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Cygames a officialisé l’arrivée de Granblue Fantasy sur PC via Steam, avec une sortie prévue pour le 10 mars 2026.
Une annonce marquante pour ce RPG culte, lancé au Japon en 2014 sous la forme d’un jeu jouable directement via navigateur. Plus de dix ans après ses débuts, Granblue Fantasy s’apprête donc à débarquer officiellement sur PC via Steam.
Au fil des années, Granblue Fantasy s’est imposé comme l’un des piliers du RPG japonais jusqu’à progressivement gagner en visibilité en Occident avec notamment, le succès récent de Granblue Fantasy: Relink, sorti l’an dernier. Ce spin-off orienté action a permis à de nombreux joueurs occidentaux de découvrir l’univers de la franchise, contribuant à renforcer l’image de marque de Granblue Fantasy en dehors du Japon.
Cependant, cette annonce s’accompagne d’une décision qui risque de faire grincer des dents. Cygames a confirmé que les comptes existants ne pourront pas être liés à la version Steam. Concrètement, les joueurs actuels devront repartir de zéro s’ils souhaitent jouer sur PC via Steam. Une contrainte qui a déjà suscité de nombreuses réactions négatives, spécifiquement chez les vétérans.
Granblue Fantasy launches on Steam®︎ on March 10, 2026!
— Cygames (@Cygames_EN) December 28, 2025
Encounter beloved characters and forge the strongest of crews! This version is exclusive to players outside of Japan and select regions. (Existing accounts cannot be linked with the Steam version.)#Cygames #GBF pic.twitter.com/68qRf47Q8a
Reste désormais à voir comment les joueurs accueilleront cette nouvelle version et si l’absence de compatibilité avec les comptes existants pèsera durablement sur son succès.
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Longtemps attendu par les joueurs PlayStation, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl arrive enfin sur PS5, un an après un lancement initial mouvementé sur PC et Xbox. Corrigé, enrichi et plus stable, le titre de GSC Game World revient hanter la Zone dans une version plus aboutie. Reste à savoir si ce portage tardif parvient à faire oublier les débuts chaotiques du jeu et à tenir les promesses de cette aventure de survie unique et oppressante.
Test réalisé sur PS5 grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Sorti initialement sur PC et Xbox Series, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl n’a pas connu le lancement rêvé. Miné par de nombreux problèmes techniques, des chutes de performances et l’absence de certaines fonctionnalités promises, le jeu a reçu un accueil plutôt mitigé. Cependant, au fil des mois, GSC Game World a multiplié les correctifs comme la stabilisation du framerate, l’optimisation générale, l’amélioration de l’IA ou encore l’ajustements de gameplay, jusqu’à transformer progressivement l’expérience. Un an après sa sortie originale, le titre débarque enfin sur PS5 dans une version censée offrir un rendu plus propre, plus stable et débarrassée du lot de soucis qui avaient entaché ses débuts.

L’univers de S.T.A.L.K.E.R. repose sur une uchronie inspirée du réel accident nucléaire de Tchernobyl. La Zone, devenue un territoire instable où se mêlent radiations, anomalies physiques, créatures mutantes et factions rivales, attire de nombreux scientifiques, militaires et aventuriers en quête de fortune ou de réponses. Le joueur y incarne un stalker, un explorateur des confins, tiraillé entre la survie, la recherche de vérité et les mystères insondables qui entourent le Cœur de Chornobyl. Mélangeant horreur, FPS, RPG et immersion atmosphérique, la saga s’est toujours démarquée par son ambiance unique, entre réalisme oppressant et science-fiction dérangeante.
L’arrivée sur PS5 constitue donc une deuxième chance pour le titre de GSC Game World : celle de se présenter dans sa forme la plus aboutie, auprès d’un public qui n’avait jusqu’ici pas pu s’y essayer. Reste à voir si cette version tardive réussit à faire oublier les débuts chaotiques du jeu et à s’imposer comme la vision enfin stabilisée que le studio souhaitait proposer dès le départ.
Le gameplay de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl repose sur une approche immersive du FPS, où chaque déplacement dans la Zone est une prise de risque. Le joueur doit constamment gérer ses ressources (munitions, médicaments, nourriture) tout en gardant un œil sur son équipement qui se dégrade progressivement. Les combats contre les autres factions et les mutants, imprévisibles et agressifs, ajoutent une dose supplémentaire de stress, d’autant que la Zone, vivante et changeante, peut à tout moment basculer en tempête d’anomalies ou en émissions radioactives.

Au-delà du combat, l’exploration constitue le cœur de l’expérience. Les anomalies, véritables pièges physiques et environnementaux, demandent une attention permanente : un mauvais pas, et c’est potentiellement la mort. En contrepartie, elles recèlent des artefacts précieux qui améliorent les capacités du joueur, donnant un sens au risque pris. Les différentes factions, chacune avec ses motivations, influencent aussi la progression. Le joueur doit composer avec alliances, rivalités et conflits internes qui façonnent un monde dynamique où chaque rencontre peut changer la donne.
Enfin, la structure ouverte du jeu encourage une progression non linéaire. Entre missions principales, objectifs secondaires et événements émergents, la Zone évolue en fonction des choix du joueur et de son implication dans ce fragile écosystème. Ce mélange d’exploration libre, de survie exigeante et de narration environnementale fait de S.T.A.L.K.E.R. 2 une expérience à part, tournée vers l’immersion brute plutôt que l’action débridée.
La version PS5 de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl arrive un an après la sortie initiale sur PC et Xbox Series X|S, dans un état nettement plus abouti. Là où les premières versions avaient souffert de nombreux soucis techniques, le portage PS5 bénéficie directement des multiples correctifs déployés au fil des mois, ainsi que de l’importante mise à jour 1.7 qui stabilise l’ensemble du jeu, améliore l’écosystème A-Life et rééquilibre le gameplay. En d’autres termes, les joueurs PlayStation découvrent le titre dans sa forme la plus propre et acceptable.

Cette version tire pleinement parti des spécificités matérielles de la console. La DualSense est exploitée en profondeur : prise en charge des gâchettes adaptatives et du retour haptique, petit haut-parleur et pavé tactile intégrés au gameplay, ainsi que la visée gyroscopique. Le Tempest 3D Audio renforce lui aussi l’ambiance si particulière de la Zone, où chaque bruit peut signifier danger ou opportunité. Ces apports sensoriels, absents ou plus limités ailleurs, donnent à la version PS5 une dimension immersive unique.
Enfin, deux modes graphiques sont proposés : un mode Qualité pour profiter au maximum des effets visuels pour les écrans supportant le 4K et le HDR, et un mode Performance visant les 60 fps, avec une fluidité nettement supérieure, particulièrement appréciable dans un FPS exigeant. Le portage profite aussi d’optimisations spécifiques, notamment sur PS5 Pro, qui améliore les ombres, la volumétrie et la netteté générale. L’ensemble offre une expérience plus stable et plus agréable que lors du lancement original.


Malgré ces améliorations notables, S.T.A.L.K.E.R. 2 n’est pas encore totalement exempt de défauts sur PS5. Quelques soucis techniques subsistent, notamment des chutes de framerate ponctuelles dans les zones les plus chargées, des bugs d’IA occasionnels ou encore des animations parfois rigides. La Zone conserve ainsi une part d’imprévisibilité qui n’est pas toujours volontaire, rappelant les origines chaotiques du projet.
Par ailleurs, certaines mécaniques restent perfectibles : l’ergonomie des menus demeure parfois lourde à la manette, et l’équilibrage de la difficulté peut se montrer brutal, surtout pour les nouveaux venus, l’absence d’un système d’aide à la visée ajustable n’y étant pas totalement étranger. Ces aspérités font partie de l’ADN de la série, mais elles pourront en rebuter certains. Cette version PS5 est donc une expérience nettement plus maîtrisée qu’à sa sortie, mais qui conserve encore quelques cicatrices de son développement tourmenté.
Avec cette version PS5, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl trouve enfin un terrain d’expression à la hauteur de ses ambitions. Plus stable, plus immersive et enrichie par les fonctionnalités de la DualSense, l’expérience proposée aujourd’hui est solide et profondément marquante pour qui accepte sa rudesse. Néanmoins, des imperfections techniques persistantes, une accessibilité toujours exigeante et une réalisation parfois inégale l’empêchent d’atteindre le statut de chef-d’œuvre. Un jeu unique, atmosphérique et exigeant, qui mérite l’attention des amateurs de FPS immersifs et de survie, mais qui conserve encore des limites.
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