↩ Accueil

Vue normale

Reçu aujourd’hui — 15 décembre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Au Chili, la victoire de José Antonio Kast et l'ombre de Pinochet

15 décembre 2025 à 19:27
L'ultraconservateur José Antonio Kast est devenu, dimanche, le président chilien le plus à droite depuis la fin de la dictature de Pinochet en 1990. Son ascension réactive des fractures laissées par 17 ans de régime autoritaire : entre un passé encore douloureux, d'une population en quête de retour à l'ordre, et une désillusion à l'égard de la gauche.

Amérique du Sud: "L'extrême droite et ses idées en plein développement", assure Lizzell Quiroz, professeure d’études latino-américaines 

15 décembre 2025 à 19:24
Le nouveau président chilien d'extrême droite José Antonio Kast, élu ce dimanche 14 décembre, ne cache pas son admiration pour l'ancien dictateur Augusto Pinochet. Lizzell Quiroz, professeure d’études latino-américaines à Cergy Paris Université, réagit à cette élection sur BFM2.

Les habitants de New York se ruent à Central Park pour profiter des premières chutes de neige

15 décembre 2025 à 19:23
New York s'est réveillée ce 15 décembre sous ses premières neiges de l'hiver. Les habitants de la Big Apple en ont profité pour s'essayer à tout type d'activités: luge, bataille de boules de neige, ski et même footing pour certains. D'après l'agence météorologique américaine, c'est la première fois depuis 2018 que la ville de New York a autant de neige aussi tôt dans la saison.

Crimes contre l'humanité en RD Congo : l'ex-chef rebelle Roger Lumbala condamné à Paris

15 décembre 2025 à 18:16
Roger Lumbala, ancien chef rebelle congolais, a été condamné, lundi, par la cour d'assises de Paris à 30 ans de réclusion criminelle pour complicité des crimes contre l'humanité commis par ses soldats en 2002-2003 en RD Congo. L'accusé, qui a dix jours pour faire appel, a refusé d'assister à son procès.

Biélorussie : pourquoi Alexandre Loukachenko veut se concilier les bonnes grâces de Donald Trump

15 décembre 2025 à 19:09

L’histoire d’une réconciliation entre les États-Unis et la Biélorussie, ce petit Etat enclavé d’Europe de l’Est, a peut-être continué de s’écrire samedi 13 décembre dernier. A la faveur de plusieurs mois de pourparlers, l’émissaire de Donald Trump, John Coale, alors en visite en Biélorussie auprès du président autoritaire Alexandre Loukachenko, a annoncé ce jour-là la levée des sanctions américaines visant le potassium. Une production qui demeure la plus grande source de revenus pour le pays proche allié de la Russie.

Dans un premier temps, l’émissaire américain n’avait pas donné de détails sur la portée de cette mesure et n’avait pas indiqué ce que les autorités biélorusses avaient concédé en échange. Mais quelques heures plus tard, Minsk a annoncé la libération de 123 prisonniers politiques, dont des figures de l’opposition.

Le prix Nobel de la paix 2022 libéré

Parmi les libérés, Maria Kolesnikova, figure de l’opposition biélorusse et ses compères Viktor Babariko et Maksim Znakou, tous trois aperçus à la frontière ukrainienne lors d’un point presse. Les autorités ukrainiennes ont déclaré que cinq Ukrainiens et 104 Biélorusses étaient arrivés samedi sur le territoire ukrainien, où ils ont été accueillis par le chef de l’agence de renseignement militaire de Kiev. Autre libération importante : celle d’Ales Bialiatski, un militant des droits de l’homme et colauréat du prix Nobel de la paix en 2022. L’opposant a rejoint Vilnius, la capitale de la Lituanie voisine. Parmi les personnes libérées se trouvent également des citoyens d’Australie, de Grande-Bretagne, de Lituanie, de Pologne et des États-Unis.

Ces derniers mois, Donald Trump a encouragé le président biélorusse à libérer les centaines de prisonniers politiques que compte le pays, et Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de 30 ans, a gracié des dizaines de personnes. En échange, Washington avait déjà partiellement levé les sanctions contre la compagnie aérienne biélorusse Belavia, lui permettant d’entretenir et d’acheter des pièces pour sa flotte, qui comprend des Boeing. La rencontre entre l’émissaire américain et le président Loukachenko et la libération d’otage effective "représentent un dégel lent mais régulier des relations entre Washington et la Biélorussie", souligne The New York Times.

Une stratégie pour la paix en Ukraine ?

L’émissaire américain John Coale a affirmé samedi que la proximité entre Alexandre Loukachenko et son homologue russe Vladimir Poutine pourrait être utile dans la difficile médiation américaine en cours pour tenter de mettre fin à la guerre entre Kiev et Moscou. "Votre président (Loukachenko, NDLR) a une longue histoire avec le président Poutine et a la capacité de le conseiller. C’est très utile dans cette situation", a déclaré John Coale, cité par l’agence de presse étatique biélorusse Belta.

D’autre part, ce réchauffement des relations pourrait aussi largement profiter à la Biélorussie, cible de sanctions américaines depuis 2020, renforcées en 2022 après l’invasion russe en Ukraine que le pays a soutenue. "Loukachenko a libéré tous les prisonniers parce que son régime en profitera", écrit ainsi le journal allemand Der Spiegel.

Avant 2022, la Biélorussie utilisait le port de Klaipeda en Lituanie pour exporter ses engrais et son potassium. Mais lorsque la guerre en Ukraine a conduit le gouvernement lituanien à couper cette route d’exportation, Minsk a été forcé de collaborer encore davantage avec la Russie, donnant à Moscou plus de contrôle sur l’approvisionnement mondial en engrais crucial. Pour le président biélorusse, le rapprochement des États-Unis pourrait être le signe d’une volonté de réduire la dépendance de son pays à celui de Vladimir Poutine.

© afp.com/Handout

Mort de Rob Reiner: Donald Trump affirme que le décès du réalisateur serait liée à son anti-trumpisme "enragé"

15 décembre 2025 à 18:42
Le réalisateur Rob Reiner et son épouse ont été retrouvés morts dans leur maison de Los Angeles dimanche 14 décembre. Une enquête pour un possible homicide a été ouverte par la police locale, ont annoncé les autorités de la ville américaine. Les explications d'Antoine Heulard, correspondant BFMTV aux États-Unis.

Le fils du réalisateur Rob Reiner et de son épouse arrêté après la mort du couple

15 décembre 2025 à 18:36
Le réalisateur et militant politique Rob Reiner et son épouse ont été retrouvés morts dans leur maison de Los Angeles dimanche 14 décembre. Une enquête pour un possible homicide a été ouverte par la police locale, ont annoncé les autorités de la ville américaine. Les explications d'Antoine Heulard, correspondant BFMTV aux Etats-Unis.

Australie : après l'attentat de Bondi Beach, des intox sur l'identité d'un tireur et du sauveur

15 décembre 2025 à 18:35
Le 14 décembre, 15 personnes ont été tuées à Sydney lors d'un attentat qualifié de "terroriste" et d'"antisémite" par l'Australie en pleines célébrations de la fête juive de Hanouka. En ligne, certains ont soutenu à tort que l'un des tueurs était en réalité israélien. D'autres intox ont également visé la personne qui a arrêté un des tueurs.

En Australie, le contrôle des armes à feu remis en question par l’attentat de Sydney

15 décembre 2025 à 18:30

L’Australie est en deuil national. 15 personnes - dont une fillette - ont été assassinées dans un attentat antisémite sur la plage de Bondi, à Sydney. 42 blessés sont à déplorer. Dimanche 14 décembre, un père et son fils, Sajid Akram et Naveed Akram, ont ouvert le feu avec "des armes à longue portée" sur les quelque mille personnes rassemblées sur le sable pour célébrer le premier jour de la fête juive Hanouka. Certains médias rapportent que les enquêteurs antiterroristes australiens étudient la piste d’une allégeance à l’Etat islamique, et que des drapeaux de l’organisation auraient été retrouvés dans la voiture des assaillants.

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a déploré un "acte purement maléfique, antisémite et terroriste". En réponse, il a annoncé ce lundi vouloir durcir la législation du pays sur le port d’arme. Devant la presse, l’homme d’Etat a déclaré : "Si nous devons renforcer cette législation, si nous pouvons faire quoi que ce soit, je suis tout à fait disposé à le faire et j’espère obtenir l’approbation du Conseil national cet après-midi."

Une première reforme en 1996

L’Australie n’avait plus été confrontée à une telle tuerie depuis le massacre de Port Arthur en 1996. Dans les jours ayant suivi ce drame qui a coûté la vie à 35 personnes, le pays a revu en profondeur sa réglementation sur les armes à feu, réduisant drastiquement leur présence sur le territoire. En moins d’un an, grâce à un "accord national sur les armes" près de 650 000 armes à feu, soit 20 % de la proportion détenue par des particuliers, ont été rendues aux autorités, puis détruites.

Depuis, la législation australienne est régulièrement érigée en exemple, reconnue comme l’une des plus strictes et des plus efficaces au monde. Le pays est parvenu à restreindre l’accès aux armes semi-automatiques, à durcir les conditions d’obtention des permis et à imposer aux détenteurs d’armes à feu de justifier d’une "raison valable" pour en posséder une. Une réforme qui a bénéficié d’une large approbation publique. Comme l’a d’ailleurs souligné Anthony Albanese lors de la conférence de presse qui a suivi l’attentat de Bondi Beach, "la législation sur les armes à feu du gouvernement Howard a eu un impact considérable en Australie et représente un moment de fierté nationale".

Une augmentation des armes en Australie

Sauf que, depuis, l’Australie a eu tendance à baisser la garde. L’un des assaillants de Sydney, Sajid Akram - qui a été abattu par la police - était titulaire d’un permis. Membre d’un club de tir, il possédait six armes, légalement donc. Selon les forces de l’ordre qui les ont depuis saisies, toutes ont été actionnées dimanche. Son fils, Naveed Akram, avait quant à lui fait l’objet d’une enquête des services de renseignement nationaux pour ses liens présumés avec une cellule locale de l’Etat islamique. Information confirmée par le Premier ministre australien, qui a précisé que l’assaillant n’était pas considéré comme "une menace persistante ou imminente de violence". Selon les informations de la presse locale, il vivait chez ses parents, en proximité directe avec des armes donc.

Et depuis les saisies qui ont suivi l’attentat de 1996, le nombre d’armes en circulation a connu une augmentation exponentielle, d’après les chiffres de l’Australian Institute. Aujourd’hui, il y a plus de 4 millions d’armes à feu en Australie, soit près de deux fois plus qu’en 2001.

Registre national, permis et contrôles supplémentaires

D’ailleurs, plusieurs mesures qui avaient été envisagées après le drame de 1996 n’ont pas vu le jour. Entre autres, le registre national des armes censé être créé n’a finalement jamais été instauré. Il en est de même pour la collaboration fédérale dont s’étaient félicités à l’époque les instigateurs de la réforme : à ce jour la législation varie d’un Etat australien à l’autre.

La nouvelle réforme pourrait justement remettre à l’ordre du jour certaines de ces mesures, dont le registre national. La copie pourrait également inclure une limitation du nombre d’armes pouvant être détenues par personne, une réévaluation des catégories d’armes autorisées, ou le réexamen des permis sur une période donnée. Les autorités étudient également la possibilité d’utiliser des renseignements criminels supplémentaires pour "étayer" l’octroi de permis d’armes à feu.

© afp.com/Saeed KHAN

Donald Trump, un président qui rend fou

15 décembre 2025 à 18:21
Pour disqualifier ses adversaires, le monde MAGA a forgé une expression : le « Trump derangement syndrome », une supposée maladie mentale qui expliquerait leur opposition systématique. Si l’argument psychiatrique n’est pas établi, nombre de démocrates témoignent de la colère qui les gagne à chaque prise de parole de Donald Trump.

© RONDA CHURCHILL/AFP

❌