Vue normale
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Attentat de Sydney : une semaine après, les Australiens se recueillent en hommage aux victimes
André Paul Guitat, dernier déporté de Lot-et-Garonne, s’en est allé
Syrie : les États-Unis annoncent des frappes "massives" contre l'État Islamique
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- L'Australie observe une minute de silence une semaine après l’attentat antisémite de Bondi Beach
L'Australie observe une minute de silence une semaine après l’attentat antisémite de Bondi Beach
Conflit Cambodge-Thaïlande : plus de 500 000 déplacés, selon Phnom Penh
Emmanuel Macron aux Émirats pour célébrer Noël avec les troupes françaises
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- "On apprend beaucoup dans le désert": au coeur de la base militaire française d'Abu Dhabi où Emmanuel Macron va fêter Noël
"On apprend beaucoup dans le désert": au coeur de la base militaire française d'Abu Dhabi où Emmanuel Macron va fêter Noël
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Israël : le cabinet de sécurité approuve la création de 19 colonies en Cisjordanie
Israël : le cabinet de sécurité approuve la création de 19 colonies en Cisjordanie

© Mahmoud Illean / AP
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Emmanuel Macron entame une visite aux Emirats arabes unis pour fêter Noël avec les forces françaises
Emmanuel Macron entame une visite aux Emirats arabes unis pour fêter Noël avec les forces françaises

© LUDOVIC MARIN / AFP
Syrie : les États-Unis annoncent des frappes "massives" contre l'État Islamique
La guerre au Soudan fait craindre un effet domino dans la région

© ABDULMONAM EASSA POUR « LE MONDE»
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- La Russie assure qu'une rencontre trilatérale avec les États-Unis et l'Ukraine n'est "pas en cours de préparation"
La Russie assure qu'une rencontre trilatérale avec les États-Unis et l'Ukraine n'est "pas en cours de préparation"
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- L'Australie observe une minute de silence une semaine après les attentats de Sydney
L'Australie observe une minute de silence une semaine après les attentats de Sydney
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- EN DIRECT, guerre en Ukraine : Vladimir Poutine se dit « prêt au dialogue » avec Emmanuel Macron, qui avisera « dans les prochains jours » selon quelles modalités cela pourrait se faire
EN DIRECT, guerre en Ukraine : Vladimir Poutine se dit « prêt au dialogue » avec Emmanuel Macron, qui avisera « dans les prochains jours » selon quelles modalités cela pourrait se faire

© Alexander Kazakov / via REUTERS
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Dossier Epstein : documents caviardés, photos retirées après coup… Victimes et élus dénoncent une publication très partielle
Dossier Epstein : documents caviardés, photos retirées après coup… Victimes et élus dénoncent une publication très partielle
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Panne d’électricité géante à San Francisco : jusqu’à 130 000 foyers dans le noir, la circulation et les transports perturbés
Panne d’électricité géante à San Francisco : jusqu’à 130 000 foyers dans le noir, la circulation et les transports perturbés
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Les États-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol" et une "piraterie navale"
Les États-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol" et une "piraterie navale"
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Des victimes de Jeffrey Epstein et des élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump
Des victimes de Jeffrey Epstein et des élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump

© MANDEL NGAN/AFP
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Affaire Jeffrey Epstein: au moins 16 fichiers dont une photo de Donald Trump disparaissent du site du ministère de la Justice après leur publication
Affaire Jeffrey Epstein: au moins 16 fichiers dont une photo de Donald Trump disparaissent du site du ministère de la Justice après leur publication
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine « prêt au dialogue » avec Emmanuel Macron, l’Élysée juge cela « bienvenue »
Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine « prêt au dialogue » avec Emmanuel Macron, l’Élysée juge cela « bienvenue »
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Affaire Epstein : 16 fichiers, dont une photo de Trump, dépubliés par le ministère de la Justice
Affaire Epstein : 16 fichiers, dont une photo de Trump, dépubliés par le ministère de la Justice
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Thomas Melonio, chef économiste de l’AFD : "En 2026, l’Afrique ne pèsera plus que 30 % de nos activités"
Thomas Melonio, chef économiste de l’AFD : "En 2026, l’Afrique ne pèsera plus que 30 % de nos activités"
En bon latin, on appelle cela une "annus horribilis" : 2025 aura été particulièrement éprouvante pour les acteurs de l’aide publique au développement. Dans le sillage du retour fracassant de Donald Trump au pouvoir, l’agence dédiée au financement du développement Usaid a été rayée de la carte. En Europe, la crise est aussi là : le budget de la France en la matière a subi une coupe de 37 % en 2025 et devrait à nouveau baisser en 2026. Idem en Belgique ou aux Pays-Bas. Au niveau de l’Union européenne, les crédits accordés aux pays les moins avancés pour la période 2025-2027 ont chuté de 35 %. Les politiques publiques de développement sont-elles vouées à disparaître ? Non, trois fois non, répond Thomas Melonio, chef économiste de l’Agence française de développement (AFD). La preuve ? Après le passage éphémère d’Elon Musk, "la phase de la tronçonneuse", l’administration américaine revient à des partenariats classiques avec certains pays du Sud, comme le Kenya.
Invité de la 3ᵉ édition du Grand Colloque International sur la sécurité des frontières Sud de l’Europe à Sciences po Aix, en partenariat avec L’Express, le 6 décembre dernier, Thomas Melonio y rappelait le rôle clé de la solidarité internationale dans la sécurité collective européenne. Un rôle sous-estimé, y compris pour sécuriser des approvisionnements stratégiques pour l’Europe, comme les engrais ou le manganèse. Entretien.
L’Express : Le Sénat a voté le 9 décembre la réduction de 700 millions d’euros de l’aide publique au développement dans le prochain budget. Si ce vote est confirmé, il porterait un nouveau coup aux politiques de développement, qui subissent des coupes continues depuis 2023. Comment expliquez-vous ce recul ?
Thomas Melonio : D’une part, l’extrême droite pèse davantage dans la vie politique française et le débat public [NDLR : le Rassemblement national est le premier groupe à l’Assemblée nationale, avec 120 députés]. Or, elle défend de longue date une forte réduction des budgets alloués à la solidarité internationale. D’autre part, depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, il semble nécessaire d’acter une hausse du budget de la défense, mais rappelons que l’aide publique au développement joue aussi un rôle à part entière dans la protection de la sécurité française et européenne.
Dans quelle mesure ?
Quand on œuvre à limiter l’ampleur et les impacts du changement climatique, c’est une manière de protéger les Européens, notamment les agriculteurs, mais pas seulement. Dans le domaine médical, des projets qui renforcent les systèmes de santé dans des pays comme la Guinée ou la République démocratique du Congo pour mieux endiguer des virus tels qu’Ebola ou plus récemment le mpox, cela peut paraître lointain pour un Français, mais en réalité cela le concerne aussi puisqu’il s’agit là de contenir une épidémie avant qu’elle ne se propage, potentiellement partout sur la planète. La forte réduction de la mortalité liée au sida (divisée par quatre en vingt ans) est un succès important de l’action de développement.
Dans un autre registre, l’AFD a signé fin 2024 un partenariat important avec le principal producteur marocain d’engrais, le groupe OCP. Cela concerne directement l’Europe, qui redécouvre depuis quatre ans ses vulnérabilités en la matière. On importe énormément d’engrais de Russie et de Biélorussie [NDLR : les volumes importés par la France ont bondi de 86 % entre 2021 et 2023], qui sont produits à partir de gaz. C’est à la fois dommageable pour l’environnement et dangereux sur le plan stratégique. Garantir l’approvisionnement en engrais avec un partenaire fiable est capital pour nos filières agroalimentaires.
Enfin, le mois dernier, l’AFD a accordé un prêt de 173 millions d’euros avec le Gabon pour la modernisation du Transgabonais, une ligne ferroviaire qui relie le port minéralier d’Owendo, près de Libreville, à la mine de manganèse de Moanda, exploitée par le groupe français Eramet. Il s’agit là de sécuriser l’approvisionnement de ce minerai stratégique indispensable à la fabrication des batteries électriques pour les filières européennes. Cela intéresse en particulier la France, où la méga-usine de batteries de l’entreprise Verkor vient d’être inaugurée près de Dunkerque. On parle là d’un projet bénéfique pour nous et pour les Gabonais, à la fois en matière d’emploi et pour les usagers, car sur le Transgabonais circulent aussi des trains de voyageurs, environ 300 000 par an.
C’est aussi une manière d’exercer une influence dans cette région du monde, où la France est de plus en plus rejetée ?
Le mot influence est polysémique et peut donc prêter à confusion. Est-on au Gabon pour "influencer" la politique gabonaise ? Non. En revanche, il y a dans cette affaire un intérêt stratégique et économique pour la France, comme pour le Gabon. Nous avons donc un intérêt commun et l’AFD apporte une valeur ajoutée en s’assurant que le projet répond aussi à des préoccupations environnementales et sociales.
La baisse des fonds alloués à l’aide au développement change-t-elle les priorités de l’AFD ?
La part de l’Afrique dans nos activités baisse mécaniquement. En 2024, près de 50 % de nos financements allaient vers l’Afrique. Viennent ensuite l’Asie et le Proche-Orient, suivis de l’Amérique Latine et des Outre-mer français. En 2026, l’Afrique ne pèsera plus que 30 %. Pour une raison simple : sur ce continent, nous avons davantage de projets sous forme de dons, moins sous forme de prêts. Une réduction importante des ressources en dons (entre un tiers et la moitié seront coupés, selon le résultat du débat budgétaire, toujours en cours) touchera donc d’abord notre capacité à agir en Afrique.
L’AFD est moins présente en Afrique francophone qu’il y a une dizaine d’années. Pourquoi ?
D’abord, car les projets de l’AFD ont été interrompus avec les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger, en raison des tensions diplomatiques avec la France. Or, c’était une zone d’activité importante de l’agence, a fortiori depuis les opérations militaires françaises Serval et Barkhane au Sahel.
Nos activités demeurent toutefois très dynamiques au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Bénin, au Cameroun, au Gabon ou en République démocratique du Congo. Mais nous travaillons aussi beaucoup au Kenya et en Afrique du Sud, où le partenariat avec la France est très recherché.
Dès son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a démantelé l’Usaid (son agence pour le développement, l’équivalent de l’AFD) et suspendu ses contributions à plusieurs agences onusiennes. Un an plus tard, quelles conséquences constatez-vous ?
L’Usaid était très présent dans les secteurs de la santé, de l’alimentation et globalement dans les pays en crise (Ukraine, Soudan, Haïti…). En Ukraine, l’aide américaine couvrait des domaines aussi variés que la réparation des infrastructures énergétiques, le soutien aux victimes de la guerre, la lutte contre la désinformation. La pression augmente donc sur l’Europe pour accroître notre soutien, comme l’illustre le débat sur le gel des actifs russes et l’octroi d’un prêt finalement approuvé par l’UE ce 19 décembre…
Dans d’autres pays, les conditions d’accès aux services médicaux et de nutrition se dégradent. Les programmes de santé sexuelle et reproductive, par exemple l’accès à l’avortement, sont particulièrement touchés, pour des raisons idéologiques. Des ONG françaises, comme Handicap international ou Action contre la faim, ont dû supprimer des programmes importants en Afrique ou au Proche Orient.
Mais après la période Elon Musk – la phase de la "tronçonneuse" -, l’administration américaine semble ouvrir une autre voie en matière de développement, sous l’impulsion du secrétaire d’Etat Marco Rubio. Début décembre, les Etats-Unis ont signé un accord avec le Kenya prévoyant le versement d’1,3 milliard d’euros au système de santé kényan, sur cinq ans, pour lutter contre le sida, le paludisme, la tuberculose et la polio. Dans la foulée, ils annonçaient un accord avec le Rwanda. Par ailleurs, l’agence américaine de financement du développement, l’USDFC (United States Development Finance Corporation), créée sous le premier mandat de Trump, vient d’être reconduite par le Congrès et sa capacité de prêts considérablement renforcée, passant de 60 milliards de dollars à 205 milliards de dollars.
Ces dynamiques s’inscrivent dans une volonté de consolider des alliances et de défendre des intérêts stratégiques… Bref, un retour à une logique plus classique. Les admirateurs de Trump, y compris en France, devraient tirer les leçons de cette réalité.

© Hans Lucas via AFP
-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Pourquoi Emmanuel Macron a choisi les Émirats pour fêter Noël, ce dimanche, avec les troupes françaises
Pourquoi Emmanuel Macron a choisi les Émirats pour fêter Noël, ce dimanche, avec les troupes françaises

-
7.4.2 📰 Infos Monde
- Une année en Syrie racontée par la photographe Laurence Geai : « On a tout de suite travaillé sur les sujets que le régime de Bachar Al-Assad nous avait interdits »
Une année en Syrie racontée par la photographe Laurence Geai : « On a tout de suite travaillé sur les sujets que le régime de Bachar Al-Assad nous avait interdits »

© LAURENCE GEAI/MYOP POUR « LE MONDE »