Vue normale
-
Bfm
- Zohran Mamdani, le nouveau maire de New York, faussement accusé de liens avec le groupe État islamique
-
Le Monde
- Philharmonie de Paris : les images du concert d’un orchestre israélien perturbé par des spectateurs
Philharmonie de Paris : les images du concert d’un orchestre israélien perturbé par des spectateurs

Paralysie budgétaire aux États-Unis : Des milliers de vols annulés
Etats-Unis : Mamdani élu maire de New York
-
France 24 - Amériques
- Mexique : le retour de deux codex préhispaniques au menu de la visite d'Emmanuel Macron
Mexique : le retour de deux codex préhispaniques au menu de la visite d'Emmanuel Macron
-
Le Télégramme
- Accord du Mercosur : la FNSEA dénonce « un reniement total » de Macron et une « rupture avec l’agriculture française »
Accord du Mercosur : la FNSEA dénonce « un reniement total » de Macron et une « rupture avec l’agriculture française »

-
Le Monde
- Mercosur : la FNSEA dénonce « une rupture avec l’agriculture française » après des propos d’Emmanuel Macron
Mercosur : la FNSEA dénonce « une rupture avec l’agriculture française » après des propos d’Emmanuel Macron

© LUDOVIC MARIN / AFP
-
Bfm
- Plusieurs personnes évacuées après la livraison d'un colis suspect contenant une poudre blanche sur une base militaire près de Washington
Plusieurs personnes évacuées après la livraison d'un colis suspect contenant une poudre blanche sur une base militaire près de Washington
-
Le Monde
- Ofer Bronchtein et Daniel Cohn-Bendit : « Trente ans après la mort d’Yitzhak Rabin, l’hommage ne suffit pas : il faut reprendre ses priorités »
Ofer Bronchtein et Daniel Cohn-Bendit : « Trente ans après la mort d’Yitzhak Rabin, l’hommage ne suffit pas : il faut reprendre ses priorités »

© « Le Monde »
-
Le Monde
- Le Kazakhstan offre une victoire symbolique aux Etats-Unis en rejoignant les accords d’Abraham avec Israël
Le Kazakhstan offre une victoire symbolique aux Etats-Unis en rejoignant les accords d’Abraham avec Israël

© Jacquelyn Martin / AP
-
Bfm
- Menace russe, Chine, États-Unis...les réponses du directeur de la politique nucléaire de l'Otan sur BFM2
Menace russe, Chine, États-Unis...les réponses du directeur de la politique nucléaire de l'Otan sur BFM2
-
L'Express
- Plus moderne et plus puissant : ce nouveau porte-avions chinois qui montre les progrès de Pékin
Plus moderne et plus puissant : ce nouveau porte-avions chinois qui montre les progrès de Pékin
La Chine a annoncé vendredi 7 novembre la mise en service de son troisième porte-avions, son premier équipé d’un système de catapultes électromagnétiques, marquant un jalon crucial dans la modernisation de sa marine face aux Etats-Unis.
Cette technologie moderne de catapultage, que seuls les Etats-Unis possédaient jusqu’à présent, permet au navire, le Fujian, de propulser une plus grande variété d’avions, plus lourdement armés et avec un meilleur rayon d’action que ses deux prédécesseurs. Engagé dans une rivalité navale avec Washington en mer de Chine méridionale et autour de Taïwan, Pékin reste toutefois sensiblement derrière les Américains en termes de capacité de projection, soulignent la plupart des analystes.
Le Fujian, qui avait effectué ses premiers essais en mer en 2024, a été officiellement mis en service lors d’une cérémonie qui s’est tenue mercredi sur l’île tropicale de Hainan (sud), en présence du président Xi Jinping, a rapporté l’agence d’Etat Chine Nouvelle. Plus de 2 000 personnes ont assisté à l’événement, a rapporté l’agence qui a fait état d’une "atmosphère enthousiaste". "Après la cérémonie, Xi Jinping est monté à bord […] et s’est informé du développement des capacités de combat du système de porte-avions ainsi que de la construction et l’application du système de catapultage électromagnétique", a précisé la même source.
"Jalon important"
Le Fujian, à propulsion conventionnelle (et non nucléaire), est le plus grand et le plus avancé des porte-avions chinois. Le pays en comptait jusqu’ici deux : le Liaoning, de conception soviétique et acheté à l’Ukraine en 2000, et le Shandong, premier porte-avions à avoir été construit en Chine, mis en service en 2019. Dépourvus de catapultes, ils sont équipés d’une rampe de type "tremplin", qui ne permet pas aux avions de décoller avec autant de puissance. Cela les contraint à emporter moins d’armes et de carburant.
Le Fujian est équipé d’une catapulte à système électromagnétique (de type "EMALS"), alors que la plupart des catapultes classiques des porte-avions fonctionnent à la vapeur - une technologie moins performante. Le seul autre porte-avions actuellement équipé de ce système est le Gerald R. Ford, de la marine américaine.
La Chine avait diffusé en septembre des vidéos de décollages et d’appontages d’avions (dont son chasseur furtif J-35, de cinquième génération) depuis le Fujian. La télévision étatique CCTV avait loué un "jalon important" dans la modernisation de la marine.
"Aucun pays occidental, à part les Etats-Unis, n’exploite un porte-avions d’une taille et de capacités similaires", souligne auprès de l’AFP Alex Luck, spécialiste des armements navals. "Il faudra encore plusieurs années avant que ce porte-avions atteigne une réelle capacité de combat" et "la Chine devra disposer de plusieurs porte-avions de ce type" pour "bouleverser réellement l’équilibre des forces", nuance-t-il.
"La marine chinoise reste en retard sur ses adversaires potentiels — en particulier les Etats-Unis — en matière d’expérience opérationnelle cumulée, de formation des groupes aéronavals et, surtout, d’expérience du combat réel", ce dernier point étant un "handicap majeur", indique à l’AFP Collin Koh, spécialiste des questions navales en Asie-Pacifique à l’Université de technologie de Nanyang, à Singapour.
Bientôt un quatrième ?
Ces dernières années, les passages de porte-avions chinois en mer de Chine méridionale, près d’îles disputées, et autour de Taïwan, île revendiquée par Pékin, ont provoqué l’appréhension de Washington. Jusqu’ici toutefois, "la Chine n’a pas utilisé ses porte-avions pour projeter de la puissance à longue distance, et le Fujian ne changera probablement pas cette dynamique", note Alex Luck, selon qui le navire servira surtout à "la formation et aux exercices".
Il sera "plus vraisemblablement utilisé pour poursuivre les essais" et "tirer de nouveaux enseignements destinés aux futurs" porte-avions, abonde Collin Koh, sans exclure qu’il soit sollicité pour "des exercices autour de Taïwan".
La Chine investit depuis plusieurs décennies dans la modernisation de ses forces armées, au diapason de son poids diplomatico-économique. Cette tendance suscite l’appréhension de certains de ses voisins asiatiques. Pékin affirme lui avoir une politique militaire "défensive" et vouloir uniquement préserver sa souveraineté. Des rumeurs persistantes font état d’un quatrième porte-avions en cours de construction, qui pourrait être mis en service au début des années 2030.

© afp.com/Handout
-
Bfm
- "Intimidations" de la Russie, Donald Trump, Chine qui se renforce... Les réponses de l'Otan face au retour de la rhétorique nucléaire
"Intimidations" de la Russie, Donald Trump, Chine qui se renforce... Les réponses de l'Otan face au retour de la rhétorique nucléaire
Le trafic aérien de nouveau perturbé à l'aéroport de Liège après un survol de drone
Une femme de ménage abattue aux États-Unis après s'être trompée de maison
ChatGPT : sept nouvelles plaintes contre OpenAI aux Etats-Unis

© KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP
-
Le Monde
- EN DIRECT, guerre en Ukraine : l’UE restreint la délivrance de visas aux ressortissants russes
EN DIRECT, guerre en Ukraine : l’UE restreint la délivrance de visas aux ressortissants russes

© JONATHAN NACKSTRAND / AFP
ÉDITO - Elon Musk s'apprête à toucher un salaire de 1.000 milliards de dollars sur 10 ans
EN DIRECT, Proche-Orient : les dernières informations à Gaza, en Cisjordanie ou au Liban

© MOHAMMAD ZAATARI / AP
Guerre en Ukraine: quand la propagande pro-russe recourt aux vidéos artificielles
De Paris à Berlin, la gauche européenne veut s’inspirer de la victoire de Zohran Mamdani
Et si la gauche européenne avait devant elle la recette miracle ? L’élection du socialiste et très progressiste Zohran Mamdani, 34 ans, à la tête de New York le 5 novembre a suscité un nouvel élan pour la gauche à travers le Vieux continent. A commencer par la France, où de nombreuses figures, des Insoumis aux Verts en passant par le PS, ont salué cette victoire, identifiant parfois la stratégie de leur parti à celle du candidat dans un effort pour valider la propre radicalité de leurs propositions.
Symbole d’une gauche assumée et proche du peuple, la victoire de Zohran Mamdani ravive les espoirs français. Mais elle met aussi en lumière les profondes divisions qui subissent et empêchent les gauches françaises de peser en faisant bloc.
Toute la gauche française se voit dans Zohran Mamdani
"Cette victoire porte en elle une leçon : seule la gauche de rupture peut battre l’extrême droite", a rapidement réagi sur X la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot, dans une analogie manifeste avec la situation française et la perspective d’un deuxième tour face au RN en 2027. La France insoumise se reconnaît dans ce socialiste du Parti démocrate qui s’est opposé aux leaders de son mouvement et a émergé avec un programme s’adressant aux classes populaires, et un discours résolument pro-palestinien. "Ce n’est pas en édulcorant le libéralisme économique que l’on gagne, mais en le combattant bec et ongles", a ajouté l’eurodéputée Manon Aubry. Celle-ci estime que Zohran Mamdani a réussi "à renverser la table avec des propositions radicalement concrètes (gel des loyers, bus gratuits, crèches publiques…) et sans jamais détourner le regard sur le racisme et Gaza".
Plusieurs autres figures fortes et candidats possibles à une primaire de la gauche avant la présidentielle ont félicité le succès de Zohran Mamdani lors de la primaire qui lui a permis de "renverser l’establishment démocrate". "Comment a-t-il renversé la table ? Par une primaire. Par la question sociale comme obsession. Par une campagne de terrain. Par un candidat qui se fait reporter", s’est ainsi félicité François Ruffin. "Un candidat élu par une primaire innovante" avec "un profil franchement de gauche", a salué Clémentine Autain.
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier s’est elle aussi réjouie du succès du candidat résolument anti-Trump, "né en Ouganda, musulman, écologiste et authentiquement de gauche". "Dans la bascule fasciste en cours aux Etats-Unis, cette victoire est une source d’espoir incroyable et une inspiration pour la gauche qui ne renonce ni à ses valeurs, ni à gouverner pour changer la vie des gens maintenant", a jugé celle qui se positionne à mi-distance des Insoumis et des socialistes. Le numéro 1 du PS Olivier Faure se dit "parfaitement en phase" avec le programme de Mamdani, notamment sur la défense des services publics. "Il se revendique comme socialiste, mais à la sauce américaine. Ce n’est pas un insoumis" a-t-il rappelé.
L’Europe veut "prendre note"
Ailleurs en Europe, d’autres partis de gauche espèrent tirer parti de l’élan créé par la victoire de Zohran Mamdani, affirmant qu’ils ne dilueront pas leurs politiques et ne se laisseront pas aspirer par le champ de bataille de la droite autour de l’immigration.
Zack Polanski, premier dirigeant juif et ouvertement homosexuel du Parti vert d’Angleterre et du Pays de Galles, comparé à Zohran Mamdani pour son usage des réseaux sociaux et ses appels à un impôt sur la fortune, s’est réjoui : "C’est important — non seulement pour New York, mais je pense que cela résonne dans le monde entier. Il s’agit d’améliorer la vie des gens, de reconnaître l’inégalité qui règne au cœur de New York, mais aussi dans une grande partie du monde. Et il s’agit de dire : faisons baisser les factures des gens et taxons les multimillionnaires et les milliardaires".
En Allemagne, le parti anticapitaliste Die Linke voit dans cette victoire une source d’inspiration pour les élections locales à Berlin. "Si notre parti a fait mieux que prévu lors des élections fédérales allemandes de février, c’est en utilisant le même schéma que Zohran Mamdani : se concentrer sur les questions liées au coût de la vie, solliciter les petits donateurs et investir massivement dans des opérations de porte-à-porte avec des bénévoles" affirme Liza Pflaum, responsable au sein de Die Linke auprès de Politico. Le chef de file du parti Jan van Aken assuré auprès de Reuters être "en contact avec Zohran Mamdani et son équipe, et nous apprenons les uns des autres. Sa campagne est un modèle pour les élections berlinoises de l’an prochain. La victoire de Zohran Mamdani nous donne de l’élan".
En Espagne, plusieurs figures de Sumar et Podemos, dont Ione Belarra, ministre espagnole de l’Égalité, ont salué le succès du démocrate américain : "Il apparaît de plus en plus évident que la droite est mieux contenue par une gauche forte et courageuse qui défend ses droits. Prenons-en note". Tandis qu’en Italie, la cheffe du parti démocrate Elly Schlein s’est félicitée du "triomphe de la politique de l’espoir sur la politique de la peur".
Modèle de victoire
La semaine dernière, plusieurs personnalités de gauche venues de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni s’étaient rendues à New York pour étudier la campagne de Zohran Mamdani et pouvoir reproduire son approche. Dans un contexte de montée de l’extrême droite et de défiance envers les partis traditionnels, l’élection d’un maire socialiste américain porté par un programme de rupture offre ce qui pourrait être un modèle de victoire à la gauche européenne. En s’appropriant ce succès new-yorkais, celle-ci veut montrer qu’un retour au pouvoir au possible. A condition toutefois de mettre en place des stratégies concrètes, et de savoir adapter la recette de Zohran Mamdani à l’électorat européen.

© afp.com/ANGELA WEISS
Gaza : Donald Trump dit qu’une force internationale sera déployée "très bientôt"
Près d’un mois après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, Donald Trump a affirmé jeudi 6 novembre qu’une force internationale serait déployée "très bientôt" à Gaza. Une telle force est prévue dans l’accord qui a conduit à la trêve entre les deux belligérants, après deux ans de guerre dévastatrice déclenchée par l’attaque du Hamas. Selon les termes de cet accord, elle sera composée d’une coalition en majorité composée de pays arabes et musulmans, et déployée à Gaza pour y superviser la sécurité à mesure que l’armée israélienne s’en retirera. D’après les informations du Wall Street Journal, l’Etat hébreu a d’ailleurs commencé à réduire le nombre de réservistes mobilisés à Gaza et dans d’autres régions, signe que les tensions diminuent, même si la paix durable est loin d’être encore assurée.
Les infos à retenir
⇒ Donald Trump dit qu’une force internationale sera déployée "très bientôt" à Gaza
⇒ Le Kazakhstan va rejoindre les accords d’Abraham
⇒ L’Iran condamne les attaques israéliennes "sauvages" sur le Liban
Donald Trump dit qu’une force internationale sera déployée "très bientôt" à Gaza
Donald Trump a affirmé jeudi qu’une force internationale serait déployée "très bientôt" à Gaza, au lendemain de l’annonce par les Etats-Unis d’un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix du président américain.
"Très bientôt. Ça va arriver très bientôt. Et ça se passe bien à Gaza", a répondu Donald Trump à une question d’un journaliste sur le déploiement annoncé d’une telle force dans le territoire palestinien, qui fait face à une situation humanitaire toujours très précaire près d’un mois après l’entrée en vigueur d’une trêve entre Israël et le Hamas.
"On a plusieurs pays qui se sont portés volontaires pour intervenir en cas de problème avec le Hamas, par exemple, ou pour tout autre problème", a-t-il ajouté lors d’un échange avec la presse en marge d’une rencontre diplomatique à la Maison-Blanche avec des dirigeants d’Asie centrale.
Les Etats-Unis ont présenté mercredi à des pays partenaires un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix de Donald Trump à Gaza, incluant le déploiement d’une force internationale. L’ambassadeur Mike Waltz a réuni mercredi les dix membres élus du Conseil ainsi que plusieurs partenaires régionaux (Egypte, Qatar, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Turquie), selon la mission américaine à l'ONU, notant que cela témoignait du "soutien régional" à ce texte.
Le Kazakhstan va rejoindre les accords d’Abraham
Le Kazakhstan a annoncé jeudi qu’il rejoindrait les accords d’Abraham, un processus qui en 2020 avait vu plusieurs pays arabes normaliser leurs relations avec Israël, une décision qualifiée de "réels progrès" par le président américain.
"Je viens d’organiser une excellente conversation téléphonique entre le Premier ministre israélien et le président kazakh Kassym-Jomart Tokayev. Le Kazakhstan est le premier pays de mon second mandat à rejoindre les accords d’Abraham, le premier d’une longue série", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, se réjouissant "d’une avancée majeure dans la construction de ponts à travers le monde".
Le pays d’Asie centrale a toutefois déjà des relations diplomatiques avec Israël, contrairement aux premiers signataires. "Notre inclusion à venir dans les accords d’Abraham constitue une continuation naturelle et logique de la trajectoire de la politique étrangère du Kazakhstan, fondée sur le dialogue, le respect mutuel et la stabilité régionale", a indiqué le gouvernement du Kazakhstan dans un communiqué diffusé par son ambassade aux Etats-Unis.
En 2020, les accords d’Abraham ont mené à la normalisation des relations entre Israël et des pays arabes : les Emirats arabes unis, Bahreïn, Maroc et Soudan. Mais nombre d’Etats ont jusqu’ici refusé de se joindre à ce processus, en particulier l’Arabie saoudite, ainsi que la Syrie et le Liban, voisins d’Israël.
L’Iran condamne les attaques israéliennes "sauvages" sur le Liban
L’Iran a condamné vendredi les attaques israéliennes qu’il a qualifiées de "sauvages" après les frappes menées la veille au Liban par son ennemi sur des cibles du Hezbollah, soutenu par Téhéran. Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé des "attaques sauvages" et appelé "les Nations unies, la communauté internationale et les pays de la région à faire face au bellicisme" d’Israël.
L’armée israélienne a annoncé jeudi avoir mené des frappes sur des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants de plusieurs villages à les évacuer.
L’armée libanaise a elle estimé que les raids israéliens visaient à "empêcher l’achèvement" de son déploiement dans cette région, conformément à l’accord de cessez-le-feu qui avait mis fin le 27 novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël. Le président Joseph Aoun de son côté a accusé jeudi Israël de rejeter les ouvertures diplomatiques de Beyrouth : plus Beyrouth "exprime son ouverture à des négociations pacifiques pour résoudre les différends en suspens avec Israël, plus Israël persiste dans son agression contre la souveraineté libanaise", a-t-il déclaré.
De "graves incidents" à la Philharmonie de Paris lors d'un concert d'un orchestre israélien
Quatre personnes ont été placées en garde à vue après des incidents survenus jeudi soir à la Philharmonie de Paris lors d'un concert de l'Orchestre philharmonique d'Israël, a indiqué le parquet de Paris ce vendredi 7 novembre, sollicité par l'AFP. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a "condamné fermement (ces) agissements", via un message sur X. "Rien ne peut les justifier", a-t-il ajouté, précisant que des policiers "ont permis l'interpellation rapide de plusieurs auteurs de troubles graves à l'intérieur de la salle et de contenir les manifestants à l'extérieur".
Dans un communiqué annonçant qu'elle avait porté plainte, la Philharmonie a précisé que "à trois reprises, des spectateurs en possession d'un billet ont tenté de diverses manières d'interrompre le concert, dont deux fois avec l'usage de fumigènes. Des spectateurs se sont interposés et des affrontements ont eu lieu".
Ces derniers jours, la polémique avait enflé sur la tenue de ce concert, des militants pro-palestiniens demandant son annulation tandis que la CGT-Spectacle réclamait que la Philharmonie "rappelle à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants" d'Israël, notamment dans la guerre à Gaza. Le dispositif de sécurité autour du concert avait été renforcé.

© afp.com/Jack GUEZ
-
France 24 - Amériques
- COP 30 au Brésil : "Il y a urgence à agir a martelé Luiz Inacio Lula da Silva"
COP 30 au Brésil : "Il y a urgence à agir a martelé Luiz Inacio Lula da Silva"
-
France 24 - Amériques
- Interview de Nick Fuentes : le mouvement MAGA se divise sur Israël et l'antisémitisme
Interview de Nick Fuentes : le mouvement MAGA se divise sur Israël et l'antisémitisme