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Reçu aujourd’hui — 4 décembre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Après leur expulsion des États-Unis, les "retornados" mexicains en quête de reconstruction

4 décembre 2025 à 14:11
Recommencer une nouvelle vie dans un pays qu’ils ne connaissent pas ou dont ils se souviennent peu : tel est le sort réservé aux Mexicains expulsés des États-Unis par le gouvernement de Donald Trump. Cela concernerait plus de 100 000 personnes depuis janvier, selon le gouvernement mexicain. Que leur arrive-t-il après l’expulsion ? Au choc du retour succède la véritable épreuve, celle de reconstruire sa vie.

Tensions entre la France et l'Algérie

4 décembre 2025 à 16:55
Depuis l'été 2024, les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie n'ont cessé de croitre. Plusieurs dossiers sont au coeur de ces dissensions: la question du Sahara occidental, l'incarcération en Algérie de l'écrivain Boualem Sansal, mais aussi le refus de l'Algérie d'accueillir ses ressortissants visés par des Obligations de quitter le territoire français (OQTF). Des tensions qui ont connu un regain malgré une tentative d'apaisement en ce mois d'avril 2025, avec l'expulsion par les deux pays de fonctionnaires français ou d'agents consulaires algériens.

Camps de "rééducation" : Kiev accuse Moscou d’envoyer des enfants ukrainiens en Corée du Nord

4 décembre 2025 à 15:26

L'Ukraine a accusé jeudi 4 décembre la Russie d'envoyer vers des camps de "rééducation" en Corée de Nord des enfants ukrainiens "enlevés" par Moscou dans les territoires occupés par l'armée russe. Dans un communiqué, le médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets, a évoqué de nouvelles "informations" faisant état de l'existence de camps en Corée du Nord où des enfants ukrainiens sont soumis, selon lui, à une "russification" et une "militarisation" forcées.

"Chaque enfant doit être retrouvé, protégé et ramené chez lui. Les enfants ukrainiens ne peuvent pas être des armes entre les mains de l'agresseur", a plaidé Dmytro Loubinets.

165 "camps de rééducation"

La veille, lors d'une audition devant le Sénat américain, Kateryna Rachevska, une responsable d'une ONG ukrainienne, Regional Center for Human Rights, a déclaré que son organisation avait recensé 165 "camps de rééducation" pour enfants ukrainiens enlevés par Moscou. Selon elle, ces lieux se trouvent dans les territoires ukrainiens occupés, en Russie, au Bélarus et en Corée du Nord.

Kateryna Rachevska a affirmé que, selon son ONG, deux enfants venant respectivement de la Crimée annexée et de la partie de la région de Donetsk sous contrôle russe avaient notamment été envoyés dans un camp à Songdowon, en Corée du Nord, à 9 000 km de l'Ukraine. "On y enseignait aux enfants à 'détruire les militaristes japonais' et ils ont rencontré des anciens combattants (nord-coréens, NDLR) qui avaient attaqué en 1968 le navire Pueblo de l'US Navy", a-t-elle affirmé, une attaque qui avait alors suscité une crise entre Washington et Pyongyang.

Moscou assure avoir sauvé ces enfants

L'Ukraine accuse la Russie d'avoir enlevé au moins 20 000 enfants ukrainiens depuis le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, en février 2022, et que seuls 1 850 d'entre eux ont pu être récupérés.

En 2023, la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour la "déportation illégale" d'enfants des zones occupées d'Ukraine vers la Russie. Moscou dément ces accusations, assurant avoir sauvé ces enfants de la guerre et avoir mis en place des procédures pour les réunir avec leurs familles.

L'Assemblée générale de l'ONU a appelé mercredi au retour immédiat et inconditionnel des enfants ukrainiens "transférés de force" en Russie, une question sensible dans les très difficiles négociations en cours sur un éventuel accord entre Kiev et Moscou pour trouver une issue au conflit, le plus meurtrier en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale.

© © Adrien Vautier / Le Pictorium

Négociations pour la paix en Ukraine: est-ce que la Chine peut et veut peser sur une issue du conflit?

4 décembre 2025 à 15:45
Emmanuel Macron est en visite d’État en Chine jusqu’au vendredi 5 décembre. Il espère convaincre Xi Jinping de "peser" sur la Russie, le partenaire stratégique de la Chine, pour la "convaincre" d'accepter un cessez-le-feu. Mais le pays a-t-il la volonté et le pouvoir d’infléchir l'intransigeance de Moscou?

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