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Reçu aujourd’hui — 25 novembre 2025 6.2 📰 Infos Monde

EN DIRECT, guerre en Ukraine : il n’y a « clairement pas de volonté russe d’avoir un cessez-le-feu », estime Emmanuel Macron

25 novembre 2025 à 20:52
Le chef de l’Etat s’est s’exprimé mardi soir à l’issue d’une visioconférence de la « coalition des volontaires », qui réunit plus de 30 pays, disposés à apporter des « garanties de sécurité » à Kiev, en cas de conclusion d’un cessez-le-feu ou d’un accord de paix avec Moscou.

© Teresa Saurez / AP

Emmanuel Macron participe à une vidéoconférence de la « coalition des volontaires » sur l’Ukraine à l’Elysée, à Paris, le 25 novembre 2025.

Jair Bolsonaro devra purger sa peine de vingt-sept ans de prison pour tentative de coup d’Etat

25 novembre 2025 à 20:25
L’ancien président brésilien a épuisé tous les recours possibles contre sa condamnation, a annoncé, mardi, le Tribunal suprême fédéral. Il purgera sa peine dans les locaux de la police de Brasilia où il est détenu depuis samedi.

© Adriano Machado / REUTERS

Jair Bolsonaro quitte l’hôpital où il s’était rendu pour subir une intervention chirurgicale cutanée, autorisée par le juge du Tribunal suprême fédéral Alexandre de Moraes, à Brasilia (Brésil), le 14 septembre 2025.

Donald Trump assure être "très proche" d'un accord sur l'Ukraine

25 novembre 2025 à 20:24
Le président américain Donald Trump a estimé mardi 25 novembre qu'un accord était proche entre l'Ukraine et la Russie pour mettre fin à plus de trois ans de conflit, sans toutefois donner de détails. "Nous allons y arriver", a-t-il déclaré depuis la Maison blanche.

Aux Etats-Unis, Facebook et Instagram accusés de multiples négligences vis-à-vis des mineurs

25 novembre 2025 à 20:18
Des documents judiciaires viennent d’être rendus publics dans le cadre d’une procédure tentaculaire. Les plaignants y accusent le groupe Meta de nuire à ses plus jeunes utilisateurs, parfois en toute connaissance de cause.

© Carlos Barria / REUTERS

Mark Zuckerberg, dirigeant de Meta, dévoile les nouvelles lunettes de la firme américaine, le 17 septembre 2025.

La lassitude et les doutes des soldats ukrainiens face aux pourparlers autour du plan américain : « Je n’ai pas le courage de suivre au quotidien, car tout change du jour au lendemain »

25 novembre 2025 à 19:50
Rencontrés, mardi, dans un hôpital de Kiev, plusieurs soldats ukrainiens ont confié au « Monde » qu’ils nourrissaient peu d’espoir quant à l’issue des discussions diplomatiques amorcées depuis ce week-end autour du « plan de paix » proposé par Donald Trump pour mettre un terme à la guerre entre leur pays et la Russie.

© RAFAEL YAGHOBZADEH POUR «LE MONDE»

Le couloir d’une clinique de réhabilitation publique, à Kiev, le 4 juillet 2022.

Les Etats-Unis désignent le "Cartel des Soleils" comme "organisation terroriste"… alors qu’il n’existe pas vraiment

25 novembre 2025 à 19:45

Quiconque parviendra à arrêter le président vénézuélien, Nicolas Maduro, sera récompensé de 50 millions de dollars. C’est du moins la promesse folle de l’administration de Donald Trump, qui accuse le dirigeant latino-américain d’être à la tête d’un réseau de narcotrafic, le "Cartel des Soleils", une organisation classée en juillet comme "terroriste" par le Trésor américain, mais dont l’existence est contredite par de nombreux spécialistes des questions criminelles et de stupéfiants en Amérique latine.

Ce nom, qui évoque les épaulettes des généraux vénézuéliens ornées d’un soleil doré dont le nombre augmente à mesure que le rang s’élève, est apparu dans la presse en 1993, six ans avant l’arrivée au pouvoir de l’ex-président Hugo Chavez, dans une affaire impliquant deux généraux visés par une enquête pour trafic de drogue. "L’expression "Cartel des Soleils" a été inventée par des journalistes vénézuéliens. [Mais] cette organisation n’existe pas", a déclaré auprès du New York Times Phil Gunson, analyste principal à l’International Crisis Group, qui vit au Venezuela.

Une corruption étatique

Voilà pourquoi, ni l’Evaluation nationale annuelle des menaces liées à la drogue de l’administration américaine en charge du sujet (DEA), qui décrit en détail les principales organisations de trafic, ni le rapport mondial annuel sur les drogues de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), n’a jamais mentionné l’organisation. Toutefois, "il ne fait aucun doute qu’il y a une complicité entre des individus liés au pouvoir et le crime organisé", poursuit Phil Gunson, bien que "des preuves directes et irréfutables n’aient jamais été présentées".

Un constat partagé par InSight Crime, un groupe de réflexion spécialisé dans la criminalité et la sécurité en Amérique latine, pour qui le trafic de drogue est en effet fortement ancré au sein du gouvernement vénézuélien. Dans cette perspective, "le Cartel des Soleils est plus précisément un système de corruption dans lequel profitent des responsables militaires et politiques en collaborant avec des trafiquants de drogue", indique-t-il, avant de préciser que l’idée selon laquelle Maduro dirigeait le Cartel des Soleils était "une simplification excessive".

Des frappes de bateaux

Vraie existence ou pas, cette accusation et la surveillance accrue du président vénézuélien s’inscrivent dans une opération planifiée de plus grande envergure visant les embarcations soupçonnées de trafic de drogue pour le compte de cartels sud-américains. Depuis le 2 septembre, l’armée américaine, sur ordre de Donald Trump, a bombardé 21 de ces bateaux, faisant 83 victimes, lors d’opérations qui semblaient initialement se concentrer sur des suspects vénézuéliens, mais qui se sont étendues aux Colombiens. Plus tôt, le département d’Etat américain avait associé le président vénézuélien à l’ancienne guérilla colombienne des FARC et à ses dissidences actuelles.

Ce Cartel des Soleils "est une invention de l’extrême droite pour renverser des gouvernements qui ne leur obéissent pas", a justement réagi le président colombien de gauche Gustavo Petro, plus proche de Nicolas Maduro que de Donald Trump. La dirigeante de l’opposition vénézuelienne, Maria Corina Machado, a au contraire soutenu la position américaine contre le "système criminel" de Nicolas Maduro, les Etats-Unis ne reconnaissant pas sa victoire à l’élection de juillet 2024.

© afp.com/Vincent Thian

Le président américain Donald Trump s'exprime lors du 13e sommet Asean - États-Unis dans le cadre du 47e sommet de l'Asean à Kuala Lumpur, le 26 octobre 2025 en Malaisie

Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit, malgré des doutes pour 2026

25 novembre 2025 à 17:13

La Commission européenne a estimé mardi 25 novembre que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026. Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 Etats membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3 % du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Une "incertitude considérable"

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9 % du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7 % en 2026 après 5,4 % en 2025. "Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif : c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième Etat, la Finlande. Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3 % du PIB depuis l'an dernier, atteindre 4,5 % cette année, puis 4 % l'an prochain.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publics, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

Blanc-seing à l'Allemagne

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3 % du PIB cette année et grimper à 4 % l'an prochain, selon ses projections.

© afp.com/Nicolas TUCAT

Des drapeaux de l'Union européenne à Bruxelles, le 11 septembre 2025

SNU : l’histoire d’un échec programmé

25 novembre 2025 à 19:10
DÉCRYPTAGE - Emmanuel Macron, qui devrait préciser le 27 novembre les contours du futur service militaire volontaire, a annoncé une « transformation du service national universel ».

© Laurent Coust / SOPA Images/Sipa

En 2023, 40.000 jeunes ont participé au SNU, alors que l’objectif était de 64.000, relève la Cour des comptes.
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