COPYCAT – Test PS5

Non, ceci n’est pas un jeu vidéo dans lequel vous allez incarner un tueur en série qui en copie un autre… loin de là! Créé par les australiens Sam et Kostia de Spoonful of Wonder, Copycat est leur premier jeu et il nous propose une aventure narrative dans laquelle on va incarner un chat sur fond de sujets importants comme l’abandon, la solitude, la vieillesse… et c’est plutôt prenant…

Ne vous attendez pas au jeu de l’année techniquement mais pour rappel, Copycat est un premier jeu créé par seulement deux personnes et quand on sait cela on ne peut qu’être admiratif. Alors, certes, les modélisations des personnages ne sont pas vraiment dans l’ère du temps mais la direction artistique est plutôt bonne avec de belles ambiances selon le moment de la journée et les lieux traversées.
Le jeu démarre dans un refuge d’animaux dans lequel, Olive, une femme âgée vivant seule, va adopter un nouveau chat, ayant perdu le sien il y a peu…

Dans la peau du chat, on découvre notre nouvelle vie chez Olive avec quelques craintes forcément. On peut miauler par moment ou bien faire des choix d’action entre « griffer », « mordre », « approcher », « attendre », etc… Ainsi, on prend par à cet apprivoisement entre l’humain et l’animal. D’ailleurs, par le biais de textes qui apparaissent à l’écran on peut lire ce que pense notre chat et cela met davantage en avant le statut de l’animal qui, loin d’être un objet, est un être de conscience à part entière…
Le jeu joue sur cette thématique d’abandon des animaux mais aussi de relations humains avec le personnage d’Olive, femme âgée et malade qui vit seule et qui devient de moins en moins autonome. Sa fille veut l’envoyer dans une maison de retraite. On en apprend plus sur cette relation au fil des lettres et coups de téléphone dans un premier temps…





L’aventure tourne beaucoup au sein de la maison de Olive mais on pourra explorer le jardin et bien plus au cours de l’intrigue. Aussi, des parties rêvées de notre chat permettent de prendre part à des petites phases de jeu différentes avec une approche artistique elle aussi différente. Ces phases restent ancrées dans les sujets abordés et les tournants de l’histoire. Aussi, il est amusant de voir le parallèle fait entre le chat et les félins sauvages par le biais d’un documentaire qui tourner sur la télévision d’Olive et par la voix de son commentateur.
Jeu narratif, Copycat est peu fourni en terme de gameplay. On est surtout de l’orientation, des choix d’actions et quelques QTE qui demanderont peu de réflexes. En tous cas, on apprécie les mécaniques proposées (attraper des oiseaux… fuir face à des chiens méchants… se battre contre d’autres chats…).
Copycat est malheureusement bien court (3h pas plus) et reste imparfait techniquement avec un gameplay trop simpliste mais on a là un jeu narratif qui tire sa force de son histoire emprunte d’émotions voguant sur des sujets graves qui nous touchent tous. Le déroulement de l’histoire, sa musique, sa mise en scènes… tout cela fait de Copycat un petit jeu à ne pas négliger. Bravo à Sam et Kostia!
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