxelles ayant échoué à s’accorder sur l’utilisation des avoirs russes gelés.

© Stephanie Lecocq / REUTERS

De gauche à droite, la première ministre danoise, Mette Frederiksen, le président du Conseil européen, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors du sommet des dirigeants de l’Union européenne, à Bruxelles, le 19 décembre 2025.
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