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Reçu hier — 6 décembre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Le Hamas assure être prêt à remettre ses armes à une autorité palestinienne gouvernant Gaza si l’occupation d’Israël cesse

6 décembre 2025 à 22:02
Le mouvement islamiste palestinien dit également accepter, dans un communiqué publié samedi, « le déploiement de forces de l’ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza ».

© OMAR AL-QATTAA / AFP

Guerre Israël - Hezbollah

6 décembre 2025 à 21:44
L'escalade entre Israël d'une part, l'Iran et le Hezbollah de l'autre, fait craindre une situation incontrôlable au Moyen-Orient, un an après l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas palestinien sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre à Gaza. À sa frontière nord, au Liban, Israël a intensifié depuis la mi-septembre ses frappes contre le Hezbollah qui avait lancé les hostilités contre lui en soutien au Hamas le 8 octobre. Au cours de l'une de ces attaques, l'État hébreu a tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe près de Beyrouth, portant un coup dévastateur au mouvement pro-iranien. Israël a désormais lancé des opérations terrestres qualifiées de "limitées et ciblées" dans le sud du Liban.

Guerre Israël-Hamas

6 décembre 2025 à 21:44
La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent du mouvement terroriste palestinien le 7 octobre 2023 sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza. D’après les autorités israéliennes, plus de 1.400 personnes, en majorité des civils, sont mortes - fauchées par balles, brûlées vives ou mortes de mutilations. Selon leur dernier bilan, au moins 239 otages ont par ailleurs été enlevés par les terroristes et seraient retenus dans la bande de Gaza. En représailles, l'armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007, et assiège ce territoire palestinien exigu où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a affirmé le 29 octobre 2023 que la guerre contre le Hamas était "entrée dans une nouvelle phase". Tsahal conduit désormais également des opérations terrestres dans la bande de Gaza. Au pouvoir depuis 2007 dans l’enclave palestinienne, les terroristes du Hamas affirment que plus de 8.000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements israéliens. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est alarmé le 29 octobre 2023 d'une situation "de plus en plus désespérée" dans la bande de Gaza, déplorant qu'Israël y ait "intensifié ses opérations militaires". Il a réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" et "l'acheminement d'une aide humanitaire soutenue à une échelle qui réponde aux besoins de la population" du territoire palestinien.

Turquie: le sort des Kurdes de Syrie au cœur du processus de paix avec le PKK

Par :RFI
6 décembre 2025 à 21:13
Les efforts engagés depuis plus d'un an pour parvenir à une paix durable entre la Turquie et le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) ont eu un « impact positif » sur les Kurdes de Syrie, qui souhaitent, eux aussi, ouvrir un dialogue avec Ankara. C'est ce qu'a affirmé, samedi 6 décembre, Ilham Ahmed, responsable de l'administration kurde de Syrie. Elle s'exprimait par vidéo lors d'une conférence de paix organisée à Istanbul par le parti d'opposition pro-kurde DEM.

Assaut du Capitole : pourquoi l’affaire du poseur de bombe de Washington déçoit les amateurs de théories du complot

6 décembre 2025 à 20:28
DÉCRYPTAGE - La veille du 6 janvier 2021, un individu déposait des bombes artisanales devant les sièges des partis républicain et démocrate. L’affaire, restée non élucidée pendant près de six ans, a passionné l’extrême droite de la même manière que celle de Jeffrey Epstein.

© ANDREW LEYDEN / Getty Images via AFP

Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, déclare "être candidat" pour devenir le prochain secrétaire général de l'ONU

6 décembre 2025 à 19:11
Dans un rapport publié ce vendredi 5 décembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique explique que l'Arche qui protège le réacteur endommagé de la centrale nucléaire n'est plus en mesure d'assurer sa fonction de protection, après une attaque de drone en février. Sur BFMTV, Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, déclare "être candidat" pour devenir le prochain secrétaire général de l'ONU

Pourquoi le rachat de Warner Bros par Netflix inquiète Hollywood

6 décembre 2025 à 18:04

Friends, la saga Harry Potter ou la série Game of Thrones… Le géant du streaming Netflix a annoncé vendredi 5 décembre le rachat pour près de 83 milliards de dollars du studio de cinéma et de télévision historique Warner Bros Discovery (WBD) dans un communiqué commun. Cela lui permet d’acquérir un immense catalogue de films mais aussi le prestigieux service de streaming HBO Max. Une transaction qui va "avoir un impact sur l’industrie du divertissement pendant des décennies", prédit le média Bloomberg.

Il s’agit de la plus grosse opération du genre dans le domaine du divertissement depuis le rachat de la Fox par Disney (71 milliards de dollars) en 2019. Le communiqué précise que les actionnaires de Warner recevront pour chaque action 23,30 dollars en espèces et 4,50 dollars en actions Netflix - loin des seulement 8 dollars de l’action Warner Bros Discovery en avril dernier.

Quel impact pour les salles de cinéma ?

Netflix a la réputation de ne diffuser que quelques films dans les salles de cinéma pour des durées limitées, des avant-premières ou "généralement afin de pouvoir prétendre à des récompenses telles que les Oscars", rappelle Bloomberg. Le streaming à domicile est sa vocation principale. Cité par le New York Times, le directeur général de Cinema United, une association professionnelle représentant 30 000 écrans de cinéma aux États-Unis, a qualifié le rachat par Netflix de "menace sans précédent pour le secteur mondial de l’exploitation cinématographique". "Des cinémas fermeront, des communautés souffriront, des emplois seront perdus", a déclaré Michael O’Leary. Selon l’association, le retrait des films produits par Warner Bros provoquerait le même effet que la suppression de "25 % du box-office annuel national".

Netflix s’engage à maintenir les activités actuelles de Warner Bros. "Pour l’instant, vous pouvez compter sur le fait que tous les films prévus pour une sortie en salles par Warner Bros continueront d’être projetés dans les cinémas", a déclaré lors d’une conférence téléphonique avec des investisseurs le 5 décembre, Ted Sarandos, co-PDG de Netflix. Mais comme le souligne le New York Times, ce dernier avait aussi déclaré en avril lors d’un événement que le "consommateur" souhaitait "regarder des films chez lui", et avait qualifié les salles de cinéma d'"idée dépassée". Repéré par les Echos, un communiqué du syndicat des producteurs américains met en garde Netflix : "Nos studios historiques sont plus que de simples bibliothèques de contenus : leurs archives renferment le caractère et la culture de notre nation."

Va-t-il y avoir un monopole du secteur ?

La vente doit être achevée au troisième trimestre 2026. Selon le New York Post, des responsables de la Maison-Blanche se seraient récemment inquiétés de la possible acquisition de WBD par Netflix, risquant selon eux de donner à la plateforme vidéo une position dominante sur le marché américain des contenus. Des députés démocrates ont également assuré qu’ils allaient "suivre de près" cet accord.

Du côté des employés du secteur, c’est l’inquiétude. La Writers Guild of America, qui représente plus de 12 000 scénaristes, a également demandé à "bloquer" cette fusion dans un communiqué, note le New York Times. "Le rachat de l’un de ses principaux concurrents par le géant mondial du streaming est précisément ce que les lois antitrust visent à empêcher." L’association s’inquiète aussi d’une "dégradation des conditions de travail pour tous les professionnels du divertissement, une hausse des prix pour les consommateurs et une réduction du volume et de la diversité des contenus proposés".

Paramount, rachetée cette année par David Ellison, fils de Larry Ellisson, fervent partisan du président Donald Trump, avait cherché à se positionner pour racheter WBD. D’après Bloomberg, les avocats de Paramount ont écrit une lettre déclarant que le processus d’enchères avait été biaisé en faveur de Netflix.

Quelles conséquences sur les emplois ?

Selon le même média, la transaction devra a minima faire l’objet d’un examen pendant un an ou plus "par les autorités de régulation de plusieurs juridictions, notamment le ministère américain de la Justice et l’Union européenne", avant de pouvoir être définitivement validée. Netflix vise à réaliser entre 2 et 3 milliards de dollars d’économies. Selon Greg Peters, le co-PDG de Netflix, cité par Bloomberg, la majeure partie de ces économies proviendra de la réduction des frais généraux et administratifs. Des suppressions d’emploi ont eu lieu précédemment lorsque Disney a racheté la Fox pour 71,3 milliards de dollars en 2019, et également cette année lorsque Skydance Media (dirigé par David Ellison) a pris le contrôle de Paramount, avec le licenciement de plus de 2 000 employés en octobre.

Le PDG de Warner Bros, David Zaslav, pourrait aussi sauter. Il n’était pas présent lors de l’annonce de l’accord par Netflix et n’a pas fait de commentaire public depuis. Selon des sources de Bloomberg, "aucun rôle spécifique ne lui a été attribué au sein des sociétés fusionnées".

© afp.com/Patrick T. Fallon

Hépatite B : les nouvelles recommandations américaines suscitent l’inquiétude des pédiatres

6 décembre 2025 à 16:49

Cette décision, adoptée par huit voix contre trois, devrait être suivie par les autorités fédérales américaines et conduire à la fin de l'actuelle politique de prévention du pays, en vigueur depuis plus de 30 ans. Donald Trump s'est félicité sur son réseau Truth Social d'une "très bonne décision".

Selon la nouvelle recommandation, l'administration d'une première dose de vaccin contre l'hépatite B - sur trois - dans les premières heures de la vie d'un enfant ne serait plus systématiquement recommandée aux bébés dont la mère a été testée négative.

Ce changement majeur a été immédiatement dénoncé par des associations de soignants comme injustifié et même dangereux, en raison notamment des failles dans le dépistage des mères aux Etats-Unis et de la possibilité que les nouveau-nés soient contaminés par d'autres personnes de leur entourage. Cela "entraînera une augmentation des infections par l'hépatite B chez les nourrissons et les enfants", a ainsi fustigé Susan Kressly, présidente de l'Académie américaine de pédiatrie.

Le Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP), entièrement remanié plus tôt cette année par le ministre vaccinosceptique Robert Kennedy Jr. a également recommandé qu'un test sérologique puisse être réalisé après une première injection pour évaluer la nécessité de doses futures.

"Causer du tort"

L'hépatite B est une maladie virale du foie qui peut notamment être transmise par la mère lors de l'accouchement et qui expose les personnes touchées à un risque élevé de décès par cirrhose ou cancer du foie. La recommandation de vacciner l'ensemble des nouveau-nés, soutenue par l'OMS, avait été instaurée aux Etats-Unis en 1991 et a permis de quasiment éradiquer les infections chez les jeunes dans le pays, selon les autorités.

En amont du vote, le docteur Cody Meissner, l'une des rares voix dissidentes du comité entièrement remanié par le ministre Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions antivaccins, avait exhorté ses collègues à ne pas changer les recommandations en vigueur. "En modifiant la formulation de cette recommandation, nous causons du tort", avait-il alerté.

D'autres membres défendaient au contraire une mesure permettant d'aligner la politique vaccinale américaine sur celle d'autres pays comme la France, malgré les avertissements d'experts pointant les problèmes de surveillance et d'accès aux soins spécifiques aux Etats-Unis.

Vaccinations en chute

Désormais composé de personnalités pour beaucoup critiquées pour leur manque d'expertise ou pour avoir relayé de fausses informations sur les vaccins, le groupe avait déjà modifié en septembre les recommandations vaccinales sur le Covid-19 et la rougeole. Il a également entrepris vendredi une révision plus large du calendrier vaccinal des enfants, des travaux auxquels a participé l'avocat américain Aaron Siri, un proche de Robert Kennedy Jr. connu pour avoir relayé comme lui des théories infondées sur le sujet.

Cette initiative suscite l'inquiétude au sein de la communauté médicale américaine, qui accuse le groupe de chercher à restreindre les accès aux vaccins, alors même que les taux de vaccination du pays évoluent à la baisse depuis la pandémie et font craindre le retour de maladies contagieuses mortelles, comme la rougeole.

En réaction, plusieurs institutions scientifiques américaines et Etats démocrates ont récemment annoncé cesser de suivre les recommandations de ce groupe et élaborer leurs propres directives. Au sein même du Parti républicain, la décision de l'ACIP vendredi a fait des remous, le sénateur Bill Cassidy, médecin de formation, ayant exhorté sur X les autorités fédérales à ne pas la mettre en oeuvre.

Une fois adoptées, ces recommandations dictent la prise en charge ou non de certains vaccins par des assurances et programmes des vaccinations. Un détail qui compte dans un pays où le prix d'un seul vaccin peut s'élever à plusieurs centaines de dollars.

© Getty Images via AFP

Tchernobyl: "C'est une situation extrêmement volatile et délicate", explique Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique

6 décembre 2025 à 18:57
Dans un rapport publié ce vendredi 5 décembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique explique que l'Arche qui protège le réacteur endommagé de la centrale nucléaire n'est plus en mesure d'assurer sa fonction de protection, après une attaque de drone en février.

Tchernobyl: Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, déclare "qu'il est urgent" de réparer l'arche de confinement

6 décembre 2025 à 18:51
Dans un rapport publié ce vendredi 5 décembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique explique que l'Arche qui protège le réacteur endommagé de la centrale nucléaire n'est plus en mesure d'assurer sa fonction de protection, après une attaque de drone en février.

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