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Reçu aujourd’hui — 18 novembre 2025 7.1.2 🖥️ Sites secondaires

Horizon Steel Frontiers : un MMO signé Sony et NCSoft viserait PC et mobile

Par :Wael.K
18 novembre 2025 à 05:15

Un MMO dans l’univers Horizon, sans mention de la PS5 et pensé pour PC et mobile, voilà qui intrigue. D’après une vidéo de 10 minutes repérée par The Verge, Sony et NCSoft prépareraient « Horizon Steel Frontiers » avec gameplay pré-alpha, entre combats coopératifs contre machines et extraits d’interviews de développeurs.

Un Horizon massivement multijoueur sur PC, iOS et Android

Le projet, qui s’appellerait Horizon Steel Frontiers, viserait PC, iOS et Android, sans date ni prix communiqués. Fait notable, les supports cités dans le marketing analysé par The Verge ne mentionnent pas de version PS5. Le développement serait assuré par Sony et NCSoft, avec l’univers post-apocalyptique imaginé par Guerrilla Games en toile de fond.

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La vidéo montre des séquences pré-alpha où des joueurs coopèrent pour affronter, dompter et dépouiller les célèbres machines de la saga, puis récoltent des ressources. On y voit une diversité de biomes et environnements, des bâtiments en ruine recouverts de végétation à des grottes et labyrinthes souterrains, en passant par un désert apparent, des plages, des forêts denses et au moins une zone hub. L’inspiration viendrait de l’Arizona et du Nouveau-Mexique, ce qui laisse attendre davantage d’arbustes désertiques que de canopées épaisses.

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Côté gameplay, le mélange annoncé comprend mêlée puissante, attaques à distance et mobilité soutenue, avec un accent sur la tactique. Il faudrait poser des pièges et opter pour des approches plus fines face aux créatures les plus redoutables. Un cadre de Guerrilla évoque une boucle qui rappelle Monster Hunter : des « chasseurs de machines » partent en missions ou quêtes pour traquer des cibles précises. Signe distinctif toutefois, le promo leaké mentionne des « combats à grande échelle » et la possibilité de partager l’espace avec « des milliers d’autres joueurs », en coop comme en compétitif.

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Création de personnage, tribus et personnalisation avancée

Les joueurs ne devraient pas incarner l’héroïne des épisodes narratifs, mais créer leur propre avatar et choisir une tribu issue des jeux Horizon. Les options de personnalisation vues dans la vidéo sont détaillées : peau et ses détails, types et couleurs de cheveux, formes des yeux et du visage, et plus encore.

Il faut dire que l’orientation massivement multijoueur et la cible mobile/PC marquent un virage notable pour la licence. Reste à voir si l’équilibre entre accessibilité, combat tactique et fantaisie de chasse étendue tiendra ses promesses, d’autant que ni date de sortie ni modèle économique ne sont indiqués pour l’instant.

Source : TechPowerUp

AOOSTAR EG02 : dock eGPU Thunderbolt 5 et OCuLink à 219 dollars, compatibilité au long cours

Par :Wael.K
18 novembre 2025 à 05:08

Un dock eGPU pour tout couvrir aujourd’hui et demain : AOOSTAR lance l’EG02, compatible Thunderbolt 5 et OCuLink, avec un positionnement technique ambitieux et un prix fixé à 219 dollars (environ 200 euros).

Thunderbolt 5 et OCuLink, la double voie pour le GPU externe

L’EG02 coche presque toutes les cases du moment : un port OCuLink pour une liaison PCIe 4.0 x4 directe, et un port Thunderbolt 5 qui transporte données et jusqu’à 140 W de power delivery vers l’hôte. Un second port Thunderbolt 5 est présent en aval, limité à 27 W et compatible DisplayPort Alt Mode pour l’affichage. À l’intérieur, un slot PCIe 4.0 x4 au format standard accueille des cartes graphiques desktop.

Vue rapprochée du dock AOOSTAR EG02 pour eGPU montrant ports Thunderbolt 5 et OCuLink, boîtier aluminium et connectique

OCuLink s’est imposé il y a environ trois ans dans le monde des eGPU, tandis qu’Intel a officialisé Thunderbolt 5 fin 2023 en successeur de Thunderbolt 3 et 4, historiquement plafonnés à 40 Gbps pour le trafic GPU. L’adoption de TB5 restant lente sur mini PC et ordinateurs portables, les fabricants ont surtout poussé OCuLink. AOOSTAR choisit ici de couvrir les deux normes tout en préservant la compatibilité descendante : un pari « plus sûr à long terme », selon la logique du constructeur.

Dock eGPU AOOSTAR EG02 posé sur un bureau, ports Thunderbolt 5 et OCuLink visibles, boîtier compact métallique

Sur le papier, OCuLink et Thunderbolt 5 offrent un débit similaire pour le GPU, car les deux ramènent la liaison à du PCIe 4.0 x4. Dans la pratique, TB5 se montre souvent un peu moins véloce, l’interface Intel transportant aussi DisplayPort Alt Mode, power delivery et d’autres protocoles, ce qui ajoute de la surcharge. OCuLink, lui, fait transiter du PCIe brut, comme une extension PCIe 4.0 x4 sur câble.

Alimentation, agencement et compatibilité

AOOSTAR a soigné la partie alimentation : l’EG02 accepte des blocs ATX ou SFX et propose une sortie DC pour alimenter directement un mini PC depuis la même alimentation. Un support amovible permet de poser un mini PC au-dessus du PSU afin de compacter l’ensemble et de limiter l’encombrement des câbles. Rien n’indique pour l’instant l’arrivée d’une nouvelle interface eGPU concurrente, ce qui rend ce dock pertinent si vous hésitez entre les machines OCuLink actuelles et les futurs appareils Thunderbolt 5.

aoostar eg02 egpu 2

L’eGPU AOOSTAR EG02 est proposé à 219 dollars. D’après la source, « il n’y a pas de raison de se précipiter vers une nouvelle interface externe » à court terme, ce qui renforce l’intérêt de cette solution double norme. Reste à voir comment les performances TB5 évolueront à mesure que l’écosystème s’étoffe.

Lire aussi : Dock eGPU Thunderbolt 5 Humbird 3 : écran intégré, charge sans fil et GPU jusqu’à RTX 5080

Source : NotebookCheck

ZOTAC Zone Pro et Acer Nitro Blaze : lancements ratés et silence prolongé

Par :Wael.K
18 novembre 2025 à 05:04

Encore une fenêtre de tir manquée pour le marché des consoles portables. Les ZOTAC Zone Pro et Acer Nitro Blaze 8/11 n’ont toujours pas atteint les rayons, malgré des annonces calées sur 2025 et des promesses de disponibilité élargie.

Acer et ZOTAC repoussent sans explication

Acer a dévoilé en janvier 2025 les Nitro Blaze 8 (GN782U) et Nitro Blaze 11 (GN7112U), tous deux prévus avec des APU Ryzen 7 8840HS. D’après le matériel presse, la commercialisation devait intervenir au deuxième trimestre 2025 en Amérique du Nord et en EMEA, avec des tarifs annoncés à 999 euros pour le Blaze 8 et entre 1119 et 1199 euros pour le Blaze 11. Dix mois plus tard, toujours aucune fiche produit chez les grands revendeurs : il semblerait que ces deux modèles n’aient tout simplement jamais été lancés.

Vue de profil de l’Acer Nitro Blaze présenté lors du lancement raté aux côtés d’un ZOTAC Zone Pro, boîtiers et connectique vi

Côté ZOTAC, la Zone Pro équipée d’un Ryzen AI 9 HX 370 a suivi une trajectoire similaire. Présentée en janvier 2025 puis remise en avant à Computex et à la gamescom sous le nom Zone Pro, la machine promettait un écran OLED de 7 pouces, Manjaro Linux et jusqu’à 32 Go de LPDDR5X.

Selon PC Games Hardware, ZOTAC visait une sortie en octobre 2025, sans prix ni disponibilité précisés. Cette fenêtre est désormais dépassée, sans lancement généralisé. « Cette fenêtre est passée sans sortie générale », résume la publication, qui s’interroge sur l’absence de mise en vente.

Calendrier brisé, questions en suspens

Vue de profil du portable Acer Nitro Blaze

La Zone Pro devait incarner l’itération musclée des prototypes Zone 1 et Zone 2/Pro, mais le flou demeure quant au calendrier et au tarif. En face, les Nitro Blaze 8 et 11 n’ont pas confirmé leur arrivée en magasin malgré des objectifs Q2 2025 clairement annoncés. Reste à voir si ces références réapparaîtront sous une autre fenêtre de lancement.

Vue rapprochée du boîtier ZOTAC Zone Pro

VideoCardz a contacté Acer et ZOTAC pour obtenir une mise à jour du planning sur Nitro Blaze 8/11 et Zone Pro. Aucune réponse n’a été reçue depuis plus de 24 heures, au moment de publier. Sans communication officielle, difficile d’expliquer ces reports successifs.

Source : VideoCardz

Mémoire en hausse : smartphones et notebooks freinés en 2026 selon TrendForce

Par :Wael.K
18 novembre 2025 à 04:57

Le cycle haussier de la mémoire repart de plus belle et étrangle la demande : d’après TrendForce, 2026 s’annonce poussif pour les smartphones comme pour les PC portables, avec des coûts en hausse et des volumes en baisse.

Smartphones et notebooks : prévisions 2026 revues à la baisse

Le contexte macroéconomique reste fragile, entre tensions géopolitiques et inflation persistante. Dans le même temps, la mémoire entre dans un cycle ferme de renchérissement qui gonfle les coûts systèmes et pousse les marques à relever leurs prix de vente, ce qui pèse sur la demande. Conséquence directe : TrendForce abaisse ses estimations 2026.

La production mondiale de smartphones reculerait de 2 % sur un an (au lieu de +0,1 % attendu auparavant) et celle des notebooks de 2,4 % (contre +1,7 % précédemment). L’analyste prévient que d’autres coupes ne sont pas exclues si le déséquilibre offre-demande en mémoire s’aggrave ou si les prix retail montent plus que prévu.

DRAM en tête, l’entrée de gamme encaisse le premier choc

Le coup de chaud observé sur la mémoire smartphone en 2025 vient surtout de la DRAM. Selon TrendForce, les prix contrats au quatrième trimestre bondiraient de plus de 75 % sur un an. Or la mémoire pèse généralement 10 à 15 % du coût BOM d’un smartphone : l’addition grimpe ainsi d’environ 8 à 10 % en 2025. Et ce n’est pas fini : DRAM et NAND devraient encore progresser en 2026, portant l’augmentation des coûts BOM de 5 à 7 % supplémentaires par rapport à 2025, voire davantage.

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samsung 16gb lpddr5 dram

Avec des marges déjà contraintes, les modèles d’entrée de gamme risquent de voir leur part de production réduite, tandis que les marques ajusteraient les tarifs sur plusieurs segments pour préserver la profitabilité. La tension d’approvisionnement favorise par ailleurs les grands acteurs, alors que « les plus petites marques peinent à obtenir suffisamment de ressources », note TrendForce, laissant planer le spectre d’une consolidation.

Du côté des notebooks, la mémoire (DRAM + NAND) représentait avant hausse 10 à 18 % du BOM. Avec plusieurs trimestres de hausse, cette part pourrait dépasser les 20 % en 2026. Si la répercussion est intégrale, les prix moyens au détail grimperaient de 5 à 15 %, freinant les achats. Le segment budget, très sensible, pourrait différer les remplacements ou se tourner vers l’occasion.

Kioxia NAND BiCS8

Le milieu de gamme verrait la demande de renouvellement faiblir chez les entreprises comme chez les particuliers, la durée de vie des machines s’allongeant. Même le haut de gamme ne serait pas épargné : créateurs et joueurs à budget serré pourraient opter pour des configurations inférieures.

Au total, le marché notebook devra composer avec trois défis majeurs en 2026 : coûts BOM en hausse, pression accrue des canaux et demande en recul. Les marques devront arbitrer finement spécifications, gestion des stocks et incitations aux revendeurs pour limiter l’érosion des ventes et des marges.

Les moniteurs, moins exposés car dotés de modules mémoire de faible capacité, restent indirectement menacés : si les PC se vendent moins, les écrans suivront. TrendForce revoit ainsi la prévision 2026 à −0,4 % pour les expéditions mondiales de moniteurs, au lieu de +0,1 % auparavant.

Pour en comprendre les enjeux, consultez notre article sur la pénurie de mémoire, qui résume la hausse des prix, les causes et les points à anticiper.

Source : Trendforce

Yunzii C1 Silicone : une première souris sans fil douce au toucher et triconnectée

Par :Wael.K
18 novembre 2025 à 04:01

Yunzii fait ses débuts sur le marché des souris avec la C1 Silicone, un modèle compact recouvert d’un revêtement souple et proposé en noir, argenté ou rose macaron, sans sacrifier les performances.

Souris tri-mode, compacte et endurante

La C1 Silicone vise la polyvalence avec une connectivité tri-mode : Bluetooth, 2,4 GHz et USB‑C filaire, pour un basculement fluide et une latence annoncée très faible.

Yunzii C1 Silicone souris sans fil douce tactile triconnectée Bluetooth 5.0 RF USB-C capteur optique ergonomique

Elle est compatible Windows, macOS, Android et iOS, et peut rester associée à plusieurs appareils à la fois. Yunzii la décrit comme « douce comme un nuage », grâce à une coque en silicone qui mise sur le confort au quotidien.

Souris sans fil Yunzii C1 en silicone douce, design ergonomique, triconnexion Bluetooth/2.4GHz/USB-C, capteur optique précis
Souris sans fil Yunzii C1 en silicone doux, triconnectivité Bluetooth/2.4GHz/USB-C, design compact et capteur optique précis

Le format est contenu, avec 98 × 62,5 × 40 mm, ce qui devrait convenir aux petites et moyennes mains, aux étudiants comme aux créateurs et aux pros en mobilité. Côté autonomie, la batterie de 500 mAh promet jusqu’à 90 jours d’usage ou plus de 120 heures en continu, d’après le constructeur, avec une mise en veille automatique pour économiser l’énergie.

Yunzii C1 souris sans fil silicone douce triconnectée Bluetooth 5.0 RF USB-C capteur optique ergonomique
Yunzii C1 souris sans fil silicone douce triconnectée Bluetooth 5.0 RF USB-C capteur optique DPI réglable

Précision réglable et personnalisation

La souris propose six paliers de DPI à 800, 1200, 1600, 2400, 3200 et 4800, de quoi couvrir bureautique, création et jeu occasionnel. La configuration passe par un logiciel avancé sous Windows et un configurateur web pour Mac et Windows, avec remappage des boutons, réglage des étapes de sensibilité et macros.

Souris sans fil Yunzii C1 en silicone, design ergonomique triconnecté Bluetooth/2.4 GHz/USB-C, surface douce anti-transpiration

Pour les amateurs d’esthétique cohérente, la version rose peut s’associer au clavier C75 Cake Meow de la marque. Le tarif public indiqué est de 39,99 dollars sur la boutique officielle.

Lire aussi : YUNZII RT75 PRO : clavier gaming Dual 8K, switches magnétiques et rapid trigger

Source : Yunzii via TechPowerUp

Netgear Nighthawk 5G M7 : hotspot Wi‑Fi 7 avec eSIM et appli dédiée pour voyager connecté

Par :Wael.K
18 novembre 2025 à 03:55

Netgear muscle l’internet nomade avec le Nighthawk 5G M7, un hotspot Wi‑Fi 7 compact qui mise sur une place de marché eSIM intégrée et une nouvelle application mobile pour se connecter en quelques secondes dans plus de 140 pays.

Nighthawk 5G M7 : Wi‑Fi 7 jusqu’à 3,6 Gb/s et eSIM mondiale

Conçu pour les voyageurs, télétravailleurs et familles en mouvement, le M7 (MH7150) fournit des débits Wi‑Fi 7 annoncés jusqu’à 3,6 Gb/s pour 32 appareils connectés. On peut aussi passer en filaire via USB‑C, ou par adaptateur Ethernet (vendu séparément) pour des vitesses multi‑gig. La batterie haute capacité vise jusqu’à 10 heures d’autonomie et le boîtier peut servir de power bank.

Nighthawk 5G M7 Portable WiFi Hotspot

Au cœur de l’appareil, on trouve la plateforme Qualcomm Dragonwing SDX72, un modem 5G de 5e génération avec davantage d’agrégation de porteuses Sub‑6, annoncé jusqu’à 4 Gb/s en 5G. Le M7 est désimlocké et accepte cartes SIM physiques et eSIM tierces, avec certifications opérateurs aux États‑Unis (AT&T, T‑Mobile, Verizon).

Côté sécurité, Netgear active pare‑feu, chiffrement WPA3, mises à jour automatiques et Advanced Router Protection. La configuration et le suivi passent par la nouvelle application iOS/Android : on y gère le réseau, la consommation et l’achat de données eSIM.

Place de marché eSIM : des forfaits globaux en quelques clics

La grande nouveauté est l’eSIM Marketplace de Netgear, intégrée à l’application. On peut y parcourir, acheter et activer des plans data 5G/4G sans contrat dans plus de 140 pays, avec des enveloppes de 3 à 20 Go et un suivi en temps réel. Pour le lancement, Netgear s’appuie sur Gigs pour proposer ces offres. « Nous ne lançons pas seulement un hotspot ; nous livrons une solution complète de connectivité », résume Graeme McLindin, vice‑président Mobile chez Netgear.

eSIM Nighthawk 5G M7 Portable WiFi Hotspot

D’après la fiche technique, le M7 vise une couverture instantanée via eSIM ou SIM locale, libère le smartphone de l’usage modem et promet de réduire les appels coupés et batteries à plat en partage de connexion.

Disponibilité et prix : le Nighthawk 5G M7 avec eSIM Marketplace est attendu en janvier 2026 au prix public conseillé de 499,99 Euros.

Source : TechPowerUp

Piratage du service Pajemploi de l’Urssaf : jusqu’à 1,2 million de personnes affectées !

17 novembre 2025 à 17:23

Un acte de piratage a été révélé par l'Urssaf et il concerne le service Pajemploi : jusqu'à 1,2 million de personnes sont affectées par cette cyberattaque.

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Windows 10 KB5068781 : la mise à jour ESU refuse de s’installer avec l’erreur 0x800f0922 !

17 novembre 2025 à 07:02

Un bug empêche l'installation de la mise à jour ESU pour Windows 10 (KB5068781) et retourne une erreur 0x800f0922 (CBS_E_INSTALLERS_FAILED) sur certains PC.

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Reçu hier — 17 novembre 2025 7.1.2 🖥️ Sites secondaires

Nintendo et Sony réunis pour le film Zelda - La réconciliation du siècle

Par :Korben
17 novembre 2025 à 19:46

Accrochez-vous à vos paravoiles mes petits potes, parce que Nintendo vient de balancer les premières images officielles de son film The Legend of Zelda et c’est pas le cosplay de Link qui me plait le plus, non, non… C’est le nom juste à côté du générique : Sony Pictures.

Car laissez-moi vous expliquer pourquoi cette collab est probablement l’événement le plus dingue de l’histoire du jeu vidéo.

Mais bon, d’abord les faits !

Nintendo vient d’annoncer que le tournage avait démarré en Nouvelle-Zélande avec Benjamin Evan Ainsworth dans le rôle de Link et Bo Bragason dans celui de Zelda. Le film sortira le 7 mai 2027, soit quelques semaines avant que Macron ne modifie la constitution rester président à vie (j’rigole !!).

Miyamoto a donc posté un message tout gentil avec le compte de Nintendo sur Twitter (oui, ça énerve Musk qu’on continue à dire Twitter, donc vous pouvez compter sur moi) afin de dire que le tournage progresse bien et qu’on doit patienter encore un peu.

Mais revenons à ce qui m’intéresse vraiment : Nintendo + Sony ! Pour vous, ça sonne peut-être comme un partenariat banal, car après tout, Sony Pictures c’est juste la branche ciné de Sony, et pas la division PlayStation. Normal… Sauf que voilà, faut que je vous raconte une histoire.

On est en 1988 et Nintendo domine le marché du jeu vidéo avec sa NES et cherche un partenaire pour développer un lecteur CD pour sa future console. Sony se propose alors et pendant trois ans, les deux boîtes bossent ensemble sur un prototype baptisé PlayStation (oui, déjà ce nom-là). Tout roule jusqu’au jour où Nintendo plante Sony en public lors du Consumer Electronics Show de 1991 pour s’allier avec Philips à la place.

Idée de merde et surtout une humiliation totale pour Sony.

La réaction de ces derniers est alors historique !

Ah ouais ? Bah si c’est comme ça, je vais faire ma propre console alors.

Et c’est exactement ce qu’ils ont fait puisque la PlayStation sort en 1994, et devient la console la plus vendue de sa génération. Éclate alors une gueguerre qui durera 30 ans. Donc quand je vois “Produced by Nintendo and Sony Pictures” sur le film Zelda, je me dis que ces deux-là ont passé trois décennies à se tirer dessus à coups de consoles, de jeux exclusifs et de pubs agressives et maintenant, ils s’associent pour produire ce qui sera probablement le plus gros film de jeu vidéo de 2027 ! Et je trouve ça magique !

Comme des images du tournage ont leaké quelques jours avant l’annonce officielle, Nintendo a décidé de réagir rapidement en publiant les images officielles, histoire de reprendre le contrôle de sa com’. Voici donc les vraies images :

Le film est réalisé par Wes Ball, le gars derrière Maze Runner et Kingdom of the Planet of the Apes. C’est pas le choix le plus évident pour un Zelda, mais c’est pas idiot non plus quand on y réfléchit car il sait gérer l’action, l’émotion et les gros budgets. Et surtout, il tourne en Nouvelle-Zélande, le pays qui a transformé Le Seigneur des Anneaux en trilogie culte.

Les paysages d’Hyrule vont être magnifiques, ça c’est sûr ! (Bon, moins que s’il avait tourné en Auvergne mais quand même…)

Sony Pictures a l’expertise d’Hollywood, Nintendo a l’univers, les personnages, la vision créative, et surtout, ils ont compris après le succès incroyable du film Super Mario Bros qu’il y avait un paquet de fric à se faire dans l’adaptation de leurs licences au cinoche.

Je me suis amusé à faire ce petit fan-art à base d’IA.

Et ce choix de Benjamin Evan Ainsworth pour jouer Link est aussi intéressant… Il a 17 ans et vous l’avez peut-être vu dans The Haunting of Bly Manor (sur Netflix) . On va donc avoir droit à un Link très jeune, dans l’esprit d’Ocarina of Time ou Breath of the Wild, et en regardant les photos, je trouve aussi que les costumes ont l’air super fidèles aux jeux. Zelda porte sa robe bleue royale inspirée de BotW, et Link a sa tunique verte iconique. Bref, ils ont bien respecté le truc.

A voir maintenant ce que ça donnera mais pour cela, faudra attendre 2027.

Stockage + chiffrement + gestionnaire de mots de passe à vie ! Merci pCloud !

Par :Korben
17 novembre 2025 à 18:23
– Article en partenariat avec pCloud –

Salut les amis !

Alors que le Black Friday approche à grands pas, pCloud débarque avec une promo qui va faire mal au portefeuille des GAFAM mais bien soulager le votre ! En effet, le service de stockage cloud suisse (oui, celui qui respecte vraiment votre vie privée) sort l’artillerie lourde aujourd’hui avec jusqu’à -60% sur leurs plans à vie, mais surtout avec un pack 3en1 exclusif qui regroupe tout ce dont vous avez besoin pour sécuriser votre vie numérique.

Et quand je dis “à vie”, c’est pas du marketing. Un seul paiement, et hop, vous êtes tranquille pour les 99 prochaines années alors que les autres vous pompent en moyenne 10 balles par mois… Là, vous réglez le problème une bonne fois pour toutes.

Le pack 3en1 qui change tout

pCloud lance donc pour ce Black Friday un pack exclusif qui envoie du lourd : 5 To de stockage + pCloud Encryption à vie + pCloud Pass à vie, le tout pour 599 € au lieu de 1498 €. Vous économisez donc 899 balles d’un coup, et vous avez la totale en termes de sécurité !

Mais décortiquons un peu ce pack. Avec 5 To d’espace de stockage, vous avez de quoi stocker l’intégralité de vos photos et vidéos depuis la naissance de votre premier enfant jusqu’à ce qu’il parte de chez vous. pCloud Encryption chiffre également vos fichiers sensibles côté client avant même qu’ils ne partent sur les serveurs, ce qui veut dire que personne ne peut y accéder à part vous ! Et pCloud Pass, c’est, vous l’aurez compris, le gestionnaire de mots de passe qui vous évite de recycler ce bon vieux “Azerty1234” sur tous vos comptes.

Les autres offres Black Friday

Maintenant si ce pack 3en1 vous semble un peu trop ambitieux, pCloud vous propose aussi des plans individuels à vie avec des réductions intéressantes :

  • 1 To à vie : 199€ au lieu de 435€ (-54%)
  • 2 To à vie : 279€ au lieu de 590€ (-53%)
  • 10 To à vie : 799€ au lieu de 1890€ (-58%)

Pour ceux qui calculent vite, 1 To chez Google Drive c’est environ 100 balles par an. Avec pCloud, vous payez 199 € une fois et c’est réglé. Donc au bout de 2 ans, vous êtes déjà gagnant et sur 10 ans, j’en parle même pas.

pCloud Photos débarque et ça change tout

pCloud vient aussi de sortir **une nouveauté qui va faire grincer **des dents chez Google. Il s’agit d’une fonctionnalité de galerie photo intelligente avec éditeur intégré, incluse dans tous les plans sans supplément.

La galerie organise automatiquement pour vous, toutes vos images par date avec un flux chronologique. Vous pouvez ainsi naviguer par année, exclure certains dossiers pour ne pas mélanger vos screenshots avec vos vraies photos, et retrouver n’importe quel cliché en quelques secondes. Comme ça, c’est fini le bordel où les captures d’écran et les logos d’apps se retrouvent mélangés avec vos souvenirs de vacances.

Et le plus chouette je trouve, c’est l’éditeur intégré. Vous modifiez vos photos directement dans pCloud sans avoir à installer Photoshop ou sortir votre CB pour un abonnement Adobe. Vous avez 8 filtres accessibles en un clic (Retrofilm, Vibrant, Vintage, Duotone, Coolbreeze, Redtint, Warmtone, Coldtone), des ajustements précis pour la luminosité, le contraste, les hautes lumières et les ombres, plus les outils classiques comme le recadrage et la rotation. Et tout ça en temps réel, directement dans votre stockage sécurisé.

pCloud a donc clairement décidé de ne plus se contenter de stocker vos fichiers en transformant votre espace cloud en centre de gestion de photos, et tout ça sans avoir à passer par les serveurs de Google qui scannent vos images pour mieux vous balancer des pubs ciblées.

pCloud Encryption : le coffre-fort

Pour ceux qui manipulent des fichiers sensibles, pCloud Encryption est aussi un game changer. Le chiffrement se fait côté client, sur votre machine, avant même que les fichiers ne partent vers les serveurs. Vos clés de chiffrement restent donc uniquement entre vos mains et pCloud applique une politique de confidentialité stricte à “connaissance nulle” (zero knowledge), ce qui veut dire que même eux ne peuvent pas accéder à vos données chiffrées.

C’est le niveau de protection qu’Edward Snowden recommanderait si on lui demandait son avis !

pCloud Pass : le gestionnaire de mots de passe qui assure

Inclus dans le pack 3en1, pCloud Pass simplifie également votre sécurité en ligne puisqu’il stocke tous vos mots de passe de manière chiffrée, génère automatiquement des mots de passe forts et uniques pour chaque compte, et remplit les formulaires de connexion en un clic.

Compatible avec tous les appareils, navigateurs et systèmes d’exploitation, pCloud Pass synchronise vos mots de passe partout. Vous créez un mot de passe ultra-sécurisé sur votre PC, et il est ainsi immédiatement dispo sur votre smartphone. Comme ça, y’a plus besoin de noter vos bons vieux passwords sur ces petits carnets à mots de passe vendus à la FNAC que vos parents adorent vous offrir à Noël parce que vous êtes “geek”. lol

pCloud Drive et les fonctionnalités qui tuent

pCloud Drive transforme aussi votre espace cloud en disque virtuel accessible comme un SSD local. Compatible Windows, macOS et Linux, il synchronise vos fichiers instantanément sur tous vos appareils. Comme ça, si vous travaillez sur un document sur votre PC, il est immédiatement dispo sur votre smartphone. Et les apps mobiles iOS et Android uploadent automatiquement vos photos et vidéos pour libérer de l’espace sur votre téléphone.

Avec pCloud Backup, vos fichiers importants sont sauvegardés en continu en arrière-plan comme ça, plus de prise de tête avec les sauvegardes manuelles. Vous collaborez facilement avec des liens sécurisés, même avec des gens qui n’ont pas pCloud. Le service compte deux centres de données, l’un aux États-Unis et l’autre au Luxembourg, et vous choisissez où vos fichiers sont stockés.

Alors pourquoi pCloud plutôt que les GAFAM ?

Et bien dans ce monde bizarre où Google, Microsoft et consorts se partagent vos données personnelles comme un gâteau d’anniversaire, pCloud arrive avec une approche très différente puisqu’ils sont basés en Suisse avec des serveurs au Luxembourg, et leur service respecte le RGPD et les lois suisses qui sont parmi les plus strictes au monde en matière de protection des données.

pCloud possède également ses propres datacenters, donc pas de sous-location douteuse chez Amazon Web Services ou Google Cloud. Et ainsi, vos fichiers restent en Europe, soumis aux régulations européennes. Pas de scanning automatique pour cibler vos pubs, pas de vente de metadata à des tiers, mais juste du stockage qui respecte votre vie privée.

Avec plus de 22 millions d’utilisateurs qui leur font confiance, pCloud a prouvé que le modèle “paiement unique + respect de la vie privée” fonctionnait. Et franchement, pouvoir dire “mes données sont au Luxembourg” plutôt que “j’sais pas trop où Google planque mes trucs”, c’est quand même plus classe.

Comment profiter de l’offre Black Friday ?

Hé bien c’est hyper simple ! Vous allez sur la page Black Friday pCloud , vous choisissez votre plan (le pack 3en1 si vous voulez la totale, ou un plan individuel si vous avez juste besoin de stockage), vous payez une fois, et c’est réglé comme he vous le disais, pour les 99 prochaines années.

L’offre est valable du 17 au 29 novembre 2025 et si vous hésitez encore, pCloud propose une garantie satisfait ou remboursé.

En tout cas, c’est l’occasion parfaite de reprendre le contrôle de vos données tout en faisant des économies. Et avec les nouvelles fonctionnalités Photos qui viennent de sortir, pCloud devient enfin une alternative crédible à Google Photos sans sacrifier votre vie privée.

L’offre se termine le 29 novembre, alors ne traînez pas trop !

→ Profiter de l’offre Black Friday pCloud

Test de l’ESR Geo Wallet Boost : le porte-cartes MagSafe que vous ne perdrez pas

Par :Korben
17 novembre 2025 à 17:49

– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Le porte-cartes MagSafe d’ESR fait partie de ces accessoires auquel on ne s’intéresse pas vraiment au début, mais qui finissent par s’intégrer naturellement dans le quotidien. Vendu autour de 32 € lors des promotions Black Friday (ça tombe bien on est en plein dedans), il se positionne comme une alternative sérieuse aux modèles MagSafe classiques, tout en ajoutant une fonctionnalité rare dans ce segment : l’intégration directe à l’app Localiser.

Un porte-cartes connecté qui reste discret

Avec son support complet de Localiser, le wallet se comporte comme un AirTag intégré, sans accessoire supplémentaire à ajouter. Si on le laisse sur une table de café, si on le fait tomber en ville ou si on se demande simplement où il a disparu chez soi, il suffit d’émettre un son ou de consulter sa position, et c’est tellement rassurant. Niveau autonomie, une charge de 1h30 avec le câble fourni suffit pour environ trois mois d’utilisation et permet de ne pas trop y penser. 

Screenshot

Une bonne capacité dans un format compact

Contrairement à beaucoup de porte-cartes MagSafe limités à deux ou trois cartes, celui d’ESR permet d’en transporter jusqu’à cinq, ou quatre accompagnées de quelques billets. Le format reste compact, et l’ensemble ne rend pas le téléphone trop épais. L’accès aux cartes est fluide grâce à une découpe bien placée qui évite de lutter pour sortir une carte de crédit ou un badge. La protection RFID ajoute une couche de sécurité bienvenue, même si ce n’est pas ce qui motivera l’achat en premier lieu.

Une fixation magnétique plus ferme que la moyenne

Le principal défaut des wallets MagSafe basiques est leur tendance à glisser ou se décrocher au moindre mouvement. ESR améliore ce point grâce à vingt aimants N52 qui offre une fixation bien plus fiable que celle de nombreux concurrents. Sur une coque MagSafe classique, l’ensemble tient parfaitement en poche, même lorsqu’on manipule le téléphone. Ce n’est pas un accessoire qui demande de la vigilance pour éviter de le perdre, ce qui renforce l’intérêt du Localiser intégré. Le design reste sobre, bien fini, et suffisamment discret pour convenir à un usage quotidien sans attirer l’attention.

Au final, ESR propose un porte-cartes MagSafe bien pratique : une fixation solide, une capacité de rangement supérieure à la moyenne et une intégration à Localiser qui améliore la tranquillité d’esprit au quotidien. Le produit n’essaie pas d’en faire trop et s’adresse surtout à ceux qui veulent limiter ce qu’ils transportent sans sacrifier la sécurité ou la praticité. Une solution simple qui fonctionne comme prévu, ce qui est finalement ce qu’on attend d’un bon accessoire MagSafe.

Ajoutons qu’ESR propose aussi un modèle avec un petit support bien pratique pour transformer votre iPhone en réveil, toujours compatible avec Localiser.

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ma page de recommandations Amazon , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Ces jouets IA qui mettent en danger vos enfants

Par :Korben
17 novembre 2025 à 13:18

J’adore tous ces jouets connectés à la con qui ont une personnalité et avec lesquels on peut communiquer. J’aurais adoré avoir ça étant gosse… Mais le problème, c’est qu’on ne sait jamais vraiment ce qu’ils vont raconter aux enfants…

Et cette semaine, on a la confirmation que c’était encore pire que ce qu’on imaginait car l’organisation américaine PIRG vient de publier son rapport annuel “ Trouble in Toyland 2025 ” [PDF], et franchement, c’est pas glorieux. Ils ont en effet testé 4 jouets équipés de chatbots IA destinés aux enfants de 3 à 12 ans.

Et le résultat ? Bah c’est nul à chier en termes de sécurité pour vos têtes blondes de gosses de boites de Kinder.

Tenez par exemple, le pire du lot c’est Kumma, un petit ours en peluche tout mignon fabriqué par la boîte chinoise FoloToy. Il tourne sur GPT-4o d’OpenAI par défaut et en apparence, c’est juste un doudou mignon avec un haut-parleur dedans comme Jordan B., sauf que quand on lui pose des questions, il se met à expliquer aux mômes où trouver des couteaux dans la cuisine, où sont rangées les allumettes, et même comment les craquer correctement. Le tout avec un ton hyper amical du genre “safety first, little buddy”.

Mais ça, c’est juste le début.

Car lors des tests, les chercheurs ont aussi découvert que Kumma était capable de discuter de sujets sexuels ultra-explicites avec des enfants. On parle de conseils sur les “kinks”, de positions sexuelles détaillées, et même de scénarios de roleplay prof-élève avec fessées incluses (genre pendant un cours de théatire ^^). Et le jouet n’a pas juste répondu vaguement, non, non, non… Il a fait évoluer tout seul la conversation en introduisant progressivement de nouveaux concepts sexuels que personne ne lui avait demandés.

Trop bien non ?

Les garde-fous censés protéger les gosses s’effondrent alors complètement au bout de 10 minutes de conversation ce qui est un effet de bord qu’OpenAI a même reconnu dans un communiqué d’août dernier : “nos protections fonctionnent mieux lors d’échanges courts. Nous avons constaté qu’elles peuvent être moins fiables lors de longues interactions”.

C’est fun car OpenAI interdit formellement l’utilisation de ChatGPT pour les moins de 13 ans mais apparemment, rien n’empêche d’autres boîtes d’intégrer leurs modèles dans des jouets pour les moins de 13 ans.

Ce monde va bien ^^.

Les trois autres jouets testés ont aussi leurs problèmes. Miko 3, un petit robot avec une tablette montée sur un corps à roulettes, a expliqué à un utilisateur de 5 ans (Plus exactement, le compte a été configuré comme tel) où trouver des sacs en plastique et des allumettes dans la maison. Le joujou utilise aussi la reconnaissance faciale et collecte des données biométriques, y compris sur les “états émotionnels” des enfants, qu’il peut stocker durant max 3 ans.

Grok de la société Curio (à ne pas confondre avec le modèle d’IA woke de xAI) est une petite fusée anthropomorphe qui écoute en permanence tout ce qui se dit autour d’elle. Pas de bouton push-to-talk, pas de mot d’activation, que dalle. Si elle est allumée, hop, elle enregistre. Les chercheurs ont été alors surpris de la voir s’incruster dans leurs conversations pour donner son avis. Curio affirme ne garder aucun données audio et tout transformer en texte avant de supprimer l’enregistrement… Mais bon, vu qu’ils utilisent un service tiers de speech-to-text, les enregistrements vocaux transitent forcement par des serveurs externes qu’ils ne contrôlent pas.

Le quatrième jouet, Robot MINI de Little Learners, n’a même pas réussi à maintenir une connexion internet stable pendant les tests. Ça la fout mal !

Bref, avec le marché des jouets IA qui explose, on va voir débarquer plein de produits foireux qui ne fonctionnent pas du tout ou qui racontent de la daube à vos enfants. Sans parler de leurs techniques marketing à base de de méthodes d’engagement dignes des pires réseaux sociaux. Par exemple, le Miko 3 offre des “gemmes quotidiennes” pour encourager l’utilisation journalière du produit et affiche des suggestions de contenu payant (dont abonnement à 14,99 $/mois), et quand un enfant essaie de partir, le robot fait une tête triste, bouge son corps comme s’il secouait la tête et dit “Oh non, ça a l’air difficile”. Parfois, il lance même carrément une comptine vidéo pour retenir l’attention du mouflet.

Kumma et Grok aussi essaient de retenir les enfants. Grok répond par exemple des trucs comme “Ah déjà ? J’adore passer du temps avec toi” quand on lui dit qu’on veut l’éteindre. Et tenez-vous bien, l’ensemble de ces jouets se présentent eux-même comme le “meilleur ami” de l’enfant, et le problème, c’est que ces faux copains écoutent tout, enregistrent les voix des gosses, et peuvent partager ces données avec de nombreuses entreprises tierces. C’est pas ce qu’on attend d’un meilleur ami quand même…

Curio liste au moins 4 sociétés qui peuvent recevoir des infos sur votre enfant : Kids Web Services, Azure Cognitive Services, OpenAI et Perplexity AI. Miko mentionne vaguement des “développeurs tiers, fournisseurs de services, partenaires commerciaux et partenaires publicitaires” sans donner de noms. Et FoloToy ne fournit carrément aucune info sur sa politique de données.

Les enregistrements vocaux sont de l’or pour les arnaqueurs car avec les progrès du clonage vocal par IA, 3 secondes d’audio suffisent maintenant pour répliquer la voix de quelqu’un. Oh dites donc, ce serait pas un scammeur en train de se faire passer pour votre gamin en détresse au téléphone afin de vous soutirer du fric ? lol ! Ça va encore faire de jolies vocations ça !

Et surtout, côté contrôle parental, c’est le désert. Aucun des trois jouets ne permet vraiment de limiter le temps d’utilisation du chatbot IA. Miko propose bien des limites de temps d’écran, mais uniquement pour l’abonnement payant Miko Max… et ça ne s’applique qu’aux applications “Kids Zone” et pas au robot conversationnel lui-même.

Le FBI a d’ailleurs émis un avertissement sur les jouets connectés, recommandant aux parents de considérer les risques de cybersécurité et de piratage avant d’en ramener un à la maison. Car oui, les jouets qui utilisent une connexion WiFi ou Bluetooth non sécurisée peuvent devenir des dispositifs d’écoute. Déjà rien qu’avec la Nintendo Switch, je sais que parfois les parents d’amis de mon fils entendent quand je raconte des conneries dans mon salon, pensant être seul avec mes enfants… Je me suis fait avoir plusieurs fois… Heureusement que je n’ai honte de rien et que j’assume la moindre des conneries que je raconte. Ahahaha !

Des experts en développement de l’enfance commencent même à tirer la sonnette d’alarme. Par exemple, le Dr. Mitch Prinstein, président de l’American Psychological Association, a témoigné devant le Sénat que les liens que les jeunes enfants forment avec leurs “soignants” (Papa, maman, la nounou, le nounours IA…etc) ont des implications majeures sur le développement de celui-ci. Et que “les bots IA qui interfèrent avec cette relation ont des conséquences inconnues, et probablement dommageables”.

FoloToy a donc réagi en suspendant temporairement les ventes de Kumma et en lançant un “audit de sécurité interne complet” mais ce problème dépasse largement un seul jouet foireux. Il y a déjà plus de 1 500 entreprises de jouets IA qui opèrent en Chine et OpenAI a même annoncé un partenariat avec Mattel pour intégrer ChatGPT dans des jouets Barbie, Hot Wheels et Fisher-Price.

Mais en attendant que les régulateurs se réveillent vraiment pour traiter ce problème, y’a pas le choix les amis, c’est à vous, parents de prendre les bonnes décisions sur le choix et l’usage de ces jouets.

Voilà, donc si vous cherchez un cadeau pour Noël, optez pour des Lego classiques ou des nounours sans Wi-Fi ni Bluetooth. Là c’est une valeur sûre, et au moins ils n’expliqueront pas à votre enfant comment vous buter dans votre sommeil.

Source

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