Vue normale
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Un homme fonce en voiture sur quatre policiers à Bruxelles avant d’être interpellé
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Gaza : qu’est-ce que le statut de « combattant illégal », qui permet à Israël de priver des détenus palestiniens de leurs droits ?
Gaza : qu’est-ce que le statut de « combattant illégal », qui permet à Israël de priver des détenus palestiniens de leurs droits ?
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- La France s’engage à « faire échec » au narcotrafic, annonce Jean-Noël Barrot en Colombie
La France s’engage à « faire échec » au narcotrafic, annonce Jean-Noël Barrot en Colombie
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Accord UE-Mercosur : la FNSEA appelle à une mobilisation mercredi pour interpeller Emmanuel Macron
Accord UE-Mercosur : la FNSEA appelle à une mobilisation mercredi pour interpeller Emmanuel Macron
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Gaza : la dépouille rendue ce dimanche à Israël a été identifiée comme celle du lieutenant Hadar Goldin
Gaza : la dépouille rendue ce dimanche à Israël a été identifiée comme celle du lieutenant Hadar Goldin

Honda et la lente montée en puissance des motos électriques

-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Elle voulait venger les femmes trompées et finit condamnée à de la prison ferme en Italie
Elle voulait venger les femmes trompées et finit condamnée à de la prison ferme en Italie
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Aux confins de l’Amazonie, la ville d’Oiapoque saisie par la fièvre de l’or noir : « On sait qu’on ne pourra rien empêcher »
Aux confins de l’Amazonie, la ville d’Oiapoque saisie par la fièvre de l’or noir : « On sait qu’on ne pourra rien empêcher »

© Tommaso Protti pour « le Monde »
Philippines: le "super-typhon" a touché terre ce dimanche 9 novembre
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- États-Unis: le ministre américain des Transports a averti que le trafic aérien allait progressivement se réduire "à peau de chagrin"
États-Unis: le ministre américain des Transports a averti que le trafic aérien allait progressivement se réduire "à peau de chagrin"
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Jean-Vincent Holeindre, politiste : « Notre salut stratégique passe par une européanisation de notre défense »
Jean-Vincent Holeindre, politiste : « Notre salut stratégique passe par une européanisation de notre défense »

© REUTERS / AGENCJA GAZETA
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- 28 ans et 58.000 kilomètres: un Britannique demande l'accès au tunnel sous la Manche pour boucler son tour du monde à pied
28 ans et 58.000 kilomètres: un Britannique demande l'accès au tunnel sous la Manche pour boucler son tour du monde à pied
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- À Nijni Novgorod, les entreprises cherchent à contourner les sanctions occidentales
À Nijni Novgorod, les entreprises cherchent à contourner les sanctions occidentales

© Yuliya Baturina / yulenochekk - stock.adobe.com
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Après la France et l'Allemagne, le Royaume-Uni : face aux incursions de drones, la Belgique demande l’aide de ses alliés
Après la France et l'Allemagne, le Royaume-Uni : face aux incursions de drones, la Belgique demande l’aide de ses alliés
Des alliés en soutien à Bruxelles. Depuis plusieurs jours, la Belgique connaît une série d’incursions de drones inconnus au-dessus de différents sites sensibles de son territoire. Jeudi 6 novembre, le trafic aérien a été brièvement interrompu à l’aéroport de Bruxelles à cause d’un engin volant non identifié et repéré dans la zone. Le même scénario s’est répété ce samedi à Liège, toujours au-dessus de l’aéroport de la ville. La semaine dernière, des drones avaient également été remarqués au-dessus de diverses bases militaires.
Sollicitation de la Belgique
Face à ces menaces répétées, la Belgique a demandé l’aide de plusieurs pays frontaliers et membres, comme elle, de l’Otan. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont tous les trois répondu à cette sollicitation. Jeudi, Berlin a confirmé l’envoi de moyens dédiés à la lutte anti-drone sur le territoire belge. "La Bundeswehr soutiendra à court terme notre pays voisin en lui fournissant des capacités de lutte contre les petits systèmes aériens sans pilote", a expliqué l’armée allemande dans un communiqué. "La demande d’aide belge a été motivée par une augmentation significative du nombre d’observations d’aéronefs sans pilote non identifiés, y compris dans la zone des installations militaires belges."
De son côté, Paris a pareillement dépêché une équipe anti-drones sur place. Des soldats français qui seraient déjà actuellement présents en Belgique, comme rapporté vendredi par le média flamand Het Belang van Limburg. "Merci la France", a commenté sur X, en réaction de cet article, le ministre belge de la Défense, Theo Francken, pourtant habitué à tacler la France et son industrie de défense. Début octobre, l’armée française avait déjà envoyé temporairement des militaires au Danemark face aux mêmes problématiques de surveillance de Copenhague. 35 personnes et un hélicoptère Fennec avaient entre autres été mobilisés. Une démarche censée "illustrer la solidarité européenne en matière de défense face à la menace sérieuse" de ces drones, avait souligné alors le ministère français des Armées.
L’implication de la Russie "plausible" mais pas certaine
Autre acteur également prêt à assister Bruxelles sur ce sujet : le Royaume-Uni. Le chef d’état-major britannique, Sir Richard Knighton, a précisé ce dimanche sur la BBC que du "personnel" et du "matériel" allaient être envoyés dans le pays contre les drones. "Face à la montée des menaces hybrides, notre force réside dans nos alliances et notre détermination collective à défendre, dissuader et protéger nos infrastructures critiques et notre espace aérien", a détaillé le ministre britannique de la Défense, John Healey, dans un communiqué. Un déploiement qui "montre" que les deux pays sont "unis dans la lutte contre les menaces hybrides", note son homologue belge, Theo Francken, toujours sur X.
Y a-t-il une puissance étrangère derrière le lancement de ces drones ? Après les nombreuses incursions au Danemark, en Norvège ou encore en Allemagne, aucune preuve tangible n’a pu être découverte sur leur origine. Mais une piste occupe l’esprit de tous les observateurs : des tirs ordonnés par la Russie. L’implication de Moscou dans de telles opérations a été jugée "plausible" par Richard Knighton, sans pour autant pouvoir être confirmée pour le moment. Selon le chef d’état-major britannique, la Russie s’affiche aujourd’hui comme la "menace la plus pressante" vis-à-vis du continent européen. Le responsable à exhorter son pays à se "renforcer" face à la guerre hybride menée par le Kremlin.

© Nicolas TUCAT / AFP
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- France - Algérie : l'incroyable histoire de Baba Merzoug, le canon de la discorde
France - Algérie : l'incroyable histoire de Baba Merzoug, le canon de la discorde
C’est une colonne en bronze, patinée par les siècles, érigée dans l’ancienne cour d’honneur de l’arsenal de Brest. Peu de Finistériens la connaissent – et pour cause, elle est située dans une enceinte militaire. Et encore moins d’habitants savent que ce fût de 7 mètres de long, surmonté d’un coq, est en réalité… un canon algérien. Surnommée Baba Merzoug ("Père chanceux"), cette couleuvrine géante, l’une des plus grandes jamais fabriquées, a une histoire romanesque. Il y est question de sultan ottoman, de curé supplicié et de batailles épiques. Mais elle est surtout un témoin privilégié de la tumultueuse relation entre la France et l’Algérie. Et pourrait, à ce titre, jouer un rôle un jour prochain.
Et dire que Baba Merzoug était tombé dans les oubliettes de l’Histoire. Il en est ressorti il y a une quinzaine d’années, sous l’impulsion d’une poignée d’Algériens, qui découvrent alors son existence. Émus par son destin funeste, ils en demandent la restitution. Symbole de la puissance de l’Algérie précoloniale, sa place est, selon eux, à Alger, où les Français l’ont ravi lors de la conquête de la ville, en 1830. Leur requête a été entendue : Baba Merzoug figure aujourd’hui, au même titre que l’épée de l’émir Abdelkader, sur la liste des biens réclamés par l’État algérien, transmise à Paris en mai 2024 et restée, depuis, lettre morte. Leur credo ? Et si cet engin de mort servait aujourd’hui à rapprocher nos deux pays ? Et si la France, dans un geste d’apaisement, renvoyait de l’autre côté de la Méditerranée ce qui pourrait devenir, disent-ils, un "canon de la paix" ?
Froid polaire
L’idée pourrait faire sourire, tant les rapports entre Paris et Alger sont proches du froid polaire. Dégradée en 2024 après les arrestations de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes, et après la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, la relation s’est encore détériorée en juillet dernier lorsqu’un mandat d’arrêt international a été émis à l’encontre d’un diplomate algérien en poste à Paris, que la justice soupçonne d’avoir participé à l’enlèvement d’un opposant, Amor DZ. L’affaire, sérieuse, a entraîné des expulsions croisées d’agents consulaires et le rappel de l’ambassadeur français. Plus récemment, l’adoption à l’Assemblée nationale d’une résolution, portée par le RN, dénonçant l’accord franco-algérien de 1968, n’a pas arrangé les choses. Résultat, "tout est bloqué, soupire un diplomate. Les entreprises françaises perdent des marchés, la coopération entre les services de renseignement est gelée… Il ne se passe plus rien."
Pourtant, certains voient des lueurs d’espoir. "Le remplacement, place Beauvau, de Bruno Retailleau, partisan d’une ligne dure avec Alger, par Laurent Nunez, a été perçu comme un signal par Alger", estime une autre source. Nul doute que ses récentes déclarations - "ceux qui font croire aux Français que le bras de fer et la méthode brutale sont la seule solution, la seule issue, se trompent" - ont été entendues de l’autre côté de la Méditerranée.
Geste mémoriel
Et si, côté français, la libération des otages reste la condition sine qua non d’un réchauffement, certains se disent toutefois qu’un "geste mémoriel" pourrait contribuer au dégel. L’idée avait d’ailleurs été évoquée par Emmanuel Macron et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de leur conversation téléphonique, le 31 mars dernier. Après tout, la diplomatie est friande de symboles. "La première chose à faire serait de relancer la commission mixte d’historiens algériens et français, qui s’était réunie à cinq reprises avant d’être gelée", suggère Benjamin Stora, auteur en 2021 d’un rapport qui a fait couler beaucoup d’encre sur 'la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie'. "Mais restituer un bien peut aussi être un signe fort, ajoute-t-il, d’autant que la France n’en a, jusqu’à maintenant, rendu aucun."
"Et pourquoi pas commencer par le Baba Merzoug ?", tonne Smaïl Boulbina, porte-parole du comité de restitution du fameux canon. Sur le sujet, cet ancien médecin est intarissable. "Il pèse 12 tonnes et tirait des boulets jusqu’à 4 500 mètres, dit-il. Installé dans la citadelle d’Alger, il jouait surtout un rôle dissuasif, tant il était difficile à manœuvrer." À Brest, Hervé Bedri, chargé du patrimoine historique de la Marine pour l’Atlantique, est certainement l’historien français qui connaît le mieux son histoire : "Il a dû être fondu à Istanbul entre 1 512 et 1 520 au profit du sultan ottoman Selim 1er, avant d’être transporté à Alger pour renforcer la défense de la ville, raconte-t-il. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, le Maghreb était sous domination turque. Sa fabrication est une prouesse technique."
Mais le Baba Merzoug est aussi associé, dans la mémoire française, à une tragédie. Il aurait en effet servi à tuer un missionnaire, le père Le Vacher, qui faisait office, en Algérie, de consul du roi Louis XIV. Accusé de trahison par le dey d’Alger lors de la guerre qui l’opposa à la France en 1682, et porté aux gémonies par une foule chauffée à blanc, l’infortuné curé aurait été exécuté par un boulet tiré à bout portant par le canon géant. "Faux ! s’insurge Smaïl Boulbina. Le Baba Merzoug n’y est pour rien, il n’était plus en service depuis 666 !" Légende ou non, c’est en tout cas pour honorer sa mémoire que l’amiral Duperré le rapatrie à Brest en 1830, lors de sa conquête d’Alger, lorsqu’il le trouve dans une casemate.
Considéré comme une prise de guerre, il fait "partie intégrante du patrimoine historique" de nos armées, écrivait en 2006 la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, à qui l’on demandait - déjà- de le restituer. Vingt ans plus tard, l’armée s’opposerait-elle toujours à son retour ? "Il a été confié à la Marine en 1830, donc nous le gardons, mais si l’on nous dit un jour de le rendre, nous obéirons", répond l’historien Hervé Bedri.
Prise de guerre ? Pas vraiment
Mais est-ce possible, au moins ? Les prises de guerre font, en France, l’objet d’une juridiction spéciale. Toutefois, le projet de loi relatif à la restitution de biens culturels, actuellement en discussion au Sénat, pourrait changer la donne. Certes, le nouveau texte exclut de l'ensemble des biens pouvant être restitués les biens militaires, ceux-ci étant définis comme des "biens saisis par les forces armées, qui par leur nature, leur destination ou leur utilisation, ont contribué aux activités militaires". Mais justement, le canon Baba Merzoug n’a joué aucun rôle dans la bataille d’Alger, en 1830, puisqu’il était, depuis longtemps, remisé dans une casemate.
"Il sort donc a priori de la catégorie des biens militaires", commente Marie Cornu, directrice de recherches au CNRS et coauteure du Dictionnaire comparé du droit du patrimoine culturel (CNRS éditions). "Ajoutons, poursuit-elle, qu’il pourrait être possible de sortir ce canon érigé en colonne du domaine public par une autre voie, celle de sa désaffectation, dès lors qu'il s'agit d'un bien immobilier. Il basculerait alors dans un régime de domanialité privée et ne serait plus considéré comme inaliénable. C’est, par exemple, ce qui s’est passé quand l'Etat a vendu l’Imprimerie nationale à des acteurs privés."
Racines profondes
"Canon de la paix", objet de mémoire… mais aussi symbole. Car elle met en lumière une période méconnue de notre histoire commune, à savoir le XIXe siècle. "La guerre d’Algérie n’en est que l’épilogue, avance Benjamin Stora, qui vient de publier France-Algérie, Anatomie d’une déchirure, avec Thomas Snégaroff (Les Arènes). Revenir aux racines profondes de notre relation, en étudiant la façon dont s’est passée la pénétration française en Algérie, entre 1830 et 1880, serait une étape importante dans le processus de réconciliation." Si un fût vert-de-gris, transformé en obélisque sur une place battue par les vents, peut y contribuer…

© ©Fred Tanneau/AFP
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Paralysie budgétaire aux États-Unis : le trafic aérien va se réduire « à peau de chagrin » ces prochains jours
Paralysie budgétaire aux États-Unis : le trafic aérien va se réduire « à peau de chagrin » ces prochains jours

-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Résolution de l’ONU, coalition contre l’État islamique... Le président syrien Ahmed al-Charaa en visite historique à Washington
Résolution de l’ONU, coalition contre l’État islamique... Le président syrien Ahmed al-Charaa en visite historique à Washington

© Khalil Ashawi / REUTERS
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Immigration : le Royaume-Uni prêt à suivre le modèle danois pour durcir l’accès à ses frontières
Immigration : le Royaume-Uni prêt à suivre le modèle danois pour durcir l’accès à ses frontières
Suivre le modèle d’un des pays européens les plus restrictifs en matière d’immigration. Selon la BBC, le Royaume-Uni serait prêt à prendre exemple sur les règles imposées par le Danemark aux demandeurs d’asile qui pénètrent sur son territoire. La ministre britannique de l’Intérieur, Shabana Mahmood, devrait annoncer un plan dans ce sens avant la fin du mois, souligne le média britannique. Des hauts fonctionnaires ont d’ailleurs été envoyés par Londres en octobre dans le royaume nordique afin de travailler sur la question, en observant directement les pratiques sur place.
En poste depuis deux mois, Shabana Mahmood a fait de la réduction de l’immigration outre-Manche une priorité. En septembre, elle avait promis au Congrès du Parti travailliste de "tout faire" pour renforcer les frontières britanniques, soumises à un afflux conséquent de migrants depuis de nombreuses années. Au 6 novembre, 37 575 personnes avaient par exemple déjà réussi à rejoindre illégalement les côtes du pays, après avoir traversé la mer via de petites embarcations. Un chiffre déjà supérieur à la totalité des migrants ayant accédé au territoire britannique de la même façon sur l’ensemble de l’année 2024.
Extrême droite en position de force
L’instrumentalisation de faits divers impliquant des migrants par différentes figures, comme l’activiste xénophobe Tommy Robinson, a placé le sujet migratoire comme l’un des thèmes centraux du débat public au Royaume-Uni. Le parti Reform UK, dirigé par son chef de file pro-Brexit Nigel Farage, caracole depuis des mois en tête de plusieurs sondages. De quoi inquiéter le gouvernement travailliste de Keir Starmer, impopulaire et contesté jusque dans son propre camp. Le Premier ministre cherche donc à se saisir lui aussi des problématiques liées à l’asile pour canaliser l’émergence du mouvement d’extrême droite.
Souvent mis en avant par les droites européennes comme une des nations modèles en Europe sur cet aspect, le Danemark a durement renforcé l’accès à son territoire ces dernières années. "Nous attendons des personnes qui viennent ici qu’elles participent et contribuent positivement, et si ce n’est pas le cas, elles ne sont pas les bienvenues", a résumé, toujours auprès de la BBC, Rasmus Stoklund, ministre danois de l’Immigration et de l’Intégration. Ce dernier est membre du parti social-démocrate au pouvoir et dirigé par la Première ministre de gauche, Mette Frederiksen.
Accès au séjour restreint et regroupement familial compliqué
Concrètement, que prévoit la loi danoise vis-à-vis des migrants qui arrivent à ses frontières ? L’accueil à long terme est seulement possible dans des cas précis, par exemple lorsqu’un réfugié est personnellement ciblé par le régime en place dans son pays. Pour les autres demandeurs, l’asile accordé au Danemark n’est alors que temporaire. Copenhague les renvoie dans leur nation d’origine lorsque cette dernière est considérée comme "sûre". Les contraintes pour accéder à un regroupement familial ont également été durcies. Aucune personne de moins de 24 ans ne peut y avoir droit. Le membre de la famille vivant au Danemark ne doit par ailleurs bénéficier d’aucune prestation sociale danoise durant 3 ans et présenter des garanties financières solides.
Au sein du royaume nordique, une autre disposition va encore plus loin. En effet, les autorités danoises ont désormais la possibilité de détruire ou vendre des logements situés dans des immeubles considérés comme appartenant à des "sociétés parallèles". Autrement dit, des bâtiments dont au moins 50 % des occupants sont qualifiés par Copenhague comme issus de "milieux non occidentaux". Ces personnes ne peuvent par ailleurs pas du tout prétendre à un regroupement familial. Pour le moment, Londres n’a toutefois pas précisé si le gouvernement comptait reprendre ce type de concept, dénoncé comme "raciste" par certains élus travaillistes.
Division parmi les travaillistes
Le tour de vis migratoire à venir divise en effet les rangs du Labour. Le député Clive Lewis a frontalement critiqué le durcissement migratoire attendu. "Les sociaux-démocrates danois ont adopté une approche que je qualifierais d’intransigeante en matière d’immigration", a déclaré le député travailliste Clive Lewis, issu de l’aile gauche du parti, auprès du Guardian. "Ils ont repris nombre des arguments de ce que nous appelons l’extrême droite", a-t-il ajouté. À l’inverse, d’autres figures travaillistes soutiennent l’orientation souhaitée par Shabana Mahmood, invoquant une réponse à apporter face à la montée en puissance populiste dans le pays. "La conséquence, c’est que nous allons aborder des élections générales où Reform UK sera le principal adversaire dans la plupart des circonscriptions travaillistes… et nous serons anéantis", a justifié une autre parlementaire, Jo White, citée par la BBC.
D’après l’agence Press Association, la ministre de l’Intérieur souhaiterait rencontrer son homologue danois Rasmus Stoklund au plus vite pour échanger sur la question. En parallèle, d’autres mesures sont aussi évoquées sur le plan migratoire. Début septembre, le secrétaire à la Défense John Healey avait indiqué que les pouvoirs publics envisageaient de placer dans "des sites militaires" certains demandeurs d’asile. Une hypothèse confirmée fin octobre par le gouvernement. Selon The Times, jusqu’à 10 000 personnes pourraient être transférées dans des ex-casernes de l’armée en Écosse et en Angleterre.

© RaÅŸid Necati Aslım / ANADOLU / Anadolu via AFP
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Shutdown aux États-Unis : des milliers de vols annulés, le trafic aérien quasiment à l’arrêt pour Thanskgiving ?
Shutdown aux États-Unis : des milliers de vols annulés, le trafic aérien quasiment à l’arrêt pour Thanskgiving ?
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Extrême droite, antisémitisme : le président allemand alerte sur les menaces contre la démocratie
Extrême droite, antisémitisme : le président allemand alerte sur les menaces contre la démocratie
Le président syrien arrive aux Etats-Unis pour une visite inédite
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Irak : vote anticipé des forces de sécurité pour les législatives du 11 novembre
Irak : vote anticipé des forces de sécurité pour les législatives du 11 novembre
Sécheresse sans précédent en Iran : les réservoirs d'eau presque à sec
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- "L'Afghanistan est un des pays les plus vulnérables au changement climatique": les Talibans regrettent de ne pas avoir été invités à la COP30