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Reçu aujourd’hui — 29 octobre 2025 6.2 📰 Infos Monde

Pays-Bas : quatre questions sur des législatives aux airs de test pour l’extrême droite en Europe

29 octobre 2025 à 11:55

Début juin, la fragile coalition qui était au pouvoir aux Pays-Bas s’est effondrée après seulement 366 jours. Ce mercredi 29 octobre, les Néerlandais se rendent aux urnes pour des élections anticipées. Alors que les résultats s’annoncent très serrés, cette échéance devrait permettre d’évaluer l’ampleur de la poussée de l’extrême droite qui a le vent en poupe en Europe. Tour d’horizon.

Pourquoi le gouvernement a-t-il chuté ?

Le 3 juin, Geert Wilders, le patron du Parti pour la liberté (PVV) a soudainement retiré son parti de la coalition au pouvoir, frustré par la lenteur, à ses yeux, de la mise en œuvre d’une politique d’immigration stricte. "J’ai signé pour une politique d’asile la plus stricte, pas pour la chute des Pays-Bas", avait-il alors fulminé. L’homme politique avait alors lancé un ultimatum, menaçant de torpiller le gouvernement si son plan en dix points contre l’immigration n’était pas immédiatement mis en œuvre.

Malgré les tentatives des trois autres partis de la coalition d’instaurer un dialogue et des négociations dans l’espoir de maintenir le navire à flot, Geert Wilders a coupé court à leurs efforts. Furieuse, Dilan Yesilgoz, leader du parti libéral VVD, a qualifié l’élu d’extrême droite d'"irresponsable", excluant de gouverner à nouveau avec lui.

Qui est favori ?

D’après les sondages, l’extrême droite pourrait réitérer sa victoire retentissante de 2023. Mais les chances de Geert Wilders de devenir Premier ministre restent maigres, puisque les autres grands partis néerlandais ont exclu toute coalition avec lui, lui reprochant d’être à l’origine de la crise politique qui ébranle les Pays-Bas depuis près de cinq mois. Le candidat d’extrême droite, qui s’est illustré par ses positions anti-islam et anti-Union Européenne, ne perd toutefois pas espoir, et estime que "la démocratie sera morte" si on l’empêche à nouveau d’être Premier ministre malgré une nouvelle victoire électorale.

Reste que celle-ci n’est pas garantie : "Il est impossible de prédire pour l’instant qui pourrait remporter les élections, car quatre partis sont à égalité pour la première place", a indiqué à l’AFP Sarah de Lange, professeure de sciences politiques à l’Université de Leyde.

Dans le cas d’une victoire de l’extrême droite, la course à la deuxième place est cruciale, car celui qui la décrochera aura probablement le privilège de former une coalition, le PVV risquant d’être un vainqueur isolé.

A ce stade, c’est l’alliance Verts-Parti travailliste qui détient la deuxième position dans les sondages. Elle est menée par l’ancien vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, qui se présente comme une valeur sûre, dotée d’une forte expérience en matière de climat.

Mais l’alliance est concurrencée par l’étoile montante du centre droit, Henri Bontenbal (CDA, chrétiens-démocrates), 42 ans, qui promet un "retour à la normale" après le chaos de ces dernières années, appelant à combattre la polarisation politique. Après des années de prises de becs entre politiciens, les électeurs néerlandais semblent lassés : l a moitié déclarait encore être indécise à la veille du scrutin. Mais pour le patron des chrétiens-démocrates, une chose demeure certaine, "les Néerlandais ne sont extrêmes ni d’un côté ni de l’autre".

Quels étaient les principaux thèmes de campagne ?

Dans ce pays qui figure parmi les plus densément peuplés d’Europe, la crise du logement arrive régulièrement en tête des préoccupations des électeurs. Elle est ensuite suivie par l’immigration, la santé, la criminalité et le coût de la vie, selon un sondage de EenVandaag. Le climat semble être l’un des sujets les moins importants de cette campagne.

En matière de politique internationale, la défense du pays est la principale préoccupation des électeurs, suivie par la guerre en Ukraine, puis celle à Gaza.

Quant à la campagne en elle-même, elle ne s’est pas illustrée par son apaisement. Cette période a été entachée de violences lors de manifestations anti-immigration, et de désinformation. Deux députés du PVV ont anonymement diffusé des images générées par IA visant à discréditer le candidat Frans Timmermans, forçant Geert Wilders à lui présenter des excuses.

Comment se déroule le scrutin ?

Les électeurs ont le choix entre pas moins de 27 partis, chacun ayant une liste de candidats se disputant 150 sièges au Parlement. Le scrutin est proportionnel.

Cela signifie que les Néerlandais doivent composer avec un énorme bulletin de vote de la taille d’une feuille A3, avec tous les noms des candidats. Le nombre total de voix est divisé par 150 et tout parti atteignant le seuil minimal - légèrement inférieur à 71 000 aux dernières élections - remporte un siège au Parlement.

Aux Pays-Bas, pays du compromis, aucun parti n’est assez dominant pour remporter une majorité absolue de 76 sièges. Les Néerlandais sont donc habitués aux coalitions multipartites. Les négociations pour former une coalition commencent immédiatement après les sondages de sortie des urnes et durent souvent plusieurs mois. La formation du dernier gouvernement a pris 223 jours. "Il est très probable que la formation d’une coalition prendra longtemps, disons entre six mois et un an", observe Sarah de Lange.

© afp.com/Sem van der Wal

Le leader de l'extrême droite néerlandaise Geert Wilders à La Haye, le 17 janvier 2024

Gen Z au Maroc : la justice poursuit plus de 2 400 personnes après les manifestations

29 octobre 2025 à 11:44
Après les manifestations du collectif GenZ 212 au Maroc, la justice marocaine a décidé de poursuivre plus de 2 400 personnes, dont certaines pour "rébellion en réunion", "outrage et violence envers des forces de l'ordre" ou encore "incitation à commettre des crimes et participation à des rassemblements armés".

Défense : les Etats-Unis vont réduire leur présence militaire en Europe

29 octobre 2025 à 11:13

Les Etats-Unis ont informé la Roumanie et ses alliés qu’ils allaient réduire une partie de leurs troupes déployées sur le front oriental de l’Europe, a annoncé mercredi 29 octobre le ministère roumain de la Défense dans un communiqué.

"La décision des Etats-Unis est de suspendre la rotation en Europe d’une brigade qui avait des éléments dans plusieurs pays de l’Otan", a précisé le ministère, soulignant que quelque 1 000 soldats américains resteraient déployés sur son territoire après cette réévaluation.

"Nous ne parlons pas d’un retrait des forces américaines, mais de la cessation de la rotation d’une brigade qui avait des éléments dans plusieurs pays de l’Otan, y compris la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie", a précisé le ministre de la Défense, Ionut Mosteanu, lors d’une conférence de presse, tenue peu après la publication du communiqué de son ministère. "Environ 1 000 soldats américains resteront en Roumanie, contribuant à dissuader toute menace et représentant une garantie de l’engagement des Etats-Unis envers la sécurité régionale", a-t-il insisté.

Un "ajustement"

"Les capacités stratégiques restent inchangées", a-t-il encore dit, précisant que "le système de défense antimissile à Deveselu restait pleinement opérationnel. La base aérienne de Campia Turzii continue d’être un point essentiel pour les opérations aériennes et la coopération alliée, la base de Mihail Kogalniceanu continue d’être développée, et le drapeau américain restera présent sur ces trois sites". "Un groupe de combat aérien restera à la base de Kogzlniceanu, comme c’était le cas avant le déclenchement du conflit en Ukraine", a ajouté Ionut Mosteanu.

Selon le ministère roumain de la Défense, "la décision était attendue" et est "le résultat des nouvelles priorités de l’administration présidentielle (américaine), annoncées en février".

La réduction de la présence militaire des Etats-Unis en Europe est un "ajustement" qui n’empêchera pas les forces américaines de rester "plus importantes" qu’elles ne l’ont été depuis des années, a par ailleurs affirmé un responsable de l’Otan. "Même avec cet ajustement, la présence des forces américaines en Europe reste plus importante qu’elle ne l’a été depuis de nombreuses années, avec beaucoup plus de forces américaines sur le continent qu’avant 2022", année de l’invasion russe en Ukraine, a précisé ce responsable à l’AFP.

© Getty Images via AFP

Des soldats américains, roumains et italiens participent à un exercice, le 13 juin 2025 en Roumanie.

Gaza : Israël dit reprendre le cessez-le-feu après ses frappes

29 octobre 2025 à 10:47

Après avoir frappé "des dizaines de cibles terroristes" dans la bande de Gaza dans la nuit de mardi à mercredi, en représailles à une attaque mortelle contre l’un de ses soldats, Israël a annoncé mercredi 29 octobre un retour au cessez-le-feu. La tension montait depuis plusieurs jours entre l’Etat hébreu et le Hamas, qui n’a toujours pas restitué l’ensemble des corps d’otages qu’il détient. Alors que les frappes israéliennes ont fait plus de 100 morts, selon la Défense civile et les hôpitaux de Gaza, Donald Trump a assuré que la trêve tenait malgré tout.

Les infos à retenir

⇒ Israël dit reprendre le cessez-le-feu à Gaza après ses frappes

⇒ La Défense civile et les hôpitaux de Gaza font état d’un bilan de plus de cent morts

⇒ Donald Trump affirme que "rien" ne compromettra le cessez-le-feu

Israël dit reprendre le cessez-le-feu à Gaza

L’armée israélienne a annoncé ce mercredi matin un retour au cessez-le-feu dans la bande de Gaza après avoir mené depuis la veille une série de frappes contre "des dizaines" de cibles. "Après une série de frappes au cours desquelles des dizaines de cibles terroristes et de terroristes ont été frappés", l’armée "a repris l’application du cessez-le-feu à la suite de sa violation par le Hamas", a annoncé un communiqué. L’armée a ajouté avoir visé "dans le cadre de ces frappes" 30 chefs de mouvements armés opérant dans le territoire palestinien.

Mardi, Israël avait accusé le Hamas d’avoir rompu la trêve en attaquant ses troupes et tuant l’un de ses soldats, Yona Efraim Feldbaum, 37 ans. Ce mercredi, le ministre israélien de la Défense a averti que les dirigeants du Hamas ne bénéficieraient pas d’immunité : "Il n’y a et il n’y aura aucune immunité pour quiconque dans la direction de l’organisation terroriste Hamas — ni pour ceux en costume ni pour ceux cachés dans les tunnels", a écrit Israël Katz dans un communiqué en faisant référence notamment aux dirigeants politiques du Hamas présents au Qatar. "Quiconque lèvera la main contre les soldats de Tsahal verra sa main tranchée", a-t-il déclaré.

@lexpress

🇮🇱 Depuis la signature de l’accord de paix entre Israël et le Hamas, les observateurs s’interrogent sur l’avenir politique du Premier ministre israélien. Pour Karim Emile Bitar, spécialiste du Moyen-Orient et de la politique étrangère des États-Unis, Benyamin Netanyahou "sait que l'heure des comptes va peut-être venir". 🔗 Lien en bio #israel #monde #trump #netanyahou #news #newsattiktok #apprendresurtiktok #sinformersurtiktok

♬ son original - L’Express

La Défense civile et les hôpitaux de Gaza font état d’un bilan de plus de cent morts dans les frappes israéliennes

Plus de cent personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens pendant la nuit dans la bande de Gaza, ont annoncé mercredi la Défense civile et plusieurs hôpitaux.

"Au moins 101 morts ont été transportés dans les hôpitaux, dont 35 enfants, plusieurs femmes et personnes âgées, à la suite des frappes aériennes israéliennes en moins de 12 heures", a déclaré le porte-parole de la Défense civile, une organisation de secours opérant sous l’autorité du Hamas, Mahmoud Bassal.

Des sources dans cinq hôpitaux du territoire palestinien, qui ont reçu les victimes, ont confirmé le chiffre.

Donald Trump affirme que "rien" ne compromettra le cessez-le-feu

Après la reprise des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, le président américain Donald Trump a affirmé mercredi que "rien" ne compromettra le cessez-le-feu à Gaza, estimant qu’Israël devrait "riposter" si ses soldats étaient tués. "Ils ont tué un soldat israélien. Donc les Israéliens ripostent. Et ils devraient riposter", a déclaré le président américain aux journalistes à bord de son avion Air Force One.

Malgré les violences, le vice-président américain J.D. Vance a lui aussi affirmé que le cessez-le-feu tenait à Gaza. "Nous savons que le Hamas ou quelqu’un d’autre à Gaza a attaqué un soldat" israélien, "mais la paix du président (Donald Trump) va tenir", a-t-il déclaré.

© afp.com/Eyad BABA

Dans les ruines de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, après une frappe israélienne le 29 octobre 2025

Soudan : le scénario libyen ?

28 octobre 2025 à 22:10
Plus de 2 000 civils non armés auraient été exécutés à El-Facher, dans l'ouest du Soudan. L'accusation est portée par les Forces conjointes, alliées de l'armée, contre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Les FSR ont pris cette ville, dernier verrou du Darfour qui saute donc après deux ans et demi de guerre.

Otan: les États-Unis vont alléger leur présence militaire sur le front oriental de l'Europe

29 octobre 2025 à 12:07
Le ministère roumain de la Défense a révélé ce mercredi 29 octobre 2025 que Washington allait réduire sa présence militaire sur le front oriental de l'Europe. Les États-Unis vont en effet suspendre la rotation d'une brigade « qui avait des éléments dans plusieurs pays de l'Otan », notamment en Bulgarie, en Roumanie, en Hongrie et en Slovaquie.

EN DIRECT, Gaza : après des bombardements qui ont fait plus de 100 morts, selon la défense civile, Israël annonce un retour au cessez-le-feu

29 octobre 2025 à 10:37
L’armée israélienne dit avoir visé « des dizaines de cibles terroristes » dans ces attaques, qui ont coûté la vie à 46 enfants, selon le ministère de la santé de l’enclave. Des responsables de Gaza accusent Israël de « violation claire et flagrante du cessez-le-feu ». L’Etat hébreu fait de même avec le Hamas, qu’il accuse d’avoir visé ses soldats.

© JEHAD ALSHRAFI / AP

A l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 29 octobre 2025.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : les Etats-Unis vont réduire leur présence militaire sur le front oriental de l’Europe ; un « ajustement », estime l’OTAN

29 octobre 2025 à 10:27
« La décision des Etats-Unis est de suspendre la rotation en Europe d’une brigade qui avait des éléments dans plusieurs pays de l’OTAN », a précisé la Roumanie, à qui Washington a fait l’annonce mercredi, ajoutant qu’environ 1 000 soldats américains resteraient déployés sur son territoire après cette réévaluation.

© ROBERT ATANASOVSKI/AFP

Deux avions de chasse F-35 l’US Air Force, lors d’un entraînement dans le cadre de la défense collective de l’OTAN en Europe, à l’aéroport international de Petrovec, en Macédoine du Nord, le 17 juin 2022.

Ouragan Melissa: les images des dégâts en Jamaïque

29 octobre 2025 à 10:12
L'ouragan Melissa a touché la Jamaïque, avec des vents à près de 300km/h enregistrés par le Centre national américain des ouragans. Pour l'heure, aucun "décès n'a été confirmé', bien qu'il soit "trop tôt" pour l'affirmer. Le Premier déclare son pays "zone sinistrée"

Plus de 1,7 mètre de pluie en une journée : le centre du Vietnam inondé

29 octobre 2025 à 10:09
Des crues provoquées par des pluies inédites dans les provinces côtières du pays ont tué quatre personnes et inondé plus de 100 000 maisons. Les catastrophes naturelles ont déjà provoqué la mort ou la disparition de 187 personnes Au Vietnam au cours des neuf premiers mois de 2025.

© HAI VAN / AFP

Des personnes naviguent sur une route inondée à bord d’un bateau après de fortes pluies à Hoi An, dans le centre du Vietnam, le 27 octobre 2025.

Brésil : l’opération policière la plus meurtrière de l’histoire de Rio de Janeiro a eu lieu dans deux favelas

29 octobre 2025 à 10:05
A la recherche des chefs du Comando Vermelho, les forces de l’ordre ont pénétré, lourdement armées, dans les favelas de l’Alemao et de la Penha. Soixante-quatre personnes ont été tuées, dont quatre policiers, dans ce que beaucoup d’habitants qualifient de « massacre ».

© Aline Massuca / REUTERS

Un membre de l’unité tactique de la police, à l’arrière d’un véhicule transportant un corps, lors d’une opération de police contre le trafic de drogue dans la favela de la Penha, à Rio de Janeiro, au Brésil, le 28 octobre 2025.

Alors qu’un soldat de Tsahal a été tué et que des frappes israéliennes ont fait au moins 50 morts à Gaza, Trump reste confiant quant au cessez-le-feu

29 octobre 2025 à 08:55
Plus d’une cinquantaine de personnes ont été tuées dans la bande de Gaza dans la nuit de mardi à ce mercredi, en réponse à la mort d’un soldat israélien « tombé au combat », malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre. Une escalade des tensions qui n’effraie pas Donald Trump, persuadé que le cessez-le-feu tiendra.

Au Japon, Donald Trump et Sanae Takaichi promettent « un nouvel âge d’or » des relations nippo-américaines

29 octobre 2025 à 09:04
La nouvelle première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a été aux petits soins pour Donald Trump lors de leur première rencontre. Ses équipes ont conclu nombre d’accords favorables à l’économie américaine. De quoi conforter une relation bilatérale précieuse pour le Japon.

© ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

Le président américain, Donald Trump, et la première ministre japonaise, Sanae Takaichi, arrivent à bord du porte-avions USS « George Washington » de la marine américaine à la base navale américaine de Yokosuka, le 28 octobre 2025.

« Une nouvelle guerre froide n’est pas inévitable » : entre la Chine et les États-Unis, « une rivalité concurrentielle globale indéfinie »

29 octobre 2025 à 09:14
ENTRETIEN - David Shambaugh, directeur du programme sur la politique chinoise à l’université George Washington, membre émérite de la Hoover Institution, est un spécialiste de la Chine et des relations sino-américaines.

© Zuma/ABACA / Zuma / Xinhua/ABACA / Xinhua

Donald Trump et Xi Jinping doivent se rencontrer ce jeudi en Corée du Sud.
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