↩ Accueil

Vue normale

Reçu aujourd’hui — 29 octobre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Les négociations commerciales sino-américaines à l’épreuve des erreurs de traduction

29 octobre 2025 à 18:01
Le chinois, qui repose sur des idéogrammes, et l’anglais, alphabétique, sont deux langues fondamentalement différentes. Tellement différentes que les erreurs de traduction, plus ou moins inconscientes, sont légion. De quoi compliquer un peu plus les négociations commerciales en cours entre la Chine et les États-Unis.

© Dessin de Ares, Cuba.

De la Tyrannie en Amérique

29 octobre 2025 à 18:00
Elu pour un deuxième mandat il y a un an, le 5 novembre 2024, Donald Trump piétine tous les contre-pouvoirs de son pays (juges, opposition politique, médias) et s’occupe des bonnes affaires de ses soutiens comme le patron de X et SpaceX Elon Musk, l’antivax Robert F. Kennedy Jr, le milliardaire Larry Ellison, etc. Au point de mettre en péril la démocratie tant vantée par Alexis de Tocqueville au XIXᵉ siècle.

Avant la rencontre Trump-Xi, Pékin multiplie les déclarations sur Taïwan

29 octobre 2025 à 17:56
La question taïwanaise sera-t-elle au menu de la rencontre, prévue jeudi 30 octobre, entre Xi Jinping et Donald Trump en Corée du Sud ? Depuis quelques jours, Pékin a multiplié les actions vis-à-vis de l’île, dépêchant un essaim d’avions militaires au-dessus des zones taïwanaises ou listant dans la presse officielle les avantages d’une éventuelle réunification pour la population insulaire.

© PHOTO I-HWA CHENG / AFP

Donald Trump, un an après sa réélection : un ego surdimensionné et une doctrine de gangster qui font vaciller l’Amérique

29 octobre 2025 à 17:50
Elu il y a un an, Donald Trump mène la charge contre les garde-fous de l’Amérique qu’on croyait inébranlables : les médias, les juges, l’opposition. Et, à une vitesse impressionnante, transforme la plus vieille démocratie du monde, célébrée en son temps par Alexis de Tocqueville, en régime illibéral.

Face à la menace chinoise, Taïwan veut s'inspirer d'Israël pour garantir sa souveraineté

29 octobre 2025 à 18:59

"Un modèle". C'est ainsi que le président taïwanais a qualifié Israël, vantant la robustesse de son système de défense. Lai Ching-te n'a, en outre, pas hésité à convoquer la Bible, citant David contre Goliath en référence au rapport de force entre Taïwan et la Chine. Ou comment légitimer le réarmement de l'île et tenter de courtiser Washington, alors que Pékin intensifie depuis quelques jours les exercices militaires autour de Taïwan.

Manoeuvres d'intimidation de Pékin

"Xi Jinping n’hésitera pas à sacrifier le PIB chinois pour envahir Taïwan, ce qui serait le déclencheur d’une guerre catastrophique avec les Etats-Unis", alertait pas plus tard qu'hier dans les colonnes de L'Express Michael Beckley, responsable de la recherche sur l’Asie au Foreign Policy Research Institute.

Pour garantir son indépendance, Taïwan, fervent soutien de l'Etat hébreu, entend donc prendre exemple sur le modèle de défense israélien. "Le peuple taïwanais s'inspire souvent de l'exemple du peuple juif face aux défis que la Chine pose à sa position internationale et aux menaces qui pèsent sur sa souveraineté", a ainsi déclaré le président Lai lors d'un dîner organisé lundi soir à Taïwan par le Comité des affaires publiques américano-israéliennes.

Israël érigé en modèle de défense

Le président taïwanais est même allé plus loin, affirmant que "l'apaisement n'a jamais été le moyen de mettre fin aux gouvernements autoritaires" et que le concept de paix par la force était "une maxime que les sociétés israéliennes, américaines et taïwanaises ont depuis des années". Ces déclarations s'inscrivent dans la lignée de premières annonces du président Lai en ce sens, ce mois-ci. Le président Lai avait ainsi déclaré, le 10 octobre dernier, vouloir augmenter les dépenses de défense à plus de 3 % du PIB en 2026 et à 5 % d'ici 2030, pour "protéger la nation".

Il avait aussi officialisé le déploiement d'un nouveau système de défense aérienne multicouche appelé "T-Dome" afin de se défendre contre une éventuelle attaque future de Pékin. Une infrastructure inspirée par le système de défense antimissile "Iron Dome" d'Israël, ainsi que par le bouclier antimissile "Golden Dome" du président américain Donald Trump.

Opération séduction de la base MAGA

Alors que le président américain est actuellement en tournée en Asie et doit rencontrer dès demain le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud, Taïwan redouble d'efforts pour rallier les Etats-Unis à sa cause. Notamment dans un contexte où l'île s'inquiète de la solidité de sa relation avec Washington, en cas d'attaque de la Chine.

Mercredi 29 octobre, Pékin n'a de son côté pas mâché ses mots rapporte Courrier International, faisant savoir qu'elle ne "promettrait jamais de renoncer à l'usage de la force vis-a-vis de Taïwan". Reste à voir qui, de Xi Jinping ou de Lai Ching-te, réussira à avoir l'oreille de Donald Trump.

© afp.com/Handout

En Argentine, « une jeunesse voit sa rébellion et son ras-le-bol incarnés par Javier Milei »

29 octobre 2025 à 18:30
Les électeurs du président argentin, qui a remporté les élections législatives de dimanche, estiment que face aux difficultés économiques, les efforts consentis sont le prix à payer pour le changement auquel ils aspirent, explique le sociologue argentin Gabriel Vommaro, dans un entretien au « Monde ».

© Rodrigo Abd/AP

Cellules de prison à louer au Kosovo

29 octobre 2025 à 18:03
Le Danemark enverra bientôt quelque 300 prisonniers, dans des cellules au Kosovo. Soit à quelque 2 000 kilomètres plus au sud. L’accord qui a pour but de désengorger les prisons surpeuplées rapportera 200 millions d’euros au petit pays des Balkans, soit quatre fois le budget du ministère de la Justice.

Sahara occidental : pourquoi l'avenir du territoire est suspendu au vote de la Russie à l'ONU

29 octobre 2025 à 16:32

C'est un dossier explosif sur lequel Moscou continue d'entretenir le flou. Et pourtant, sa voix sera stratégique pour l'avenir de ce territoire, disputé depuis cinquante ans entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario -soutenus par l'Algérie. Car dès demain, le Sahara occidental sera au coeur d'un vote à l'Onu. Les cinq membres permanents du conseil de sécurité devront se positionner sur un plan d'autonomie proposé par l'administration Trump et favorable au Maroc.

Si le Royaume-Uni et la France ont déjà fait savoir qu'ils se rangeraient derrière Washington, la Chine ainsi que la Russie, traditionnel allié d'Alger, sont, eux, restés plus ambigus. Pour Moscou, ce vote peut être l'opportunité de réaffirmer son non-alignement avec Washington. Ou au contraire de brosser Donald Trump dans le sens du poil pour espérer obtenir de futures concessions de sa part...

Proposition américaine favorable au Maroc

Le projet de résolution a été remis, le 22 octobre, par les Etats-unis. Selon Le Monde, il reprendrait un certain nombre d'éléments du plan marocain d’autonomie, proposé en 2007. Dans sa version initiale, le texte présentait ainsi ce statut d’autonomie "au sein de l’Etat marocain" comme "la solution la plus réalisable", utilisant même, à une reprise, une formule plus restrictive encore : "la base" de discussion – sous-entendu la seule.

Mais devant les résistances exprimées par certains membres du Conseil, une nouvelle mouture aurait commencé à circuler dans la soirée de lundi. Elle réaffirmerait entre autres le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, dans l’esprit des résolutions passées du Conseil.

Rejet catégorique du Front Polisario

Une condition indispensable pour le Front Polisario, qui avait dénoncé, dans un courrier au président du Conseil de sécurité de l'ONU, le texte initial. Un texte qui, selon lui, "niait sa participation" et "écartait toute référence au référendum d'autodétermination", rapporte le quotidien algérien El Watan. Le mouvement indépendantiste a également dit regretter que l'Espagne, ancienne puissance coloniale du Sahara occidental, ne participe pas aux discussions. "On ne peut construire une paix durable en marginalisant les acteurs historiques et en contournant les principes qui fondent le droit international", a déclaré le Front Polisario.

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déjà fait valoir qu'"aucun accord" ne pouvait être "imposé au mouvement sahraoui". Le tout, en prenant soin de rappeler ses désaccords avec Washington : pour Moscou, le dossier "n'est pas clos", a-t-il notamment expliqué. Et d'ajouter : "il le sera uniquement lorsque toutes les parties concernées estimeront que la décision a été prise dans le respect d'un juste équilibre des intérêts".

La Russie en position de force

Mais pour autant, plusieurs experts en sont convaincus : la Russie n'opposera pas son véto à la résolution américaine. "Au mieux, si le texte est trop en faveur du Maroc, la Russie s'abstiendra", juge par exemple le directeur du programme Afrique du Nord à l'International Crisis Group Riccardo Fabiani, cité par le journal espagnol El Independiente. Et d'ajouter que "la Russie a peu à gagner à adopter une position ferme, car elle entretient de bonnes relations avec l'Algérie et le Maroc et ne considère pas ce conflit comme important pour ses propres intérêts".

Mark N. Katz, professeur à l'université George-Mason aux Etats-Unis va même plus loin : pour lui, "les Russes pourraient même soutenir la résolution américaine {alignée sur la position de Rabat, NDLR}, s'ils estiment pouvoir obtenir des concessions ailleurs", notamment sur le dossier ukrainien.

Quid de la mission onusienne sur place ?

Pour être adopté jeudi 30 octobre, le projet de résolution devra obtenir les voix d’au moins neuf pays sur les quinze qui composent le Conseil, à savoir les cinq permanents, auxquels s’ajoutent dix membres élus pour deux ans : l’Algérie, la Corée du Sud, le Danemark, la Grèce, le Guyana, le Pakistan, le Panama, la Sierra Leone, la Slovénie et la Somalie.

D'autres enjeux seront également à l'ordre du jour des discussions. A commencer par le renouvellement du mandat de la Minurso, la mission onusienne chargée depuis 1991 de surveiller le cessez-le-feu - désormais caduc - dans le territoire. Car le texte porté par les Etats-Unis entend prolonger de seulement trois mois son mandat, alors que celui-ci est d'ordinaire renouvelé chaque année. De quoi affaiblir un peu plus une mission déjà mise à mal par les coupes budgétaires de l'administration Trump.

© Anadolu via AFP

À Rio de Janeiro, au moins 64 morts dans les favelas après le raid le plus meurtrier de la ville

29 octobre 2025 à 17:12
Lourdement armés, près de 2.500 agents des polices civile et militaire ont été mobilisés pour le raid qui sera le plus meurtrier de l’histoire de Rio de Janeiro. Ce mardi 28 octobre, les forces de l’ordre brésiliennes ont un objectif : arrêter les chefs du Comando Vermelho. Il s’agit de l’une des principales et anciennes factions criminelles du Brésil

❌