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Reçu hier — 7 novembre 2025 7.3.1 🎲 Sites principaux

Le retour de Waterworld en open world aquatique ? C'est le fantasme du créateur de Predator Badlands

Par :Kyujilo
7 novembre 2025 à 19:16
Dan Trachtenberg, réalisateur de Predator Badlands et de 10 Cloverfield Lane, a partagé son idée d’un jeu Waterworld en monde ouvert, qu’il imagine comme une suite spirituelle du film culte (et maudit) de Kevin Costner. Et ce n'est pas qu'un simple fantasme, puisque Trachtenberg est lié à la résurrection de la licence.

Le récap du Stunfest 2025 : Lifelong, CARIMARA, Trigger of Time & DeadCore Redux

Par :Estyaah
7 novembre 2025 à 19:08

Du 24 au 26 octobre dernier, s’est déroulé le Stunfest, le festival des cultures du jeu vidéo à Rennes. C’était son grand retour sous une nouvelle forme, après un an d’absence et un trou béant dans le portefeuille. Désormais organisé en collèges gérés par les adhérents à l’association 3HitCombo, le festival a été le reflet des envies de ses membres : pas de programmation imposée par une quelconque direction, seulement des projets portés par les bénévoles. C’est dans ce cadre que NoFrag est intervenu, puisque je me suis joint à l’aventure en tant que référent du collège Conférences. Mais on ne va pas s’étendre sur le programme complet du Stunfest, on va se focaliser sur notre expérience pendant le week-end. Tout ce qu’on peut dire, c’est que la nouvelle formule a semblé bien plaire à tout le monde.

Le NoScope du Stunfest

Dès le vendredi, plusieurs membres de la rédaction ont été mis à contribution, puisque nous enregistrions pour la première fois un NoScope en chair, en os et en public ! Petit raté cependant, ça s’est déroulé au 360, et on n’a même pas pensé à faire la blague du 360 NoScope… Outre Stuka, MathMoite et moi-même (Estyaah), on a accueilli deux développeurs, Bastien de Bastinus Rex pour CARIMARA: Beneath the forlorn limbs et Antoine de 5 Bits Games pour DeadCore Redux, qu’on a pu longuement interviewer sur leur parcours, leurs inspirations et plein d’autres trucs. Même si le setup était exceptionnel, on n’a pas oublié le quiz. Par contre, que ce soit en ligne ou pas, c’est toujours le même qui gagne : quelques vieux membres de la communauté étaient dans le public pour répondre à nos questions pointues sur les FPS indépendants. On a tout de même terminé avec quelques petites news, histoire d’avoir un semblant de cohérence avec le nom de l’émission. C’était franchement sympa et ça nous a donné envie de nous retrouver plus souvent pour faire des émissions « pour de vrai ».

L’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

Les devs indé

On ne va pas vous mentir, ce qui nous a le plus intéressé au Stunfest, c’est la Zone Indé. Pilotée par l’association Indie Collective, elle accueillait un peu plus d’une trentaine de studios indépendants, dont certains composés d’un unique membre. On va se focaliser ici sur les expériences en vue subjective, mais il y avait évidemment plein d’autres choses plus ou moins originales, comme Cthuloot, co-développé par un membre du forum NoFrag. Le samedi, on s’est baladés entre les badauds pour faire de petites interviews impromptues. Bon, ce n’était pas très préparé et on a eu quelques coupures réseau, ce qui fait que certains passages ont malheureusement sauté. Ce qui reste nous semble néanmoins intéressant, alors le voici :

L’interview est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

C’est bien beau, tout ça, mais ça ne parle pas tant que ça des jeux en eux-mêmes. Heureusement, on a pensé à vous, voici un peu plus de détails sur ce qu’on a pu voir pendant le week-end :

Stunfest award FR Prix du Jury Noir

Lifelong

Genre : Puzzle game narratif

Promis, NoFrag n’a pas versé de pots-de-vin au jury pour élire un jeu en vue subjective, ils l’ont choisi eux-mêmes ! On avait déjà parlé de Lifelong lors des deux derniers AG French Direct. C’est un puzzle game narratif en noir et blanc avec des touches d’humour, dans lequel on incarne un employé d’une entreprise tyrannique et bureaucratique. La mécanique de gameplay qui le fait sortir du lot est la possibilité de se transférer dans le corps d’autres employés avec l’aide d’une télécommande, et ainsi de progresser dans l’aventure. Au passage, la direction artistique est assez particulière : les personnages possèdent une télévision à la place de la tête, et le rendu même du jeu se fait comme si on regardait au travers d’une vieille TV. Le gameplay propose un peu de plateforme et de gestion de la physique, des aspects clairement inspirés d’Half-Life. Le développeur nous a aussi indiqué, lors de son interview, s’être inspiré de Prey (2006) et de Prey (2017). Si les énigmes de la démo montrée (et toujours disponible sur Steam) ne sont pas trop compliquées, le procédé de « téléportation » de conscience pour les résoudre est vraiment sympa. D’autre part, on sent qu’une attention particulière a été apportée à la narration, et en plus, c’est drôle. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été communiquée, mais il ne faut sans doute pas compter sur une sortie dès 2026 : il reste a priori pas mal de boulot aux deux développeurs du studio pour atteindre leur objectif.

Lifelong sur NoFrag // Steam // Date de sortie : inconnue

Stunfest award FR Mention speciale du Jury Noir

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs

Genre : Enquête

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs, ou CARIMARA : Murmures de Ramures Ensevelies en français, est notre petit préféré du festival. On l’avait déjà repéré en mai dernier lors de son annonce, grâce à sa direction artistique inspirée de l’ère PSOne et son ambiance si particulière. Depuis, le jeu est sorti et on a pu l’essayer. Et c’est vraiment top. Les visuels sont chouettes, les animations sont très réussies – notamment les expressions faciales –, la narration est très bonne, et le doublage, excellent. On incarne un carimara – sorte de gobelin sorcier –, appelé par une femme inquiétante afin de la libérer d’un fantôme qui hante sa cave. L’objectif est d’explorer les lieux pour trouver des cartes, qui sont autant de sujets à aborder avec les personnages. On pourra alors tenter de déduire le déroulé des événements qui permettront de résoudre notre petite enquête. On retiendra en particulier la chouette, qui est particulièrement comique. Malheureusement, la durée du jeu n’excède pas une heure avant d’atteindre les crédits. Alors oui, il y a des secrets à chercher pour prolonger l’aventure, mais on aurait aimé un peu plus de contenu. CARIMARA reste néanmoins une superbe expérience qu’il serait dommage de rater. Le jury du Stunfest a aussi été touché par la proposition, puisqu’ils l’ont choisi pour leur mention spéciale.

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs sur NoFrag // Steam // Disponible depuis le 06/10/2025 pour 5 €

Trigger of Time

Genre : Puzzle game platformer

On l’avait testé en juin dernier, et voici ce qu’on en disait : « Trigger of Time est le premier jeu d’un développeur presque solo, mais il est déjà très impressionnant : la direction artistique est franchement réussie, le level design est chouette, les mouvements sont agréables et la mécanique de gameplay est originale. La manipulation temporelle fonctionne vraiment bien, et les puzzles, bien qu’accessibles, sont plutôt malins. Une expérience que j’ai énormément appréciée, et que j’aurais aimé prolonger après les deux heures proposées. Le jeu est donc un peu trop court, mais il laisse augurer du meilleur si les prochains projets de Pantopie maintiennent ce niveau de qualité. » On n’a pas forcément beaucoup plus de choses à dire après le Stunfest : testez-le, il est très bien.

Trigger of Time sur NoFrag // Steam // Disponible depuis le 06/06/2025 pour moins de 10 €.

DeadCore Redux

Genre : FPS platformer

Les plus anciens se souviendront sûrement de DeadCore, un FPS plateformer futuriste avec un gros penchant pour le speedrun, sorti en 2014. La rédac de l’époque l’avait bien apprécié, et de l’aveu de l’un des développeurs, le jeu avait plutôt cartonné. Onze ans après, l’équipe de 5 Bits Games s’est reformée pour réaliser DeadCore Redux, le remaster. Au programme : une refonte sonore et graphique, un système de classement, ainsi qu’un nouveau niveau. Encore une preuve que NoFrag, c’était mieux avant, aucun de nous n’avait testé la version originale avant de lancer la démo – toujours disponible. Mais c’est avec un certain plaisir qu’on l’a parcourue. Les mouvements sont très agréables, notamment grâce à une grande fluidité, un double-saut, un dash et un bon air control. La partie shoot est logiquement en retrait, mais elle permet d’ouvrir des passages ou de désactiver des tourelles qui nous font tomber avec leurs projectiles. En bref, c’est nerveux et ça demande du skill, et on a toujours envie de faire un peu mieux que la dernière fois.

DeadCore Redux sur NoFrag // Steam // Date de sortie : premier trimestre 2026

Iridescent

Genre : Walking sim

Iridescent est un projet un peu à part, puisqu’il n’est pas disponible sur Steam. Il s’agit d’une expérience développée par des étudiants de l’ENJMIN à Angoulême en quelques mois. Elle propose des éléments de gameplay inspirés de Superliminal ou Viewfinder, mais sans réelle difficulté. Le but est plutôt de faire ressentir des émotions, sur des thèmes autour de la mémoire, la perte et l’acceptation. La musique, composée et jouée par l’un des membres de l’équipe, est très chouette. Vous pouvez essayer Iridescent en le téléchargeant sur Itch.io, ça ne dure pas plus de 15 minutes.

Iridescent sur Itch.io // Disponible gratuitement


Et voilà pour le Stunfest 2025 ! On est très contents d’avoir pu échanger avec des développeurs, notamment de jeux en vue subjective et le NoScope en public était vraiment cool. Ces expériences nous ont donné des idées pour une prochaine édition, ou peut-être d’autres choses entre-temps. Au vu de la réception du festival, tout le monde semble motivé pour en refaire un en 2026. Si ça vous intéresse, vous pouvez retrouver l’association 3HitCombo sur son site Internet. En plus de l’organisation du Stunfest, les adhérents proposent des activités tout au long de l’année. Si pour l’instant, en dehors du speedrun, il n’y a quasiment que des choses avec des boutons et des sticks, il ne tient qu’aux bonnes volontés de monter un club fast-FPS !

Un devlog garanti tout public pour Outlaws + Handful of Missions: Remaster

Par :Estyaah
7 novembre 2025 à 17:58

On s’en plaignait déjà lors de l’annonce d’Outlaws + Handful of Missions: Remaster lors de la gamescom, Nightdive Studios a encore évité de montrer la moindre effusion de sang dans sa nouvelle vidéo, à l’approche de la sortie du jeu prévue pour le 20 novembre. C’est un court devlog présentant les améliorations graphiques du titre, mais encore une fois, aucun ennemi n’est visé lorsqu’on nous montre les effets visuels des tirs. Un comportement assez étrange, qu’on ne peut qu’interpréter comme une tentative d’avoir une communication parfaitement tout public. Logique, pour un FPS.

Mis à part ce gros détail, le travail de Nightdive semble, comme d’habitude, de très bonne qualité. Il nous tarde de replonger dans le Far West pour venger la mort de sa femme à coups de revolver et retrouver sa fille.

Par précaution, on vous conseille d’attendre la sortie le 20 novembre, pour être sûrs que rien n’ait été oublié. Par contre, si vous vous fichez de notre avis, les précommandes pour Outlaws + Handful of Missions: Remaster sont disponibles sur Steam et GOG pour 27 €.

Dead Static Drive : après plus de 10 ans de développement, le Grand Theft Cthulhu est enfin sorti

Par :meakaya
7 novembre 2025 à 16:57
On parle souvent d’arlésiennes bien connues. Mais dans le monde des indés, il y a tout un tas de petits jeux qui passent sous notre radar et prennent pourtant de très longues années à voir le jour. C’est notamment le cas de Dead Static Drive, dont le développement a commencé en 2014. Plus de 10 ans après, il est enfin sorti, et plus pour le pire que le meilleur.

Sonic Racing: CrossWorlds a une date de sortie sur Nintendo Switch 2

Par :Goufixx
7 novembre 2025 à 16:17

Après un lancement bien accueilli par la presse le mois dernier, Sonic Racing: CrossWorlds est disponible sur tous les supports, à l’exception de la mouture Nintendo Switch 2. Les joueurs doivent donc insérer une version Nintendo Switch au rabais pour en profiter. Mais dans quelques semaines, une version adaptée à la récente console de Nintendo fera son apparition et SEGA a communiqué à ce sujet une bonne nouvelle.

Elle était attendue pour cette fin d’année et SEGA a bien tenu sa parole. La version numérique de Sonic Racing: CrossWorlds arrivera le 4 décembre 2025 sur Nintendo Switch 2 contre 69,99 €. Si vous avez déjà craqué sur la version Nintendo Switch, une mise à niveau sera proposée contre 10€ mais si vous êtes vraiment impatients, sachez que cette dernière sera vendue contre 5€ du 4 au 11 décembre 2025.

Pour les collectionneurs, une version physique est prévue pour début 2026. Selon toue vraiscemblance, sachez que cette nouvelle version s’appelle Sonic Racing: CrossWorlds Nintendo Switch 2 Edition. Ainsi, la version cartouche devrait disposer de la mouture Nintendo Switch avec la mise à niveau Switch 2, comme pour Légendes Pokémon Z-A notamment. Affaire à suivre donc…

Une nouvelle bande-annonce avec les premières images de la version native Nintendo Switch 2 est disponible ci-dessous :

En attendant, Sonic Racing: CrossWorlds est toujours disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One, Nintendo Switch et PC.

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Quelques heures avant sa sortie, le jeu de rythme Unbeatable est repoussé

Par :meakaya
7 novembre 2025 à 13:42
Intrigué par la proposition de l’exubérant jeu de rythme qu’est Unbeatable, vous l’avez peut-être ajouté dans votre liste de souhaits. Si tel est votre cas, normalement, vous auriez donc dû recevoir une petite notification de sortie hier. Unbeatable était en effet annoncé pour une sortie le 6 novembre. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu.

Overcooked aussi va avoir droit à son adaptation sur Netflix

Par :meakaya
7 novembre 2025 à 12:57
Alors que les adaptations de jeux vidéo en séries et autres films ont pendant longtemps été vues d’un très mauvais œil, elles ont aujourd’hui le vent en poupe. On ne compte plus le nombre d’adaptations annoncées ces dernières années. Et si certaines coulent presque de source, il y en a d’autres qu’on a un peu de mal à imaginer, comme cette adaptation fraîchement annoncée d’Overcooked. Forcément, c’est une adaptation pas comme les autres qui nous attend avec cette production signée A24 et Netflix.

TEST Wreckreation : Un takedown qui met fin à la récréation

Par :Goufixx
7 novembre 2025 à 12:27

Annoncé en marge du récent THQ Nordic Digital Showcase 2025, qui s’est tenu cet été, Wreckreation est le nouveau jeu de course développé par les créateurs de Burnout. Désormais disponible sur consoles et PC, nous avons exploré le vaste monde ouvert proposé par ce titre, qui ne manque pas d’ambition sur le papier – même s’il aurait mérité davantage de finition.

Test réalisé sur PS5 Pro grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Un monde ouvert de 400km² pas vraiment mis en valeur

Si Wreckfest et Wreckreation sont deux productions éditées par THQ Nordic, les deux titres n’ont pourtant rien en commun, si ce n’est la première partie de leur nom. Et pour cause : c’est le studio Three Fields Entertainment qui est à l’origine du jeu qui nous intéresse aujourd’hui. Depuis 2019, les développeurs américains n’avaient plus sorti de nouvelle production. Tout commence par une course sans réelle opposition, sur un circuit suspendu dans les airs : dérapages, loopings, collisions avec des éléments fantaisistes laissent présager une itération arcade, comme le sous-entendaient les précédentes bandes-annonces. À l’issue de cette séquence, on découvre le monde ouvert promis… mais décevant.

Attention tremplin en vue ! Votre voiture restera maniable même en l’air

Notre premier contact avec le terrain de jeu de Wreckreation, lors de l’atterrissage sur le bitume, laissait espérer un vaste monde ouvert agréable à parcourir. Pourtant, l’expérience s’est révélée bien moins plaisante, en grande partie à cause d’une réalisation technique défaillante. Aliasing, clipping, ralentissements et textures peu engageantes sont les maîtres-mots d’une expérience visuelle peu glorieuse. Certes, le titre ne prétend pas rivaliser avec des références comme The Crew Motorfest ou Forza Horizon 5, mais un minimum de finition reste attendu – ce qui n’est pas le cas ici. De plus, le monde ouvert manque cruellement de vie. Malgré un trafic routier réglé sur Dense, la population est peu présente, les décors manquent de détails, et l’exploration s’avère rapidement plate et sans réel intérêt.

Cela dit, le terrain de jeu propose une certaine variété : routes, chemins de fer, zones boueuses ou encore haute montagne offrent une diversité bienvenue pour dynamiser l’expérience. Toutes ces routes doivent être découvertes manuellement, car la carte ne se dévoile qu’au fur et à mesure de votre exploration. Il est possible de placer des points d’intérêt pour faciliter la navigation, tandis que les événements rencontrés s’ajoutent automatiquement à la carte. Les voyages rapides, eux, ne sont accessibles qu’à partir des parkings.

La personnalisation est plutôt poussée

Quelques options de personnalisation sont également proposées : choix du moment de la journée, de la station de radio ou du véhicule utilisé. En parlant de véhicules, on regrettera l’absence de licences officielles. Les voitures proposées sont toutes originales, mais leur nombre reste appréciable.

Un gameplay à la Burnout qui contentera les fans

Sans surprise, Wreckreation propose une approche résolument arcade, et les fans de Burnout seront ravis de retrouver des sensations proches du troisième épisode. Néanmoins, l’ensemble reste assez approximatif, notamment en ce qui concerne les collisions, souvent étranges. Pour un jeu du genre, il est regrettable que le moteur physique ne soit pas à la hauteur de l’événement. Il nous est arrivé à plusieurs reprises de traverser un autre véhicule ou de subir une secousse disproportionnée sans véritable contact.

Le jeu propose de bonnes sensations de vitesse grâce à l’utilisation d’un boost

Quand on sait que le gameplay de Wreckreation repose sur les collisions et les fameux takedowns, il est dommage que ce point ne soit pas irréprochable. Toutefois, on ressent bien une différence de maniabilité entre un véhicule léger et un modèle plus lourd. Côté caméra, les options sont limitées : seule une vue de dessus et une vue capot sont disponibles. Si vous espériez une vue cockpit, vous serez probablement déçu.

Techniquement imparfait, le jeu souffre également sur le plan de l’intelligence artificielle. Celle-ci est malheureusement très limitée et semble conçue pour vous attendre. Il nous est arrivé de nous crasher plusieurs fois pendant une course, et le comportement des adversaires s’est révélé incohérent. Lorsque nous sommes en tête, l’IA revient très rapidement grâce à des respawns approximatifs ; à l’inverse, quand nous sommes derrière, elle ralentit inexplicablement. Aucun mode de difficulté n’est disponible pour ajuster l’IA : il faudra donc se contenter du niveau par défaut.

Les stations essences permettent de restaurer ou de changer votre véhicule

L’une des rares réussites du jeu réside dans ses modes de jeu. Le joueur peut s’amuser sur des courses classiques, allant d’un point A à un point B, mais aussi sur des variantes plus originales. On retrouve notamment des défis où il faut éliminer un maximum de véhicules dans un temps imparti.

La véritable force du projet repose sur la créativité des joueurs : Wreckreation se veut être un bac à sable où l’imagination est mise à l’honneur. Il est possible à tout moment d’ajouter des rampes, des loopings, et de partager ses créations avec les autres. Chaque joueur dispose de son propre monde ouvert, qu’il peut personnaliser et ouvrir à ses amis. Attention toutefois : aucun cross-play n’est proposé, ce qui empêche de jouer avec des amis sur d’autres plateformes, un vrai manque pour un jeu de ce type.

Il faudra envoyer les voitures dans le décor pour remplir l’objectif !

Pour conclure, évoquons les doublages et la musique. Aucun doublage français n’est prévu, ce qui n’est pas forcément problématique. En revanche, l’absence totale de sous-titres en français est plus gênante pour les joueurs non anglophones. Côté musique, les morceaux sont diffusés via plusieurs radios. Les titres semblent libres de droits, et aucun mode streameur n’est proposé. Si les compositions sont plutôt agréables et mémorables, leur faible nombre entraîne une certaine répétitivité. Enfin, sur PS5, les fonctionnalités de la DualSense ne sont pas prises en charge : les gâchettes adaptatives sont absentes, ce qui est regrettable pour un jeu de course où ce type de retour haptique aurait été pertinent.

Verdict

Bien que porté par de bonnes intentions, Wreckreation ne nous a pas convaincus – principalement en raison d’une réalisation technique datée et d’un gameplay qui aurait mérité un sérieux peaufinage. Certes, le monde ouvert propose des épreuves variées et le mode création multiplie les possibilités, mais cela ne suffit pas à compenser les nombreuses lacunes. Dans son état actuel, il est difficile de recommander cette nouvelle production, qui souffre de défauts dans trop de domaines pour s’imposer comme une référence, malgré une concurrence relativement absente sur ce créneau.

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Etrange Overlord : le nouveau jeu musical et déjanté du créateur de Disgaea arrivera en 2026 par chez nous

7 novembre 2025 à 11:16
L’éditeur NIS America a annoncé la sortie occidentale de Etrange Overlord, un action-RPG musical signé Sohei Niikawa, le créateur (entre autres) de la série Disgaea. Le jeu sera ainsi disponible dès le début d'année prochaine par chez nous (mais probablement après le mois de mars).

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