Interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans : les adolescents partagés face à ce serrage de vis en Australie





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Il aurait dû être présenté ce mercredi 10 décembre. Mais ne le sera finalement qu’en janvier 2026 au plus tôt. Un plan pour "l’accélération industrielle", préparé par le commissaire européen chargé de l’Industrie Stéphane Séjourné, est censé fixer aux industriels des objectifs chiffrés de "Made in Europe", en leur imposant d’utiliser très majoritairement des composants européens pour pouvoir bénéficier d’aides ou de commandes publiques.
Mais les ministres de l’industrie européens n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur les secteurs auxquels il devrait s’appliquer. Au grand dam de la France, qui pousse pour ce projet depuis longtemps.
D’autres pays y voient en effet une menace pour la compétitivité européenne. Au cœur de la controverse : des quotas de contenu domestique, prévus pour certains produits comme les automobiles ou les onduleurs solaires, afin de réduire la dépendance à la Chine, explique le Financial Times. Neuf économies parmi les plus libérales des Vingt-Sept, comme la République tchèque, l’Irlande, ou les pays baltes et nordiques, sont ainsi vent debout contre ce texte. Selon eux, la préférence européenne ne devrait être qu’un "dernier recours", au risque d'"étouffer l’innovation" et de mettre en péril "de potentiels accords commerciaux".
"Si les incitations à la R & D et à l’efficacité sont affaiblies au sein du marché unique, où seules les entreprises européennes opèrent, nous risquons de perdre en compétitivité à l’échelle mondiale et de constater une baisse de la qualité et une hausse des prix au niveau national, notamment dans le cadre des appels d’offres publics. De plus, les entreprises de l’UE ne peuvent pas toujours absorber la demande dans tous les secteurs émergents", fait valoir un document signé par ces neuf pays.
De son côté, l’Allemagne, longtemps opposée au projet, a récemment assoupli sa position, cherchant à enrayer le déclin de son industrie automobile et d’autres secteurs, selon de hauts responsables berlinois.
Selon plusieurs personnes au fait de la situation, citées par le FT, si elle était mise en œuvre, cette préférence européenne pourrait coûter aux entreprises de l’UE plus de 10 milliards d’euros par an, en les incitant à acheter des composants européens plus chers. Pour réduire cette facture, les services commerciaux et économiques de la Commission européenne cherchent actuellement des pistes pour édulcorer la proposition. Ils craignent son impact sur la compétitivité de l’UE et le recours accru aux fonds publics pour l’achat de produits européens, tels que les bus électriques et les panneaux solaires.
Malgré tout, les supporters du made in Europe veulent rester optimistes. "Personne n’est opposé sur le principe à la préférence européenne", fait notamment valoir Stéphane Séjourné.

© afp.com/Simon Wohlfahrt
Son nom était le seul à circuler dans les médias parmi les potentiels membres du comité de la paix pour Gaza, annoncé par Donald Trump fin septembre. Mais Tony Blair, l’homme qui a dirigé le Royaume-Uni entre 1997 et 2007, a finalement été écarté de l’organe chargé de superviser la transition politique à Gaza à la suite de l’opposition de plusieurs pays arabes, selon les informations du Financial Times. En cause : son passé avec le Moyen-Orient, qui lui avait initialement valu sa place dans la short list de Washington.
Une réticence anticipée par le président de Etats-Unis qui avait déclaré dès octobre : "J’ai toujours apprécié Tony, mais je veux m’assurer qu’il soit un choix acceptable pour tout le monde".
En 2003, le dirigeant travailliste s’était de fait allié à l’invasion américaine de l’Irak. Pendant 6 ans, le Royaume-Uni a déployé 45 000 soldats pour une opération fondée sur de fausses informations : la supposée présence d’armes de destruction massive en Irak. L’offensive qui a coûté la vie à plus de 100 000 Irakiens, a immédiatement provoqué à l’époque un tollé dans l’opinion publique britannique, avec de nombreuses manifestations à travers le pays. Une défiance à l’égard de l’ancien Premier ministre remise à l’ordre du jour en 2016 par la parution du rapport de la commission d’enquête Chilcot. Le texte, particulièrement sévère à l’encontre de Tony Blair, met en lumière le manque de préparation et de discernement du gouvernement britannique lors du lancement de l’offensive.
Après son départ de Downing street, le Britannique a maintenu son cap sur le Moyen-Orient, occupant le poste d’envoyé spécial du Quartet, chargé de superviser la transition politique à Gaza. Depuis plus d’un an, il travaillait, à sa propre initiative, sur des projets concernant Gaza.
La participation de Tony Blair au sein du comité de Donald Trump était d’autant plus controversée qu’il était prévu qu’il ait un rôle important au sein de la structure. "Il superviserait un groupe exécutif d’administrateurs et de technocrates palestiniens, chargés de la gestion quotidienne de la bande de Gaza, et transférerait à terme la gouvernance à l’Autorité palestinienne basée en Cisjordanie", développait fin septembre Washington Post. Une déclaration qui avait fait craindre que les Palestiniens soient écartés dans la structure de gouvernance.
Tony Blair est "une figure indésirable dans le contexte palestinien, et lier un quelconque projet à cette personne est de mauvais augure pour le peuple palestinien", avait déclaré à l’époque Husam Badran, membre du bureau politique du Hamas, au micro d’Al Jazeera.
Côté Nations Unies, la mention de Tony Blair avait également provoqué un tollé. "Tony Blair ? Certainement pas. Ne touchez pas à la Palestine", avait cinglé sur X Francesca Albanese, rapporteuse de l'ONU pour la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.
Tony Blair?
— Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt (@FranceskAlbs) September 27, 2025
Hell no.
Hands off Palestine.
Shall we meet in The Hague perhaps?
Selon les informations du Financial Times toutefois, Tony Blair ne serait pas définitivement exclu du plan de paix pour l’enclave palestinienne. "Il pourrait encore jouer un rôle dans une autre fonction, ce qui semble probable […] Les Américains l’apprécient, tout comme les Israéliens."
Effectivement, l’ancien Premier ministre n’entretient pas que des mauvaises relations au Moyen-Orient. En septembre, Yossi Cohen, un ancien chef du Mossad, déclarait à la BBC qu’il "adorait" l’idée que Tony Blair prenne la tête de Gaza, le qualifiant de "personne formidable".

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La contradiction ne manque pas de piquant. Alors qu’il a qualifié sur X de "méprisable" la vidéo, publiée le 18 novembre, dans laquelle six élus démocrates rappelaient aux membres des forces armées américaines qu’ils avaient le droit de ne pas obéir à des "ordres illégaux" de l’administration Trump, Pete Hegseth, le secrétaire à la Défense, défendait la même position en 2016. A propos de Donald Trump qui plus est.
Les faits remontent à mars 2016. Le milliardaire new-yorkais fait alors office de favori à la primaire du camp républicain pour l’élection présidentielle à venir. Lors d’un débat entre les candidats diffusé par la chaîne Fox News, le magnat de l’immobilier, qui a déclaré plus tôt dans la campagne qu’il jugeait les Etats-Unis bien tendres avec les terroristes et suggéré qu’il faudrait également "éliminer leurs familles", se voit interroger par l’un des présentateurs sur son attitude en cas de refus des militaires d’exécuter ses ordres. "Ils ne me désobéiraient pas. Croyez-moi", répond-il. Interrogé sur cette déclaration le lendemain, Pete Hegseth, alors consultant pour la chaîne conservatrice, déclare en plateau, comme vient de l’exhumer CNN : "Vous n’allez simplement pas suivre un ordre s’il est illégal". Puis ajoute : "Voici le problème avec Trump. Il dit : 'Allez-y, tuez la famille. Allez-y, torturez. Allez-y, allez plus loin que le waterboarding.' Mais que se passe-t-il lorsque les gens suivent ces ordres, ou ne les suivent pas ? Il n’est pas certain que Donald Trump les soutiendra." Dans une autre intervention le même mois sur Fox Business, il renchérissait : "L’armée ne suivra pas des ordres illégaux."
Pete Hegseth n’est pas le seul membre de l’administration Trump à tenir cette position. Le New York Times rapporte en effet que dans un mémoire déposé en janvier 2024 devant la Cour suprême en tant qu’avocate de l’America First Policy Institute, un think tank conservateur, Pam Bondi, l’actuelle ministre de la Justice, écrivait : "Les officiers militaires sont tenus de ne pas exécuter des ordres illégaux."
La vidéo enregistrée par les élus démocrates Elissa Slotkin, Mark Kelly, Chris Deluzio, Maggie Goodlander, Chrissy Houlahan et Jason Crow, sénateurs ou représentants tous passés par l’armée ou les services de renseignement, a provoqué l’ire de l’administration et de la Maison-Blanche. Dans un post sur son réseau Truth social du 20 novembre, le président Trump a parlé de "COMPORTEMENT SÉDITIEUX, passible de la peine de MORT !". La vidéo survient notamment dans le contexte des frappes menées dans le Pacifique et dans les Caraïbes contre des embarcations, dont l’administration dit qu’elles transportaient de la drogue sans en apporter la preuve. Ces bombardements ont provoqué la mort de 87 personnes, selon le Pentagone.
L’une de ces interventions vaut tout particulièrement des ennuis à Pete Hegseth. Le 2 septembre, alors qu’une première frappe avait détruit une embarcation, une seconde a été dirigée contre deux survivants en mer, en violation des lois de la guerre. "Je n’ai pas vu personnellement de survivants" après la première frappe, a expliqué Pete Hegseth à la commission des forces armées de la Chambre des représentants, invoquant le "brouillard de la guerre". Le chef du Pentagone est également inquiété à la suite de son partage, dans une boucle privée de la messagerie Signal, d’informations relatives à des frappes imminentes contre les houthistes au Yemen, en avril. Une procédure de destitution contre le chef du Pentagone pourrait être lancée par les démocrates, mais elle a peu de chances d’aboutir.

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Chantal Bourry, Jonzac (Charente-Maritime)
Il me paraît injuste de critiquer la corruption occasionnelle sévissant encore en Ukraine sans évoquer celle, omniprésente, touchant la Russie, État où il n’existe plus de contre-pouvoirs. Tandis que Kiev autorise les institutions et les ONG qui luttent contre la corruption, Moscou les interdit. Elle est pour le Kremlin non seulement un très important moyen d’enrichissement personnel du président et de ses proches, mais également un puissant outil pour écarter certains hauts responsables jugés insuffisamment loyaux. Les dénonciateurs indépendants (citoyens, journalistes, associations…) sont, eux, réduits au silence, à l’exemple d’Alexeï Navalny qui avait créé en 2011 l’Anti-Corruption Foundation. Elle avait été classée "organisation terroriste" par la Cour suprême russe. (Le scandale Midas éclabousse Zelensky, L’Express du 27 novembre)
Laurent Opsomer, Saint-Amand-les-Eaux (Nord)
Emmanuel Macron veut instaurer un service militaire volontaire en France. Ce n’est guère surprenant. La guerre en Ukraine est, en effet, une boucherie digne de la Grande Guerre, qui nécessite de la "chair à canon" mais aussi des techniciens très qualifiés. Il pourrait concerner entre 10 000 et 50 000 jeunes gens par an auxquels serait versée une solde de 900 à 1 000 euros par mois. Mais les problèmes sont multiples. La France, comme les autres pays européens (et la Russie), est entrée dans un hiver démographique. Concurrencées par les entreprises, les armées ont déjà du mal à recruter et à conserver leur personnel. Elles auront plus du mal encore à absorber ces jeunes volontaires car elles n’ont plus les cadres nécessaires ni les locaux pour les loger ni les équipements nécessaires… (Service militaire volontaire : les inspirations européennes d’Emmanuel Macron, sur lexpress.fr).
Pierre Renard, Nantes (Loire-Atlantique)
Nicolas Dufourcq, dans son essai sur la dette sociale de la France, affirme que les retraités sont "dépendants de la dépense publique". Pour ma part, ma retraite s’élève à 1 235 euros. J’ai du mal à comprendre en quoi il s’agirait d’agent public alors que j’ai cotisé pendant 42 ans. (1 Français sur 2 vit de l’argent public… Et si c’était ça, le problème ?, L’Express du 27 novembre).
Pierre Zehnacker, Mittelbergheim (Bas-Rhin)
A l’Est, c’est toujours la guerre, l’abomination se perpétue. A l’Ouest, hommes et femmes sont plus ou moins tous asservis à leurs portables. On les voit dans la rue, au supermarché, à la poste, au cinéma, partout, trimbalant l’écran qui les absorbe en les coupant de tout ce qui les entoure, zombies d’un nouveau genre téléguidés vers leur propre vide. Cet instrument censé leur offrir mille et un services a le pouvoir assez inquiétant de les fixer, pour les vouer ainsi à une forme de dépendance mentale on ne peut plus pernicieuse. Ils ne dialoguent plus, ils consultent. Ils ne pensent plus, ils enregistrent. Je prends de haut nos contemporains ? Oui, je les regarde avec commisération, sidéré par leur naïveté. Le portable, dissimulé, hypocrite, s’insinue dans l’esprit pour le séduire, le rend aveugle et amorphe, toute vie intérieure est peu à peu annihilée sous le joug du consumérisme numérisé. Le portable ne nous possède, ne nous subjugue que pour nous mener à notre perte. (Portable interdit au lycée, référé contre les infox… Ce qu’il faut retenir du débat avec Emmanuel Macron, sur lexpress.fr)
France Mauduit, Evreux (Eure)
Je tiens à féliciter mon critique littéraire préféré, qui vient de recevoir le prix Interallié ! A la réception de l’Express, je m’empresse de chercher l’article de Louis-Henri de La Rochefoucauld, source de sourire et parfois de rire aux dépens de certains écrivains) ou de lecteurs snobs. Merci ! (L’Interallié pour Louis-Henri de La Rochefoucauld, L’Express du 27 novembre).
La publication par L’Express, le 6 novembre, de la tribune "Trop, c’est trop !" a rencontré un large écho parmi les chefs d’entreprise. Plus de 2 000 dirigeants ont signé ce texte qui pointe "les dérives du débat budgétaire" en matière fiscale, et ses conséquences sur le tissu économique et l’emploi. Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est efforcé de les rassurer, à travers sa "Lettre aux entrepreneuses et entrepreneurs de France". Pour faire vivre ce débat, crucial pour l’avenir du pays, L’Express réunira les signataires de cette tribune, le 17 décembre à 16 heures, salle Gaveau, à Paris. Le ministre de l’Economie Roland Lescure répondra à leurs questions. Avec les interventions, entre autres, de Patrick Martin (Medef), Nicolas Dufourcq (Bpifrance), Antoine Levy (Berkeley), Sébastien Proto (Elsan) et Agnès Verdier-Molinié (Ifrap).

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Le Mexique sert-il de tremplin à la Russie pour espionner les Etats-Unis et glaner ainsi des informations sur l’Ukraine ? A en croire les dernières révélations du New York Times, ce scénario n’a rien de fictif. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Moscou a intensifié ses activités diplomatiques et d’espionnage depuis le Mexique… qui ne semble pas pressé d’y mettre un terme.
Persuadée que les espions russes utilisent le Mexique pour bénéficier d’une couverture touristique et échapper aux systèmes de surveillance sophistiqués de Washington, la CIA enquête sur leur identité depuis plusieurs années. Au cours de la présidence Biden, l’agence dresse une liste de plus de deux douzaines d’espions russes se faisant passer pour des diplomates. Elle la transmet aux autorités mexicaines de l’époque, qui se refusent toutefois à les expulser. L’élection de Claudia Sheinbaum à la tête du pays l’an dernier n’y change rien. Plusieurs diplomates mexicains vont même jusqu’à affirmer n’avoir jamais eu connaissance de cette liste.
Côté américain, l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier jette un flou sur la position du pays. Alors que le président des Etats-Unis continue de souffler le chaud et le froid avec la Russie, difficile de savoir si Washington continue de faire pression pour des expulsions. Mais les analystes s’accordent sur un point : Donald Trump démontre par ces actions en Amérique latine qu’il cherche à affirmer la suprématie de Washington sur le continent. Son intérêt est donc plutôt d’empêcher des puissances comme la Russie, ou la Chine, de s’implanter dans la région.
La présence russe au Mexique ne date en réalité pas d’hier. Déjà, pendant la guerre froide, le Mexique était surnommé la "Vienne de l’Amérique latine", en raison des activités d’espionnage russe sur son sol. Mais la guerre en Ukraine vient accélérer les choses. Alors que les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, décident d’expulser plus de 100 agents du renseignement russe de leurs pays, les diplomates américains et européens assistent ensuite, impuissants, au transfert d’espions de Moscou à Mexico, révèlent huit sources citées par le NYT.
Une relocalisation dans l’intérêt du Kremlin, qui souhaite se renseigner sur les actions américaines, dans le contexte de la guerre en Ukraine, et pour qui le Mexique offre plusieurs atouts : par sa proximité géographique d’une part, mais aussi par le peu de résistance rencontrée par les espions sur place. Les agences de contre-espionnage mexicaines sont en effet davantage concentrées sur les problèmes intérieurs, comme les trafiquants de drogue, que sur les activités d’espionnage étranger.
Dès mars 2022, le général Glen VanHerck, chef du commandement nord des États-Unis, fait d’ailleurs part de ses préoccupations lors d’une audition publique devant le Sénat. "La plus grande partie des agents du renseignement russe dans le monde se trouve actuellement au Mexique", déclare-t-il alors. "Ce sont des agents du renseignement russe qui surveillent de très près les possibilités d’influencer les opportunités et l’accès des États-Unis".
Plusieurs analystes voient dans la "tolérance" du Mexique envers la Russie le reflet des positions du parti au pouvoir, plutôt hostile aux Etats-Unis. Si ce parti (Morena) rassemble un large éventail de personnalités politiques, son noyau dur est avant tout composé de militants de gauche, profondément méfiants à l’égard des États-Unis en raison de leur passé d’invasions, de coups d’État et de campagnes d’influence en Amérique latine.
De son côté, la Russie semble surfer sur ce ressentiment envers Washington pour courtiser les pays de la région. Lors de sa tournée l’année dernière en Amérique latine, le conseiller de longue date de Vladimir Poutine, Nikolaï Patrouchev, s’est d’ailleurs engagé à aider ces pays à limiter l’influence américaine, affirmant qu’entretenir de bonnes relations avec les gouvernements latino-américains était "l’une des principales priorités de Moscou".

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