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© Gavriil Grigorov / REUTERS
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© Darko Vojinovic / AP
Ukraine, Monténégro, Albanie… Ces nouveaux pays que l’UE pourrait accueillir d’ici 2030
Face à la menace russe de plus en plus prégnante, l’Union européenne prend de moins en moins de pincettes. Dans le rapport annuel de la Commission sur l’élargissement de l’Union, ce mardi 4 novembre, ses déclarations quant à l’intégration de plusieurs nations aux 27 d’ici à 2030 sont plus directes.
"L’invasion à grande échelle de la Russie en Ukraine et les changements géopolitiques font un écho très clair en un élargissement", a déclaré la cheffe de la politique étrangère Kaja Kallas aux journalistes. "C’est une nécessité si nous voulons être un jour plus fort sur la scène mondiale". Et d’ajouter que : "l’adhésion de nouveaux pays à l’Union européenne d’ici 2030 est un objectif réaliste".
L’Ukraine et la Moldavie en bonne voie
Kaja Kallas, ancienne Première ministre estonienne, a également déclaré que l’adhésion à l’UE pourrait être une "garantie de sécurité majeure" pour l’Ukraine et qu’aucun pays candidat n’avait jamais mis en œuvre des réformes aussi radicales pendant la guerre. "Il sera essentiel de maintenir cet élan et de prévenir tout risque de retour en arrière, notamment en matière de lutte contre la corruption", a toutefois précisé Marta Kos, la commissaire à l’élargissement de l’UE. Présent en Belgique lors de l’événement, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a renouvelé son souhait que l’Ukraine rejoigne l’UE avant 2030. Mais pour l’heure le processus de négociation de l’Ukraine est actuellement bloqué par un veto hongrois. Budapest, hostile à l’adhésion de l’Ukraine, empêche l’ouverture des "clusters" où l’on aligne les législations, rappelle Les Echos. Or l’élargissement de l’UE nécessite l’unanimité des 27 Etats membres existants.
En outre, les responsables européens ont également fait l’éloge de la Moldavie, rapporte The Guardian, dont le gouvernement a accusé la Russie de monter une campagne sans précédent pour inciter les électeurs par le biais de financements illicites des partis, d’achats de votes et de campagnes de propagande. La commissaire à l’élargissement de l’UE, Marta Kos, a déclaré que la Moldavie, qui compte 2,4 millions d’habitants, avait fait les plus grands progrès de tous les pays en un an, "malgré les menaces hybrides continues et les tentatives de déstabilisation du pays sur son cours de l’UE". Devant l’Ukraine, le Monténégro et l’Albanie sont néanmoins les deux pays les plus avancés et favoris dans le processus d’adhésion.
La Serbie et la Géorgie en recul au classement
Les responsables de l’Union européenne ont par ailleurs déclaré que les perspectives étaient mitigées pour la Serbie, dont le président autoritaire, Aleksandar Vučić, a fait face à une année de manifestations de masse contre la corruption. Des manifestations en partie déclenchées par la catastrophe de la gare de Novi Sad, au cours de laquelle un auvent de toit s’est effondré et a tué 16 personnes.
Sur un même axe de recul au classement des prétendants à l’UE, Marta Kos, a aussi déploré "une régression démocratique incroyablement rapide" en Géorgie. L’UE avait déjà arrêté les pourparlers d’adhésion de la Géorgie l’année dernière, après une violente répression contre les manifestants pacifiques lorsqu’ils sont descendus dans la rue contre la loi sur les "agents étrangers" du gouvernement d’inspiration russe, qui oblige les groupes de la société civile à s’inscrire sous cette étiquette stigmatisante s’ils reçoivent des fonds de l’étranger.
Le Parlement européen a rapporté en juillet qu’après les manifestations, plus de 500 personnes avaient été détenues en vertu de "procédures administratives", dont 300 étaient alors soumises à la torture ou à d’autres formes de traitement inhumain et dégradant. S’adressant directement aux dirigeants du gouvernement géorgien, Marta Kos a déclaré qu’ils éloignaient les gens de l’UE : "Si vous êtes sérieux au sujet de l’UE, alors écoutez votre peuple et arrêtez de mettre en prison les dirigeants de l’opposition, les journalistes et les personnes qui pensent différemment de vous. Ensuite, nous pourrons parler".

© afp.com/Nicolas TUCAT
De Donald Trump à Zohran Mamdani : quand les Américains ne croient plus en la démocratie
"Préparez-vous, le dépouillement pourrait prendre des semaines", avaient promis certains commentateurs avisés de la politique américaine. En quelques heures pourtant, le match était plié : Donald Trump remportait l’élection américaine face à la candidate démocrate Kamala Harris et allait réintégrer la Maison-Blanche. C’était il y a un an jour pour jour, le 5 novembre 2024.
Hasard du calendrier, une figure politique aux antipodes du "commandant en chef" républicain a remporté son élection cette année. Il s’agit de Zohran Mamdani, le candidat socialiste investi par les démocrates pour l’élection municipale new-yorkaise, qui est arrivé largement en tête du scrutin mardi soir. Au terme d’une campagne de terrain menée tambour battant et d’une maîtrise aiguisée des réseaux sociaux, l’élu à l’Assemblée de l’Etat de New York devient le 111e maire de New York. A seulement 34 ans, c’est aussi le plus jeune. La presse américaine souligne la bouffée d’air frais insufflée au parti démocrate un an après sa lourde défaite lors des différents scrutins de 2024 et à un an des élections de mi-mandat. Ce serait oublier que démocrates et républicains sont aussi impopulaires les uns que les autres.
Dans une enquête du Pew Research Center publiée fin octobre, une majorité de citoyens américains affirme que les deux partis ont des positions trop extrêmes. Ils sont par ailleurs une minorité - 42 % pour les démocrates et 39 % pour les républicains qui dominent la totalité des institutions du pays depuis un an - à penser que ces deux formations gouvernent de manière éthique et honnête. Un constat alarmant.

Traditionnellement, un tel niveau de désaffection envers la classe politique facilite la montée de leaders populistes. Dans un sens, le retour de Donald Trump en 2024 répond à cette logique. La victoire de Zohran Mamdani aussi : le nouveau maire de New York a largement fait campagne sur la taxation des plus aisés et la promesse de logements plus abordables pour la classe moyenne, ainsi qu’une forme de dégagisme à l’égard de l’ancien gouverneur Andrew Cuomo, empêtré dans des scandales de harcèlement sexuel depuis fin 2020. Pour autant, le crédit politique dont bénéficient ces personnalités "hors système" est limité. Un sondage YouGov pour Yahoo publié cet été montrait que 22 % avaient une bonne image du jeune socialiste ; à l’inverse 31 % en avaient une opinion défavorable.
Donald Trump n’est pas épargné non plus - au contraire. Moins d’un an après sa prise de fonction, il est le chef d’Etat le plus impopulaire de l’histoire récente du pays.
Dans ce contexte, une majorité d’Américains affirme qu’ils aimeraient se détourner des partis traditionnels vers une autre formation. Un sondage réalisé par l’institut Gallup, pionnier de l’enquête d’opinion aux Etats-Unis, révèle que 62 % d’entre eux pensent que l’émergence d’un troisième parti est nécessaire. Moins d’un adulte sur trois estime par ailleurs que les partis actuels sont suffisamment représentatifs du peuple américain. Les choses se compliquent néanmoins quand on s’intéresse à la part des citoyens qui aimeraient voter pour ce troisième parti.

Ils ne sont que 15 % - moins d’un adulte sur six - à affirmer qu’il est fortement probable qu’ils soutiennent cette troisième formation. Une très franche majorité d’entre eux pense que ne pas accorder leur vote aux démocrates ou républicains serait un "gâchis" de leur droit de vote, ou pire, qu’il permettrait de faire gagner le candidat qu’ils aiment le moins. Voilà de quoi faire prospérer la polarisation bipartisane pendant de longues années. Charge aux deux partis de recréer de l’espoir avant les élections de mi-mandat, au risque de subir une nouvelle déconvenue.

© N. Kamm et A. Weiss / AFP - M. Penguilly / L'Express
La Cour suprême affiche son scepticisme face aux droits de douane de Donald Trump

© Nathan Howard / REUTERS
Élu maire de New York, Zohran Mamdani accompagne le réveil démocrate contre Donald Trump

© Shannon Stapleton / REUTERS