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Test de Hollow Knight : Silksong | Fini à 100%, notre verdict !

Par :Rainbow
15 septembre 2025 à 00:01

Difficile d’aborder Hollow Knight: Silksong sans évoquer d’abord le phénomène qu’a été son prédécesseur. Sorti en 2017, Hollow Knight a su s’imposer comme l’un des piliers du Metroidvania moderne grâce à sa direction artistique envoûtante, son gameplay exigeant et son univers riche, sombre et mystérieux. Un véritable succès critique et commercial, qui a propulsé le petit studio australien Team Cherry sur le devant de la scène indépendante.

C’est donc peu dire que Silksong, annoncé en 2019, était attendu au tournant. Ce qui devait initialement être un simple DLC du jeu original s’est rapidement transformé en une suite à part entière, centrée cette fois sur Hornet, l’un des personnages emblématiques du premier opus. Mais entre annonces sporadiques, longues périodes de silence et multiples reports, l’attente autour de Silksong est devenue presque mythique, au point d’alimenter memes et théories au fil des années.

Aujourd’hui, après des années d’attente, le jeu est enfin entre nos mains. Et la grande question demeure : Hollow Knight: Silksong est-il à la hauteur de son héritage et de l’immense attente qu’il a suscitée ?

Hollow Knight : Silksong | Trailer

Hollow Knight : Silksong | Informations générales

  • Disponible depuis le 4 septembre 2025 sur PC, Xbox Series, Nintendo Switch, PlayStation 4 et PlayStation 5
  • Testé sur PS5 via un exemplaire numérique acheté par nos soins
  • Prix éditeur : 19.99€
  • Genre : Metroidvania

Un royaume envoutant et dangereux, tissé de secrets

Hollow Knight : Silksong reprend la formule qui a fait le succès du premier opus tout en l’enrichissant considérablement. Dès les premières minutes, Hornet se retrouve plongée dans un nouveau royaume, Pharloom, à la fois vibrant de vie et regorgeant de dangers. Chaque zone possède une identité forte et immédiatement reconnaissable : des forêts luxuriantes aux tréfonds d’une citadelle mécanique plongés dans une obscurité pesante, en passant par des cavernes toxiques ou des donjons tortueux dignes d’un cauchemar.

La richesse visuelle est impressionnante : chaque élément du décor, chaque son, chaque silhouette à l’arrière-plan contribue à faire de ce monde un véritable organisme vivant. La bande-son, signée à nouveau par Christopher Larkin, oscille entre mélodies délicates et orchestrations dramatiques, soulignant avec justesse aussi bien les moments de calme que les affrontements les plus tendus.

Mais sous cette beauté se cache un monde exigeant, souvent hostile. Explorer Pharloom et ses différents biomes n’est pas une simple promenade : les pièges sont nombreux, les ennemis impitoyables, et le level design sait se montrer retors, lui qui aime jouer constamment avec la verticalité, les détours et les raccourcis cachés. Le joueur est constamment incité à l’exploration mais se voit être puni pour toute imprudence.

Et c’est précisément ici que l’expérience générale de Silksong risque de rebuter un paquet de voyageurs tant la courbe de difficulté semble mal gérée. Le jeu dispose de nombreuses séquences de voltiges et de plateformes intransigeantes à la « Super Meat Boy » qui peuvent littéralement faire péter un câble au plus grand nombre. Et cela sans compter sur des runbacks (= chemins à reparcourir entre un checkpoint et un boss, ndlr) infernaux et totalement incompréhensibles. Ceux qui ont arpenté les Marches Erodées et Bilesac savent de quoi nous parlons.

Arpenter ce monde demande donc vigilance, patience et persévérance. Et si la progression est certes gratifiante, elle passe très (voire trop) souvent par l’échec, la frustration et l’apprentissage. Arriver à la véritable fin du jeu (au terme de l’acte 3) ne sera pas à la portée de tout le monde. Mais un espoir demeure : la Team Cherry est à l’écoute de sa communauté, et rien n’empêche le studio de peaufiner son bébé dans les mois à venir via différentes MAJ qui adouciront et équilibrerons l’ensemble.

Tisser sa survie, un fil à la fois

Pour se mouvoir, Hornet dispose d’une palette de mouvements bien plus acrobatiques que celle du Chevalier dans le premier opus, rendant le gameplay beaucoup plus nerveux et vertical. Plus agile, plus rapide, elle peut sprinter, grimper aux parois, ou encore enchaîner des attaques aériennes avec une fluidité grisante. Cette mobilité accrue modifie profondément la manière d’aborder le level design et les affrontements.

La collecte de ressources et l’amélioration des capacités restent au cœur de la progression. Là où Hollow Knight reposait sur une gestion d’âmes et un système de charmes, Silksong opte pour une approche plus dynamique, articulée autour d’outils consommables à fabriquer à partir de matériaux laissés par les ennemis. Javelots, kunais, bombes ou encore boomerangs : ces armes secondaires apportent une dimension tactique bienvenue, permettant d’adapter son style de jeu en fonction des situations rencontrées, tout en introduisant une légère touche de crafting et de gestion de ressources.

En complément, Silksong intègre un système de buffs passifs via des objets à équiper, qui améliorent par exemple la vitesse de soin, la mobilité ou la portée des attaques. À cela s’ajoutent des compétences spéciales, directement liées à la soie, qui peuvent renverser l’issue d’un combat lorsqu’elles sont utilisées au bon moment (la meilleure à notre sens étant celle basée sur la contre-attaque).

Enfin, le jeu propose des « Emblèmes », sortes d’archétypes modulables à dénicher au fil de l’exploration, qui permettent de structurer des builds pour Hornet selon votre approche : plus agressive, défensive, mobile ou orientée sur les dégâts à distance. Le tout compose un système flexible, mais aussi exigeant, qui pousse à expérimenter et à s’adapter constamment.

Les affrontements, quant à eux, gagnent en variété et en intensité. Les ennemis disposent souvent de patterns plus agressifs et moins téléphonés que dans le premier jeu, ce qui pousse à rester constamment mobile, notamment face aux adversaires volants (et il y’en a légion). Les combats de boss, eux, sont de véritables morceaux de bravoure : souvent spectaculaires dans leur mise en scène (Trobbio, Fantôme…) et toujours exigeants, ils demandent précision, sens du rythme, et une bonne lecture des phases d’attaque. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à mêler pure action, épreuves de plateforme et changement d’environnement en pleine rencontre. Mais les plus vicieux d’entre eux ont la fâcheuse tendance à appeler du renfort en plein combat, pour notre plus grand (dé)plaisir. Un point qui rejoint la frustration parfois engendrée par le jeu.

Enfin, la structure plus linéaire de Silksong, du moins dans ses premières heures, rend le rythme plus soutenu et met davantage l’accent sur les confrontations (il y’a d’ailleurs trop d’arènes à notre goût) ainsi que sur les séquences techniques. Si certains regretteront la liberté d’exploration plus prononcée et profonde d’Hollow Knight, d’autres apprécieront ce rythme plus dirigé (les objectifs apparaissant sur la carte). Ceci dit, le monde de Pharloom est vaste, et c’est bel et bien dans sa seconde partie que toute sa richesse en matière d’épopée prend tout son sens.

D’ailleurs, Hollow Knight : Silksong ne se contente pas d’un chemin principal déjà dense et exigeant : le jeu regorge de contenu secondaire pensé pour enrichir l’expérience sans la diluer. On retrouve ainsi un large éventail de quêtes annexes, souvent remises par des PNJ aux quatre coins de Pharloom. Si certaines se limitent à des objectifs simples (retrouver un personnage, collecter des objets, éliminer un ennemi…), d’autres s’étendent sur plusieurs zones et réservent de vraies surprises, voire des morceaux de lore bien cachés.

Ces quêtes apportent un peu d’air au milieu d’une progression souvent intense, et renforcent le sentiment d’arpenter un monde habité et fait de micro-histoires. Certaines vous pousseront à revisiter d’anciennes zones avec de nouvelles capacités, d’autres vous récompenseront avec des matériaux rares, de nouveaux outils ou encore des éléments d’amélioration comme des fragments de masques pour augmenter votre santé.

À cela s’ajoutent quelques mini-jeux ou défis spécifiques. On pense par exemple à des épreuves de vitesse, de mobilité et à des énigmes environnementales. Rien de bien révolutionnaire, mais ces à-côtés offrent une vraie variété dans le rythme et apportent une touche de légèreté bienvenue.

Hollow Knight : Silksong | Les points forts

  • Un monde vaste et riche à parcourir
  • Un contenu très dense avec une durée de vie solide (entre 40 et 60 heures de jeu pour voir la véritable fin)
  • Un gameplay dynamique, réactif et incisif
  • Des environnements et des biomes de toute beauté
  • Une ambiance et une histoire accrocheuses
  • Une OST superbe
  • Certains boss qui valent le détour

Hollow Knight : Silksong | Les points faibles

  • Des séquences techniques souvent frustrantes
  • Quelques runbacks infernaux
  • Quelques arènes mal dosées
  • Des boss parfois trop sacs à PV

Verdict final : 18/20

Entre émerveillement, frustration, joie, colère et autres émotions, terminer Hollow Knight : Silksong n’est pas une mince affaire. C’est avec sueur, sang et larmes que l’on vient à bout de cette épopée exigeante, parfois injuste, mais profondément marquante. Si certains choix de game design pourront diviser, difficile de rester insensible à la maîtrise artistique, à la richesse du monde et à la nervosité du gameplay. Silksong ne cherche pas à plaire à tout le monde, mais à tracer sa propre voie avec caractère. Il vise les plus téméraires, ceux prêts à se perdre, à tomber, à recommencer, jusqu’à mériter la fin.

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