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Fractal Design annonce les alimentations Ion 3 Gold

6 novembre 2025 à 15:09

Voici Fractal Design Ion 3 Gold, conçu pour alimenter votre système de jeu avec les normes ATX12V 3.1, la compatibilité native avec PCIe Gen 5 et la prise en charge des cartes graphiques de nouvelle génération. Connectez vos composants en toute sécurité et acheminez vos câbles facilement grâce aux câbles UltraFlex entièrement modulaires, y compris un câble PCIe Gen 5 à 16 broches avec des broches de détection raccourcies. 

Fractal Design Ion 3 Gold noir

Pour des performances optimales à des niveaux sonores réduits, l’alimentation est équipée d’un ventilateur Momentum 14 avec des pales LCP et d’un véritable roulement fluide-dynamique. Le mode Zero-RPM en option va plus loin, vous permettant de débloquer un fonctionnement presque silencieux sous des charges plus légères.

Fractal Design Ion 3 Gold dessus
Fractal Design Ion 3 Gold connexions

Avec une efficacité de 80 PLUS Gold et des condensateurs japonais haut de gamme à 105 °C, l’alimentation est conçue pour offrir une alimentation durable et fiable soutenue par une garantie de 10 ans. 

Fractal Design Ion 3 Gold arrière
Fractal Design Ion 3 Gold câbles

Une annonce brève de Fractal, mais qui se complète par le détail des 3 alimentations suivantes :

ByeByeDPI - Le "VPN" qui contourne la censure sans rien chiffrer

Par :Korben
6 novembre 2025 à 15:00

Si vous êtes sous Android, voici une application qui est une imposture technique complète et qui bizarrement vous permet de contourner la censure parfois mieux qu’avec un vrai VPN.

Je vous explique comment ça marche, en fait, ByeByeDPI , c’est une app Android qui utilise ByeDPI localement sur votre téléphone afin de rediriger tout le trafic à travers elle. ByeDPI, si vous ne connaissez pas encore, c’est un proxy qui intercepte les paquets réseau et applique des techniques de désynchronisation afin de contourner tout ce qui est système de deep packet inspection.

Pour rappel, le deep packet inspection (DPI), c’est une techno que le gouvernement et les fournisseurs d’accès internet utilisent pour inspecter le contenu de vos paquets réseau. Donc ça n’analyse pas juste les entête de vos paquets mais également leur contenu. C’est ce qui permet par exemple à certains FAI de ralentir Netflix ou Youtube pour économiser un peu de bande passante.

En fait, tout l’astuce de cette app, c’est qu’elle détourne l’interface VPN d’Android pour rediriger le trafic vers elle-même. Quand vous l’activez en mode VPN, Android va créer une interface TUN (un tunnel virtuel), et envoyer tout le trafic réseau dedans. Normalement, un VPN classique chiffrerait le trafic et l’enverrait vers un serveur VPN distant. Mais BybDPI, lui, intercepte le trafic, le modifie légèrement pour tromper l’ennemi et le renvoie directement sur le net. Comme ça, tout reste en local, il n’y a pas de chiffrement supplémentaire ni de tunnel externe.

C’est donc vraiment un détournement pur et simple de l’API VPNServices d’Android. ByeByeDPI faire croire à Android qu’il est un VPN tout à fait classique, alors qu’en fait il effectue juste une fragmentation et une manipulation de paquets en local.

Voici les techniques qu’il utilise :

Technique 1 : Fragmentation de paquets.

Quand vous tapez par exemple “facebook.com”, votre navigateur envoie un paquet TCP qui contient une requête HTTP avec “Host: facebook.com” dans les headers. Le DPI inspecte alors ce paquet, voit “facebook.com”, et bloque ça.

ByeByeDPI découpe ce paquet en morceaux plus petits comme ça un fragment contient juste “face”, l’autre contient “book.com”. Et comme le DPI reçoit les fragments séparément, il ne reconnaît pas le mot interdit et le laisse passer. Le serveur de destination reçoit alors les deux fragments, les réassemble, et traite la requête normalement.

Technique 2 : Manipulation du TTL (Time-To-Live).

Chaque paquet réseau a un compteur TTL qui se décrémente à chaque routeur traversé. Quand TTL atteint zéro, le paquet meurt. ByeByeDPI envoie de faux paquets avec un TTL trop bas pour atteindre le serveur final, mais assez haut pour atteindre le DPI. Le DPI alors voit ces faux paquets, pense que la connexion échoue ou est corrompue, et laisse passer les vrais paquets qui suivent.

Technique 3 : Désynchronisation.

ByeByeDPI peut injecter des paquets avec des numéros de séquence TCP incorrects, ou des checksums invalides, pour embrouiller le DPI. Ces paquets sont ignorés par le serveur de destination, mais le DPI les traite comme légitimes et autorise la connexion.

Toutes ces techniques exploitent une vraie faiblesse fondamentale du DPI qui doit analyser des milliards de paquets par seconde. Comme il ne peut pas faire d’analyse approfondie sans ralentir massivement le réseau, il doit faire des compromis. Il inspecte donc uniquement tout ce qui est patterns évidents, et les signatures connues… donc si vous fragmentez bizarrement vos paquets, ou si vous envoyez des paquets malformés, le DPI est totalement perdu.

Et le truc fou, c’est que ByeByeDPI fait tout ça SANS chiffrer votre trafic. Votre connexion reste en clair donc votre FAI peut toujours voir votre IP, votre destination, et tout. Mais le système de censure, lui, ne voit que des paquets bizarres et les laisse passer.

Voilà donc comment en simulant une connexion pourrie, on peut contourner de la censure.

L’app propose 2 modes : VPN et Proxy.

En mode VPN, ByeByeDPI utilise l’API VpnService d’Android pour intercepter tout le trafic du téléphone. C’est transparent et toutes vos apps passent par le proxy sans configuration. Le trafic est redirigé via hev-socks5-tunnel , une bibliothèque qui crée un tunnel SOCKS5 local, puis envoyé vers ByeDPI qui applique les techniques de désynchronisation.

En mode Proxy, ByeByeDPI tourne comme un serveur SOCKS5 local sur 127.0.0.1:1080. Vous devez alors configurer manuellement vos apps pour utiliser ce proxy. C’est très utile si vous voulez combiner ByeByeDPI avec d’autres outils, genre AdGuard. Vous lancez ByeByeDPI en mode proxy, vous configurez AdGuard pour utiliser le proxy SOCKS5, et vous avez à la fois le blocage pub et du contournement DPI.

L’app supporte aussi le split tunneling. Vous pouvez créer une whitelist (seules certaines apps passent par ByeByeDPI) ou une blacklist (toutes les apps sauf certaines). C’est important sur Android TV/BOX où l’Ethernet peut planter si tout le trafic passe par un VPN. Là, vous mettez juste YouTube dans la whitelist, le reste du système utilise la connexion normale.

Cette app est née en Russie, où le DPI est massivement déployé depuis 2019 avec le système TSPU (Technical Means for Countering Threats). Comme la Russie bloque des sites avec une combinaison de blocage IP + DNS + DPI, les VPN classiques sont de plus en plus détectés et bloqués. Mais ByeByeDPI, lui, passe sous les radars parce qu’il ne ressemble PAS à un VPN. Il ressemble à du trafic normal avec des problèmes de connexion.

Le développeur original de ByeDPI, c’est ValdikSS , le créateur de GoodbyeDPI pour Windows et ByeDPI c’est le portage Linux/Android de ce même concept. ByeByeDPI quand à lui est un wrapper Android qui rend tout ça utilisable sans avoir à se palucher de la ligne de commande.

Évidemment, ByeByeDPI ne vous protège pas contre la surveillance puisque votre FAI voit toujours tout et un gouvernement peut toujours logger vos connexions. Cette app contourne juste les blocage DPI, mais ne vous rend pas anonyme pour autant, donc si c’est de l’anonymat que vous voulez, utilisez Tor ! Et si vous voulez du vrai chiffrement, utilisez un VPN comme NordVPN (lien affilié). Par contre, si vous voulez juste accéder à un site bloqué par DPI, ByeByeDPI suffira.

Merci à Letsar pour le partage.

ChronoFrame - Reprenez le contrôle de vos photos

Par :Korben
6 novembre 2025 à 12:00

Bon, si vous me lisez depuis loooongtemps, vous connaissez forcément le risque que représentent les métadonnées contenues dans les images que vous partagez en ligne. Oui, je parle bien des fameux EXIFs qui contiennent aussi bien le modèle d’appareil photo utilisé, l’heure précise à la seconde près où vous avez pris le cliché, les réglages de l’objectif, parfois même l’altitude, et surtout les coordonnées GPS exactes de l’endroit où vous étiez.

Et toutes ces données, si vous mettez vos photos en ligne par exemple, chez Google ou Apple, et bien eux les récupèrent et les utilisent. C’est dommage, surtout que ce sont des données qui sont quand même utiles pour peu qu’on garde ça en local sur sa machine.

Alors que faire ?

Hé bien, il existe un logiciel open source sous licence MIT qui s’appelle ChronoFrame . C’est une galerie photo que vous pouvez héberger vous-même, qui va parser automatiquement toutes les données exif de vos clichés, extraire la géolocalisation, faire du reverse géocoding pour identifier le lieu exact et afficher tout ça sur une espèce de carte interactive sur laquelle vous pouvez naviguer pour revoir vos souvenirs de voyage.

En gros c’est comme Google Photo sauf que c’est vous qui gérez vos données et vous contrôlez qui accède à quoi.

L’intérêt de ChronoFrame, c’est qu’il rend visible l’invisible. Vous uploadez une image, ChronoFrame lit les métadonnées, extrait les coordonnées GPS si elles existent, et lance un appel à l’API Mapbox ou MapLibre pour faire du reverse geocoding. Ça, ça veut dire transformer des coordonnées GPS (48.8584, 2.2945) en adresse lisible (“Tour Eiffel, Paris, France”).

Et surtout, ChronoFrame supporte les Live Photos d’Apple ET les Motion Photos de Google. La génération de miniatures, quand à elle, utilise ThumbHash , un algorithme de placeholder ultra-compact créé par Evan Wallace (cofondateur de Figma). Ainsi au lieu de générer plusieurs tailles de miniatures (100x100, 200x200, 400x400…etc), ThumbHash encode une version floue de l’image dans moins de 100 bytes et comme ça, les vignettes se chargent instantanément, et l’affichage est ensuite progressif (flou -> net) jusqu’à ce que l’image full résolution arrive.

L’interface est bien sûr responsive, supporte le touch et la navigation par gestes, et donne une expérience proche d’une app native. Pour la déployer, vous devez créer un fichier .env avec vos variables d’environnement (email admin, mot de passe, provider de stockage, token Mapbox…etc), vous lancez docker pull ghcr.io/hoshinosuzumi/chronoframe:latest, et hop, ça tourne direct.

Le guide de démarrage détaille tout le process et ça vous prendra 5 minutes chrono.

Voici un exemple de configuration minimale :

CFRAME_ADMIN_EMAIL=admin@chronoframe.com
CFRAME_ADMIN_PASSWORD=VotreMotDePasse
NUXT_PUBLIC_MAP_PROVIDER=maplibre
NUXT_PUBLIC_MAP_MAPLIBRE_TOKEN=votre_token_maptiler
NUXT_STORAGE_PROVIDER=local
NUXT_PROVIDER_LOCAL_PATH=/app/data/storage
NUXT_SESSION_PASSWORD=$(openssl rand -base64 32)

Vous pouvez aussi utiliser S3 au lieu du stockage local :

NUXT_STORAGE_PROVIDER=s3
NUXT_PROVIDER_S3_ENDPOINT=https://s3.amazonaws.com
NUXT_PROVIDER_S3_BUCKET=votre-bucket
NUXT_PROVIDER_S3_REGION=eu-west-1
NUXT_PROVIDER_S3_ACCESS_KEY_ID=votre_key
NUXT_PROVIDER_S3_SECRET_ACCESS_KEY=votre_secret

Une fois lancé, vous accédez à l’interface web, vous vous loggez avec votre email/password (ou via GitHub OAuth si configuré), vous allez dans /dashboard, et vous uploadez vos photos.

Voilà, j’ai trouvé ça cool parce que reprendre le contrôle de ses photos, ça veut pas forcément dire supprimer les métadonnées comme je l’ai souvent conseillé. Ça peut aussi vouloir dire décider de qui a accès à ces métadonnées. Car ça reste des informations précieuses et c’est quand même dommage de s’en priver donc autant héberger soi-même ses photos, comme ça vous pouvez les exploiter comme bon vous semble.

Notez que ChronoFrame ne vous aidera pas à supprimer vos EXIFs, mais il existe des outils pour faire ça comme ExifTool ou mat2 . Vous pouvez aussi scripter ça avant d’uploader quoique ce soit sur les réseaux sociaux mais la plupart des gens ne le font pas parce qu’ils ne savent même pas que les données sont là. Je sais aussi que des sites comme X.com retirent certaines des méta données avant de diffuser votre photo publiquement mais ça ne veut pas dire qu’eux ne les exploitent pas en amont pour vous balancer de la pub par exemple…

Voilà, si vous voulez voir ce que ça donne, il y a un site de démo où vous pouvez voir l’interface en action !

Merci à Lorenper pour le partage de cette appli !

EuroLLM - Le LLM européen qui tourne sur votre laptop

Par :Korben
6 novembre 2025 à 10:00

Faire tourner un modèle de langage européen sur votre machine sans avoir besoin d’un serveur surpuissant branché sur une centrale nucléaire, c’est maintenant possible, les amis ! Hé oui, EuroLLM vient de prouver qu’on pouvait faire tourner un modèle à 9 milliards de paramètres dans un peu moins de 6 GB de RAM sur un simple laptop.

Une seule commande Ollama , et c’est parti mon kiki !!!

Bien sûr, il est encore loin des gros modèles proprio comme GPT-5 mais c’est le enfin le premier LLM européen que VOUS pouvez faire tourner en local. C’est respectueux de votre vie privée, des droits d’auteurs et c’est gratuit !

Un projet 100% européen

EuroLLM, c’est en réalité une coalition de labos européens : Instituto Superior Técnico (Lisbonne), University of Edinburgh , Université Paris-Saclay , Unbabel , et d’autres et c’est financé par Horizon Europe et l’ EuroHPC , et ce modèle supporte les 24 langues officielles de l’UE, plus 11 langues supplémentaires (arabe, chinois, hindi, japonais, coréen, russe, turc…).

EuroLLM-9B , le modèle de base, a été entraîné sur 4 trillions de tokens avec le supercalculateur MareNostrum 5 à Barcelone (400 GPUs Nvidia H100) et l’architecture utilise du Grouped Query Attention, RoPE, SwiGLU et RMSNorm, comme tout LLM moderne qui se respecte.

Mais il existe d’autres versions comme EuroLLM-1.7B pour smartphones et bientôt EuroLLM-22B pour plus de puissance, ainsi qu’une version vision-language (EuroVLM-9B) et un modèle Mixture-of-Experts (EuroMoE-2.6B).

Et surtout c’est sous licence Apache 2.0. Donc l’usage commercial est autorisé, vous pouvez le fine-tuner sur vos données, et les modifications sont libres, sans redevance à payer. Ce n’est pas la première fois qu’il y a des LLM européens mais ils étaient soit sous licence trop restrictives ou un peu trop lourd pour être utilisé localement par les gens normaux comme vous et moi.

Maintenant comment l’installer ?

La méthode la plus simple, c’est via Ollama :

ollama run hf.co/bartowski/EuroLLM-9B-Instruct-GGUF

Ollama télécharge le modèle en version GGUF (format optimisé CPU/GPU), et vous pouvez commencer à discuter. Il existe aussi une version pré-packagée alibayram/erurollm-9b-instruct (attention, erurollm avec un “u”), quantized en Q4_K_M pour réduire la taille à 5,6 GB.

Si vous préférez Python et Hugging Face Transformers :

from transformers import AutoTokenizer, AutoModelForCausalLM

model_name = "utter-project/EuroLLM-9B-Instruct"
tokenizer = AutoTokenizer.from_pretrained(model_name)
model = AutoModelForCausalLM.from_pretrained(model_name)

inputs = tokenizer("Explique-moi ce qu'est un LLM en français simple", return_tensors="pt")
outputs = model.generate(**inputs, max_length=200)
print(tokenizer.decode(outputs[0]))

Une fois téléchargé, le modèle reste en cache local. Vous pouvez alors l’utiliser offline, sans connexion internet. Et pour les machines avec moins de RAM, la version 1.7B tourne même sur des Raspberry Pi :

ollama run cas/eurollm-1.7b-instruct-q8

Alors pourquoi c’est important ?

EuroLLM ouvre l’IA européenne à des cas d’usage impossibles avec des API cloud. Par exemple une administration publique ne peut pas envoyer ses documents dans le cloud d’OpenAI… ce serait tout livrer aux américains. Elle peut donc fine-tuner EuroLLM localement. Un journaliste en zone sensible sans connexion fiable peut aussi embarquer le modèle sur son ordi portable. Même un chercheur qui manipule des données médicales confidentielles peut le faire en toute confiance avec EuroLLM puisque tout reste sur sa machine.

C’est cool quand même que l’Europe nous file un modèle gratuit qu’on peut installer chez soi et utiliser sans limite. Après c’est vrai que EuroLLM ne bat pas GPT-4 (pas encore) mais il est suffisamment bon pour 80% des cas d’utilisation réels tels que des résumés, de la traduction, des questions-réponses simples, de la génération de code basique.

La roadmap prévoit d’ajouter de la vision et de la voix aux modèles. D’ailleurs, comme je vous le disais, EuroVLM-9B est déjà en preview sur Hugging Face , ce qui ouvre la voie à de l’OCR multilingue, de l’analyse de documents visuels, ou encore à la création d’assistants vocaux dans n’importe quelle langue…

Voilà j’ai trouvé ça cool à tester et un grand merci à Letsar pour le partage !

NVIDIA DGX Spark fait tourner Cyberpunk 2077 et l’émulation PS3/Xbox sous Linux

Par :Wael.K
6 novembre 2025 à 13:22

Jeux AAA et émulation sur une machine pensée pour l’IA ? Le NVIDIA DGX Spark commence à prouver que c’est possible, même si le chemin n’est pas des plus simples.

DGX Spark, un mini poste IA qui sait aussi jouer

Attendu depuis des mois, le « mini workstation » DGX Spark basé sur le GB10 arrive enfin chez les utilisateurs. NVIDIA a livré avec retard, sans explication claire, et la plupart des premiers tests, souvent réalisés par des créateurs sponsorisés, se concentraient sur l’IA en oubliant le jeu vidéo. Le GB10 Blackwell Superchip embarque un CPU ARM 20 cœurs, 6 144 cœurs CUDA et 128 Go de LPDDR5X : sur le papier, de quoi viser des performances proches d’une GeForce RTX 5070. Problème, il n’existe pas aujourd’hui de Windows on ARM officiel pour cette plateforme.

Vue de NVIDIA DGX Spark exécutant Cyberpunk 2077 sous Linux avec émulation PS3/Xbox, interface de jeu affichée en plein écran

Le système est fourni avec DGX OS, une distribution Ubuntu ouverte aux outils maison, mais sans pile gaming prête à l’emploi.

D’après un post Reddit (Retrotom), Cyberpunk 2077 tourne via Box64, couche de traduction x86 vers ARM. L’auteur indique avoir compilé Box64 v0.3.8 avec BOX32, installé Steam via le script fourni, relancé systemd-binfmt, puis lancé Steam et le jeu sous Box64. Résultat : environ 50 FPS en 1080p réglages moyens. DLSS est absent, la stabilité reste aléatoire, et l’expérience est décrite comme « cool mais inutile pour brûler environ 4 000 dollars », soit environ 3 700 euros selon le taux du jour.

Émulation PS3 et Xbox : plus convaincant

Premier partenaire notable, le MSI EdgeXpert AI reprend le même GB10 et 128 Go dans un châssis plus classique, proposé autour de 2 999 dollars (environ 2 800 euros). Dans ses essais, ETA Prime a utilisé RPCS3 pour des jeux PlayStation 3 comme Skate 3 et Xemu pour les titres Xbox d’origine. Le système tient environ 60 FPS en 1080p sur ces charges, ce qui montre un potentiel réel pour l’émulation.

Configuration NVIDIA DGX Spark sous Linux exécutant Cyberpunk 2077 avec émulation PS3 et Xbox, vue de l’interface de jeu en s

Ces premiers retours confirment que le DGX Spark et ses déclinaisons peuvent jouer, mais seulement au prix de couches de traduction, d’astuces Linux et de patience. NVIDIA positionne toujours la plateforme comme une boîte à IA, pas comme une machine de jeu, et il n’existe ni pilotes « game-ready » officiels ni voie Windows annoncée pour ce matériel. Il faut dire que Jensen a confirmé que le GB10 appartient à la famille N1-Series, longtemps évoquée comme la rampe de lancement de NVIDIA sur le PC grand public. Reste à voir si cela se traduira, demain, par un support logiciel plus accueillant pour les joueurs.

Source : VideoCardz

Prix de la DRAM en forte hausse : +172 % sur un an, la pénurie s’étend aux PC

Par :Wael.K
6 novembre 2025 à 13:15

Les modules mémoire flambent : d’après CTEE, les prix de la DRAM ont bondi de 171,8 % sur un an. La vague partie des centres de données atteint désormais le grand public.

La demande IA siphonne l’offre, les prix s’emballent

Fin août, les fabricants ont relevé rétroactivement les tarifs des RDIMM de 40 à 50 %, malgré des contrats conclus à des niveaux bien plus bas. Selon le média, cette tension se répercute vite : la DRAM, longtemps perçue comme une commodité, devient un actif stratégique pour les data centers comme pour les configurations maison.

corsair vengeance ddr5 7000 mhz a die 4
corsair vengeance ddr5 7000 mhz a-die 4

La cause première ? L’expansion des infrastructures d’IA qui absorbe mémoire et stockage. Il faut dire que Samsung et SK Hynix ne parviennent pas à honorer la demande : seulement 70 % des commandes seraient servies, ce qui grève les carnets des géants cloud américains et chinois et fait disparaître les stocks de sécurité.

prix ram pc hausse

Sur le terrain, l’onde de choc est visible. Un kit Corsair Vengeance RGB 32 Go Kit DDR5-6000 CL30 (CMH32GX5M2B6000Z30K) est passé d’environ 123 EUR à 166 EUR selon idealo via le suivi de prix. De leur côté, des fabricants de modules comme Kingston et ADATA paient désormais 13 dollars le chip DDR5 de 16 Go, contre 7 dollars six semaines plus tôt, au point d’effacer leur marge brute.

Plus inquiétant encore, les petits OEM et les distributeurs de canal auraient été prévenus : seulement 35 à 40 % des commandes pourraient être livrées jusqu’au premier trimestre 2026. Autrement dit, retard de sorties produits, revenus menacés, et un choix cornélien entre s’aligner sur un spot market avec fortes primes ou laisser les lignes à l’arrêt.

Cap sur 2025 : la hausse pourrait durer

Le patron d’ADATA, Chen Libai, voit dans le dernier trimestre de l’année le début d’une phase haussière majeure et l’entrée en période de contraintes d’approvisionnement. Dans le même esprit, le PDG de Phison, Pua Khein-Seng, avertit que la pénurie de NAND « pourrait durer une décennie » d’après ses propos. Rien d’étonnant à ce que le marché mémoire se tende de concert.

Reste à voir si les capacités nouvelles et les arbitrages des fondeurs calmeront les prix. En attendant, les assembleurs PC comme les acteurs serveurs devront composer avec des coûts élevés et un taux de remplissage de commandes plafonné autour de 70 %.

Source : TechPowerUp

PC micro-ondes SignalRGB : un mod fou qui fait tourner un vrai setup gaming

Par :Wael.K
6 novembre 2025 à 12:24

Et si votre prochain boîtier PC était un four à micro-ondes ? L’équipe derrière SignalRGB a poussé le délire jusqu’au bout en installant un véritable PC de jeu dans la carcasse d’un appareil de cuisine, vitrine technique pour son logiciel de contrôle RGB.

Un four qui joue, un setup qui s’illumine

PC gaming installé dans un micro-ondes, mod SignalRGB allumé, câbles et composants visibles, premier visuel de l’article.

Le châssis n’est autre que l’enveloppe du micro-ondes. Dans la porte, un moniteur pleinement fonctionnel prend place et remplace la vitre. En haut à droite, là où se trouvait l’afficheur d’origine, un écran LCD sur mesure a été intégré. À l’emplacement du pavé numérique, on retrouve un Elgato Stream Deck, pratique pour piloter scènes et macros. L’intérieur est nappé de bandes RGB et d’éclairages de composants, tous orchestrés via l’application gratuite SignalRGB. Clin d’œil amusant : le plateau tournant en verre sert de support, donnant l’illusion que le hardware « tourne » lorsque la machine « chauffe ».

D’après SignalRGB, la configuration sous le capot n’a rien d’une maquette minimaliste. Tout, y compris l’écran LCD custom, passe par le même logiciel, compatible avec une large palette de périphériques et composants, sans verrouillage de marque. « Une seule appli pour tout synchroniser », assure l’équipe, ce qui résume bien l’objectif du mod.

Showcase technique et lot unique

PC gaming intégré dans un micro-ondes, mod SignalRGB en fonctionnement avec câbles visibles et LED, configuration originale e

Le PC micro-ondes n’est pas destiné à la vente. Il faut dire que le projet sert avant tout de démonstrateur pour l’écosystème SignalRGB. En revanche, il sera offert via un tirage au sort, transformant ce mod RGB très poussé en pièce unique à gagner. Reste à voir si le futur propriétaire acceptera de poser sa tour… dans la cuisine.

PC de jeu monté dans un micro-ondes, mod SignalRGB en fonctionnement avec composants visibles et éclairage RGB, image 3 sur 5

Source : VideoCardz

YouTube teste des pubs impossibles à fermer sur mobile : les utilisateurs s’agacent

YouTube bloque la fermeture des publicités sur mobileAlors que YouTube était déjà largement critiqué au début de l’année pour ses publicités jugées beaucoup trop longues, les utilisateurs de la plateforme ne devraient pas apprécier cette nouvelle mise à jour… En effet, YouTube serait en train de tester une nouvelle forme de publicité sur mobile qui ne passe pas inaperçue chez les premiers […]

Spotify dépasse les 700 millions d’utilisateurs, mais fait face à une plainte pour écoutes frauduleuses

Spotify : entre record historique et accusation de fraude…Le géant du streaming musical, qui vient de publier des résultats trimestriels au sommet, fait face au même à une plainte collective aux États-Unis pour fraude aux écoutes. Un contraste saisissant pour l’entreprise dirigée par Daniel Ek, à quelques semaines d’un changement de direction majeur… Spotify franchit les 700 millions d’utilisateurs Le troisième trimestre 2025 […]
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