↩ Accueil

Vue normale

Reçu aujourd’hui — 18 décembre 2025 7.4.2 📰 Infos Monde

Mercosur: "Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", prévient le président brésilien Lula

18 décembre 2025 à 12:42
Le président brésilien tape du poing sur la table. Luiz Inacio Lula da Silva a prévenu ce mercredi 17 décembre que si l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas bouclé rapidement, le Brésil ne le signerait pas tant qu'il dirigerait le pays.

Israël interdit l’accès à 14 ONG jugées hostiles à Gaza, renforçant le contrôle politique sur l’aide humanitaire

18 décembre 2025 à 11:55
Israël interdit l’accès à Gaza à 14 ONG, renforçant le contrôle sur l’aide humanitaire. Ces organisations sont jugées « hostiles » ou accusées de « délégitimer l’État d’Israël ». Une décision qui suscite l’inquiétude face à la catastrophe humanitaire en cours.

Avoirs russes : l’Europe face à ses responsabilités

18 décembre 2025 à 11:30
La décision sur le sort des 210 milliards d’euros d’actifs russes gelés, que les chefs d’Etat européens doivent prendre, lors du sommet à Bruxelles qui se tient jeudi et vendredi, est déterminante. Un passage en force provoquerait une crise à l’issue incertaine. Mais ne pas utiliser ces avoirs serait encore plus dommageable.

© OLIVIER HOSLET / REUTERS

Un #MeToo interne secoue le parti socialiste espagnol

18 décembre 2025 à 11:30
Plusieurs affaires de harcèlement sexuel éclaboussent le parti du président du gouvernement, Pedro Sanchez, déjà affaibli par des scandales de corruption. La gestion des plaintes suscite une vive contestation interne, alors que plusieurs scrutins régionaux sont prévus en Espagne dans les prochains mois.

© NICOLAS TUCAT/AFP

Aux États-Unis, la police anti-immigration traîne une femme au sol dans les rues de Minneapolis

18 décembre 2025 à 11:29
La scène a eu lieu le 15 décembre, dans un quartier de Minneapolis et filmée par un témoin. On y voit une femme, tenue par le poignée, être traînée au sol par un agent de l’ICE. Il tente de la mener jusqu’à un véhicule, tandis que l’un de ses collègues sort une arme de service et vise les témoins.

Accord UE-Mercosur : l’Italie tiraillée entre la défense des agriculteurs et les intérêts des industriels exportateurs

18 décembre 2025 à 11:17
La présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, a déclaré, mercredi, qu’il était « prématuré » de signer en l’état l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur. Ces déclarations ont rassuré le secteur agricole, mais inquiètent les entreprises transalpines qui exportent vers le Mercosur.

© Remo Casilli/REUTERS

Massacre de Tiananmen en Chine : ce document caché par Pékin enfin révélé au grand jour

18 décembre 2025 à 10:55

Une colonne de chars dévale une avenue fantomatique où la vie a déserté. Seul, au milieu de la route, un homme se tient debout, un sac de courses à la main. L’inconnu est déterminé à empêcher les véhicules de poursuivre leur course meurtrière : nous sommes le 5 juin 1989, à Pékin, et la veille, des milliers de manifestants contre le régime chinois ont été massacrés dans les rues. Le blindé de tête tente de contourner l’individu, mais celui-ci refuse de bouger. La scène, immortalisée par les photographes Jeff Widener et Charlie Cole, est devenue l’un des symboles de la résistance face à la répression du soulèvement de Tiananmen. De cet anonyme (baptisé "tank man"), et de centaines de disparus, on ne sait toujours pas aujourd’hui ce qu’il est advenu - le massacre demeurant un tabou.

Des vidéos inédites

Mais un document ayant fuité ces dernières semaines en Chine nous permet de mieux comprendre les coulisses de cet épisode sanglant de l’histoire. Il s’agit des vidéos inédites du procès de Xu Qinxian, un général devenu célèbre pour avoir refusé d’ouvrir le feu sur les étudiants qui manifestaient contre Deng Xiaoping. Pendant des années, les motivations de cet officier, décédé en 2021 à l’âge de 85 ans, sont restées floues. Mais ces enregistrements, maintenus jusqu’ici secrets, nous donnent des indications sur la manière dont a été prise la décision de décréter la loi martiale, et les désaccords suscités au sein du commandement chinois de l’époque.

Lors de son audience devant une cour martiale en 1990, l’ancien général de la 38e armée (une force d’élite de l’Armée de libération populaire) a ainsi déclaré avoir agi par "jugement professionnel". Pour le général, envoyer des troupes armées contre des civils engendrerait le chaos et un bain de sang. "J’ai expliqué que celui qui accomplirait bien cette tâche pourrait être un héros [mais] celui qui l’accomplirait mal deviendrait un pécheur au vu de l’Histoire", s’est justifié Xu.

On comprend également, dans ces enregistrements de six heures, que les dirigeants chinois ont secrètement élaboré et transmis les plans de la loi martiale et tenté de calmer toute vague au sein de l’Armée populaire de libération. Les ordres ont ainsi été transmis à l’oral aux généraux, convoqués individuellement, afin de ne pas pouvoir se concerter ou exprimer d’opposition.

"Eviter un carnage"

En effet, le 18 mai 1989, alors que des étudiants occupent la place Tiananmen depuis plusieurs semaines, le gouvernement chinois de Deng Xiaoping envisage déjà la solution forte. "J’ai dit que j’avais des désaccords à ce sujet. Les manifestations devraient être résolues principalement par des moyens politiques, et non par la force".

Xu Qinxian explique que, si bien l’armée devait rendre des comptes aux dirigeants du Parti communiste chinois, la décision de décréter la loi martiale devait, selon lui, passer par une instance plus large, comme l’Assemblée législative. A l’époque, un secteur plus modéré de parlementaires espérait, en effet, pouvoir encore enrayer le carnage, et trouver une issue politique à la crise. A ce sujet, les dirigeants du Parti communiste, notamment Xi Jinping, ont d’ailleurs depuis "condamné l’idée d’une armée nationale, la considérant comme une menace pour le contrôle du Parti sur les forces armées", note le New York Times.

Sous la pression de ses supérieurs, le général Xu avait fini par transmettre les détails de la loi martiale à un de ses collègues de la 38e armée, tout en réitérant ses désaccords. Il avait ensuite été condamné à cinq ans de prison. La vidéo de son procès partagée sur YouTube, site bloqué en Chine, a suscité un vif intérêt, avec plus d’un million de vues sur une seule chaîne.

Et pour cause, ce massacre demeure l’un des plus grands scandales politiques de l’Histoire récente de la Chine. On ne connaît pas, par exemple, le nombre exact de victimes : en 1989, les autorités chinoises avaient publié un rapport indiquant que "plus de 3 000 civils avaient été blessés et plus de 200, dont 36 étudiants, avaient perdu la vie dans les émeutes". Mais des témoins, dont l’ambassadeur du Royaume-Uni de l’époque, avait estimé à au moins "dix milliers" le nombre de morts. Chaque année, des proches de victimes, des rescapés et des défenseurs des droits humains, rassemblés au sein des Mères de Tiananmen, continuent ainsi de demander vérité et réparation à l’Etat chinois.

© afp.com/CATHERINE HENRIETTE

Soudan : plus de 1 000 civils tués dans une attaque des paramilitaires contre un camp de réfugiés en avril, selon l’ONU

18 décembre 2025 à 10:50
Dans un rapport, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme fait état de « massacres, viols et autres violences sexuelles, actes de torture et enlèvements » perpétrés lors de cette offensive des FSR dans le camp de déplacés de Zamzam, dans le Darfour du Nord, au Soudan.

© - / AFP

Au Honduras, bataille autour du dépouillement de l’élection présidentielle

18 décembre 2025 à 10:27
La commission électorale a décidé de recompter les résultats de bureaux de vote présentant des incohérences. Les deux candidats de droite arrivés en tête, dont l’un a le soutien de Donald Trump, s’accusent mutuellement de fraude, tandis que la présidente sortante dénonce un « coup d’Etat électoral ».

© Fredy Rodriguez/REUTERS

Après la prison en Biélorussie et l’exil forcé, Ales Bialiatski, le prix Nobel de la paix, ne désarme pas

18 décembre 2025 à 10:09
Le défenseur biélorusse des droits humains, libéré samedi 13 décembre après quatre ans et demi dans les geôles du régime de Minsk, s’est confié au « Monde » depuis Vilnius. Il appelle à « ne pas laisser la Biélorussie aux mains de la Russie ».

© Pasha Kritchko pour « Le Monde »

❌