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Sharkoon Rebel P15 : bloc ATX 3.1 avec 12 V 2×6 et certification Cybenetics Gold

Par :Wael.K
11 novembre 2025 à 10:50

Un tarif plancher pour une alimentation ATX 3.1 complète : Sharkoon lance la Sharkoon Rebel P15, un bloc qui coche les cases techniques actuelles sans faire exploser le budget.

Sharkoon Rebel P15 : ATX 3.1, 12 V 2×6 et Cybenetics Gold

Sharkoon Rebel P15 ATX 3.1, connecteur 12V-2x6, certification Cybenetics Gold, bloc d’alimentation modulaire

Disponible en 650, 750 et 850 W, la Sharkoon Rebel P15 adopte le standard ATX 3.1 et un connecteur 12 V 2×6 pour les cartes graphiques récentes. La certification Cybenetics Gold garantit une bonne efficacité énergétique, donc moins de perte en chaleur et un rendement soutenu. Sharkoon met en avant « une alimentation prête pour les exigences les plus élevées des systèmes actuels », d’après l’annonce.

Le refroidissement est confié à un ventilateur de 120 mm doté d’un palier magnétique hybride, annoncé silencieux et durable. Côté sécurité, le bloc embarque un jeu complet de protections électriques, incluant surcharge et surtension, pour préserver la machine et ses composants. Le câblage, fixé en natif, bénéficie d’une gaine texturée et de conducteurs souples pour faciliter l’intégration.

Prix et disponibilité

Alimentation Sharkoon Rebel P15 ATX 3.1, connecteur 12V-2x6, certification Cybenetics Gold, câbles modulaires

Les trois modèles sont annoncés aux prix publics conseillés de 59,90 € (650 W), 64,90 € (750 W) et 69,90 € (850 W). Il faut dire que l’ensemble des caractéristiques clés est au rendez-vous : ATX 3.1, connecteur 12 V 2×6, ventilateur 120 mm à palier hybride et protections complètes.

Alimentation Sharkoon Rebel P15 ATX 3.1 avec connecteur 12V-2x6, certification Cybenetics Gold, focus hardware PC

Source : TechPowerUp

NoLongerEvil - Un nouveau souffle pour les thermostats NEST

Par :Korben
11 novembre 2025 à 09:42

Vous vous souvenez quand Google avait pour devise “Don’t Be Evil” ?

Hé bien, ils ont tellement bafoué sur leurs valeurs qu’un hacker vient de sortir un firmware appelé “No Longer Evil” pour ressusciter les thermostats Nest que Google vient également d’assassiner froidement.

En effet, le 25 octobre dernier, Google a coupé le support technique de ses thermostats Nest Gen 1 et Gen 2. Plus d’app, plus de contrôle à distance et plus d’intégrations smart home… Les thermostats continuent de chauffer selon les presets enregistrés, mais tout le reste est mort. Du coup, Google vous propose gentiment d’upgrader vers la Gen 4 à 149,99 dollars au lieu de 279 euros… Presque 50% de réduc, comme c’est généreux !

Cody Kociemba , le développeur derrière le projet collaboratif Hack/House, a décidé que non et c’est pour cela qu’il a lancé NoLongerEvil , un firmware custom qui redonne vie aux Gen 1 et 2.

Ce firmware modifié intercepte la couche de communication du thermostat comme ça, au lieu de parler aux serveurs Google, il redirige tout le trafic vers un serveur qui héberge une réplique de l’API Nest, développée par reverse engineering. Votre thermostat croit donc toujours qu’il cause avec Google, mais en réalité il parle à nolongerevil.com . Et vous, vous retrouvez le contrôle à distance, les réglages fins, et tout et tout sans Google dans la boucle.

L’installation passe par le bootloader OMAP en mode DFU. Vous flashez trois composants : x-load.bin (first-stage bootloader), u-boot.bin (second-stage bootloader), et uImage (kernel Linux). Vous aurez donc besoin d’un ordi Linux ou macOS, d’un câble USB, et d’au moins 50% de batterie sur le thermostat. Windows marche théoriquement avec MingW ou CygWin, mais les retours sont mitigés pour le moment…

Le mec a même reçu 15 000 balles de la part de la FULU Foundation qui “crowdfunde” des récompenses pour les développeurs qui libèrent des appareils proprios. Bien joué !

Et l’intégration Home Assistant est prévue dans son projet. Le firmware backend et l’API server seront d’ailleurs open sourcés bientôt donc chacun pourra aussi héberger son serveur. Kociemba prévient quand même que son projet est hyper expérimental donc ne flashez pas un thermostat qui serait critique pour votre chauffage parce que si ça foire, vous allez vous les geler cet hiver ^^.

En tout cas, maintenant les propriétaires de Nest Gen 1 ou 2 ont maintenant le choix de garder leur matos pleinement fonctionnel ! Et ça c’est cool !

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Microsoft veut gagner la guerre des consoles en tuant TOUTES les consoles

Par :Korben
11 novembre 2025 à 09:33

Pendant que Sony peaufine sa PS6 et que Nintendo booste les vente de sa Switch 2, Microsoft vient de publier la feuille de route technique d’une transformation radicale de son business de consoles.

La mise à jour du Xbox GDK (Game Development Kit) d’octobre est passée presque inaperçue mais elle donne quelques indices intéressants. Il y a quelques nouvelles APIs, des outils pour développeurs, rien de spectaculaire, mais si vous regardez plus en détails ce qu’impliquent réellement ces nouvelles fonctionnalités, on comprend entre les lignes que Microsoft est en train de construire une nouvelle infrastructure pour transformer le concept même de console, y compris la sienne.

Alors on chiale ou pas ?

D’abord, faut savoir que le GDK, c’est le kit utilisé par les studios pour développer des jeux Xbox et PC et chaque nouvelle fonctionnalité qu’ils y ajoutent révèle la direction stratégique de Microsoft. Et là, visiblement, d’après les spécialistes et autres chroniqueurs jeux vidéos, la direction est claire, ils veulent décloisonner / uniformiser les plateformes de gaming.

Regardez GameInput. C’est une API qui unifie le clavier, la souris, le gamepad Xbox, et même les contrôleurs custom dans une seule interface. Low latency, thread-safe, parity totale entre Xbox et Windows comme ça, plus besoin de coder deux fois pour supporter les contrôles PC et console. Du coup, les manettes Xbox n’ont plus de raison d’être puisque n’importe quel périphérique peut devenir un contrôleur Xbox. Le hardware propriétaire devient ainsi optionnel.

Ensuite vous avez PlayFab Game Saves qui est un système de synchronisation de sauvegardes cross-platform entre Xbox et Steam. Vous commencez une partie sur Xbox, vous continuez sur Steam Deck, vous finissez sur votre PC. C’est automatique, avec gestion des conflits, support offline et Microsoft offre ça gratuitement aux développeurs Xbox. Hé oui, ils financent un système qui permet aux joueurs de quitter l’écosystème Xbox pour aller sur Steam sans perdre leur progression parce qu’ils s’en fichent que vous jouiez sur leur console ou pas. Tout ce qu’il veulent maintenant, c’est que vous jouiez avec votre compte Xbox, peu importe le hardware.

D’ailleurs, le GDK intègre aussi l’Xbox API pour Steam. Grâce à ça, les devs peuvent brancher l’authentification Xbox et les fonctions sociales Xbox directement dans leurs jeux Steam… Amis Xbox, succès Xbox, chat Xbox… tout ça dans un jeu acheté sur Steam, installé sur un PC, sans toucher à une console Xbox.

Microsoft ouvre donc en grand les portes et dit à tout le monde “Venez, on partage tout”. Le nouveau Xbox Game Package Manager va aussi dans le même sens. C’est maintenant une app unique qui package et upload les jeux pour Xbox (format XVC) et PC (format MSIXVC, ARM64 + x64 dans un seul build) depuis les mêmes fichiers sources alors qu’avant, les studios devaient gérer deux pipelines de déploiement.

Microsoft simplifie tellement le multi-platforme que ça n’a plus aucun sens de sortir un jeu en exclu sur Xbox. Bref, Microsoft serait en train de nous préparer un futur où “Xbox” n’est plus du matériel mais du logiciel (avec vos données évidemment car c’est ça qui a de la valeur). Alors oui, je sais, y’a des rumeurs d’une possible console premium à 1000 balles mais bon, pourquoi claquer 1000 balles pour une console quand un PC + Steam fera la même chose avec les mêmes jeux, les mêmes sauvegardes, et le même compte ? Je me le demande…

Je suis loin d’être un spécialiste, mais si je comprends bien ce move, le vrai pari de Microsoft, c’est d’abandonner les 200 ou 300 dollars de marge qu’ils se font sur le hardware pour capturer 100% du marché via leurs services, de Game Pass, à PlayFab en passant par Azure pour le cloud gaming et Xbox Live. Comme ça, si vous jouez avec votre compte Xbox, Microsoft gagne à tout les coups, et cela peu importe que vous ayez acheté la console ou pas.

Maintenant, le danger pour Sony et Nintendo ce n’est plus vraiment la concurrence… C’est plutôt la disparition du concept même de console car si les jeux sont partout, synchronisés de partout, et jouables partout peu importe le support (y compris dans le cloud), pourquoi acheter du hardware spécifique ?

C’est un sacré pari pour Microsoft en tout cas, et on verra bien si ça mord à l’hameçon.

D’ailleurs, la ROG Xbox Ally, cette console portable sous Windows 11 développée par Asus en partenariat avec Microsoft et ses divers clones, c’est un peu le test IRL de tout ça. Ils sont en train d’apprendre à faire tourner Windows en mode console, à optimiser la gestion du HDMI, à accélérer le chargement des shaders, désactiver le bon vieux bureau pour booster les perfs et j’en passe… Toutes ces petites optimisations iront dans Windows 11 comme ça, à terme, tous les PC gaming deviendront des “Xbox” potentielles.

Et dans 5 ans, on regardera cette mise à jour du GDK comme LE moment décisif où Microsoft a fait le truc le plus bizarre de l’histoire du jeu vidéo… Gagner la guerre des consoles en détruisant totalement le concept même de console.

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Pour jouer à vos vieux jeux Windows, il faut quitter Windows

Par :Korben
11 novembre 2025 à 09:00

Ça vous dirait de vous refaire le Counter-Strike original, Deus Ex, ou Hitman Codename 47 ?

Oui, je suis un peu nostalgique aujourd’hui et c’est pour ça que je vous parle de ces classiques de l’an 2000. Mais bon, si on s’amuse à lancer ça comme ça, sur un Windows 11 flambant neuf, hop, ça risque de planter. Un écran noir, un erreur DirectX, une incompatibilité graphique… Snif… Tout ça parce que Windows 11 a abandonné la rétrocompatibilité avec DirectX 7…

Alors si je vous disais qu’aujourd’hui, pour jouer à nos jeux Windows de l’ancien temps, il fallait quitter Windows ! Non, j’ai pas fumé la moquette de mes toilettes… A la place, je suis tombé sur D7VK , un projet qui vient de sortir et qui permet de faire tourner les vieux jeux Direct3D 7 sur Linux.

Comme je vous en parlais il y a quelques semaines, 90% des jeux Windows tournent maintenant sur Linux grâce à Proton et DXVK. Mais il restait un trou dans la raquette : les jeux Direct3D 7. Ces titres cultes sortis entre 2000 et 2004, quand l’API D3D7 dominait sur nos PC de gamers. Et je vous parle pas de quelques titres pourris non… je vous parle de plus de 400 jeux qui ont été mis au rebus à cause de ce problème. Counter-Strike original, FIFA 2001, Deus Ex, Unreal Tournament, Escape from Monkey Island, Arx Fatalis, Sacrifice, Disciples II. Toute une époque les amis !!

DXVK, c’est le projet open-source qui traduit DirectX vers Vulkan pour Linux. Il supporte D3D8, D3D9, D3D10, D3D11. Et Proton de Valve l’utilise pour faire tourner les jeux Windows sur le Steam Deck. Mais DXVK n’allait pas jusqu’à D3D7. C’est trop vieux, trop chiant à supporter, trop différent de D3D9. Donc ces jeux restaient coincés avec WineD3D, l’ancienne couche de compatibilité de Wine qui existe depuis 20 ans mais qui est lente de ouf.

Heureusement, WinterSnowfall, le dev derrière D7VK, a décidé de combler ce vide. Son projet est donc un spinoff de DXVK, spécialement conçu pour D3D7. Ainsi, au lieu de traduire directement D3D7 vers Vulkan, D7VK fait une traduction en deux étapes. D3D7 vers D3D9 (via le backend DXVK), puis D3D9 vers Vulkan. C’est une passe intermédiaire c’est vrai, mais ça permet de réutiliser tout le travail déjà fait sur DXVK.

L’auteur prévient d’ailleurs que c’est un bordel technique sans nom, car Direct3D 7 date d’une époque où les jeux mixaient plusieurs APIs graphiques. Certains utilisent D3D7 pour la 3D, mais DDraw ancien ou même GDI pour l’interface. Sachez que ces jeux-là ne marcheront jamais avec D7VK car c’est trop complexe. Et ne comptez pas non plus sur un support D3D6 ou plus ancien non plus car c’est pire !

Mais pour les jeux qui utilisent D3D7 proprement, ça marche très bien. Le dev mentionne même que depuis les derniers ajustements de perf, ça tourne bien. C’est pas parfait partout, mais ça marche bien quand même.

Et c’est pas juste une question de nostalgie, hein. C’est de la préservation ! Car dans 10 ans, si vous voulez rejouer à ces classiques, vous ferez quoi ? Vous installerez une VM Windows XP ? Vous croiserez les doigts pour que GOG ait patché le jeu pour les Windows moderne ? Ou vous bootez votre bon vieux Linux, vous installez D7VK, et hop, y’aura aucun problème ? La réponse, elle est vite répondue comme disait l’autre…

L’autre truc marrant, c’est que DXVK, sur certains jeux, performe MIEUX que DirectX natif sous Windows car la traduction vers Vulkan réduit l’overhead CPU dans des scénarios limités par le processeur. Donc non seulement Linux fait tourner vos vieux jeux Windows, mais parfois, il les fait tourner plus vite que Windows lui-même. C’est fou je sais.

Le PC Gaming Wiki liste les +400 titres D3D7. Beaucoup de truellewares sous licence , certes, mais y’a aussi des pépites comme Hitman Codename 47, le jeu qui a lancé la série ou encore Arx Fatalis, le dungeon crawler immersif d’Arkane Studios sorti bien avant Dishonored. Sans parler de Sacrifice, le RTS/action de Shiny Entertainment auquel personne n’a joué, je crois, mais qui est devenu culte.

Microsoft les a oubliés mais pas la communauté Linux qui les ressuscite ! Et ça c’est le seul miracle auquel je crois ! Et c’est pas fini car D7VK, c’est juste une brique. Proton continue d’évoluer, et le Steam Deck pousse le gaming Linux vers la démocratisation. Les développeurs commencent même à activer le support anti-cheat pour Linux. Bref, la compatibilité Linux grimpe en flèche, et les performances s’améliorent !

Pour installer D7VK, suffit de copier ddraw.dll à côté de l’executable du jeu, de configurer Wine pour override cette DLL, et c’est fini. Pas besoin de patcher le jeu, pas besoin de cracks, pas besoin d’autres bidouilles. Le jeu devrait tourner dans son état d’origine !

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CompactGUI - La compression qui accélère vos jeux

Par :Korben
11 novembre 2025 à 08:30

C’est l’histoire d’un mec qui a compressé 60 jeux Steam pour économiser 380 GB, et ainsi faire en sorte qu’ils se lancent plus vite qu’avant.

Ce mec a compris que sur un disque dur classique, décompresser en temps réel avec un CPU moderne est parfois plus rapide que de lire des gigaoctets bruts de données à 7200 tours/min. Et pour cela, il a utilisé CompactGUI !

On pourrait se dire qu’un fichier compressé, c’est forcément plus lent à ouvrir mais en fait non, car un CPU récent peut décompresser en RAM plus vite qu’un disque dur ne peut lire.

C’est en partant de ce constant que IridiumIO a imaginé CompactGUI qui exploite cette anomalie physique. C’est une interface graphique pour compact.exe, une commande Windows que Microsoft a discrètement re-boostée en 2015 avec des algorithmes de compression modernes (XPRESS4K, XPRESS8K, XPRESS16K, LZX), puis totalement oubliée dans un coin de Windows…

En gros, vous faites pointer CompactGUI vers un dossier qui contient vox jeux, vous choisissez un algorithme de compression, vous appuyez sur un bouton, et Windows compresse tous les fichiers de façon transparente. Quand je dis transparente, je veux dire que le jeu continue de tourner normalement quand vous le lancez. Les fichiers restent accessibles comme avant, ils apparaissent dans l’Explorateur Windows sans différence visible, mais ils prennent tout simplement moins de place sur le disque.

Et quand vous lancez un jeu, Windows décompresse les fichiers en RAM à la volée, et vous jouez comme d’habitude. Cette sorcellerie, on la doit aux algorithmes de compression modernes de Windows 10+ et il y en a quatre :

  • XPRESS4K : Le plus rapide, le plus faible en compression. Ratio moyen 50%. C’est celui par défaut, recommandé pour la plupart des usages.
  • XPRESS8K : Un cran au-dessus. Meilleur ratio, CPU encore léger. Selon les forums, c’est le meilleur compromis sur un PC récent.
  • XPRESS16K : Encore plus fort, mais commence à solliciter le CPU. Ratio autour de 57%.
  • LZX : Le plus puissant. Peut atteindre 66% de compression, mais CPU intensif. À réserver aux machines avec de la puissance à revendre.

Tenez par exemple, sur un fichier de test de 46.6 MB, LZX compresse à 15.7 MB, XPRESS16K à 20.1 MB, XPRESS8K à 21.1 MB, et XPRESS4K à 23.0 MB. En comparaison, la vieille compression NTFS classique (LZNT1) ne descend qu’à 26.2 MB. Les nouveaux algorithmes sont donc objectivement meilleurs, mais personne ne les utilise parce qu’il faut taper des commandes dans PowerShell.

Et c’est là que CompactGUI intervient puisqu’il transforme compact.exe en version compatible avec votre syndrome du clickopathe. C’est tout.

Voici quelques exemples réels de compression tels que remontés par la communauté CompactGUI :

  • ARK: Survival Evolved : 169 GB → 91.2 GB (77.8 GB économisés)
  • Doom 2016 : 67 GB → 51 GB (16 GB) ou même 62 GB → 38 GB (24 GB) selon la version
  • Tekken 7 : 60 GB → 30 GB (50% de gain)
  • Team Fortress 2 : 19.4 GB → 11 GB (8.4 GB)
  • Guild Wars 2 : 26.2 GB → 4.1 GB (22.1 GB !)
  • Hollow Knight : 9 GB → 1.65 GB avec LZX

Et ce qui est fou, c’est que dans la plupart des cas, l’impact sur les performances est dans la marge d’erreur des benchmarks. Les utilisateurs sur les forums racontent jouer tout à fait normalement, sans ralentissement perceptible. Certains équipés de disques durs plus anciens rapportent même des temps de chargement réduits.

Alors pourquoi ça marche aussi bien de compresser ?

Hé bien parce que les textures et les sons des jeux sont déjà compressés dans des formats spécialisés (DDS, OGG, MP3…etc), mais les assets bruts, eux, (scripts, configs, shaders, données de niveau…etc) sont souvent non compressés. XPRESS et LZX s’attaquent donc à ces fichiers non compressés et permettent ainsi de gagner beaucoup de place.

Et votre CPU dans tout ça ? Hé bien sur un processeur moderne dual ou quad-core, la décompression LZW (l’algo derrière LZX) est tellement légère qu’on ne la sent pas. XPRESS est encore plus rapide et le gain de temps sur la lecture disque compense largement le coût CPU de la décompression.

Mais attention, il y a un piège !!! Et ce piège c’est DirectStorage. Ce truc est une techno de Microsoft pour Windows 11 qui permet aux jeux de charger les assets directement du SSD vers la carte graphique, en contournant le CPU. C’est conçu pour les SSD ultra-rapides (NVMe) et ça réduit beaucoup les temps de chargement sur certains jeux.

Sauf que DirectStorage n’aime pas du tout la compression NTFS et les jeux qui l’utilisent peuvent planter ou avoir des performances dégradées si vous compressez leurs fichiers. Donc si vous êtes sur Windows 11 avec un NVMe récent et que vous jouez à des jeux AAA avec DirectStorage, n’utilisez pas CompactGUI. Mais si vous avez un bon vieux HDD, ou un SSD SATA classique, ou des jeux anciens qui n’utilisent pas la techno de DirectStorage, CompactGUI est une bénédiction.

Comme d’hab, ça dépend de vos jeux, de votre PC…etc. Donc y’a plus qu’à tester pour savoir si ça peut être bénéfique ou pas pour vous.

Pour l’installer, vous téléchargez CompactGUI depuis les releases GitHub , ou via Winget avec

winget install CompactGUI

Puis vous lancez l’app, vous sélectionnez un dossier de jeu (par exemple C:\Program Files (x86)\Steam\steamapps\common\Doom), vous choisissez un algorithme (XPRESS8K pour commencer), et vous cliquez sur Compress !

L’app vous affichera alors une barre de progression, le temps estimé, et le ratio de compression en temps réel. Et une fois terminé, votre jeu pèsera de 30 à 60% de moins, et vous pourrez le lancer normalement.

Et si jamais vous voulez décompresser, vous retournez dans CompactGUI et vous cliquez sur Uncompress. Ça restaurera tout à l’état d’origine !

CompactGUI intègre même une fonctionnalité de monitoring en arrière-plan. Vous configurez un dossier à surveiller (genre votre bibliothèque Steam), et CompactGUI compressera automatiquement les nouveaux jeux installés. Comme ça vous êtes tranquille !

Vous pouvez aussi ajouter CompactGUI au menu contextuel de l’Explorateur Windows ce qui vous permettra de faire un clic droit sur un dossier → Compress with CompactGUI.

Bref, un grand merci à Microsoft qui a développé des algos de compression dignes de WinRAR, les a intégrés nativement dans Windows 10, et les a laissé moisir dans un outil en ligne de commande que personne n’utilise.

Et merci à Lorenper pour le partage.

Reins - Un Ollama sur mobile sans faire tourner Ollama sur mobile

Par :Korben
11 novembre 2025 à 07:23

Vous voulez utiliser Ollama sur votre iPhone ou Android pour lancer vos petits LLM en local ? Ce serait super cool non ? Bah j’ai une mauvaise nouvelle pour vous… votre smartphone n’a pas assez de mémoire vive pour faire ça…

Le problème est simple… les LLM bouffent un max de RAM. Par exemple, un LLaMA 7B, c’est dans les 12 GB de RAM. Et même quantifié en int4 pour gagner de la place, vous tombez à environ 3,5 GB. Et ça, c’est juste le modèle hein… Faut y ajouter le contexte, l’OS, les autres apps, et votre smartphone à 8 GB de RAM commence à suer de la raie.

Google a bien sûr sorti Gemini Nano pour Android, leur petit LLM optimisé pour mobile mais c’est compatible avec une poignée de smartphone car il faut un NPU dédié, assez de RAM, et une architecture très récente. Les autres, vous irez vous faire voir…

Du coup, une solution “pragmatique”, c’est de laisser votre Mac, votre PC, ou un petit serveur faire tourner Ollama chez vous, et d’utiliser votre smartphone comme simple client pour vous y connecter à distance. Vous gardez vos données locales, vous profitez de toute la puissance des modèles lourds, et votre iPhone ne chauffe pas comme un radiateur.

Et pour ça, il existe tout un tas d’apps mobiles qui font office de client Ollama. Des apps comme Enchanted sur iOS, My Ollama , Heat , et même les solutions cross-platform comme Ollamb codé en Flutter. Et aujourd’hui, je vous parle de Reins , une app développée par Ibrahim Cetin qui se démarque par des fonctionnalités que j’ai trouvées bien pensées.

Les fonctionnalités sont conçues pour des cas d’usage du monde réel. Vous pouvez ainsi définir un prompt system différent par conversation ce qui est pratique si vous avez un chat pour le code, un pour l’écriture, un pour la traduction et j’en passe… Vous éditez et régénérez les prompts à la volée et vous pouvez changer de modèle en cours de conversation sans tout perdre.

Reins supporte également l’envoi d’images, ce qui est utile si vous utilisez un modèle vision comme LLaVA. Vous pouvez aussi tweaker les paramètres avancés tels que la température, seed, taille du contexte, tokens max…etc. Et le streaming fonctionne en temps réel, comme ça pas besoin d’attendre une réponse complète avant de la voir.

Bien sûr, la question de la sécurité se pose. Il faut quand même exposer votre serveur Ollama sur Internet pour y accéder de l’extérieur donc pensez HTTPS obligatoire, tunnel ngrok temporaire si vous testez, VPN Tailscale ou Wireguard si vous voulez du permanent et sécurisé. Bref, les précautions classiques.

Vous pouvez télécharger Reins sur l’App Store, en APK ou récupérer les builds macOS/Linux sur GitHub .

Merci à Lorenper pour l’info.

Sandboxie 5.71.6

11 novembre 2025 à 10:10
Utilitaire en français permettant d'exécuter vos programmes dans un espace isolé (littéralement "bac à sable") permettant d'empêcher ces programmes d'effectuer des changements sur votre ordinateur...

L’intelligence artificielle dégrade la qualité des documents juridiques produits par les avocats…

11 novembre 2025 à 06:40

L’adoption massive des chatbots d’intelligence artificielle par les professionnels du droit américain engendre une multiplication inquiétante d’erreurs dans les mémoires juridiques. Les outils comme ChatGPT séduisent les avocats en promettant de réduire la pénibilité de la rédaction des documents légaux, mais leur tendance à inventer des informations fictives provoque des conséquences judiciaires sérieuses. Le New ... Lire plus

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