C’est désormais officiel : Valve ne prépare pas une console de salon, mais bien un casque de réalité virtuelle autonome. Baptisé Steam Frame, ce nouvel appareil rejoint la gamme matérielle Steam aux côtés du Steam Deck, et fonctionne sous SteamOS 3.
Conçu pour la VR comme pour les jeux classiques, il s’agit d’un casque complet, léger, sans fil et capable de faire tourner des jeux sans PC grâce à un processeur Snapdragon 8 Gen 3 et 16 Go de mémoire LPDDR5X.
Un casque VR autonome sous SteamOS
Longtemps supposé être une console de salon, le Steam Frame s’avère être une véritable plateforme VR autonome. Il combine deux écrans LCD de 2 160 × 2 160 (un par œil), un taux de rafraîchissement allant jusqu’à 144 Hz et des lentilles Pancake fines et légères, pour une expérience visuelle nette et immersive. Le tout repose sur SteamOS 3, permettant d’accéder à toute la bibliothèque Steam, que ce soit pour des jeux VR ou non-VR.
Le Steam Frame, premier casque VR autonome de Valve sous SteamOS, accompagné de ses contrôleurs magnétiques.
Le casque se distingue par son fonctionnement totalement sans fil, avec un adaptateur 6 GHz dédié à la retransmission et une double liaison radio pour séparer le flux audio/vidéo de la connexion réseau. Cette configuration garantit une latence minimale et une qualité de diffusion stable, même en environnement dense.
Valve introduit également une nouvelle technologie baptisée transmission fovéale. Grâce au suivi oculaire intégré, l’appareil concentre les détails graphiques uniquement dans la zone regardée par l’utilisateur. Ce système réduit considérablement la bande passante nécessaire tout en améliorant la netteté et la fluidité de l’image.
Des contrôleurs polyvalents pour VR et non-VR
Les Steam Frame Controllers accompagnent le casque et peuvent être utilisés aussi bien pour les jeux VR que pour les jeux PC classiques.
Ils disposent de joysticks magnétiques capacitifs, d’un suivi complet à 6 degrés de liberté, d’une détection des doigts et d’une autonomie d’environ 40 heures avec une seule pile AA. La disposition des boutons reprend celle d’une manette traditionnelle, tout en intégrant les fonctions de suivi nécessaires à la VR.
Fremont et Steam Frame : le lien confirmé
Le prototype Valve Fremont, repéré plus tôt dans la base de données Geekbench avec un SoC AMD Hawk Point 2, semble avoir été utilisé pour tester la compatibilité SteamOS et les performances de retransmission du Steam Frame. Les rumeurs liant Fremont à une console de salon étaient donc fondées sur un matériel de développement préliminaire, aujourd’hui intégré dans une architecture ARM.
Processeur : Snapdragon 8 Gen 3 (4 nm, architecture ARM64)
Mémoire : 16 Go LPDDR5X
Stockage : 256 Go à 1 To UFS + microSD
Écrans : LCD 2160 × 2160 par œil, 72–144 Hz
Lentilles : Pancake sur mesure
Audio : 4 haut-parleurs stéréo, double micro
Suivi : 4 caméras externes + 2 internes (yeux)
Autonomie : Batterie Li-ion 21,6 Wh
OS : SteamOS 3 basé sur Arch Linux
Poids : 440 g (avec sangle)
Un écosystème Steam en expansion
Le Steam Frame confirme la stratégie ambitieuse de Valve : étendre Steam au-delà du PC en créant un véritable écosystème matériel. Après le Steam Deck, cette nouvelle plateforme autonomise totalement l’expérience SteamOS, tout en assurant la compatibilité avec les jeux existants. Un programme Steam Frame Verified sera d’ailleurs mis en place, à l’image du Steam Deck Verified, pour indiquer les titres optimisés pour le casque.
En parallèle, Valve a ouvert un programme de kits de développement pour permettre aux studios d’adapter leurs jeux VR et non-VR à ce nouvel environnement. Les premiers exemplaires sont déjà disponibles via Steamworks, avec des envois progressifs jusqu’à la sortie prévue en début 2026.
Avec Steam Frame, Valve redéfinit sa vision du jeu vidéo. L’entreprise ne se contente plus de distribuer des jeux, elle bâtit un écosystème complet, reliant PC, portables et VR au sein d’une même expérience SteamOS.
Les connecteurs 16 broches12V-2×6 des RTX 5090 refont parler d’eux, cette fois pour leurs solutions plutôt que pour leurs problèmes. Après plusieurs cas de surchauffe et de fonte signalés, une réparatrice chinoise a trouvé une parade inattendue : remplacer le connecteur d’origine par un modèle aux broches plus épaisses. Une solution simple, presque artisanale, mais diablement efficace.
Pins plus épaisses, températures en baisse sur RTX 5090
Dans sa dernière vidéo Bilibili, la technicienne remplace un 16 broches brûlé sur une ASUS ROG Astral RTX 5090 (au carénage blanc custom), puis mesure environ 40–50 °C au niveau du connecteur sous 600 W rapportés, et ce même avec l’adaptateur NVIDIA à 180 degrés encore en place. Selon elle, ce nouveau socket à broches d’alimentation visiblement plus épaisses limite la chauffe et la dérive de courant sur mauvais contact.
Ici, la carte est arrivée avec un socket 16 broches fondu côté GPU et un adaptateur à 180 degrés endommagé. La spécialiste dessoude le connecteur, nettoie les vias puis soude le nouveau modèle aux pins plus épaisses. Elle affirme avoir déjà réparé de nombreux échecs similaires et stocker ces pièces mises à jour. Elle recommande toutefois d’éviter les adaptateurs coudés et de brancher le câble directement : « il vaut mieux éviter les angles et maximiser le contact » selon la vidéo.
Pourquoi l’épaisseur compte
D’après Uniko’s Hardware, les connecteurs défaillants montrent souvent des broches fines brûlées à côté de plus épaisses restées intactes. Des surfaces de contact plus larges répartiraient mieux le courant. La caméra thermique de la réparatrice, à 45–50 °C autour du connecteur pour 600 W, va dans ce sens sur cet exemplaire, quand certains 16 broches dépassent les 100 °C dans les pires scénarios.
Il faut dire que cette réparation ne change pas les limites de conception du standard 16 broches. En revanche, elle offre une voie pragmatique pour réduire le risque sur les cartes RTX 50 existantes. Des fournisseurs de connecteurs revoient déjà leurs pièces avec des terminaux plus épais et de nouveaux câbles, tandis que d’autres ingénieurs explorent une mesure de courant par broche et des faisceaux améliorés pour détecter plus tôt un mauvais contact.
Vous saviez que Claude d’Anthropic avait lancé sa fonction
Computer Use
et OpenAI son
Operator
? Eh bien, pendant que ces géants se livrent une bataille sans merci, un projet open source du nom de ByteBot propose de faire tourner un agent IA autonome sur votre machine. Le tout, avec une approche qui devrait rassurer les plus paranoïaques d’entre nous puisque tout se déroule dans Docker.
Le concept c’est qu’au lieu d’accorder un accès direct à votre système à une IA (ce qui pourrait rapidement virer au cauchemar), ByteBot fait tourner un Ubuntu 22.04 complet avec environnement graphique XFCE dans un conteneur. Ainsi, l’IA peut interagir avec cet environnement isolé via VNC et WebSockets, capturer des images d’écran, cliquer, taper du texte… En somme, elle peut faire tout ce que vous feriez, mais dans sa petite bulle sécurisée.
Je vous ai fait une vidéo tuto dessus ! Et c’est grâce aux Patreons qui me soutiennent, alors merci à eux !
Il faut donc lui donner vos instructions en langage naturel… par exemple, vous pouvez lui demander de créer un nouveau repository GitHub ou de rechercher des informations spécifiques sur le web. ByteBot analyse alors votre demande, la décompose en étapes et se met au boulot. Il peut même naviguer sur le web, remplir des formulaires, gérer des mots de passe (stockés de manière sécurisée), et bien sûr exécuter des scripts bash ou Python.
Le truc cool, c’est également le mode “takeover”. Si jamais ByteBot galère sur une tâche ou que vous voulez reprendre la main, vous pouvez directement prendre le contrôle du desktop virtuel. C’est comme faire du pair programming avec une IA, sauf que c’est vous qui corrigez ses bêtises au lieu de l’inverse. Et une fois que vous avez montré comment faire, ByteBot apprend et peut reproduire la tâche plus tard.
Pour l’installer, plusieurs options s’offrent à vous. La plus simple reste Docker Compose. Vous clonez le repo, vous créez un fichier .env avec votre clé API (Anthropic, OpenAI ou Google Gemini au choix), et vous lancez le tout avec un docker-compose up. ByteBot se charge de builder les images, de configurer le réseau bridge pour l’isolation, et de monter les volumes persistants pour garder vos données entre les sessions.
git clone https://github.com/bytebot-ai/bytebot.git
cd bytebot
# Ajoutez votre clé de fournisseur d'IA (choisissez-en une)
echo "ANTHROPIC_API_KEY=sk-ant-..." > docker/.env
# Ou : echo "OPENAI_API_KEY=sk-..." > docker/.env
# Ou : echo "GEMINI_API_KEY=..." > docker/.env
docker-compose -f docker/docker-compose.yml up -d
# Ouvrez http://localhost:9992
Pour les amateurs de Kubernetes, des charts Helm sont également disponibles. Et si vous voulez tester sans vous prendre la tête, Railway propose aussi un déploiement en un clic. Mais franchement, pour un usage perso, Docker Compose fera parfaitement le job.
L’architecture technique est d’ailleus plutôt bien foutue puisque le backend Python gère la communication avec les LLMs et l’orchestration des tâches. Et le frontend React vous donne une interface web pour interagir avec ByteBot et voir ce qu’il fabrique en temps réel. Le tout communique via WebSockets pour une latence minimale. Et le conteneur desktop tourne avec un serveur VNC modifié qui permet à ByteBot de capturer l’écran et d’envoyer des événements souris/clavier.
Ce qui distingue vraiment ByteBot des solutions cloud comme Claude Computer Use, c’est surtout le côté self-hosted et privacy-first. Vos données restent chez vous, l’IA ne peut pas fouiner dans vos vrais fichiers système, et vous gardez un contrôle total sur ce qui se passe. En plus, comme c’est open source, vous pouvez auditer le code, contribuer des améliorations, ou même forker le projet si l’envie vous prend.
Les cas d’usage sont très nombreux : Automatisation de tâches répétitives, tests d’interfaces web, scraping de données complexes, ou même apprentissage par démonstration pour créer vos propres workflows automatisés. J’imagine déjà les possibilités pour automatiser des installations de logiciels, des configurations système, des processus de CI/CD un peu tordus ou juste faire ma compta.. ^^
Niveau limitations, ByteBot reste dépendant de la qualité du modèle IA que vous utilisez. Claude 4 Sonnet semble donner les meilleurs résultats pour l’instant, mais GPT-4 et Gemini Pro fonctionnent aussi. Les tâches nécessitant beaucoup de contexte visuel ou de manipulation précise peuvent encore poser problème. Et évidemment, faire tourner un desktop complet dans Docker consomme pas mal de ressources.
Si vous voulez pousser plus loin, ByteBot expose aussi une API REST complète. Vous pouvez donc créer des tâches programmatiquement, récupérer les logs, gérer les sessions, et même étendre les capacités avec des plugins custom. La doc est bien fournie avec des exemples en Python, JavaScript et même cURL pour les puristes.
from bytebot import ByteBotClient
client = ByteBotClient(api_key="your-key")
task = client.create_task("Effectue une recherche web")
result = client.wait_for_completion(task.id)
print(result.output)
Et pour la sécurité,
ByteBot implémente plusieurs garde-fous
. Les conteneurs sont isolés du réseau host par défaut, les capabilities Docker sont limitées au strict minimum, et un système de permissions permet de restreindre ce que l’agent peut faire. Vous pouvez même configurer des règles pour bloquer l’accès à certains sites ou empêcher l’exécution de commandes spécifiques.
Un aspect que j’apprécie particulièrement, c’est la gestion des erreurs. Quand ByteBot se plante (et ça arrive !), il génère des rapports détaillés avec captures d’écran, logs des actions tentées, et suggestions pour résoudre le problème. C’est super pratique pour debugger et améliorer vos prompts.
Une bonne petite communauté commence à se former autour du projet. Un Discord actif, des contributions régulières sur GitHub, et même quelques extensions communautaires qui ajoutent le support pour d’autres LLMs ou des intégrations avec des outils comme Zapier ou n8n. Bref, c’est un projet qui évolue vite, avec des releases toutes les deux semaines environ.
Comparé à ses concurrents, ByteBot se positionne vraiment sur le créneau open source et self-hosted là où OpenAI et Anthropic proposent des solutions cloud propriétaire. C’est, si vous préférez, le Nextcloud des agents IA autonomes.
Après pour ceux qui s’inquiètent des implications éthiques et de sécurité de laisser une IA contrôler un ordinateur, ByteBot apporte à cela des réponses pragmatiques. L’isolation Docker, le mode takeover pour reprendre la main, et la possibilité d’auditer chaque action effectuée permettent de garder un œil sur ce que fait l’agent. C’est bien sûr loin d’être parfait, mais c’est un bon compromis entre automatisation et contrôle.
Donc si vous êtes du genre à automatiser tout ce qui peut l’être, ByteBot mérite vraiment le coup d’oeil. C’est encore un peu but sur les bords, mais le potentiel est énorme. Pour aller plus loin, je vous invite à consulter la
documentation complète ici
, et le
code source sur GitHub
.
En 1971, un psychiatre américain a écrit un roman culte sur un mec qui prenait toutes ses décisions en lançant un dé… Carrière, mariage, déménagement, tout passait par les six faces du hasard. La BBC l’a classé parmi les 50 livres les plus influents du 20e siècle et en 45 ans, il a vendu plus de 2 millions d’exemplaires. Ce livre c’est
L’Homme-Dé
(lien affilié) ou en anglais, The Dice Man de Luke Rhinehart et il a fait des petits car aujourd’hui, des tas de gens ont adopté le “dice living”. Moi j’ai découvert ça y’a quelques années grâce notamment à ce
documentaire sur M6
diffusé dans l’émission 66 Minutes où on voyait des français appliquer ce genre de principes à leur vie quotidienne.
Alors évidemment, vivre 100% en suivant l’ordre d’un dé, ça finit rarement bien. Le roman de Rhinehart explore autant cette liberté enivrante que les conséquences destructrices de ce mode de vie mais vous savez j’aime le concret alors j’ai cherché ce que la science pouvait dire là dessus. Et j’ai trouvé des chercheurs de l’Université de Chicago qui se sont posés la bonne question : Est-ce que le hasard rend vraiment plus heureux ?
Ces derniers ont fait une
étude avec des milliers de gens
qui devaient prendre une décision majeure via pile ou face, puis suivre ou pas le résultat. Et la conclusion, c’est que ceux qui ont fait un changement majeur décidé par le hasard étaient significativement plus heureux que ceux qui sont restés bloqué dans un statu quo.
En fait, le résultat de la pièce ou du dé, on s’en fout au final. Ce qui compte vraiment, c’est surtout votre réaction qui suit. Si vous êtes déçu que ça tombe sur “pile”, vous savez instantanément ce que vous vouliez vraiment. Le hasard devient un révélateur de vos préférences cachées, et pas un décideur.
Le psychologue Albert Bandura, une figure majeure de la psychologie cognitive, a même admis que toute sa carrière avait été façonnée par le hasard. Le choix d’un cours décidé par un horaire aléatoire, la rencontre de sa femme sur un parcours de golf par pur accident…etc. Le hasard a construit sa vie sans qu’il ait besoin de lancer le moindre dé.
Vivre selon le hasard, ça pose un problème pratique. Il faut lancer un dé 50 fois par jour pour savoir quel café commander, quelle série regarder, quel dessert choisir…etc… c’est épuisant. Et ridicule socialement, il faut bien le dire.
C’est pourquoi, Nishan Devaiah a résolu ça avec une bonne vieille app qui s’appelle
Luck by Chance
. C’est sans pub, sans tracking, et dedans, y’a plein d’outils pour vous permettre de déléguer vos micro-décisions quotidiennes au Dieu du hasard.
Dans cette app, vous avez donc un pile ou face classique, du lancer de dé standard ou personnalisé (vous définissez le nombre de faces), un générateur de nombres aléatoires avec plage min/max, un outil “Oui / Non / Peut-être” qui fera plaisir aux normands. Et également une roue personnalisable où vous entrez vos propres options, une Magic 8 Ball pour les questions existentielles, un sélecteur d’émojis et de couleurs. Et même un “Qui commence ?” pour les soirées jeux.
Y’a TROP DE TRUCS dedans, je peux pas tout vous détailler donc le mieux pour vous c’est de l’installer et de la tester ! Et puis ça vous sera utile, je pense, non pas pour les décisions qui vont façonner votre vie mais plutôt pour les petits trucs qui vous cassent les couilles, genre quel t-shirt choisir ou quoi manger ce soir. D’ailleurs, des études en psychologie cognitive ont montré qu’on a tous un quota quotidien de “bonnes décisions” limité. Plus vous prenez des décisions banales, moins vous avez de jus mental pour les décisions importantes !
C’est pour ça que Zuckerberg porte le même t-shirt noir tous les jours, c’est pour ça qu’Obama ne choisissait que des costumes bleus ou gris et c’est pour ça que Donald Trump utilise qu’une dizaine d’adjectifs. C’est moins dur de choisir comme ça !
Luck by Chance automatise donc ce principe. Vous externalisez vos décisions insignifiantes au hasard pour préserver votre énergie mentale pour ce qui compte, par exemple,
me suivre en live sur Twitch !
Et surtout, en faisant ça, vous désactiverez votre biais de contrôle, ce qui vous forcera à essayer des trucs que vous n’auriez jamais choisis consciemment.
Je vous laisse deviner ma question…
Par exemple, si la roue magique vous dit “pizza hawaïenne” alors que vous détestez l’ananas sur la pizza, bah vous fermez votre gueule et vous testez comme le ferait un vrai adulte et en plus, vous vous rendrez compte que c’est vachement bon !
Nous vous avons déjà parlé sur TLD à plusieurs reprises du nouveau logiciel Kitfox, mis en ligne début 2025, qui a été spécialement développé par Western Digital pour la maintenance des disques durs de la marque alors que c'est le logiciel Dashboard qui était jusqu'à présent dévolu à cette tâche pou...
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AMD semble vouloir prolonger la recette magique du succès X3D. Depuis le triomphe du Ryzen 7 7800X3D, le nom seul suffit à faire briller les yeux des joueurs. Performances en jeu hors norme, consommation maîtrisée, et un marketing qui a parfaitement su transformer une prouesse d’ingénierie en symbole d’excellence. Mais à force de capitaliser sur la même formule, la question se pose : jusqu’où cette stratégie reste-t-elle justifiée techniquement et économiquement ?
C’est dans ce contexte qu’arrive le Ryzen 5 7500X3D, un processeur 6 cœurs équipé du fameux cache 3D empilé, mais 100 MHz plus lent que le 7600X3D, pour un tarif quasi identique. Un lancement discret, presque opportuniste, qui semble davantage viser à occuper le terrain qu’à innover. Car à 279 €, difficile de ne pas s’interroger : s’agit-il d’un véritable ajout à la gamme, ou simplement d’un produit pensé pour écouler des chiplets et prolonger la durée de vie de Zen 4 ?
Nous avons reçu ce processeur pour analyse, et comme souvent avec AMD, la vérité se cache entre les lignes. Le 7500X3D n’est ni une arnaque, ni un coup de génie, mais une réponse pragmatique à un marché où la perception compte presque autant que la performance.
Reçu aujourd’hui, le Ryzen 5 7500X3D ne méritait pas un marathon de tests. Le processeur reprend à l’identique l’architecture du 7600X3D : même die, même cache L3 de 96 Mo, même TDP de 65 W et les mêmes contraintes thermiques liées à la 3D V-Cache. Seule différence, une fréquence boost inférieure de 100 MHz. Autrement dit, un clone presque parfait. Refaire une cinquantaine de benchmarks pour constater un écart de 2 à 3 % n’aurait rien apporté de concret. Nous proposons donc ici une analyse technique et tarifaire approfondie, plutôt qu’un simple empilement de graphiques.
Notre approche a donc été simple et pragmatique :
Extrapolation validée : application d’un coefficient de -2,5 % sur les scores du 7600X3D, en ligne avec la baisse de fréquence.
Analyse économique : le vrai sujet n’est pas la performance, mais la cohérence du produit face à la concurrence.
Performances en jeu : un simple clone tarifé trop haut
Processeur
Index Gaming (7800X3D = 100%)
Prix actuel
Perf/€
AMD Ryzen 7 7800X3D
100 %
~380 €
0,26
Intel Core i7-14700K
96 %
~390 €
0,25
Intel Core i5-14600K
93 %
~212 €
0,39
AMD Ryzen 5 7500X3D
89 %
~279 €
0,32
AMD Ryzen 5 7600X3D
92 %
~299 €
0,31
AMD Ryzen 5 9600X
79 %
~210 €
0,38
AMD Ryzen 5 7600X
72 %
~180 €
0,40
Intel Core i5-14400
66 %
~200 €
0,33
Le Ryzen 5 7500X3D affiche des performances solides en jeu, proches du 7600X3D, mais son prix annule tout avantage. À 279 €, il se positionne au-dessus du 9600X, qui coûte environ 210 € tout en offrant un comportement plus homogène et une meilleure polyvalence applicative. La logique voudrait qu’un CPU “secondaire” comme celui-ci soit proposé au même prix ou légèrement en dessous du 9600X, pas 70 € au-dessus. À ce tarif, son ratio performance/prix est simplement médiocre.
Performances applicatives : toujours le même talon d’Achille
Processeur
Index Applications
Prix
Intel Core i5-14600K
66,6
~210 €
AMD Ryzen 5 9600X
58,2
~210 €
AMD Ryzen 7 7800X3D
57,8
~380 €
AMD Ryzen 5 7600X
51,4
~180 €
AMD Ryzen 5 7600
50,1
~180 €
AMD Ryzen 5 7500X3D
45,0
~279 €
Intel Core i5-14400
44,0
~200 €
La limite structurelle des processeurs X3D reste la même : la V-Cache empilée impose une baisse de tension et de fréquence. Résultat, en création, compilation, streaming ou rendu 3D, le 7500X3D se fait distancer par tous les modèles non-X3D, y compris des CPU bien moins chers. Un Ryzen 5 7600 à 170 € ou un 9600X à 210 € feront bien mieux sur toutes les tâches productives.
À 279 €, aucun intérêt rationnel
Le positionnement tarifaire du 7500X3D rend son achat difficile à justifier. Il n’est ni le plus performant, ni le plus efficace, ni le plus accessible. La seule situation où il garde un sens est dans les configurations préassemblées en promo comme par exemple le PC Gamer Scathan – RX 9070 XT – X3D, porposé à 1499 € en ce moment chez Infomax.
Chez certains intégrateurs, son nom “X3D” sert d’argument marketing pour valoriser une machine gaming sans alourdir le coût global. L’exemple le plus parlant est le PC équipé d’un Ryzen 5 7500X3D et d’une Radeon RX 9070 XT autour de 1500 € chez Informax : sur ce type d’offre, le surcoût CPU passe inaperçu face au budget GPU et à la cohérence d’ensemble. Mais pour un acheteur qui monte son PC lui-même, la valeur ajoutée est nulle à ce tarif.
Scénarios d’usage Selon Pause Hardware
1. Gaming 1080p compétitif (budget 800–1000 €)
Le 7500X3D ne rivalise pas. Le Core i5-14600K, à 210 €, est plus rapide, plus complet et meilleur en multitâche. Verdict : aucun intérêt au-dessus de 200 €.
2. Gaming 1440p/4K (budget 1200–1500 €)
À ces résolutions, la différence CPU s’efface. Le9600X reste plus rationnel à 210 €, avec des performances proches et une meilleure marge applicative. Verdict : intéressant uniquement en bundle ou si le prix tombe sous 200 €.
3. Upgrade sur une carte mère AM5 existante
Pour un utilisateur déjà équipé d’un 7600 ou 7600X, le 7500X3D n’offre qu’un gain marginal. Le seul scénario logique serait un remplacement promotionnel vers 220 €. Verdict : inutile à 279 €, envisageable en promo.
Stratégie AMD : un recyclage déguisé
Ce processeur illustre parfaitement la logique industrielle actuelle d’AMD : optimiser les rendements, pas les performances. Le 7500X3D permet de recycler des chiplets Zen 4 imparfaits, incapables d’atteindre les fréquences d’un 7600X3D sous contrainte thermique. Plutôt que de les jeter, AMD les convertit en modèles “X3D d’entrée de gamme”, vendus sous le prestige de la marque. C’est une démarche économiquement astucieuse, mais techniquement sans innovation.
L’autre enjeu est commercial : maintenir l’intérêt pour la plateforme AM5 en attendant Zen 5 X3D, tout en occupant le segment des 250–300 €. Le problème, c’est que cette stratégie s’accompagne d’un positionnement tarifaire artificiel, sans cohérence avec les performances réelles.
Verdict : un processeur recyclé au prix fort
Le Ryzen 5 7500X3D n’est pas un mauvais processeur, mais c’est un produit sans nécessité. Il ne comble aucun vide réel dans la gamme AMD, ne surpasse aucun concurrent direct et ne propose aucun avantage tangible pour le joueur averti. Sa seule justification tient à la gestion des stocks et au pouvoir d’attraction du label “X3D”, devenu synonyme de “gaming premium” dans l’imaginaire collectif.
Tant que le marché réagira davantage à une étiquette qu’à une fiche technique, AMD aurait tort de s’en priver. Mais pour ceux qui comparent, mesurent et achètent en connaissance de cause, le 7500X3D n’a tout simplement pas de raison d’exister au-dessus de 200 €.
Cooler Master décline son concept MasterFrame dans un format plus discret : le MasterFrame 400 Mesh veut concilier compacité, modularité et gros hardware sans se compliquer la vie.
MasterFrame 400 Mesh : compact, modulable et taillé pour l’airflow
Ce châssis vise les configurations microATX et Mini-ITX, tout en acceptant des composants ambitieux : GPU jusqu’à 390 mm et ventirad CPU jusqu’à 190 mm. Cooler Master met en avant une approche FreeForm 2.0 simplifiée, avec double orientation (verticale ou horizontale), supports repositionnables et un panneau avant entièrement maillé pour maximiser l’admission d’air.
Côté refroidissement, la fiche technique est généreuse : jusqu’à neuf ventilateurs et plusieurs radiateurs, dont des modèles de 360 mm en position supérieure. Un ventilateur SickleFlow 120 mm ARGB est préinstallé, histoire d’assurer un premier flux d’air et un éclairage sans étapes superflues. Une vitre latérale en verre trempé met en scène la configuration, rehaussée d’accents aluminium et d’arêtes arrondies. Le boîtier sera proposé en deux coloris, Silver et Black.
La connectique frontale se met au goût du jour : USB 3.2 Gen 2×2 Type‑C, deux ports USB 3.2 Gen 1 Type‑A et combo audio 3,5 mm. Selon la marque, le MasterFrame 400 Mesh fait le lien entre ses thèmes 2025 FreeForm 2.0 et Thermal Excellence : modularité accessible d’un côté, circulation d’air optimisée de l’autre. Comme le résume Wei Yang, General Manager de Cooler Master North America, « vous ne devriez pas avoir besoin d’un grand boîtier ni d’expérience avancée pour explorer la modularité ».
Fiche express : compatibilité et disponibilités
• Formats pris en charge : microATX, Mini‑ITX, • GPU : jusqu’à 390 mm, • Ventirad CPU : jusqu’à 190 mm, • Refroidissement : jusqu’à 9 ventilateurs, radiateurs multiples dont 360 mm en haut, • I/O : USB 3.2 Gen 2×2 Type‑C, 2× USB 3.2 Gen 1 Type‑A, combo audio 3,5 mm, • Esthétique : verre trempé, accents aluminium, bords courbes, • Inclus : 1 ventilateur SickleFlow 120 mm ARGB préinstallé, • Couleurs : Silver, Black.
Ciblant joueurs et créateurs, ce modèle entend offrir l’expérience MasterFrame dans un format plus simple à monter et à faire évoluer. La commercialisation du MasterFrame 400 Mesh passera par les revendeurs et partenaires habituels ; la disponibilité variera selon les régions.
Nexon Co., Ltd. (Tokyo, Japon) a annoncé que ARC Raiders, le jeu d’action coopératif en ligne développé par Embark Studios, vient de franchir un cap majeur avec plus de 4 millions d’exemplaires vendus dans le monde et un record de 700 000 joueurs simultanés sur l’ensemble des plateformes.
Une communauté mondiale en pleine expansion
Depuis son lancement, ARC Raiders a su fédérer une base de joueurs passionnés autour de son gameplay coopératif dynamique. Les mises à jour régulières portant sur la progression, les combats et la coopération entre escouades ont permis d’améliorer continuellement l’expérience de jeu, rendant le titre plus fluide et plus accessible. Le mode PvPvE “Raid Zones”, qui combine affrontements entre joueurs et exploration de zones hostiles, s’est imposé comme l’élément central de l’expérience multijoueur, attirant un nombre croissant d’équipes à travers le monde.
Patrick Söderlund, PDG d’Embark Studios, déclare :
“Nous sommes profondément reconnaissants de voir ARC Raiders accueilli par une communauté aussi large à travers le monde. Ces quatre millions de joueurs représentent bien plus qu’un chiffre : c’est la preuve que notre vision d’un jeu coopératif, immersif et organique trouve écho auprès du public. Cela nous pousse à poursuivre notre travail, à enrichir l’univers d’ARC et à proposer de nouvelles expériences dans les mois à venir.”
Prochaines mises à jour et feuille de route 2026
Embark Studios confirme plusieurs nouveautés à venir, notamment :
De nouvelles zones de raid prévues avant la fin de l’année,
Un système d’événements saisonniers élargi, centré sur la coopération et la survie,
Une optimisation du matchmaking et des serveurs pour accompagner la croissance de la base de joueurs.
Les développeurs soulignent que l’évolution d’ARC Raiders s’appuiera directement sur les retours de la communauté et sur un calendrier de mises à jour continues déjà planifiées pour 2026.
À propos d’ARC Raiders
Développé par Embark Studios, filiale de Nexon, ARC Raiders est un jeu d’action coopératif à la troisième personne situé dans un univers post-cataclysmique où la survie repose sur la récupération de ressources et la coordination d’équipe. Le jeu est disponible sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S, avec un modèle Buy-to-Play accompagné de mises à jour gratuites régulières.
Cette absence a suscité des interrogations quant à la feuille de route de la division Radeon. Selon plusieurs sources, le constructeur n’aurait pas encore tranché sur la dénomination et l’intégration exacte de cette nouvelle génération.
Une architecture graphique encore floue
Malgré l’avancement supposé des travaux, AMD semble hésiter entre plusieurs orientations pour succéder à RDNA 4. Comme l’a relevé le leaker Kepler_L2, la société ne serait pas encore fixée sur l’appellation définitive, oscillant entre « RDNA 5 », « UDNA » ou une nouvelle nomenclature.
Le site 3DCenter.org souligne que cette incertitude touche même certains aspects fondamentaux de la prochaine génération, bien que le développement se poursuive.
L’hypothèse d’une fusion des architectures CDNA (orientée calcul et datacenters) et RDNA (gaming) paraît toutefois peu probable, puisque les roadmaps officielles mentionnent déjà CDNA 5 et CDNA Next comme successeurs distincts.
L’évolution de la gamme Instinct
Selon la feuille de route actuelle, la série Instinct MI500, prévue pour 2027, reposera sur CDNA Next et non sur UDNA comme initialement évoqué. Ce changement surprend, d’autant qu’en septembre, Jack Huynh, vice-président senior d’AMD, affirmait à Tom’s Hardware que l’unification des architectures sous le label UDNA serait inévitable :
« Nous allons l’appeler UDNA. Ce sera une architecture unifiée, commune aux GPU Instinct et aux produits clients, simplifiant le travail des développeurs. »
Une telle transition pourrait donc ne pas se concrétiser avant la génération suivante, lorsque les GPU Radeon et les accélérateurs Instinct adopteront enfin une base commune.
UDNA : vers une architecture unifiée à long terme
La feuille de route officielle indique que la série Instinct MI400, attendue pour 2026 avec le modèle MI455X en tête, reposera encore sur CDNA 5. Il est donc plausible que RDNA 5 soit la dernière génération issue de l’architecture séparée, avant l’arrivée d’une plateforme UDNA unifiée. Toujours selon Tom’s Hardware, Jack Huynh aurait également mentionné les futures versions UDNA6 et UDNA7, confirmant une stratégie d’unification progressive à partir des générations post-2026.
Un Financial Analyst Day tourné vers l’IA
L’absence de toute annonce autour Radeon lors du Financial Analyst Day 2025 illustre clairement la priorité actuelle d’AMD : l’intelligence artificielle. La marque met l’accent sur ses solutions de calcul et de formation IA, au détriment temporaire du segment grand public. Ce repositionnement stratégique pourrait expliquer le silence entourant RDNA 5 et UDNA.
Conclusion
La présentation d’AMD en 2025 laisse plus de questions que de réponses concernant la future génération de GPU Radeon. Si l’unification sous UDNA reste envisagée, aucune preuve concrète ne permet d’en confirmer l’échéance. Les prochaines roadmaps, attendues en 2026, devraient enfin préciser la direction réelle de la gamme graphique.
AMD va pousser l’architecture CPU vers l’IA avec Zen 7 : la firme prépare des cœurs plus pertinents pour les charges vectorielles et matricielles, tout en retouchant la latence et la sécurité mémoire.
Zen 7 adopte AVX10 et ACE, cap sur les charges AI et vectorielles
D’après AMD, Zen 7 intégrera deux briques majeures : AVX10 et ACE. AVX10 vise à unifier les fonctionnalités d’AVX-512 et d’AVX2 pour améliorer la compatibilité et les performances sur les calculs vectoriels intensifs. ACE, pour Advanced Matrix Extensions for Matrix Manipulation, s’aligne sur un jeu d’instructions matricielles standardisé qui pourrait s’étendre de la mobilité aux serveurs.
Latence système et sécurité mémoire aussi au menu
Au-delà des accélérations IA, Zen 7 introduit FRED, pour flexible return and event delivery. Ce nouveau modèle d’interruptions x86 remplace l’approche actuelle afin de réduire la latence au niveau système. Il faut dire que FRED figurait déjà parmi les chantiers notables d’Intel pour son standard x86S, signe que le secteur converge.
Autre ajout, ChkTag x86 Memory Tagging, destiné à contrer des vulnérabilités mémoire comme les dépassements de tampon et les use-after-free. Reste à voir comment les OS et les compilateurs exploiteront ces mécanismes pour renforcer la sécurité sans plomber les performances.
Avec AVX10 et ACE pour les maths vectorielles et matricielles, FRED pour la réactivité et ChkTag pour la robustesse, Zen 7 trace une ligne claire : des CPU plus à l’aise sur les charges AI et mieux armés au niveau système.