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Reçu aujourd’hui — 17 décembre 2025 6.2 📰 Infos Monde

La réintégration d’Erasmus, une nouvelle étape du rapprochement entre le Royaume-Uni et l’Europe

17 décembre 2025 à 16:17
DÉCRYPTAGE - Londres a annoncé ce mercredi son retour dans le programme européen d’échanges universitaires, cinq ans après l’avoir quitté suite au Brexit.

© PA Photos/ABACA

Le premier ministre britannique Keir Starmer et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors du sommet entre le Royaume-Uni et l’Union européenne à Londres, le 19 mai 2025.

Cheffe de cabinet de Donald Trump, "dame de glace" et femme de l’ombre: qui est Susie Wiles, qui agite Washington avec ses confessions surprenantes?

17 décembre 2025 à 17:04
La cheffe de cabinet de Donald Trump, Susie Wiles, s'est faite remarquée en qualifiant la personnalité du président "d'alcoolique" dans les colonnes de Vanity Fair. Cette redoutable stratège politique, qui aime rester discrète, a mené de multiples campagnes électorales tant au niveau local que national, et a permis à Donald Trump de se hisser à la Maison Blanche.

« En Afghanistan plus qu’ailleurs, soutenir les lieux où les femmes peuvent apprendre et exercer est un acte profondément politique »

17 décembre 2025 à 17:00
Dans une tribune au « Monde », Eric Cheysson, président de l’ONG La Chaîne de l’espoir, et le médecin Jean-Luc Jouve demandent aux autorités publiques françaises de ne « pas abandonner l’Afghanistan » et de faire subsister « l’alliance de la compétence médicale et de la fidélité humaine » qui, selon eux, définit depuis des décennies l’hôpital français de Kaboul.

© « Le Monde »

EN DIRECT, guerre en Ukraine : Friedrich Merz appelle l’UE à utiliser les avoirs russes gelés pour « intensifier la pression sur Poutine »

17 décembre 2025 à 16:33
« Il s’agit bien sûr d’aider l’Ukraine, mais aussi d’envoyer un signal clair à la Russie pour lui faire comprendre que nous allons utiliser les moyens dont nous disposons pour mettre fin à cette guerre le plus rapidement possible », a déclaré mercredi le chancelier allemand. Les dirigeants européens se retrouvent jeudi et vendredi à Bruxelles.

© Markus Schreiber / AP

Le chancelier allemand Friedrich Merz répond aux questions des députés, lors d’une session du Bundestag, le Parlement allemand, à Berlin, le 17 décembre 2025.

Donald Trump annonce un "blocus total" contre les pétroliers vénézuéliens, Nicolas Maduro répond en dansant

17 décembre 2025 à 16:29
Donald Trump annonce un "blocus total" contre les pétroliers du Venezuela, Nicolas Maduro lui répond… en dansant. Ce mardi 16 décembre, le président américain a posté un simple message sur son réseau Truth Social. "Aujourd'hui, j'ordonne un blocus total et complet de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela."

Erasmus : le grand retour du Royaume-Uni

17 décembre 2025 à 16:28
Cinq ans après s’être retiré du programme d’échange européen, le pays se prépare à réintégrer Erasmus+, annonce la presse britannique. Une décision qui, dès 2027, devrait bénéficier à plus de cent mille jeunes (et moins jeunes) inscrits à l’université, en apprentissage ou en formation continue.

© Photo Pixabay/cc

Le Royaume-Uni va réintégrer le programme Erasmus+ début 2027

17 décembre 2025 à 16:19
Six ans après le Brexit, Londres s’est entendu avec Bruxelles pour réintégrer l’emblématique programme européen d’échange étudiant. C’est l’un des premiers pas tangibles de la relance de la relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, amorcée par le gouvernement travailliste.

© Jaimi Joy/REUTERS

Une étudiante entre dans un bâtiment de l’université d’Oxford (Royaume-Uni), le 5 décembre 2025.

États-Unis : comment Donald Trump a mis en place une chasse aux immigrés

17 décembre 2025 à 16:15
Depuis le retour de Donald Trump, la pression sur les personnes en situation irrégulière aux États-Unis n’a cessé de s’intensifier. L’ICE, la police fédérale de l’immigration, est passée à la vitesse supérieure en imposant une politique du chiffre, où le nombre d’interpellations et d’expulsions est devenu l’objectif principal. En un an, le nombre de personnes détenues par l’ICE a été multiplié par quatre, et plus de 400 000 ont été expulsées. Pour ses détracteurs, l’administration Trump a créé une véritable "machine à expulser". Comment cette politique a-t-elle été mise en œuvre ? Qui est visé ? Et quelles  sont les conséquences, non seulement pour les migrants, mais aussi pour la société américaine ?

Blocus pétrolier : Trump “dissipe les derniers doutes” sur ses intentions au Venezuela

17 décembre 2025 à 15:11
Le président des États-Unis a annoncé, le mardi 16 décembre, un blocus maritime contre les pétroliers frappés de sanctions en provenance ou à destination du Venezuela. Pour la presse internationale, derrière ses objectifs affichés de lutte contre le narcotrafic, son intérêt pour le pétrole vénézuélien est clair.

© Photo ADRIANA LOUREIRO FERNANDEZ/THE NEW YORK TIMES

Pétroliers à la raffinerie près de Punto Fijo, au Venezuela, le 30 décembre 2021.

En Finlande, le premier ministre présente ses excuses à trois pays asiatiques après la publication de selfies de députés plissant les yeux

17 décembre 2025 à 15:40
Plusieurs élus du Parti des Finlandais, une formation de droite populiste anti-immigration membre de la coalition au pouvoir, ont publié des photos les montrant se plissant les yeux, déclenchant l’indignation dans le pays nordique.

© Sergei Grits/AP

Le premier ministre finlandais, Petteri Orpo, à Helsinki, le 16 décembre 2025.

La Hongrie vote une loi pouvant conduire le maire de Budapest, écologiste, en prison

17 décembre 2025 à 15:39
La mesure, qui concerne une bouée de sauvetage financière pour la municipalité de la capitale hongroise, a été adoptée quelques semaines après que le maire, Gergely Karacsony, écologiste, a averti que la municipalité risquait l’insolvabilité, particulièrement en raison des prélèvements imposés par le gouvernement.

© ATTILA KISBENEDEK/AFP

Le maire écologiste de la capitale hongroise, Gergely Karacsony, à Budapest, le 27 juin 2025.

Guerre Ukraine : les objectifs de la Russie seront "sans aucun doute atteints", dit Vladimir Poutine

17 décembre 2025 à 14:04

Vladimir Poutine a estimé le mercredi 17 décembre que la Russie atteindra "les objectifs de l’opération militaire" en Ukraine. Une phrase rendue publique en guise de menace, alors que les tentatives diplomatiques se sont multipliées cette semaine depuis Berlin, incluant chaque jour un peu plus les Etats européens. L’avant-veille, ils avaient mis sur la table l’idée d’une "force multinationale" soutenue par les armées européennes et américaines pour garantir la paix en Ukraine, en cas de signature d’accord de paix. Une nouvelle dynamique qui ne semble pas plaire à Vladimir Poutine, qui a estimé que cette nouvelle implication européenne "n’augure rien de bon" pour l’acceptabilité d’un accord de paix par la Russie.

Les infos à retenir

⇒ Vladimir Poutine jure que la Russie atteindra "les objectifs de l’opération militaire" en Ukraine

⇒ Ursula von der Leyen rappelle que les prochains jours seront "cruciaux" pour définir les garanties de sécurité offertes à l’Ukraine par l’Europe

⇒ Le Parlement européen a approuvé la sortie du gaz russe à l’automne 2027

Pour Vladimir Poutine, la Russie atteindra ses objectifs

"Les objectifs de l’opération militaire spéciale seront sans aucun doute atteints", a affirmé Vladimir Poutine lors d’une réunion avec des responsables du ministère de la Défense, alors que les tentatives diplomatiques pour mettre fin au conflit s’intensifient. "Nous préférerions y parvenir et éliminer les causes profondes du conflit par la voie diplomatique" mais, si "le pays adverse et ses protecteurs étrangers refusent de s’engager dans des discussions substantielles", le pays y parviendra "par la voie militaire".

Le Parlement européen approuve la sortie du gaz russe à l’automne 2027

Les eurodéputés ont adopté définitivement mercredi 17 décembre l’interdiction de toutes les importations de gaz russe dans l’Union européenne à l’automne 2027 au plus tard, dans le but de priver la Russie de ressources finançant sa guerre en Ukraine. Le texte a été approuvé à une large majorité. "Sortir du gaz russe est une grande réussite pour l’Union européenne. Un geste véritablement historique", s’est félicité mardi sa rapporteure.

Selon elle, "depuis que la guerre à grande échelle a commencé (NDLR : en février 2022), l’Union européenne a payé plus de 216 milliards d’euros pour de l’énergie fossile russe. Nous payons encore près de 40 millions d’euros par jour (à la Russie) et finançons toujours les massacres en Ukraine".

Washington prépare de nouvelles sanctions contre l’énergie Russe

Les États-Unis préparent une nouvelle série de sanctions contre le secteur de l’énergie russe pour augmenter la pression sur Moscou, et dissuader Vladimir Poutine de refuser l’accord de paix, selon les informations de Reuters. Elles cibleraient principalement le ciblage de navires de la "flotte fantôme" de pétroliers russes, utilisés pour transporter le pétrole russe. Les commerçants facilitant ces transactions seraient aussi visés.

Les prochains jours "cruciaux" pour le financement de l’Ukraine, selon Ursula von der Leyen

"Les prochains jours seront une étape cruciale pour y parvenir ; il nous revient de choisir comment financer le combat de l’Ukraine, et nous en connaissons l’urgence" a appelé la présidente de la Commission européenne à la veille d’un sommet des dirigeants de l’U. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se retrouvent jeudi et vendredi à Bruxelles pour décider des moyens de financer au cours des deux ans à venir l’Ukraine en guerre contre la Russie.

L’une des options consiste à utiliser les avoirs de la banque centrale russe gelés en Europe, dont l’essentiel se trouve en Belgique sous le contrôle de la société Euroclear, pour financer un "prêt de réparation" à l’Ukraine d’un montant de 90 milliards d’euros. Une large majorité des 27 pays de l’UE y est favorable mais la Belgique s’y oppose, redoutant des représailles russes ou d’être le seul pays à payer les pots cassés en cas de problème. La dernière proposition sur la table prévoit des garanties de la part des 27 et de l’Union européenne, mais toujours jugées insuffisantes par la Belgique.

© afp.com/Sajjad HUSSAIN

Le président russe Vladimir Poutine le 5 décembre 2025, à New Delhi, en Inde

Syrie : la contrebande d’essence, une activité à haut risque entre les lignes de front

17 décembre 2025 à 13:32
À moto ou en camionnette, des dizaines de Syriens bravent chaque jour les dangers pour acheminer du carburant entre les zones contrôlées par les Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) et celles du gouvernement. Un trafic qui prospère sur fond de crise économique, malgré les risques mortels encourus.

"40 millions d’euros par jour" : le Parlement européen approuve la sortie du gaz russe fin 2027

17 décembre 2025 à 13:24

Les eurodéputés ont adopté définitivement, mercredi 17 décembre, l’interdiction de toutes les importations de gaz russe dans l’Union européenne à l’automne 2027 au plus tard, dans le but de priver la Russie de ressources finançant sa guerre en Ukraine.

Le Parlement européen a approuvé à une large majorité ce texte, qui doit encore obtenir un ultime feu vert des Etats membres à la majorité qualifiée - normalement une formalité. "Sortir du gaz russe est une grande réussite pour l’Union européenne. Un geste véritablement historique", s’est félicitée mardi la rapporteure du texte, Inese Vaidere.

"216 milliards d’euros" en quatre ans

"Depuis que la guerre à grande échelle a commencé (NDLR : en février 2022), l’Union européenne a payé plus de 216 milliards d’euros pour de l’énergie fossile russe. Nous payons encore près de 40 millions d’euros par jour (à la Russie) et finançons toujours les massacres en Ukraine", a déclaré l’élue (Parti populaire européen, droite) lettone.

Le texte prévoit une interdiction progressive d’acheter du gaz russe, qui s’appliquera au plus tard le 1er novembre 2027 pour des contrats d’achat de long terme - les plus sensibles car ils courent parfois sur des dizaines d’années. Des pénalités financières pourront être imposées aux entreprises qui contourneront l’interdiction. En revanche, l’accord ne prévoit pas d’interdire totalement les achats de pétrole et de combustible nucléaire russes, auxquels ont encore recours plusieurs Etats européens.

La Hongrie opposée

La Commission européenne a opté pour une proposition législative plutôt que des sanctions, car elle peut être adoptée à la majorité qualifiée des Etats membres plutôt qu’à l’unanimité. Le but est de contourner un veto de la Hongrie et de la Slovaquie, deux pays considérés comme proches de Moscou et fermement opposés à ces mesures.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a d’ailleurs promis de contester le plan en justice. Dans l’hémicycle, l’eurodéputé d’extrême droite (Patriotes) Thierry Mariani, réputé pro russe, a fustigé mardi une "rupture historique", "imposée […] sans unanimité, et au prix de risques juridiques majeurs pour les Etats et les entreprises".

© afp.com/TOMAS BENEDIKOVIC

Le texte des eurodéputés prévoit une interdiction progressive d’acheter du gaz russe, qui s’appliquera au plus tard le 1er novembre 2027.
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