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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé ce vendredi 26 décembre qu’il rencontrerait prochainement son homologue américain Donald Trump, deux jours après avoir révélé la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev. De son côté, Moscou a refusé d’en commenter les détails, mais la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les progrès vers la fin de la guerre étaient "lents mais réguliers".
Les infos à retenir
⇒ Volodymyr Zelensky va bientôt rencontrer Donald Trump
⇒ Vladimir Poutine pourrait être ouvert à un échange de territoires en Ukraine
⇒ Des drones russes endommagent trois bateaux dans le sud de l’Ukraine
"Nous avons convenu d’une rencontre au plus haut niveau avec le président Trump dans un avenir proche. Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel An", a déclaré Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, ce vendredi.
Selon le journaliste d'Axios Barak Ravid, citant un responsable ukrainien, Donald Trump rencontrera le président ukrainien dimanche à Mar-a-Lago, en Floride.
Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev. Ce texte prévoit un gel du front aux lignes actuelles tout en n’offrant aucune solution immédiate sur l’épineuse question des territoires occupés par la Russie, qui représentent plus de 19 % de l’Ukraine.
Contrairement à la version originale de ce document, rédigée par les Américains, la nouvelle mouture laisse de côté deux exigences majeures de Moscou : un retrait des forces ukrainiennes des territoires du Donbass encore sous leur contrôle et un engagement juridiquement contraignant de Kiev à ne pas adhérer à l’Otan. Pour cette raison, un accord de Moscou à cette nouvelle version semble improbable, bien que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ait indiqué que Moscou était en train de "formuler sa position" et ait refusé d’en commenter les détails.
Vladimir Poutine a déclaré à quelques-uns des plus importants hommes d’affaires russes qu’il pourrait accepter d’échanger certains des territoires contrôlés par ses forces en Ukraine, mais qu’il voulait l’intégralité du Donbass, a rapporté le journal russe Kommersant. "Vladimir Poutine a affirmé que le côté russe était toujours prêt à faire les concessions qu’il avait faites à Anchorage. En d’autres termes, que 'le Donbass est à nous'", écrit le média.
Le chef du Kremlin avait rencontré son homologue américain Donald Trump en août à Anchorage, en Alaska, pour le premier sommet USA-Russie depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.
Des drones russes ont endommagé trois navires au cours de la nuit de jeudi à vendredi dans des ports des régions d’Odessa et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine, a déclaré le vice-Premier ministre ukrainien. Ces attaques n’ont pas fait de victimes mais elles ont entraîné des coupures d’électricité et aussi endommagé des entrepôts civils dans la région d’Odessa, a ajouté Oleksiy Kouleba sur la messagerie Telegram.
Les autorités ukrainiennes accusent la Russie, qui multiplie les attaques aériennes dans la région d’Odessa, de vouloir priver l’Ukraine d’un accès à la mer Noire. Oleksiy Kouleba a aussi fait état d’une attaque de drones russes contre la gare de Kovel, dans le nord-ouest de l’Ukraine, à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec la Pologne. "Une locomotive et un wagon de transport de marchandises ont été endommagés", a-t-il affirmé.

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Il a promis de nouvelles attaques, si les chrétiens continuaient à être tués au Nigeria. Jeudi 25 décembre, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé avoir mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l’organisation Etat islamique (EI) dans le nord-ouest du pays africain, en proie à une recrudescence de violence depuis plusieurs années.
"J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé", a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le "ministère de la guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites" le jour de Noël. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu’il avait frappé "à la demande des autorités nigérianes, […] tuant plusieurs terroristes de l’Etat islamique" dans l’Etat de Sokoto. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, s’est dit "reconnaissant pour le soutien et la coopération du gouvernement nigérian", saluant l’action de son ministère.
Le ministère des Affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines. "Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d’Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l’extrémisme violent", a-t-il assuré dans un communiqué.
Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine sous la présidence de Donald Trump dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane, le Nigeria est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction. Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.
Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté de culte et ont diminué l’octroi de visas aux Nigérians. Affirmant que les chrétiens s’y trouvaient sous une "menace existentielle" de l’ordre du "génocide", Donald Trump avait menacé le mois dernier de recourir à l’option armée.
Car le pays est confronté à un conflit djihadiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu’à des gangs armés de "bandits" qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest. Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart s’affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu’à la religion.
L'ONU a également mis en garde contre une "recrudescence des enlèvements de masse", impliquant régulièrement des centaines d’écoliers. D’autres personnes ont été ciblées dans des lieux de culte lors d’enlèvements distincts. Le phénomène des enlèvements contre rançon s’est "consolidé en une industrie structurée et à but lucratif" qui a récolté environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, selon un récent rapport de SBM Intelligence, un cabinet de conseil établi à Lagos.

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