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Reçu aujourd’hui — 2 novembre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

L'armée israélienne annonce la remise par le Hamas de trois dépouilles d'otages à la Croix-Rouge

2 novembre 2025 à 19:39
Trois dépouilles d'otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 ont été remises dimanche à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza avant d'être transférées à l'armée israélienne, selon le bureau du Premier ministre israélien, précisant qu'une "cérémonie militaire" précédera leur identification par l'Institut de médecine légale. 

Israël menace d'intensifier ses attaques contre le Hezbollah dans le sud du Liban

2 novembre 2025 à 14:41
Au lendemain d'un raid meurtrier contre des membres du Hezbollah au Liban, le gouvernement israélien a menacé, dimanche, d'intensifier ses attaques. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu l'accuse de se "réarmer" et exhorte le Hezbollah à respecter ses engagements de désarmement, avertissant qu'Israël se réserve le "droit à l'autodéfense".

Kiev devrait cesser de donner des leçons à ses alliés

2 novembre 2025 à 17:51
Forts de leur résistance à l’invasion russe et de leurs progrès technologiques en défense, les responsables ukrainiens ont de plus en plus tendance à se comporter comme des donneurs de leçons vis-à-vis de leurs alliés occidentaux, observe Martin Ehl, chroniqueur spécialiste des affaires européennes pour le quotidien tchèque “Hospodarske Noviny”.

© Photo Fredrik Sandberg / via REUTERS

Donald Trump, un an à la Maison-Blanche : ce que disent les derniers sondages

2 novembre 2025 à 17:31

Un an après à la réélection de Donald Trump, les sondages suggèrent que la cote de popularité du président et multimilliardaire américain est globalement mauvaise. Mais les instituts nuancent l’ampleur de son impopularité. D'après chiffres, l’immense majorité des études réalisées depuis début octobre situent Donald Trump dans un taux d’approbation négatif, allant de -1 à -18 points. Sur le long terme, toutefois, ces résultats ne traduisent pas une chute significative pour le président républicain.

Entre un léger redressement…

Selon le dernier sondage ActiVote, publié le 1er novembre, la popularité de Donald Trump demeure négative, mais connaît un léger redressement par rapport aux mois précédents. Sa cote d’approbation est passée de 43,5 % à 46 %, tandis que son taux de désapprobation a reculé de 51,5 % à 50,6 %, portant sa cote nette à – 4,6 %. Soit un peu mieux que lors des derniers sondages.

Ces chiffres représentent, selon ActiVote, les meilleurs résultats de Donald Trump depuis quatre mois, supérieurs à sa moyenne de 41 % durant son premier mandat, ainsi qu’à celle de Joe Biden sur l’ensemble de sa présidence (41 %) et dans sa dernière année (40 %). Le sondage, réalisé auprès de 574 Américains (c’est l’un des échantillons de votants les moins fournis) entre le 1er et le 31 octobre, repose sur un système de notation par étoiles converties en pourcentages d’approbation et de désapprobation — une méthode indicative, mais peu précise.

ActiVote détaille par ailleurs le profil habituel des soutiens du président parmi les participants au sondage : hommes, électeurs ruraux, plus de 50 ans, blancs, républicains, foyers aisés et personnes ayant suivi des études supérieures courtes. Sur le plan politique, son appui reste massif à droite (87 %) et quasi nul à gauche (96 %). Les centristes, avec une cote nette de + 11 points, constituent la principale source de cette amélioration.

… et une baisse par rapport au début du mandat

Un autre sondage, plus sévère, dresse un tableau différent. Réalisé sur plus de 2 000 personnes par YouGov pour CBS News, il estime que la cote d’approbation nette du président s’établit désormais à – 18, soit son plus bas niveau depuis son investiture et trois points en dessous du minimum atteint lors de son premier mandat. Contrairement à la plupart de ses prédécesseurs, "les deux mandats de Donald Trump ont commencé avec une opinion publique divisée de manière égale", note le grand quotidien économique britannique The Economist, qui a analysé les résultats de l’étude.

Réélu sur une vague de pessimisme économique, Donald Trump avait promis aux électeurs que "les revenus allaient s’envoler, l’inflation disparaîtrait complètement, les emplois reviendraient en force et la classe moyenne prospérerait comme jamais auparavant" pendant son second mandat. "Jusqu’ici, les Américains sont déçus", conclut The Economist. Pour le journal, la gestion de l’économie et de l’inflation, du président américain jugée positive à ses débuts, est désormais largement désapprouvée, en raison notamment de la guerre commerciale qu’il a déclenchée et de la réaction négative des marchés. Selon YouGov, les électeurs rejettent également sa politique migratoire, pourtant un pilier central de sa campagne de réélection.

© afp.com/CHIP SOMODEVILLA

Espagne: vif débat autour de la reconnaissance de la «faute» du pays dans la conquête du Mexique

Par :RFI
2 novembre 2025 à 17:12
La polémique a repris de belle autour de la question de la mémoire entre le Mexique et l’Espagne. Vendredi 31 octobre, Madrid, satisfaisant une vieille demande du Mexique, a reconnu officiellement la « faute » de l’Espagne dans la conquête du Mexique, au XVIe siècle. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum y voit un premier pas vers le rapprochement. Pendant ce temps, la droite espagnole considère que le gouvernement socialiste s’est abaissé.

La "diplomatie d'orfèvre" du Maroc : comment Rabat a conquis l'ONU sur le Sahara occidental

2 novembre 2025 à 16:05

Certains textes portent en eux le souffle des grandes mutations. Le projet de résolution du Conseil de sécurité sur le statut du Sahara occidental, voté ce 31 octobre 2025 aux Nations unies, est de ceux-là. Adopté par 11 voix sur 15, zéro voix contre (l’Algérie ayant refusé de voter), le texte valide pour la première fois le plan d’autonomie marocain de 2007, marquant un tournant en faveur de Rabat plus de cinquante ans après le début du conflit opposant le Maroc au Front Polisario soutenu par l’Algérie.

Portée par les Etats-Unis, la résolution devait recueillir au moins neuf voix sur quinze au Conseil de sécurité et éviter tout veto des cinq puissances permanentes : Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine. Les trois premiers étaient déjà acquis à la cause marocaine, les deux autres, alliés traditionnels de l’Algérie, se sont finalement abstenus après avoir entretenu le flou. "Le Maroc espérait faire basculer la Chine avec ses intérêts économiques, mais celle-ci ne veut pas se fâcher avec l’Algérie", commente Emmanuel Dupuy, président de l’Institut de prospective et de sécurité en Europe. Pékin, refusant toute ingérence dans le conflit, compte effectivement à la fois sur le Maroc et l’Algérie pour intégrer le marché maghrébin et développer son projet d’extension de la route de la soie vers le continent américain.

Le Sahara, priorité diplomatique

Pour l’Algérie, c’est un coup dur. Malgré une meilleure prise en compte des revendications indépendantistes, sous la pression algérienne, le texte "ne reflète pas suffisamment la doctrine onusienne en matière de décolonisation", a réagi l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, qui a refusé de participer au vote. Le Front Polisario a de son côté qualifié le plan de Rabat de "parodie" qui ne "vaut pas plus que le papier sur lequel il est écrit".

Le texte appelle le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et son émissaire sur ce dossier, Staffan de Mistura, à mener des négociations "sur la base" de ce plan pour parvenir à un accord mutuellement acceptable. "Nous ouvrons un nouveau chapitre victorieux dans le processus de consécration de la marocanité du Sahara, destiné à clore définitivement ce dossier", a réagi le roi du Maroc Mohammed VI, saluant un "changement historique" du Conseil.

En réalité, ce tournant diplomatique n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt d’un long travail d’influence mené tous azimuts par Rabat depuis plus d’un demi-siècle. Depuis son indépendance en 1956, le Maroc estime avoir perdu injustement des territoires et revendique des liens anciens avec les tribus sahariennes et l’Afrique de l’Ouest. En 1975, alors que la Cour internationale de justice réfute "tout lien de souveraineté territoriale" avec le Sahara occidental, Hassan II fait de sa marocanité une cause nationale, mobilisant l’essentiel des efforts diplomatiques du Royaume. Il lance la "marche verte" la même année et négocie secrètement avec l’Espagne les accords de Madrid, qui cèdent le nord du Sahara au Maroc et le sud à la Mauritanie. Exclu des négociations, le Front Polisario, armé par l’Algérie, entre en guerre contre les deux occupants. En 1980, le Maroc construit un mur des Sables de 2 700 kilomètres et lance des investissements massifs dans ces "provinces du sud", construisant des mosquées, des hôpitaux, des hôtels, des écoles, afin de rallier la population à la marocanité du territoire (politique du "fait accompli").

À son arrivée au trône en 1999, Mohammed VI fait du dossier saharien sa priorité, s’impliquant personnellement et étendant le réseau diplomatique et économique du Royaume vers la Chine, la Russie, les puissances du Golfe, et l’Amérique latine, tout en consolidant ses liens avec les Etats-Unis et l’Europe, selon Pierre Vermeren, historien spécialiste du Maghreb et auteur du Maroc en 100 questions (Ed. Tallandier, 2020).

Rassurer la communauté internationale

En 2007, il propose un statut d’autonomie pour le Sahara occidental, au cœur du projet de résolution de l’ONU actuellement porté par les Etats-Unis. Ce plan prévoit la mise en place d’autorités locales – législative, exécutive, judiciaire – élues par les habitants, le Maroc conservant les compétences régaliennes en matière de défense, de politique étrangère et de religion. Depuis, la ligne diplomatique du Maroc ne s’écarte plus d’un iota de ce plan d’autonomie. Objectif : rassurer et séduire la communauté internationale. "Le Royaume pratique une diplomatie d’orfèvre, en s’adressant à tout le monde selon ses intérêts : tant aux puissances occidentales, profitant des faiblesses diplomatiques de son voisin algérien, qu’aux économies émergentes et à ses partenaires régionaux", explique Pierre Vermeren.

Et un à un, Rabat accumule les soutiens. Le premier, décisif, vient de la première puissance mondiale : en 2020, quelques mois avant la fin de son premier mandat, Donald Trump reconnaît la marocanité du Sahara en échange de la normalisation des relations du Maroc avec Israël. Ces accords d’Abraham entraînent une série de ralliements à la position marocaine : en 2022, l’Espagne, sous la pression migratoire exercée par Rabat, abandonne sa neutralité officielle et soutient le plan d’autonomie, suivie la même année par l’Allemagne et Israël, puis par la France en octobre 2024 après trois ans de tensions diplomatiques, ou encore le Royaume-Uni en juin dernier.

Le pari de l’Afrique

Le Maroc a aussi rallié d’anciens soutiens du Polisario, comme le Ghana ou le Malawi. Depuis son retour à l’Union africaine en 2017, Rabat a renforcé son action diplomatique en Afrique, surtout auprès des pays pauvres autrefois proches de l’Algérie, conditionnant ses relations économiques à la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara. "Le premier pilier de la politique étrangère du Maroc aujourd’hui, c’est l’Afrique où il est très présent dans le secteur des banques, des énergies vertes ou du BTP, considère Emmanuel Dupuy. Il sait aussi s’adresser à des pays enclavés, en leur offrant un accès à l’Atlantique grâce à ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires, ou au gaz naturel avec le projet de gazoduc Maroc-Nigéria."

Aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, s’ajoutent dix membres élus pour deux ans : l’Algérie, la Corée du Sud, le Danemark, la Grèce, le Guyana, le Pakistan, le Panama, la Sierra Leone, la Slovénie et la Somalie. Ces derniers mois, à l’approche du vote, la diplomatie marocaine s’est activée pour convaincre les indécis, stimulée par ses nouveaux soutiens et l’approche d’une issue favorable : en 2025, son chef, Nasser Bourita, a rencontré ses homologues du Panama, de la Sierra Leone, de la Corée du Sud, de la Somalie. La France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont eux-mêmes joué le rôle de relais de la position marocaine en vue d’obtenir la majorité la plus large possible lors du vote.

Prochaine étape, un référendum devrait être organisé au terme de négociations entre les trois parties : Rabat, Alger et le Front Polisario. Le mandat de la mission des Nations unies chargée de l’organisation de ce référendum (Minurso), qui expirait le 31 octobre, vient d’être renouvelé pour un an.

© Maghreb Arabe Press (MAP) / AFP

« Elle est déjà beaucoup plus utilisée qu’on ne le pense » : face au boom de l’IA générative dans les jeux vidéo, les artistes redoutent la fin de partie

2 novembre 2025 à 17:47
Des personnages hyperréalistes et des univers virtuels créés sur simple demande : si les promesses des outils d’IA générative font miroiter des jeux vidéo plus ambitieux et moins chers à produire, elles se heurtent aux inquiétudes des artistes et développeurs.

Barack Obama tacle Donald Trump sur son bilan

2 novembre 2025 à 16:34
Jusqu'à ce week-end, Barack Obama se faisait discret dans les campagnes pour le poste de gouverneur en Virginie et dans le New Jersey. Mais à quelques jours du scrutin, l'ancien président des États-Unis a pris la parole en meeting ce samedi 1er novembre pour défendre les candidats démocrates et s'en prendre au bilan de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier dernier.

"Meurtres de chrétiens" : Donald Trump menace le Nigeria d'une intervention militaire

2 novembre 2025 à 16:34
Donald Trump a menacé, samedi 1er novembre, le Nigeria d’une intervention militaire si le pays n’arrêtait pas, selon le président américain, les "meurtres de chrétiens" par des "terroristes islamistes". Le président nigérian est prêt à rencontrer Donald Trump dans les jours qui viennent, a affirmé dimanche un chargé de communication de la présidence.

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