Capcom ne prévoit pas seulement de lancer des remakes de sa franchise phare. Le studio japonais va également mettre sur pied un nouveau volet de Resident Evil. Si plusieurs fuites nous ont déjà permis de grapiller des bribes d’informations, l’éditeur n’avait jusqu’ici rien révélé officiellement. C’est désormais chose faite. A l’occasion de l’évènement “Capcom Next”, Kōshi Nakanishi s’est exprimé brièvement au sujet du futur opus.
“Nous travaillons sur un nouveau Resident Evil”, confirme le directeur de Resident Evil 7. Après le 7, il a été vraiment difficile de décider ce que nous allions faire ensuite. Mais nous avons trouvé et honnêtement, nous ressentons une certaine satisfaction à ce sujet”. Une annonce qui va contenter les aficionados de la franchise horrifique, même s’ils auraient aimé obtenir davantage d’informations sur le contenu de RE9.
Resident Evil 9 pourrait mettre en place un monde ouvert horrifique
Ils devront prendre leur mal en patience. “Je ne peux pas en dire plus pour le moment mais j’attends avec impatience le jour où je pourrai partager ces détails avec vous”, conclut Nakanishi. En attendant, rappelons que plusieurs fuites ont déjà émergé dans les gazettes spécialisées. Le leaker PRE_Alarabiya a notamment révélé récemment que Leon Kennedy pourrait être le héros de cette nouvelle aventure.
Le personnage iconique de la franchise pourrait évoluer dans un monde ouvert. Il s’agirait d’une rupture importante, tranchant avec les environnements confinés et linéaires mis en place dans les jeux précédents. De son côté, le leaker Dusk Golem croit savoir que Resident Evil 9 n’arriverait finalement pas en 2025. Il faudra visiblement patienter un peu plus longtemps pour pouvoir mettre la main sur le nouvel opus.
Six ans après la demi-finale de la Coupe du Monde remportée par les Bleus contre les Belges, il est l’heure de remettre le couvert. La France affronte la Belgique ce lundi soir en huitième de finale de l’Euro 2024. Après un début de compétition mitigée (une victoire, deux nuls), l’équipe de France est attendue au tournant.
Les coéquipiers de Mbappé auront à cœur d’élever leur niveau de jeu pour mettre en déroute les Diables rouges. Lesquels ont également été décevants en poule (une victoire, une défaite et un match nul) malgré de grosses individualités. Pour empocher la victoire, Didier Deschamps devrait miser sur un nouveau dispositif, le 4-4-2 losange, qui devrait pousser Ousmane Dembélé sur le banc. Un moindre mal, l’attaquant parisien ayant globalement déçu depuis le début de la compétition.
L’équipe de France aura également fort à faire pour contenir la sélection belge qui pourra aligner un sacré onze de départ. La clé sera de bloquer le chef d’orchestre Kevin De Bruyne qui tentera d’alimenter Lukaku, Doku et consorts en bons ballons. Cette tâche devrait revenir à l’infatigable Kanté, impressionnant depuis le démarrage de l’Euro.
France – Belgique : sur quelles chaînes regarder le huitième de finale de l’Euro ?
France – Belgique sera diffusé à 18h sur TF1 et beIN Sports 1. Vous pourrez regarder le match en streaming sur les sites des deux chaînes ou sur leur application mobile respective. Pour visionner gratuitement le match sur TF1 :
Il est possible de s’inscrire avec un e-mail mais aussi via vos comptes Facebook, Apple et Google.
Pour regarder le match sur beIN Sports 1, vous devez impérativement vous abonner. L’offre “Connect 100 % Digital” est actuellement proposée au tarif de 15 euros par mois (sans engagement). Quoi qu’il en soit, ne passez pas par une IPTV pirate qui vous expose à des sanctions.
Les cartes-clés des hôtels peuvent entraîner des problèmes. Certains clients finissent par les perdre et doivent s’acquitter de frais supplémentaire auprès de l’établissement. Les cartes physiques peuvent également se démagnétiser. Bloqués devant la porte de leur chambre, les clients doivent alors se résoudre à descendre à la réception pour obtenir de l’aide.
Pour éviter ces désagréments potentiels, les utilisateurs Android peuvent désormais compter sur le portefeuille numérique Google Wallet qui permet déjà de stocker leurs cartes bleues. Sur sa page d’assistance, Google révèle qu’il est désormais possible d’ajouter une clé d’hôtel numérique à l’application. Celle-ci vous permettra d’accéder à votre chambre mais aussi à la piscine, à la salle de sport et aux autres espace réservés à la clientèle.
Google rattrape son retard sur Apple qui propose déjà une fonctionnalité similaire depuis quelques années via l’application Cartes. Outre la fin des désagréments mentionnés en début d’article, les cartes d’hôtel numériques permettent également d’éviter les files d’attente à la réception au moment du départ. Si votre hôtel propose cette fonctionnalité, voici comment procéder pour tout configurer :
Ouvrez l’e-mail de confirmation où se trouve la clé.
Celle-ci peut aussi être accessible sur le site ou l’application de l’hôtel.
Cliquez sur Ajouter à Google Wallet.
Connectez-vous à votre compte Google si ce n’est pas déjà fait.
Cliquez sur Ajouter puis Afficher dans Wallet.
Une fois devant votre chambre, vous n’aurez alors plus qu’à poser le dos de votre smartphone près de la poignée pour ouvrir la porte.
Pour ouvrir les portes, l’application utilise la technologie Near Field Communication (NFC). Le Clarion Hotel Post de Göteborg, en Suède, est le premier établissement à adopter Google Wallet pour les clés numériques. Davantage d’hôtels prendront en charge l’application au fil du temps.
Google Wallet prend désormais en charge les clés d’hôtel.
Vous pouvez utiliser votre smartphone Android pour ouvrir la porte de votre chambre.
Le nombre d’établissements éligibles devrait augmenter au fil du temps.
Selon Statcounter, la onzième itération de l’OS est passée de 27,67 % à 29,71 % de parts de marché en juin sur l’ensemble des machines tournant sous Windows. En s’approchant des 30 %, Windows 11 comble légèrement son retard qui reste encore abyssal, Windows 10 détenant un taux de 66,1 % (en baisse de 2,23 points sur un mois). 2,95 % des utilisateurs sont encore sur Windows 7 qui vient de recevoir une mise à jour essentielle pour les cartes graphiques NVIDIA.
Malgré la fin du support qui se rapproche, Windows 10 reste le leader incontesté
Au fil des mois, le système d’exploitation actuel va continuer de progresser. Il devrait finir par détrôner Windows 10 dont la fin du support est programmée pour le 14 octobre 2025. A partir de cette date, nombre d’utilisateurs vont forcément migrer en masse sur Windows 11, refusant de payer pour obtenir cinq ans de mises à jour de sécurité supplémentaires.
Il sera en effet possible de prolonger le support grâce au service 0patch. Ce dernier assure le déploiement de petits correctifs pour boucher les failles de sécurité. C’est une alternative pratique pour garder votre système d’exploitation en sécurité. La prolongation du support est facturé environ 25 €/an par appareil pour les particuliers et les petites entreprises.
Microsoft participe pleinement à la frénésie des chatbots. Lancé depuis début 2023 sous le nom de Bing Chat, l’agent conversationnel du géant se nomme désormais Copilot. Ce dernier est basé sur le modèle Prometheus, propulsé lui-même par le modèle GPT-4. À l’instar de ses concurrents ChatGPT et Gemini, le chatbot offre une floppée de possibilités et connait en ce sens une grande popularité.
Le chatbot a notamment la faculté de piocher sur Internet pour enrichir ses réponses. Copilot est disponible via une application, ou directement sur le web. D’autre part, il est présent sur les nouveaux PC Copilot+, même si ses fonctionnalités restent limitées dans nos contrées. Vous souhaitez accéder au robot conversationnel depuis votre navigateur web ? Suivez le guide !
Comment accéder à Copilot sur Internet ?
Plusieurs moyens s’offrent à vous pour accéder à Copilot sur le web. Pour ce faire, vous pouvez vous rendre à l’adresse suivante sur votre navigateur de prédilection : https://copilot.microsoft.com/. Notez que vous devrez être connecté à votre compte Microsoft, ou en créer un si vous n’en possédez pas, pour accéder au chatbot.
Microsoft Copilot est également intégré au navigateur Edge. Il vous suffit pour ce faire d’ouvrir le navigateur et de cliquer sur le logo du chatbot en haut à droite. Une fenêtre latérale va alors s’ouvrir à droite. Vous pouvez également cliquer sur le logo situé à droite de la barre de recherche depuis la page Microsoft Start. Vous serez alors redirigé directement sur la version web de l’agent conversationnel.
Comme expliqué dans l’intro, il est également possible de passer par une application pour utiliser Copilot. Cette dernière est disponible sur smartphone et tablette depuis le Google Play Store ou l’App Store. L’appli est également disponible sur PC via le Microsoft Store, mais pas encore sur Mac. Une astuce vous permet toutefois d’installer l’appli sur votre Mac en attendant. Notez que l’application ne vous obligera pas à vous connecter à votre compte Microsoft. Toutefois, vous pourrez accéder aux plugins, à votre historique de conversations, et générer des images si vous vous connectez.
Application Copilot sur mobile (à gauche) et sur Windows (à droite)
Une autre alternative vous permet de passer par l’application Skype pour utiliser le chatbot. Ce dernier vous y attend sagement, prêt à satisfaire vos requêtes diverses et variées. Il vous suffit simplement d’ouvrir la conversation dédiée à Copilot pour commencer à le faire travailler, ou de le mentionner dans n’importe laquelle de vos conversations : @Copilot suivi ou précédé de votre demande. À noter que le chatbot est également disponible sur l’appli Telegram.
Quelles requêtes adresser à Copilot ?
À l’instar de ChatGPT, Copilot est une IA générative qui peut pondre des textes et des travaux en se basant sur vos prompts. Plus vous donnerez de détails et de complexité à votre requête, plus la réponse de l’IA sera à la hauteur de vos attentes. Il ne faut ainsi pas hésiter à lui imposer plusieurs consignes qui permettront de borner efficacement son champ de recherche. On vous invite à consulter notre guide dédié pour vous aider à rédiger vos meilleurs prompts et exploiter le plein potentiel de l’outil.
Le mode créatif vous offrira des réponses originales et imaginatives.
Le mode précis vous donnera des réponses factuelles et synthétiques.
Le mode équilibré fera la synthèse entre les deux modes.
Voici une liste non exhaustive des tâches que l’IA de Microsoft peut réaliser les doigts dans le nez :
Un menu en trois plats pour 10 personnes avec des œufs en entrée, une pièce de viande en plat et un gâteau aux framboises en dessert.
Du code pour compléter votre programme informatique.
Une visite guidée des lieux incontournables à visiter se trouvant à moins de 20 km de Florence.
Des idées de travaux pratiques à faire en famille en utilisant de la colle, du papier journal, de la peinture et du carton.
Un programme d’entraînement de 30 minutes composé de pompes, d’abdominaux et de flexions.
Une histoire sur un milliardaire qui envoie sa voiture dans l’espace.
Une dissertation sur les thèmes philosophiques abordés dans Star Wars.
Une liste des voitures électriques avec une autonomie supérieure à 300 km et des sièges en cuir.
Copilot prend par ailleurs en charge la typographie LaTeX. Vous pouvez ainsi afficher “correctement des expressions mathématiques complexes”. Ce qui est bien pratique pour étudier les mathématiques ou pour écrire des articles scientifiques. Le robot conversationnel a reçu plusieurs mises à jour depuis son lancement. Il peut notamment générer des réponses plus longues et plus précises, ou encore générer des réponses sous forme de graphiques ou de tableaux, mais également prendre en charge des plugins.
Copilot peut-il générer des images ?
Copilot intègre également un générateur d’images par l’IA nommé Designer et basé sur Dall-E 3. Celui-ci est capable de créer des images en se basant sur des invites textuelles. Pour générer les images, vous pouvez écrire vos descriptions directement sur le chatbot en sélectionnant le mode créatif. Il faut toutefois que vous soyez connecté sur votre compte Microsoft pour générer des images.
Quelles différences entre Copilot et un moteur de recherche traditionnel ?
Lorsque vous faites une recherche classique, le moteur de recherche va vous dévoiler une liste de liens différents que vous pourrez visiter séparément. Copilot va quant à lui agréger les informations trouvées en ligne afin de vous proposer un texte où tout sera résumé. Notez qu’il citera également ses sources afin que vous puissiez accéder aux liens auxquels il fait référence.
Outre sa faculté à générer des textes créatifs (histoire, poème, pitch de film, etc), l’assistant virtuel de Microsoft se distingue d’un moteur de recherche classique de par sa capacité à affiner ses recherches au fil de la conversation. En lui posant des questions et en lui donnant des consignes au fur et à mesure, vous obtiendrez une réponse bien plus adaptée à vos attentes.
Comme le laissait supposer le teaser, l’épisode 3 de la saison 2 de House of the Dragon fait la part belle aux dragons (attention spoilers). Une référence majeure à Game of Thrones a notamment été introduite. Dans ce chapitre, Rhaenyra Targaryen demande à Rhaena d’accompagner ses fils dans le Val en compagnie de leurs jeunes dragons, Tyraxes et Stormcloud, et de quatre œufs de dragon.
Ces derniers revêtent une importance cruciale pour les Targaryen, représentant “l’espoir pour l’avenir” de la lignée. Les fans de Game of Thrones ont forcément été interpellés par les couleurs de trois d’entre eux – doré, vert, rougeâtre. Et pour cause, ces œufs seront offerts à Daenerys Targaryen par Illyrio Mopatis bien des années plus tard. Derrière leurs coquilles se trouvent Drogon, Rhaegal et Viserion qui deviendront les premiers dragons vivants depuis des générations.
House of the Dragon introduit les œufs de dragons de Daenerys Targaryen
Ils joueront des rôles cruciaux dans la série. Drogon deviendra la principale arme de conquête de Daenerys. Rhaegal aidera à la conquête de Westeros et participera à la Grande Bataille de Winterfell. Viserion sera tué et ressuscité en dragon de glace par le Roi de la Nuit. House of the Dragon étant un préquel de GoT axé sur les dragons, il est logique que ces œufs emblématiques soient introduits.
“Ce sont les œufs de Daenerys”, confirme Geeta Vasant Patel, la réalisatrice de l’épisode. “Nous tous qui travaillons sur cette série sommes de grands fans de Game of Thrones, c’était donc très excitant de tourner cette scène”, précise-t-elle dans les colonnes de Mashable.
Notez que la série a pris quelques libertés avec le matériel source. Dans Feu et Sang, George R. R. Martin laisse entendre que les œufs de Daenerys sont arrivés à Essos bien avant la Danse des Dragons, sous le règne de Jaehaerys I.
L’épisode 3 de la saison 2 de House of the Dragon vient d’être diffusé.
Il met en scène les futurs œufs de dragon de Daenerys Targaryen.
De quoi mettre du liant entre la série et son spin-off.
Windows 11 multiplie les bugs en cette période estivale. La mise à jour facultative KB5039302 apparaît comme un véritable fauteur de troubles sur le système d’exploitation. Elle a notamment provoqué des problèmes épineux sur certains PC utilisant des outils de virtualisation, les enfermant dans une boucle de redémarrage infinie. De quoi pousser Microsoft à suspendre son déploiement jusqu’à nouvel ordre.
Toujours est-il qu’un autre problème épineux se manifeste chez les personnes qui l’ont déjà installée. Sur le site Windows Health Dashboard, le géant de Redmond rapporte que KB5039302 casse la barre des tâches de Windows 11 N. Pour rappel, cette version spéciale de l’OS a la particularité d’être privée de certaines applications multimédia à l’instar de Windows Media Player et de ses fonctionnalités associées.
Windows 11 : la mise à jour KB5039302 casse la barre des tâches
Dans son rapport, Microsoft indique que les utilisateurs touchés ne parviennent plus à accéder à la barre des tâches, ce qui s’avère pour le moins handicapant. “Il est possible que vous ne puissiez pas afficher ou interagir avec la barre des tâches après vous être connecté à votre appareil une fois la mise à jour installée”, confirme l’éditeur. L’Explorateur de fichiers, le Bureau et les Paramètres continuent quant à eux de fonctionner sans problème.
“Le problème ne devrait se produire que si vous utilisez un appareil Windows édition N ou si vous désactivez les « Fonctionnalités multimédias » via Panneau de configuration > Programmes > Programmes et fonctionnalités > Activer ou désactiver les fonctionnalités Windows”, détaille Microsoft qui planche activement sur un correctif. En attendant son déploiement, il est conseillé de désinstaller KB5039302 via Windows Update pour rétablir votre barre des tâches.
Le chiffrement de bout en bout est le principe fondateur des messageries comme WhatsApp, iMessage, Signal ou encore Telegram. Il permet d’assurer la confidentialité des échanges, seuls l’expéditeur et le destinataire pouvant accéder au contenu des messages. Un projet de règlement européen dit “Chat Control” risque toutefois de le faire sauter au nom de la lutte contre les contenus pédocriminels. S’il est encore loin d’être adopté, il provoque déjà l’ire des défenseurs des libertés numériques.
Le texte imposerait aux plateformes d’inspecter les échanges pour détecter d’éventuels contenus à caractère pédocriminel. Les photos, vidéos et liens envoyés passeraient ainsi à la moulinette d’un scanner virtuel. En cas de découverte “suspecte”, les plateformes devront envoyer un signalement à un centre européen ; lequel pourra ensuite transférer le dossier aux forces de l’ordre si les contenus s’avèrent bien problématiques.
Conserver le chiffrement mais ne plus pouvoir envoyer de photos et de vidéos
Accepter le scan mais perdre le chiffrement
WhatsApp, Signal, iMessage : vers la fin de la confidentialité des échanges ?
Ce projet de règlement vivement critiqué sera-t-il bientôt adopté ? Dans l’Union européenne, la Commission (toujours à l’initiative législative) transmet ses propositions au Parlement et au Conseil de l’UE. Si ce dernier accepte les amendements des eurodéputés, le règlement peut être adopté. Sinon, la navette législative repart de plus belle, comme dans le cas du “Chat Control“.
Le 20 juin dernier, la présidence belge du Conseil de l’UE a finalement ajourné un vote décisif. “Le point a été retiré de l’ordre du jour car il est devenu évident que la majorité nécessaire pour convenir d’un mandat de négociation ne serait pas atteinte”, explique un fonctionnaire de l’UE à Tom’s Guide. “La présidence du Conseil doit ensuite préparer un nouveau projet de compromis dans l’espoir que celui-ci puisse réunir la majorité nécessaire”, complète une autre source européenne.
Vote on #ChatControl postponed – a triumph in our fight to defend the digital privacy of correspondence and secure encryption. Thank you! But the next attempt will come. The critical governments need to get their act together now:https://t.co/rehi36rsxLpic.twitter.com/LZ5xfhPChU
— Patrick Breyer #JoinMastodon (@echo_pbreyer) June 20, 2024
« Chat Control » : le chemin législatif est encore long
La Hongrie prendra le relais de la présidence belge dès le 1er juillet. C’est donc elle qui chapeautera les futures réunions du Conseil sur le “Chat Control”. “Notre présidence continuera de travailler sur l’élaboration d’une solution législative à long terme pour prévenir et combattre les abus sexuels sur les enfants en ligne et sur la révision de la directive contre l’exploitation sexuelle des enfants”, promet-elle dans son programme.
Le chantier devrait ainsi reprendre de plus belle. “Je crains qu’il existe un risque important que le Conseil l’approuve, ce qui pourrait être convenu lors des négociations suivantes. Lors du dernier vote, il manquait un seul pays pour obtenir la majorité nécessaire. Et certains gouvernements critiques ne demandent que de petits changements”, anticipe l’eurodéputé allemand Patrick Breyer, joint par Tom’s Guide.
Des réunions du Conseil dans sa formation “Justice et affaires intérieures” sont d’ailleurs programmées en octobre et en décembre. “Sur le plan procédural, il faudrait que – une fois que le Conseil aura convenu de son mandat de négociation – le Conseil et le Parlement européen se mettent d’accord sur un texte commun qui devra ensuite être formellement adopté”, décrypte une source européenne.
L’arrivée à un compromis risque toutefois d’être complexe. En novembre dernier, les eurodéputés avaient largement amendé le texte initial du “Chat Control” en retirant notamment l’obligation de scan des conversations chiffrées.
Patrick Breyer (Parti des pirates) fait notamment partie des opposants les plus réfractaires au projet. D’après lui, le scan automatique des conversations serait totalement inefficace :
“Les agresseurs ne partagent pas leur contenus via des services commerciaux de courrier électronique, de messagerie ou de chat, mais s’organisent via des forums secrets autogérés sans contrôle du chat. Les agresseurs téléchargent également généralement des images et des vidéos sous forme d’archives cryptées, partageant uniquement les liens et les mots de passe. Les algorithmes de contrôle du chat ne reconnaissent pas les archives ou les liens cryptés”.
Patrick Breyer
On peut également craindre que de nombreux faux positifs soient détectés, rendant suspectes des personnes totalement innocentes. Imaginez que vous envoyez des photos de vacances à vos proches sur WhatsApp et que certaines montrent vos enfants en maillot de bain. Seront-elles considérées comme des images répréhensibles par le système de scan ?
Du côté des plateformes concernées, le projet de règlement est vivement condamné. “Scanner les messages des gens comme le propose l’UE casse le chiffrement. C’est de la surveillance et c’est une voie dangereuse à emprunter”, déplore Will Cathcart, patron de WhatsApp.
For all the same reasons as before, scanning peoples messages like the EU is proposing breaks encryption. It’s surveillance and it’s a dangerous path to go down. https://t.co/ksn3kn60WE
“Il est impossible de mettre en place de telles propositions dans le contexte de communications chiffrées de bout en bout sans saper fondamentalement le chiffrement et générer une faille dangereuse au sein de l’infrastructure qui aurait des répercussions mondiales bien au-delà de l’Europe“, abonde Meredith Whittaker, présidente de Signal.
Official statement: the new EU chat controls proposal for mass scanning is the same old surveillance with new branding.
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