En Serbie, les opposants ne faiblissent pas


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Le décombre macabre se poursuit, alors que le Hamas continue de rendre au compte-goutte à Israël les dépouilles d’otages qu’il détient toujours. Les corps de trois soldats enlevés le 7 octobre 2023 ont été restitués dimanche 2 novembre, ce qui porte à 20 le nombre d’otages morts rendus par le mouvement islamiste sur un total de 28 qu’il doit remettre. Si le sujet est à l’origine de nombreuses tensions, la trêve fragile négociée par les Etats-Unis, en vigueur depuis le 10 octobre, tient toujours. Pour tenter de peser sur l’avenir de Gaza, la Turquie réunit ce lundi à Istanbul les ministres des Affaires étrangères de pays musulmans : "Nous devons mettre fin au massacre à Gaza. Un cessez-le-feu à lui seul ne suffit pas", a déclaré en amont de ce sommet le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan, insistant de nouveau pour une solution à deux Etats.
Les infos à retenir
⇒ Le Hamas "semble déterminé" à respecter la trêve, dit Recep Tayyip Erdogan
⇒ Israël a identifié les corps de trois nouveaux otages rendus dimanche par le Hamas
⇒ L’ex-procureure générale de l’armée israélienne arrêtée sur des soupçons de fuites
Le Hamas "semble déterminé" à respecter l’accord de cessez-le-feu à Gaza, a affirmé lundi le président turc Recep Tayyip Erdogan, quelques heures avant une réunion de pays musulmans à Istanbul sur Gaza. "Le Hamas semble déterminé à respecter l’accord. Cependant, nous constatons tous que le bilan d’Israël sur ce sujet est extrêmement mauvais", a déclaré le chef de l’Etat turc à Istanbul devant le Comité permanent pour la coopération économique et commerciale (COMCEC) de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qu’il souhaite voir "jouer un rôle moteur" dans la reconstruction du territoire.
La Turquie réunit aujourd’hui à Istanbul les ministres des Affaires étrangères de sept pays musulmans (Turquie, Arabie saoudite, Qatar, Emirats arabes unis, Jordanie, Pakistan et Indonésie) pour tenter de peser sur l’avenir de Gaza. Ces ministres avaient été reçus par Donald Trump fin septembre à New York en marge de l’Assemblée générale de l'ONU. Le président américain avait présenté six jours plus tard son plan pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza.
En amont de cette réunion, le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a reçu samedi à Istanbul une délégation du bureau politique du Hamas, emmenée par Khalil al-Hayya, le négociateur en chef du mouvement islamiste palestinien. "Nous devons mettre fin au massacre à Gaza. Un cessez-le-feu à lui seul ne suffit pas", a-t-il déclaré lors d’un forum à Istanbul, insistant de nouveau pour une solution à deux Etats. "Nous devons reconnaître que Gaza doit être gouvernée par les Palestiniens et agir avec prudence", a encore souligné le ministre turc.
Les autorités israéliennes ont annoncé lundi avoir identifié les dépouilles rendues par le Hamas la veille comme étant celles de trois soldats enlevés le 7 octobre 2023, ce qui porte à 20 le nombre d’otages morts rendus par le mouvement islamiste sur un total de 28 qu’il doit remettre.
"Après l’achèvement du processus d’identification par l’Institut national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne et le rabbinat militaire", l’armée a "informé les familles des otages tombés au combat […] que leurs proches ont été rapatriés en Israël et identifiés", a indiqué le bureau du Premier ministre, Benyamin Netanyahou, dans un communiqué.
Les défunts ont été identifiés comme le capitaine américano-israélien Omer Neutra, 21 ans lors de son enlèvement, le caporal Oz Daniel, 19 ans, et le colonel Assaf Hamami, 40 ans, l’officier le plus gradé tombé aux mains du Hamas. Selon le Forum des familles d’otages, les trois ont été tués dans des combats lors de l’attaque du Hamas sur le sol israélien du 7-Octobre qui a déclenché la guerre à Gaza, et leurs corps ensuite enlevés dans le territoire palestinien.
L’ex-procureure générale de l’armée israélienne Yifat Tomer-Yeroushalmi a été arrêtée dans le cadre d’une enquête concernant la fuite d’une vidéo montrant des violences en 2024 contre des détenus palestiniens par des soldats israéliens dans une prison de haute sécurité, a indiqué lundi le ministre de la Sécurité intérieure.
Après avoir annoncé sa démission vendredi, Yifat Tomer-Yeroushalmi avait brièvement disparu dimanche, déclenchant des spéculations dans la presse sur une possible tentative de suicide.
Dans un message sur Telegram, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a annoncé lundi qu’il "a été convenu qu’à la lumière des événements de la nuit dernière, le Service pénitentiaire agirait avec une vigilance accrue pour assurer la sécurité de la détenue dans le centre de détention où elle a été placée en garde à vue".

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