Connaissez vous ces fonctionnalités de santé sur l’Apple Watch et les AirPods ?
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Vous connaissez le Spotify Wrapped qui vous rappelle chaque décembre que vous avez écouté “Africa” de Toto 847 fois ? Hé bien GitWrap fait pareil mais pour votre code sur GitHub. Et tout ça avec une interface qui sent bon le DOS et les moniteurs à phosphore vert.
Vous entrez votre nom d’utilisateur GitHub, et l’outil génère alors un récapitulatif de votre année de commits, de pull requests et de contributions diverses et variées. Le tout emballé dans une esthétique rétro qui ferait pleurer de nostalgie n’importe quel dev qui a connu l’époque où “git” n’existait pas encore et où on faisait des sauvegardes sur disquettes.
L’interface vous accueille avec un prompt style années 80… genre > Enter GitHub username to begin. On se croirait dans WarGames avant de lancer une partie de morpion thermonucléaire et il ne manque plus que la voix synthétique qui demande “Shall we play a game?” et c’est parfait.
Y’a aussi un leaderboard pour les compétitifs qui veulent comparer leur nombre de commits avec les autres. Parce que oui, apparemment certaines personnes ont besoin de savoir qu’elles ont codé plus que leur voisin de bureau. Chacun ses kinks.
A vous de tester maintenant pour savoir si vous avez bien bossé sur votre code cette année ou si vous n’avez rien branlé comme l’année dernière.
Et accessoirement vous pouvez même vous faire une jolie image pour frimer sur LinkedIn ! Ça prend 30 secondes et ça vous donnera une excuse pour procrastiner avant de retourner à ce bug que vous évitez depuis trois jours.

WordPress, c’est bien. Mais WordPress qui injecte des scripts d’emojis, des styles Gutenberg, des shortlinks et 47 autres trucs dont vous n’avez pas besoin dans chaque page de votre site… c’est moins bien évidemment. Heureusement, Terence Eden, un dev qui en avait marre de voir son code source ressembler à un plat de spaghetti, a compilé une petite liste de tout ce qu’on peut virer .
Car WordPress a adopté une philosophie de type “Decisions, not options” (des décisions, pas des options) où en gros, au lieu de vous laisser choisir, ils décident pour vous de ce qui est bon pour vous. Un peu comme Macron ^^. Le problème c’est que leurs décisions incluent un tas de fonctionnalités dont la plupart des gens n’ont rien à faire 🥲.
Par exemple les emojis. J’sais pas si vous savez, mais WordPress charge un script de détection d’emojis et une feuille de style dédiée sur CHAQUE page de votre site. Pourquoi tant de haine ? Hé bien parce que si vous tapez :-) dans un article, WordPress veut le transformer en joli emoji. Sauf que si vous utilisez les vrais emojis Unicode (comme tout le monde en 2025), hé ce script ne sert à rien. Et il y a aussi le grand remplacement des emojis dans les flux RSS…. Bref, tout ça, ça dégage.
Ensuite y’a le formatage automatique avec wptexturize qui transforme vos guillemets droits en guillemets typographiques “comme ça”. Et mon préféré, capital_P_dangit qui remplace automatiquement “Wordpress” par “WordPress” avec le P majuscule. Oui, vous ne le saviez pas, mais WordPress corrige l’orthographe de son propre nom dans vos articles. Mais quelle bande de nazes ^^.
Gutenberg, l’éditeur de blocs que j’adore, injecte lui aussi ses styles globaux même si vous utilisez l’éditeur classique. Et c’est pareil pour les styles de la librairie de blocs et l’éditeur de widgets basé sur les blocs. Si vous êtes resté sur le Classic Editor comme beaucoup de gens, tout ça ne sert alors qu’à alourdir vos pages.
Côté métadonnées, WordPress ajoute aussi pleiiiiin de trucs dans le code de vos pages comme les shortlinks, le RSD (Real Simple Discovery, un truc d’il y a 20 ans), des liens vers les flux de commentaires, les liens JSON de l’API REST…
Aux chiottes toutes ces conneries !
Le script de Terence fait aussi sauter l’ajout automatique des tailles d’images (wp_img_tag_add_auto_sizes), les templates de pièces jointes, et les block hooks qui modifient votre contenu. L’idée c’est donc de reprendre le contrôle sur ce que WordPress génère, au lieu de le laisser décider tout seul.
Et grâce à son script, le site de Terence (sans Philippe) obtient d’excellents scores sur PageSpeed Insights , ce qui prouve que tout ce bloat n’est vraiment pas nécessaire. Son script PHP complet fait environ 190 lignes et il est dispo sur son GitLab , bien commenté pour que vous puissiez choisir ce que vous voulez garder ou virer.
Attention quand même, certaines de ces désactivations peuvent casser des fonctionnalités si vous les utilisez vraiment. Par exemple, si vous avez des plugins qui dépendent de l’API REST, la virer complètement serait une mauvaise idée. Même chose pour les blocks Gutenberg si vous utilisez cet éditeur. L’astuce c’est donc de tester chaque modification une par une et de voir ce qui se passe.
Amusez-vous bien et un grand merci à Terence !
