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Reçu aujourd’hui — 29 octobre 2025 6.2 📰 Infos Monde

«Ça a soufflé comme un boxeur qui tapait»: l’est de Cuba dévasté par le passage de l’ouragan Melissa

29 octobre 2025 à 16:44
TÉMOIGNAGES - Après la Jamaïque, le cyclone Melissa s’est abattu cette nuit sur Cuba, laissant la désolation dans l’Est de l’île, moins toutefois qu’en Jamaïque.

© Alexandre Meneghini / REUTERS

Des habitants de Santiago, à Cuba, passent devant les décombres d’un mur après le passage de l’ouragan Melissa, le 29 octobre 2025. REUTERS/Alexandre Meneghini

Pour la Chine, pas facile de s’entendre avec Trump

29 octobre 2025 à 15:56
Alors que le président américain doit rencontrer son homologue chinois, Xi Jinping, en Corée du Sud ce jeudi 30 octobre, les espoirs d’un accord commercial et stratégique entre leurs deux pays restent maigres. En cause : l’absence de canaux de communication fiables et à long terme, décrypte l’hebdomadaire britannique “The Economist”.

© Dessin d’Ammer paru dans NRC Handelsblad, Amsterdam

Les présidents américain, Donald Trump, et chinois, Xi Jinping.

Opération policière à Rio : au moins 132 morts, selon un organisme public

29 octobre 2025 à 16:45
Le gouverneur de Rio a déclaré que le bilan officiel de l’opération antidrogue la plus meurtrière de l’histoire de Rio de Janeiro, au Brésil, qui s’est déroulée mardi, se maintenait autour d’une soixantaine de morts mais pourrait évoluer.

© MAURO PIMENTEL/AFP

Des corps de victimes mortes lors de l’opération antidrogue tenue à Rio de Janeiro, au Brésil, le 28 octobre 2025.

EN DIRECT, Gaza : l’ONU juge « épouvantable » le bilan des récents bombardements israéliens, qui ont fait plus de 100 morts, dont 46 enfants, selon la défense civile

29 octobre 2025 à 16:09
L’armée israélienne dit avoir visé « des dizaines de cibles terroristes » dans les attaques d’hier. L’Etat hébreu a annoncé un retour au cessez-le-feu.

© Mahmoud Issa/REUTERS

Lors des funérailles de Palestiniens tués lors d’une attaque aérienne israélienne, à l’hôpital Al-Awda, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 octobre 2025.

Risques d'atrocités au Soudan : parlons-en avec B. Chapuis, M. Lavergne et J. Muzik Piquemal

29 octobre 2025 à 16:32
Au Soudan, les Forces de soutien rapide, qui se sont emparées dimanche de la ville d’El-Facher, peuvent désormais revendiquer le contrôle d’un territoire aussi vaste que la France. C’était jusqu’ici le front le plus disputé de la guerre qui oppose les paramilitaires à l’armée soudanaise depuis avril 2023. Un tournant majeur dans le conflit qui accentue la crainte de massacres à grande échelle.

Au Soudan, les preuves des crimes de guerre visibles depuis l’espace

29 octobre 2025 à 13:47
À la Une, mercredi : le journal britannique The Telegraph révèle que des photos satellitaires prouvent les massacres de civils perpétrés par les rebelles des FSR au Soudan ; les commémorations en Espagne du premier anniversaire des inondations meurtrières ; le jeu d’équilibriste du gouvernement français pour trouver un budget satisfaisant pour la gauche et la droite ; et une enquête relayée dans Le Monde sur la collusion entre le rap et le milieu du crime organisé.

Force anti-gangs en Haïti : "un pas dans la bonne direction", selon l'ex-Premier ministre C. Joseph

29 octobre 2025 à 16:01
Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre d'Haïti Claude Joseph "salue un pas dans la bonne direction". Le Conseil de sécurité de l'ONU vient d'avaliser le déploiement sur l'île d'une force internationale dédiée à la lutte contre les gangs. Il dresse aussi le "constat d'échec sans appel" de l'actuel conseil présidentiel de transition.

Le Nigérian Wole Soyinka, prix Nobel de littérature en 1986, voit son visa américain annulé

29 octobre 2025 à 15:35
Le dramaturge avait récemment comparé le président américain Donald Trump à l’ex-dictateur ougandais Idi Amin Dada, au pouvoir entre 1971 et 1979.

© PIUS UTOMI EKPEI / AFP

L’écrivain et dramaturge nigérian Wole Soyinka, prix Nobel de littérature en 1986, lors de la commémoration du 50ᵉ anniversaire de la fin de la guerre civile nigériane, à Lagos, le 13 janvier 2020.

Au Danemark, deux personnes inculpées pour une attaque à la grenade en 2024 près de l’ambassade israélienne

29 octobre 2025 à 15:13
L’attaque à la grenade de Copenhague s’inscrit dans une série d’incidents visant des intérêts israéliens en Scandinavie depuis le début du conflit avec le Hamas.

© Emil Nicolai Helms/RITZAU SCANPIX/AFP

Des policiers danois sécurisent les alentours de l’ambassade d’Israël à Copenhague, après une attaque à la grenade, le 2 octobre 2024.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : la Lituanie ferme sa frontière avec la Biélorussie pour un mois

29 octobre 2025 à 15:13
Cette décision a été prise en représailles à la suite de l’intrusion de ballons transportant des cigarettes de contrebande en provenance de Biélorussie, qui avait entraîné la fermeture des aéroports de Vilnius et Kaunas. « Nous ne pouvons pas ne pas réagir à une attaque hybride contre la Lituanie », a déclaré la première ministre, Inga Ruginiene.

© PETRAS MALUKAS/AFP

Un poste-frontière entre la Lituanie et la Biélorussie près de Salcininkai, dans le sud-est de la Lituanie, le 28 octobre 2025.

Vladimir Poutine annonce que la Russie a testé un drone sous-marin à capacité nucléaire

29 octobre 2025 à 14:10

L’Ukraine aura besoin du soutien financier de l'Europe pendant encore "deux ou trois ans" pour contrer l'invasion russe, a affirmé Volodymyr Zelensky, en référence à une proposition de la Commission européenne visant à débloquer progressivement les avoirs russes gelés pour financer l'effort de guerre ukrainien. Le président ukrainien espère également que Donald Trump fera pression sur Xi Jinping pour que Pékin diminue son soutien à Moscou et ses importations d'hydrocarbures russes, lors de la rencontre prévue jeudi entre les dirigeants américain et chinois.

Sur le front, l'armée russe, plus nombreuse, continue de grignoter du terrain dans certains secteurs, en dépit de lourdes pertes, et sans réussir pour l'heure à accomplir de percée majeure. La priorité du Kremlin reste la prise de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. Ces derniers jours, la pression s'est accentuée sur la ville de Pokrovsk, un bastion de la région que les forces russes cherchent à prendre depuis des mois. Volodymyr Zelensky a affirmé qu'environ 200 soldats russes se trouvaient actuellement dans la cité, "la cible principale des Russes".

Les infos à retenir

⇒ Vladimir Poutine dit que la Russie a testé un drone sous-marin à capacité nucléaire

⇒ Une frappe russe a touché un hôpital pour enfants à Kherson, selon Kiev

⇒ Un ex-instructeur militaire "européen" arrêté et accusé d'espionnage pour Moscou

Vladimir Poutine annonce que la Russie a testé un drone sous-marin à capacité nucléaire

Vladimir Poutine a déclaré mercredi 29 octobre que la Russie avait testé un drone sous-marin à capacité nucléaire, le Poséidon, quelques jours après avoir annoncé un essai final réussi du missile russe de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik.

"Hier, nous avons effectué encore un essai, d'un autre système prometteur - un drone sous-marin Poséidon", a dit le président russe. "Il n'existe aucun moyen de l'intercepter", a-t-il affirmé. Cet équipement militaire, selon Moscou, est à propulsion nucléaire et peut également transporter des charges atomiques. "Aucun autre appareil dans le monde n'est égal à celui-là par sa vitesse et la profondeur" à laquelle il opère, a poursuivi le maître du Kremlin.

Une source au sein du complexe militaro-industriel russe, citée précédemment par l'agence de presse officielle TASS, assure que le Poséidon, un drone sous-marin conçu pour la dissuasion nucléaire, est capable de se déplacer à plus d'un kilomètre de profondeur, à une vitesse de 60 à 70 noeuds, tout en restant indétectable. Il est censé équiper à terme le Belgorod, un sous-marin nucléaire mis en service en juillet 2022 et qui a les installations nécessaires pour lancer le Poséidon.

Dimanche, Vladimir Poutine avait annoncé un essai final réussi du missile de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik, d'"une portée illimitée" et capable de tenir en échec selon lui quasiment tous les systèmes d'interception. Vladimir Poutine avait dévoilé la mise au point par l'armée russe d'armes ultramodernes, parmi lesquelles les Bourevestnik et les Poséidon, en 2018, à l'époque pour faire face selon Moscou aux menaces des Etats-Unis.

Une frappe russe a touché un hôpital pour enfants à Kherson, selon Kiev

Un bombardement a touché mercredi un hôpital pédiatrique dans la ville ukrainienne de Kherson (sud), faisant neuf blessés dont quatre enfants, ont annoncé les autorités de Kiev, qui ont accusé Moscou d'"un nouveau crime de guerre". "L'ennemi a ouvert le feu sur un hôpital pour enfants à Kherson. Neuf personnes ont été blessées, dont quatre enfants et trois membres du personnel médical", a déclaré Dmytro Loubinets, le médiateur ukrainien pour les droits humains.

Selon lui, les bâtiments de l'hôpital ont subi d'"importants dégâts". "Il s'agit là d'un nouveau crime de guerre de la part de la Fédération de Russie, qui attaque délibérément des biens civils, en violation flagrante des normes du droit humanitaire international", a poursuivi Dmytro Loubinets, sur les réseaux sociaux. Son communiqué est accompagné d'une vidéo non vérifiée par l'AFP montrant un bâtiment aux fenêtres soufflées et à la façade endommagée, ainsi que des pièces contenant du matériel médical au milieu de décombres et ce qui semble être des taches de sang sur le sol.

Depuis sa libération par Kiev en novembre 2022 après six mois d'occupation russe, la ville de Kherson, située au bord du Dniepr, le fleuve marquant la ligne de front dans ce secteur, est quasi quotidiennement la cible de bombardements russes qui font régulièrement des morts et des blessés parmi les civils. Dans la région voisine d'Odessa, des frappes russes ont endommagé des installations électriques ukrainiennes, privant d'électricité près "de 26.900 foyers" et causant des dégâts "importants", selon l'opérateur privé DTEK. Face aux bombardements massifs qui touchent son territoire, l'Ukraine réplique par des attaques de drones et des frappes sur le territoire russe.

Mercredi, le gouverneur de la région russe de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a affirmé qu'une attaque de drone ukrainien avait causé la mort d'au moins une personne et en avait blessé trois autres dans le village de Chebekino, frontalier de l'Ukraine.

Dans le même temps, le ministère russe de la Défense a revendiqué mercredi la prise par les soldats russes du village de Vychneve dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk (centre-est). Les troupes russes continuent de lentement grignoter du terrain dans certains secteurs, malgré de lourdes pertes, face à des forces ukrainiennes moins nombreuses.

Un ex-instructeur militaire "européen" arrêté et accusé d'espionnage pour Moscou

Les Services de sécurité ukrainiens (SBU) ont déclaré mercredi avoir arrêté un ancien instructeur militaire ayant travaillé en Ukraine et originaire d'un pays européen non identifié, l'accusant d'espionnage pour le compte de la Russie. "Selon les éléments du dossier, cet étranger a fourni à l'ennemi des informations officielles sur les forces de défense ukrainiennes et se préparait à commettre des actes terroristes", a affirmé le SBU dans un communiqué diffusé sur les médias sociaux.

Le suspect est arrivé en Ukraine début 2024 pour "travailler en tant qu'instructeur chargé de former le personnel mobilisé" et avait des "compétences dans le maniement des armes à feu et l'entraînement tactique", selon ce communiqué qui ne précise ni sa nationalité ni son poste. Selon cette source, il a commencé à collaborer avec Moscou quelques mois plus tard et les services de sécurité russes (FSB) lui ont donné des instructions sur la fabrication d'engins explosifs et fourni une arme de poing et des munitions. Placé en détention après avoir été arrêté à Kiev, il encourt jusqu'à 12 ans d'emprisonnement et la confiscation de ses biens, toujours selon le SBU.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine sur ordre du président russe Vladimir Poutine en février 2022, l'Ukraine a ouvert des milliers d'affaires pénales pour collaboration avec l'ennemi et arrête régulièrement des agents présumés travaillant pour la Russie.

Les Etats-Unis vont réduire leur présence militaire sur le front oriental de l'Europe

Les Etats-Unis vont réduire leur présence militaire sur le front oriental de l'Europe, a annoncé mercredi la Roumanie, concernée en première ligne par cette décision, alors que le conflit ukrainien continue de faire rage à ses portes.

Quelque 85.000 troupes américains sont stationnées en Europe, dont 20.000 venues en renfort après l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022, selon le ministère américain de la Défense. "Le redimensionnement des forces américaines est le résultat des nouvelles priorités de l'administration présidentielle, annoncées en février", a souligné le ministère roumain de la Défense dans un communiqué.

Cette décision "a également pris en compte le fait que l'Otan a renforcé sa présence et son activité sur le flanc oriental", a-t-il ajouté. Il s'agit d'un "ajustement" qui n'empêchera pas les forces américaines de rester "plus importantes" qu'avant 2022, a réagi de son côté un responsable de l'Otan interrogé par l'AFP, soulignant que l'organisation avait été informée au préalable et que les "ajustements" à la présence américaine en Europe "ne sont pas inhabituels".

Toutefois, pour l'ancien conseiller à la sécurité nationale du président roumain, George Scutaru, il s'agit d'"un mauvais signal envoyé à la Russie" concernant la région de la mer Noire. "La Russie pourrait considérer que la mer Noire n'est pas si importante pour les intérêts américains en Europe", a-t-il déclaré à l'AFP, estimant qu'elle serait dès lors "encouragée à essayer de faire pression davantage, en particulier sur la Roumanie, en utilisant des drones, des incursions dans l'espace aérien".

© afp.com/Alexander KAZAKOV

Le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion télévisée avec des membres de son Conseil de sécurité, le 22 septembre 2025 au Kremlin

Guerre en Ukraine : la ville stratégique de Pokrovsk sous le feu des attaques de Moscou

29 octobre 2025 à 12:37

L’armée du Kremlin est aux portes d’un bastion de l’est de l’Ukraine qu’elle tente de prendre depuis des mois. "Pokrovsk est actuellement la cible principale des Russes" a confirmé gravement Volodymyr Zelensky lors d’un briefing mardi 28 octobre au matin. Dimanche soir, il avait déjà affirmé que des "combats féroces" se déroulaient à Pokrovsk et dans ses faubourgs. "Il y a des groupes de sabotage à l’intérieur, et la logistique est compliquée", a-t-il ajouté selon des propos rapportés par le Financial Times. Selon l’Etat-major ukrainien, l’armée russe est parvenue à faire entrer environ 200 soldats à Pokrovsk, qui se sont infiltrés en "petits groupes d’infanterie".

Pour l’heure, la ville résiste. "Dès que les soldats russes émergent ou tirent d’un endroit, ils sont localisés et détruits" a assuré Volodymyr Zelensky lors de son dernier briefing. Auprès du Washington Post, un major ukrainien décrit quant à lui un "chaos stable à l’intérieur" de la ville. "Nous tenons la ville pour l’instant", affirme-t-il, indiquant qu’il n’y a "aucun plan de retraite". Toujours selon les informations du Financial Times, "les deux camps s’appuient de plus en plus sur des drones chargés d’explosifs pour frapper les véhicules d’approvisionnement jusqu’à 20 kilomètres derrière la ligne de front".

La Russie tente d’encercler la ville

Les responsables russes ont présenté une image très différente — celle d’une armée ukrainienne au bord d’une déroute majeure. Dimanche, le général Valery Gerasimov, chef d’état-major des forces armées russes, a rapporté au président Vladimir Poutine que les troupes du Kremlin avaient encerclé près de 5 500 soldats ukrainiens dans la direction de Pokrovsk et 5 000 autres près de Koupiansk, dans la région de Kharkiv, au nord. Des chiffres démentis par l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) basé à Washington, pour qui ces déclarations s’inscrivent dans "la guerre cognitive du Kremlin", destinée à faire croire à une victoire russe inévitable.

NEW: US President Donald Trump’s October 17 meeting with Ukrainian President Volodymyr Zelensky reportedly ended with Trump supporting a ceasefire on the current frontlines and not Russian President Vladimir Putin’s demands that Ukraine cede territory in Donetsk Oblast to Russia.… pic.twitter.com/j9A2fruduc

— Institute for the Study of War (@TheStudyofWar) October 21, 2025

Si Pokrovsk tombait, ce serait la plus grande prise russe depuis Bakhmout, en mai 2023. "Les gens comparent à Bakhmout, mais c’est différent : ici, ils sont moins nombreux et se cachent dans des sous-sols", souligne toutefois un officier auprès du Washington Post. Sur le terrain, la situation reste critique. Pokrovsk est difficile à ravitailler. "Le problème est principalement logistique : évacuations, munitions, carburant," confie un autre major au journal américain. "Ils ont tenté de nous encercler deux fois," conclut-il, "et ça n’a pas marché."

Le verrou stratégique pour contrôler le Donbass

Des combats sont en cours au niveau de plusieurs points chauds, le long d’environ 1 000 kilomètres de ligne de front. Cette poussée s’inscrit dans une offensive plus large qui a vu les troupes de Moscou progresser autour de Lyman et de Kostyantynivka, dans la région de Donetsk que Vladimir Poutine exige que Kiev cède comme condition à tout cessez-le-feu. Auprès du Financial Times, l’analyste militaire Kostyantyn Mashovets assure qu’"il n’y a pas d’encerclement", mais prévient que "la menace est très réelle". Selon des sources ukrainiennes, l’armée de Kiev a tout de même repris trois villages au nord de Pokrovsk, perdus lors d’une offensive surprise en août.

Située au cœur de la région de Donetsk, cette ville-forteresse de quelque 60 000 habitants avant l’invasion de 2022 constitue l’un des derniers grands bastions encore tenus par Kiev dans la région. Sa chute ouvrirait à la Russie la voie vers l’ouest et faciliterait la prise du reste de la région, notamment des cités de la "ceinture de forteresses" comme Kostiantynivka ou Kramatorsk. Véritable carrefour, Pokrovsk donne accès à des axes routiers et ferroviaires essentiels pour l’armée ukrainienne. Pour Moscou, la capturer reviendrait à briser le verrou qui empêche la domination totale du Donbass, cette région qui englobe les oblasts du Donetsk et de Louhansk.

© afp.com/Handout

Si la ville de Pokrovsk tombait, ce serait la plus grande prise russe depuis Bakhmout, en mai 2023.
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