AMD semble bien décidé à pousser encore plus loin la stratégie du cache massif avec sa prochaine génération de processeurs Zen 6. Après le succès rencontré par les Ryzen X3D basés sur Zen 3, Zen 4 puis Zen 5, la firme de Lisa Su préparerait des SKU Zen 6 dotés de capacités de cache inédites […]
Pour ceux qui ont trouvé sous le sapin une toute nouvelle carte graphique NVIDIA GeForce, il est grand temps de vous préoccuper de trouver le bon pilote.
Si vous voulez jouer la sécurité, vous pouvez vous contenter des pilotes de la branche R580 comme les 581.80 du mois de novembre qui offrent gl...
Un iPhone 17 coûte cher, tout comme ses réparations. Alors mieux vaut prendre les devants et protéger l'appareil avec une coque digne de ce nom. En voici plusieurs sélectionnées pour leur design, mais aussi leur robustesse.
Pour ceux qui auraient raté l'info, deux terroristes ont ouvert le feu le 14 décembre dernier, lors d'une célébration de Hanoukka à Bondi Beach (Sydney en Australie), tuant 15 personnes. Et dans les minutes qui ont suivi, X s'est transformé, comme à son habitude, en machine à désinformation...
Un homme d'affaires pakistanais portant le même nom que l'un des tireurs (Naveed Akram) s'est alors retrouvé accusé d'être l'auteur de l'attentat. Sa photo a été partagée des milliers de fois, il a reçu des menaces de mort et sa famille a même été harcelée. Sauf que ce gars n'avait strictement rien à voir avec l'attaque, mais partageait juste un nom de famille très courant avec le vrai coupable.
Mais ça, les abrutis de cette planète n'y ont même pas pensé. C'est dire s'ils sont cons...
Après vous allez me dire : « Ouais mais y'a les Community Notes pour corriger ça » sauf que ça marche pas de fou ces notes de la communauté. A titre d'exemple, selon le
Center for Countering Digital Hate
, 74% de la désinformation liée aux élections américaines de 2024 n'a JAMAIS reçu de note de la communauté. Et quand une note finit par arriver, il faut compter entre 7 et 75 heures selon les cas pour qu'elle soit diffusée.
Donc autant dire une éternité à l'échelle d'Internet...
Et comme si la situation n'était pas encore assez critique, d'après une étude du MIT, les fausses infos se propagent 6 fois plus vite que les vraies sur ces plateformes. Bref, on est foutu face à la connerie humaine.
Surtout que
d'après Timothy Graham
, chercheur en médias numériques à l'université QUT en Australie, il y a maintenant une économie autour de la désinformation, notamment sur X car leur système de monétisation paie les créateurs en fonction de l'engagement généré par les utilisateurs vérifiés. Ainsi, Plus vos posts font réagir, plus vous gagnez d'argent.
Et devinez quel type de contenu génère le plus d'engagement ?
Hé bien les trucs faux, les trucs scandaleux, les trucs qui font monter les tensions.
Y'a même eu une vidéo de feux d'artifice présentée comme des « célébrations arabes » après l'attentat qui n'était que pure invention. C'était en fait les feux d'artifice de Noël du Rotary Club local, programmés des mois à l'avance. Le truc a fait des millions de vues avant d'être démenti. Certains parmi vous ont peut-être mordu à l'hameçon de cette fake news d'ailleurs.
Pire encore, Grok, l'IA d'Elon Musk intégrée à X, a carrément inventé le nom du héros qui a désarmé l'un des tireurs. Quand les utilisateurs lui demandaient qui avait sauvé des vies, l'IA sortait « Edward Crabtree » de nulle part, un nom totalement fictif tiré d'un site web frauduleux créé le jour même de l'attentat.
Et pendant ce temps, le vrai héros de cette tragédie, Ahmed al-Ahmed, un Australien d'origine syrienne qui a risqué sa vie pour désarmer l'un des tireurs et protéger les victimes, était à peine mentionné. Plus de 2,6 millions de dollars ont été collectés pour lui depuis, mais il a fallu creuser fort pour trouver la vraie histoire pendant que les fake news monopolisaient l'attention.
Le problème c'est que le modèle économique de X encourage les comptes à poster vite et fort, sans vérification. Avoir 5 millions d'impressions et seulement 2000 abonnés, ça permet de monétiser. Et plus on génère de réactions, plus on palpe... Du coup, poster « BREAKING : le tireur identifié » avec une photo d'un random est rentable, même si c'est faux.
Surtout si c'est faux, en fait... Vous savez ce syndrome de "Les merdias mainstream nous cachent des choses, mais heureusement j'ai vu une vérité alternative sur X.com et c'est encore la faute aux zarabes, à l'Europe et aux élites judéo-maçonique-réptiliennes qui veulent manger nos enfants" qui frappe ce genre de personnes dont le cerveau est trop atrophié pour qu'ils puissent développer une réflexion qui leur est propre.
Après, je ne pense pas être naïf, car la désinformation a toujours existé, mais là on parle quand même d'un système de merde qui récompense financièrement ceux qui la propagent. C'est plus un bug, c'est une feature et quand un innocent se fait menacer de mort parce qu'un comploplo en slip dans sa cave a voulu faire du clic, ça me fout les nerfs.
Bref, tant que l'engagement restera la métrique reine et que les plateformes paieront au buzz plutôt qu'à la véracité des faits, on continuera à subir ce genre de dérives horribles...
Vous avez un parc de Raspberry Pi à déployer et vous en avez marre de refaire la config à chaque fois ? Ou pire, votre carte SD commence à faire des siennes et vous voulez la sauver avant qu'elle rende l'âme ? Hé bien j'ai le combo parfait pour vous les amis !
Je vais vous parler en réalité de deux outils complémentaires que vous connaissez déjà je pense : ddrescue pour le clonage/sauvetage de cartes SD, et Raspberry Pi Imager pour créer des images préconfigurées. Ensemble, ils forment une chaîne de production quasi "industrielle" pour vos projets Pi. Ça va vous faire gagner un temps précieux mais aussi vous sécuriser car on sait à quel point les cartes SD c'est capricieux parfois sur les Rpi (surtout quand y'a des coupures de jus ^^).
Commençons donc par ddrescue qui est l'outil libre parfait pour cloner des disques, mais avec un truc en plus que dd n'a pas : la gestion des erreurs et la reprise. Son secret, c'est le mapfile, un fichier journal qui garde trace de tout ce qui a été copié, du coup, si votre clone plante en plein milieu (câble qui se débranche, coupure de courant, carte SD qui fait la gueule), vous relancez la même commande et ça reprend exactement où ça s'était arrêté. Sans ce fichier, par contre, c'est retour à la case départ... snif.
⚠️ Attention : la destination va être écrasée. Donc vérifiez 3 fois vos /dev/... avant d'appuyer sur Entrée. Et oui, l'option --force porte bien son nom puisqu'elle autorise l'écriture sur un disque brut, donc si vous vous trompez de cible, c'est le drame.
Vous remplacez /dev/sdX par votre carte source et /dev/sdY par la destination et le fichier rescue.map, c'est votre filet de sécurité, donc gardez-le précieusement à côté de vos images.
Après si vous préférez cloner vers un fichier image plutôt que directement vers une autre carte, c'est quasi pareil :
sudo ddrescue /dev/sdX raspios.img rescue.map
Et pour les cartes un peu fatiguées avec des secteurs défectueux, y'a une astuce en deux passes. D'abord une passe rapide qui saute les erreurs (le but c'est de récupérer le max sans s'acharner tout de suite) :
sudo ddrescue -n /dev/sdX raspios.img rescue.map
Puis une deuxième passe qui insiste sur les zones problématiques :
sudo ddrescue -r3 /dev/sdX raspios.img rescue.map
Le -r3 dit à ddrescue de réessayer 3 fois sur chaque secteur récalcitrant par contre, évitez de mettre --no-split par défaut. Ça peut sembler logique ("ne coupe pas"), mais sur un support vraiment abîmé, laisser ddrescue découper et isoler les zones foireuses est souvent plus efficace.
Maintenant faut vérifier que tout s'est bien passé… alors oui, on peut faire des contrôles, mais il faut être clair, si vous comparez juste un bout, vous validez juste un bout. Par exemple cette commande compare seulement 1 Go, et pas toute la carte :
sudo cmp -n 1G /dev/sdX /dev/sdY
Donc si vous voulez comparer TOUT (et que ça ne vous dérange pas d'attendre ^^), vous pouvez comparer l'image et la carte clonée en faisant un hash sur la totalité. Par exemple, pour vérifier que l'image écrite sur la carte correspond bien à l'image d'origine :
Si les deux hashes sont identiques, là, on parle (beaucoup plus) sérieusement. Et si vous ne voulez pas streamer le disque, vous pouvez aussi faire un hash du périphérique directement (mais ça lit tout le disque, donc c'est long).
Vous l'aurez compris, ddrescue nous sert à cloner ou à sauver une carte existante, mais pour déployer proprement une image, on va maintenant utiliser le fameux Raspberry Pi Imager. Car oui, l'outil officiel de la fondation a une fonction que beaucoup de gens ne connaissent pas qui est la personnalisation avancée. Comme ça, avant de flasher votre carte, vous pouvez préconfigurer plein de trucs.
Par exemple, le hostname du Pi, genre pi-cuisine ou pi-garage, l'utilisateur et son mot de passe, le Wi-Fi avec SSID et mot de passe, le SSH activé avec mot de passe ou clé publique, le fuseau horaire et la config clavier. Et précision importante, Imager prépare tout ça pour que ce soit appliqué au premier boot (c'est injecté pour l'initialisation), ce qui revient au même pour vous, mais ça explique pourquoi c'est si pratique en mode headless.
Du coup, vous flashez la carte, vous la mettez dans le Pi, vous branchez l'alimentation, et souvent c'est accessible en SSH très vite :
ssh pi@pi-cuisine.local
C'est le mode headless parfait puisque ça vous évite d'avoir à brancher un écran + clavier + souris sur votre Rpi. Notez que l'extension en .local de mon exemple ci-dessus dépendra du mDNS (Bonjour / Avahi)... Sur certains réseaux (ou certains PC), ça pourra ne pas résoudre donc dans ce cas-là, vous passez par l'IP ou votre DNS/DHCP habituel.
Et maintenant, roulements de tambours, voici le workflow magique pour déployer un parc de Pi. Cela consiste tout simplement à configurer un Pi de référence avec tout ce qu'il vous faut dedans (paquets, services, configs...). Ensuite vous l'éteignez proprement, vous clonez sa carte avec ddrescue, et vous dupliquez cette image à volonté.
MAIS (et là c'est le point qui évite des sueurs froides), cloner une carte Linux telle quelle, ça clone aussi des identifiants qui devraient être uniques, typiquement :
le machine-id
les clés SSH hôte (host keys)
Donc si vous déployez 10 Pi clonés à l'identique, vous vous retrouvez avec 10 machines qui se présentent pareil, et côté SSH vous pouvez avoir des alertes cheloues (et côté admin, c'est pas propre).
La solution la plus simple c'est donc de préparer votre image "master" pour que chaque nouveau Pi régénère ça au premier démarrage. Sur votre Pi de référence (avant de cloner), vous pouvez faire :
Comme ça, au prochain boot, le système régénère un machine-id propre, et OpenSSH régénère ses clés hôte. (Si jamais ça ne se régénère pas automatiquement sur votre variante d'OS, un redémarrage + réinstallation/relance SSH règle généralement le truc.)
Après ça, à chaque nouveau Pi, vous flashez l'image.
Maintenant si vous n'avez pas de parc à déployer, mais que vous voulez simplement personnaliser le hostname, le Wi-Fi, le user, etc., le plus simple ça reste donc de passer par Raspberry Pi Imager au moment du flash avec ses options avancées car si vous écrivez l'image avec dd/ddrescue directement sur la carte, Imager ne pourra évidemment pas appliquer ses paramètres.
Et SURTOUT, avant de lancer quoi que ce soit, pensez à identifier vos disques pour pas faire de bêtises (c'est une commande Linux, btw) :
lsblk -o NAME,SIZE,MODEL,MOUNTPOINT
Ah et désactivez aussi l'automontage sur votre machine, sinon vous allez avoir des soucis avec la destination qui se retrouvera occupée par l'OS.
Bref, avec ddrescue et Raspberry Pi Imager, vous avez maintenant de quoi cloner vos cartes SD beaucoup plus sereinement (et pas juste "les yeux fermés").
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
J'attends toujours et jusqu'à présent une IA souveraine qui fonctionne bien, éthique et aussi pour voir comment elle peut m'aider à être plus productif.
Mais également une IA qui ne revend pas mes données et ayant une conduite respectueuse envers tout un chacun.
Je suis tombé récemment sur Euria, qui est une nouvelle IA lancée par le célèbre hébergeur Infomaniak.
Celle-ci est donc souveraine, éthique, développée pour une démarche qui n'a rien à voir avec les ChatGPT et consort. Et ce n'est pas tout, cette démarche est aussi écolo.
Ce qu'il faut savoir : Fidèle à ses valeurs l'hébergeur a construit ce projet de façon responsable où le mot confidentialité prend de la hauteur comparé aux autres étrons qui pillent sans vergogne ici et là tout ce qu'elles peuvent. Sur la partie écologique : les IA comme vous le savez consomment beaucoup d'énergie, la particularité ici est que l'infrastructure la restitue.
Comment ? La chaleur récupérée est restituée pour chauffer des habitations via le réseau de chauffage de la ville. Pas mal pour un début, Infomaniak, à l'instar d'autres services Suisse (Proton), nous a habitué à être agréablement surpris. Je cite l'hébergeur : "Cela évite la combustion d’environ 3 600 tonnes de CO₂ de gaz naturel par an, contribuant à la réduction des émissions locales."
J'ajoute que l'énergie dont l'IA a besoin pour fonctionner est d'origine renouvelable. D'autres devraient s'en inspirer...
Les vieux de la vieille connaissent forcement Cheat Engine puisque c'est LE logiciel culte pour
tripatouiller la mémoire des jeux
, trouver l'adresse où est stockée votre santé, votre or, vos munitions, et la modifier à la volée. Sauf que manuellement, c'est un travail de fourmi... Trouver un pointeur stable qui ne change pas à chaque redémarrage du jeu, ça peut prendre des jours, voire des semaines de bidouillage.
Hé bien quelqu'un a eu l'idée un peu folle de brancher Claude directement sur Cheat Engine et visiblement le résultat est au rendez-vous.
Le projet s'appelle
cheatengine-mcp-bridge
et c'est un pont entre les IA compatibles MCP (Claude, Cursor, Copilot) et Cheat Engine. Concrètement, ça veut dire que vous pouvez maintenant demander à Claude de faire le boulot de reverse engineering à votre place, en langage naturel.
Dans cet outil, y'a trois couches qui communiquent ensemble : l'IA qui reçoit vos questions en langage humain, un serveur Python qui traduit tout ça en commandes techniques, et un script Lua côté Cheat Engine qui exécute les opérations sur le processus ciblé.
Et les possibilités sont dingues puisque l'outil expose pas moins de 39 "tools" MCP différents. Vous pouvez lire la mémoire (entiers, floats, strings, pointeurs), suivre des chaînes de pointeurs complexes du genre [[base+0x10]+0x20]+0x8, scanner des valeurs, analyser du code désassemblé, identifier des objets C++ via les infos RTTI, et même poser des breakpoints hardware. Il y a même le support du DBVM, le mode hyperviseur de Cheat Engine qui permet
un traçage niveau Ring -1
, beaucoup plus difficile à détecter pour les protections anti-cheat classiques.
Avec ce MCP, vous lancez un jeu, vous demandez à Claude "Scanne l'or, j'en ai 15000". L'IA trouve alors 47 résultats. Vous dépensez un peu d'or dans le jeu, vous dites "Maintenant j'en ai 14900". Claude filtre et garde 3 adresses. Ensuite vous demandez "C'est quoi qui écrit sur la première adresse ?", et hop, breakpoint hardware posé automatiquement. Ensuite, un petit "Désassemble moi cette fonction", et vous avez tout le code de la fonction AddGold devant les yeux.
Tout ce processus qui prenait des heures de tatonnement se fait maintenant en mode conversation.
Pour l'instant c'est en lecture seule, pas d'écriture mémoire possible (probablement une sage précaution) et l'outil utilise les registres de débogage hardware DR0 à DR3, ce qui limite à 4 breakpoints simultanés mais garantit une compatibilité maximale avec les protections anti-cheat basiques.
Côté prérequis, c'est Windows only (à cause des
canaux nommés
), Python 3.10 minimum, et Cheat Engine 7.5 ou plus récent. Et l'installation demande quelques étapes également... Il faut d'abord activer DBVM dans les settings de Cheat Engine, charger le script Lua, et configurer le chemin du serveur MCP dans votre IDE. Et n'oubliez pas de désactiver l'option "Query memory region routines" sinon vous risquez un joli écran bleu CLOCK_WATCHDOG_TIMEOUT.
C'est un projet encore frais mais j'ai trouvé ça cool, d'où le partage ici. Bon évidemment, on reste dans le domaine du reverse engineering et du modding de jeux et comme toujours, c'est destiné à un usage éducatif et de recherche donc ne venez pas pleurer si vous vous faites bannir d'un jeu en ligne, hein.
Mais en tout cas, pour les passionnés de rétro-ingénierie, les créateurs de trainers, ou simplement les curieux qui veulent comprendre comment fonctionne un jeu sous le capot, c'est un outil incroyable ! L'IA qui se met au hacking de jeux, on n'arrête vraiment plus le progrès.
Longtemps perçue comme une entreprise capable d’imposer son tempo à l’industrie, Apple traverse une phase plus délicate sur le terrain de l’intelligence artificielle. Alors que les usages se transforment rapidement autour des IA conversationnelles toujours plus fluides, l’entreprise avance avec bien plus de prudence, parfois au point de donner le sentiment d’un décalage. Et au […]
Lorsque l’on parle d’internet, on pense spontanément à Google, aux réseaux sociaux ou aux sites d’actualité. Pourtant, cette partie visible ne représente qu’une fraction du web. Sous la surface se trouve un ensemble bien plus vaste de contenus non indexés, parmi lesquels le dark web occupe une place singulière. Souvent associé aux activités illégales, il […]
Chaque année, les dictionnaires désignent un mot censé capter l’air du temps. En 2025, le choix de Merriam-Webster a valeur de symptôme. Loin d’un terme technique ou prospectif, c’est une expression volontairement péjorative qui s’impose : « AI slop« . Une manière de nommer un phénomène que de nombreux internautes ressentent déjà au quotidien, sans toujours parvenir […]
Ce tutoriel explique comment installer Glances sur un NAS Synology pour avoir une vue d'ensemble de l'activité d'un NAS Synology : CPU, RAM, processus, etc.
Aperçu au Computex 2025, le MAGCurve 360 Ultra ARGB Sync de Thermaltake arrive avec un objectif clair.. Mettre l’accent sur l’affichage autant que sur le refroidissement, avec un écran AMOLED incurvé de 6,67 pouces et des ventilateurs capables de grimper à 2500 RPM.
Thermaltake MAGCurve 360 Ultra ARGB Sync : AIO 360 mm à écran AMOLED incurvé
Thermaltake lance un AIO qui transforme le watercooling en espace d’affichage utile. Le MAGCurve 360 Ultra ARGB Sync intègre un écran AMOLED incurvé 6,67 pouces en 2240 x 1080, capable d’afficher la télémétrie système en temps réel, l’heure, la météo locale, des vidéos et des visuels dynamiques. La marque propose des éditions Black et Snow pour s’intégrer à des configurations axées esthétique et performances.
Autre particularité, la fonction AI Forge intégrée au logiciel TT RGB PLUS 3.0 génère des fonds personnalisés à partir de simples consignes textuelles, éditables puis combinables avec les infos système. D’après Thermaltake, « l’AI Forge permet de créer des visuels personnels sans outils additionnels ».
Contrôle via TT RGB PLUS 3.0 et app mobile TT PlayLink
Le logiciel TT RGB PLUS 3.0 modernise l’interface et autorise le chargement d’images et de vidéos, l’ajustement de la disposition des informations, la gestion des couleurs et même des affichages en split screen pour montrer des contenus différents de chaque côté de la dalle AMOLED incurvé. Pour aller plus vite, l’app TT PlayLink sur smartphone permet l’envoi instantané de médias depuis la galerie, ainsi que le streaming direct de la caméra et de la vidéo vers l’écran du bloc pompe.
Côté refroidissement, trois TOUGHFAN EX 120 ARGB Sync accompagnent le radiateur de 360 mm. Leur Swappable Fan Blade Design autorise le passage de pales standard à pales inversées pour modifier le sens du flux d’air sans casser l’uniformité lumineuse, utile pour harmoniser entrées et sorties d’air. Les ventilateurs montent jusqu’à 2500 RPM, avec une pression statique et un débit élevés annoncés, tout en conservant un bruit maîtrisé.
L’installation vise la propreté grâce aux connexions magnétiques MagForce 2.0 des TOUGHFAN EX ARGB Sync : pads de contact agrandis, chaînage simplifié et moins de câbles qui traînent. Le circuit de refroidissement combine un radiateur slim de 27 mm et une chambre en cuivre épaissie à 20 mm, une pompe de qualité et une base en cuivre pour améliorer la circulation et le transfert thermique.
Le tout est annoncé pour supporter jusqu’à 365 W TDP, pensé pour des charges soutenues sur des configurations hautes performances.
En bref : écran AMOLED 2240 x 1080, création de visuels via AI Forge, contrôle fin avec TT RGB PLUS 3.0, upload instantané via TT PlayLink, trois TOUGHFAN EX 120 ARGB Sync jusqu’à 2500 RPM, connexions magnétiques MagForce 2.0, radiateur 27 mm et chambre cuivre 20 mm, pompe et base en cuivre, prise en charge jusqu’à 365 W TDP.
Avis de la rédaction
Avec le MAGCurve 360 Ultra ARGB Sync, Thermaltake ne signe pas une première absolue, mais propose l’une des implémentations les plus abouties à ce jour d’un AIO orienté affichage immersif. Avant lui, TRYX avait déjà ouvert la voie avec les PANORAMA et PANORAMA SE, tandis qu’ASUS a officialisé le concept avec le ROG Ryuo IV SLC 360 ARGB et son écran AMOLED incurvé de grande diagonale.
La différence se joue ici dans l’exécution. Thermaltake pousse plus loin l’exploitation logicielle de la courbure, la gestion des contenus dynamiques et l’intégration entre affichage, refroidissement et écosystème logiciel. Le MAGCurve s’inscrit ainsi dans une nouvelle génération d’AIO où le bloc pompe devient un véritable espace d’interaction visuelle, au-delà du simple monitoring.
Reste désormais à juger si cette montée en gamme sur l’affichage s’accompagne de performances thermiques et acoustiques à la hauteur des ambitions annoncées, un point clé pour transformer l’effet vitrine en véritable valeur ajoutée sur le long terme.
BitLocker accéléré arrive enfin sur Windows 11, et les petits blocs 4K s’envolent : jusqu’à 2,3 fois plus rapide et plus de 70 % de CPU en moins selon les premiers tests.
BitLocker accéléré : Microsoft bascule le chiffrement vers le silicium
Révélée à Ignite 2025 en novembre, l’implémentation hardware-accelerated BitLocker est désormais disponible dans Windows 11 version 25H2 et Windows Server 2025 via la mise à jour de septembre. Microsoft déporte le traitement AES-XTS-256 vers un moteur de cryptographie à fonction fixe intégré au SoC, avec des clés « enveloppées matériel » pour réduire l’exposition aux attaques en mémoire. La première vague vise les plateformes Intel vPro équipées des futurs Core Ultra Series 3 « Panther Lake », avec un élargissement prévu à d’autres fournisseurs.
Le contraste avec l’ancien BitLocker logiciel est net. Passer de l’absence de chiffrement à BitLocker logiciel sous Windows 11 faisait grimper le nombre moyen de cycles par I/O d’environ 400 000 à 1,9 million, soit une hausse de 375 %, entraînant des chutes marquées des performances de stockage. Avec l’accélération matérielle, Microsoft promet un déblocage des goulots d’étranglement les plus sensibles aux accès aléatoires.
Gains mesurés : 2,3x en RND4K Q32T1, +40 % en lecture simple file
Les séquentiels restent proches entre solutions logicielle et matérielle, mais le différentiel explose sur les accès aléatoires 4K. En RND4K Q32T1 lecture/écriture, l’accélération matérielle affiche un facteur 2,3. En lecture aléatoire simple file, le gain tourne autour de 40 %, et en écriture simple file, environ 2,1 fois plus rapide. Résultat tangible sur le multitâche moderne, précisément là où l’implémentation 100 % logicielle subissait les plus gros ralentissements. D’après Microsoft, certains workloads doublent le débit de stockage tout en réduisant l’usage CPU de plus de 70 %.
Le transfert du chiffrement AES-XTS-256 vers un accélérateur dédié, conjugué à l’emballage matériel des clés, constitue la bascule attendue par les parcs Windows 11. « Les accès aléatoires 4K bénéficient le plus de l’accélération » selon les données partagées, un signal fort pour les PC professionnels vPro qui migreront vers Panther Lake.
NuPhy Node 100 débarque en format 1800 avec pavé numérique complet, design rétro assumé et deux versions, low-profile et full-hauteur. À partir de 109,99 dollars, le positionnement semble agressif.
NuPhy Node 100 : format 1800, Touch Bar et RGB sous contrôle
Après le Node 75 inspiré du Braun T3, NuPhy transpose ce langage industriel sur un layout 1800 compact avec pavé numérique, tout en conservant la zone tactile sur la tranche supérieure droite, façon Touch Bar, et les LED indicatrices en matrice de points sur la gauche.
Le châssis en plastique et le montage gasket sur PCB aident à contenir le tarif à 109,99 dollars, avec trois coloris proposés : Ink Grey, Lunar White et Light Pink. D’après NuPhy, « l’autonomie peut atteindre 1 000 heures » sans rétroéclairage, grâce à des batteries de 3 000 mAh (low-profile) et 4 000 mAh (full-height). Avec l’éclairage RGB par touche activé, comptez environ 100 heures.
La connectivité couvre le 2,4 GHz, le Bluetooth et l’USB-C. Les deux versions reçoivent des keycaps PBT : nSA avec légendes en dye-sub pour la low-profile, mSA en double-shot pour la full-height. Trois angles de frappe sont disponibles via des pieds à deux crans : 6°, 9° et 12°. Hauteur frontale contenue : 13,8 mm en low-profile, 18,9 mm en full-height.
Switches, personnalisation et fichiers 3D
Le modèle low-profile adopte les Low-Profile Nano de NuPhy, dérivés des Gateron Low-Profile 3.0, avec un choix linéaire, silencieux ou tactile léger sur les deux hauteurs de châssis. La sélection reste limitée pour l’instant. Le Node 100 est entièrement reconfigurable via l’interface web de NuPhy et s’appuie sur le firmware NuPhyIO.
Le layout 1800 respecte les habitudes des adeptes de la saisie chiffrée, notamment grâce à la touche zéro pleine taille du pavé numérique, tout en réduisant l’empreinte horizontale en compactant la zone navigation.
NuPhy publie aussi des modèles et fichiers de référence pour l’impression 3D. On trouve un porte-stylo, une bar tray, un support de téléphone, un support compatible LEGO, un display dock, un cap mount et un card rest, avec la possibilité de créer ses propres accessoires.
Confusion tenace autour du 12V-2×6 : neuf marques interrogées par Tech Overwrite livrent des réponses opposées, sans ligne claire côté NVIDIA.
12V-2×6 : câble natif ou adaptateur, les avis s’entrechoquent
Tech Overwrite a contacté 11 entreprises pour trancher entre câble natif d’alimentation et adaptateur multi 8 broches livré avec les cartes 12VHPWR et 12V-2×6. Neuf ont répondu, et les positions se répartissent en trois blocs : utiliser l’adaptateur fourni, privilégier le câble natif quand il existe, ou considérer que les deux conviennent.
ASUS, MSI et GIGABYTE recommandent de rester sur l’adaptateur inclus avec le GPU. SilverStone et ZOTAC préfèrent le câble natif du bloc d’alimentation lorsque disponible. SAPPHIRE, Thermaltake, Gainward et Palit estiment que les deux approches fonctionnent. D’après Tech Overwrite, « les réponses étaient partagées », signe d’un flou persistant pour l’utilisateur final.
Ce brouillage n’aide pas, d’autant qu’il semblerait que NVIDIA n’ait toujours pas fourni de consignes unifiées. En compilant les rapports de fonte touchant les RTX 40 et RTX 50, les mêmes facteurs reviennent : montages non supportés comme le daisy chain ou les leads scindés, adaptateurs coudés de piètre qualité (les premiers modèles CableMod sont souvent cités), et boîtiers trop exigus qui imposent des courbures serrées au niveau du connecteur.
Câble 12V-2×6 versus adaptateur GPU
L’insertion incorrecte a été abondamment documentée ; elle n’est probablement plus le point majeur. Pourtant, de nombreux témoignages jurent d’un branchement complet, parfois « avec un clic audible », et l’échec survient quand même. Les adaptateurs MSI à embout jaune brûlés continuent aussi d’apparaître, parfois quotidiennement sur Reddit. Avec autant de variables, le câble d’alimentation GPU devrait être à l’épreuve du débat et des erreurs : il devrait simplement fonctionner.
Sécurité : des fonctions avancées encore trop haut de gamme
Le suivi par rail ou les indicateurs de charge déséquilibrée restent cantonnés à des modèles coûteux comme les ROG Astral et Matrix, même si de simples LED de sécurité se démocratisent enfin. Reste à voir si les futures alimentations généraliseront ces garde-fous pour réduire les risques liés aux 12VHPWR et 12V-2×6.
Le bruit d’un PC, c’est un peu comme un fond sonore qu’on finit par supporter… Jusqu’au jour où il devient impossible à oublier. Ça commence par un souffle léger, puis un ventilateur qui s’emballe dès qu’un jeu se lance, ou un châssis qui vibre sans raison apparente. À force, on se surprend à tendre l’oreille, à se demander si “c’est normal”, et à rêver d’un silence que seules les machines haut de gamme semblent offrir.
En réalité, obtenir un PC silencieux n’a rien de luxueux ni de compliqué. C’est même souvent une question d’équilibre : mieux gérer le flux d’air, adoucir la manière dont les ventilateurs réagissent, ou remplacer un seul composant qui se comporte comme la diva de la configuration. On peut réduire très nettement le bruit sans dégrader les performances, sans limiter le GPU, et surtout sans transformer la machine en four.
C’est exactement ce que nous allons voir ici : un guide qui explique pourquoi un PC fait du bruit, comment identifier les sources, et surtout comment agir sans se ruiner. L’objectif n’est pas de transformer le PC en machine de studio, mais d’en faire un compagnon discret, capable de respirer correctement sans hurler au moindre pic de charge.
Pourquoi un PC fait-il du bruit ?
Avant de chercher comment réduire le bruit d’un PC, il faut déjà comprendre pourquoi elle fait autant de bruit. Dans un PC, rien n’est là “par hasard” : chaque composant produit une signature sonore qui lui est propre, qu’elle soit mécanique, électrique ou simplement liée à la façon dont l’air circule dans le boîtier.
Les ventilateurs d’abord !
La plupart du temps, le bruit commence avec les ventilateurs. Ce sont eux qu’on entend en premier, et pour cause : ce sont les seuls éléments en mouvement permanent. On ne parle pas seulement du souffle qu’ils produisent quand ils déplacent de l’air, mais aussi du bruit de leur moteur, de leur roulement, et parfois même d’une petite vibration qui remonte dans tout le châssis.
Beaucoup de PC deviennent bruyants simplement parce que les ventilateurs tournent trop vite, ou parce qu’ils affrontent une grille trop serrée ou une façade trop fermée. Et quand l’air ne circule pas bien, tout le reste se met à chauffer… donc à accélérer. Un cercle vicieux que n’importe quel boîtier mal ventilé connaît par cœur.
Ventirad ou AIO ?
Le refroidissement du processeur n’est pas en reste. Le ventirad, s’il est trop petit ou mal réglé, peut facilement devenir l’élément le plus audible de la configuration, surtout lors des montées rapides en charge. Les AIO, eux, apportent un autre type de nuisance : la pompe.
a115 clearance heatsink ram with fan
Un ronronnement discret quand elle est bien réglée, beaucoup moins discret sur certains modèles qui tournent en continu à plein régime. Quant aux radiateurs obstrués par la poussière, ils transforment n’importe quel watercooling en soufflerie portative.
La carte graphique aussi
La carte graphique, elle, joue dans une autre catégorie. Avec plusieurs centaines de watts à dissiper, les ventilateurs du GPU n’ont souvent pas le choix : ils montent vite, haut, et fort. On connaît tous cette montée soudaine en régime quand un jeu passe d’un menu calme à une scène bien chargée.
À cela s’ajoute parfois un phénomène que beaucoup découvrent à leurs dépens : le coil whine. Ce sifflement électrique n’a rien d’un défaut grave, mais il peut devenir très audible, surtout quand on laisse filer les FPS sans limite.
L’alimentation à surveiller
L’alimentation n’est pas le composant le plus bruyant, mais elle peut le devenir. Tout dépend de sa conception, de son rendement et de la taille de son ventilateur. Une alimentation entrée de gamme avec un petit ventilateur de 120 mm peut très bien rester discrète pendant la bureautique, puis se transformer en sèche-cheveux dès que la configuration réclame un peu de puissance.
À l’inverse, les modèles semi-passifs restent complètement silencieux tant que la charge reste raisonnable, et c’est souvent là qu’on voit la différence.
Fais-moi vibrer !!
Il y a aussi les vibrations, un ennemi beaucoup plus sournois. Une vis légèrement desserrée, un disque dur mal fixé, un panneau latéral trop fin… et tout le boîtier se met à bourdonnner. Parfois, ce n’est même pas le ventilateur qui fait du bruit, mais la façon dont il transmet sa vibration à la structure.
2000d airflow ventilateur slim patin anti vibrations
C’est un phénomène qu’on retrouve surtout sur les boîtiers légers ou très ajourés, où un simple changement de vitesse de ventilateur suffit à créer une résonance.
Atchoum !!
Enfin, il faut parler de la poussière. Elle n’est pas bruyante en elle-même, mais elle fait grimper drastiquement les températures. Les ventilateurs compensent aussitôt, et c’est exactement à ce moment que le PC devient plus audible. Beaucoup pensent qu’une machine “vieillit mal”, alors qu’elle a simplement besoin d’un bon nettoyage pour retrouver le calme d’origine.
En résumé, un PC bruyant n’est jamais le fruit d’un seul élément. C’est souvent une addition de petites choses : un airflow mal pensé, un ventilateur qui tourne trop vite, un GPU qui chauffe un peu trop, une pompe un peu trop présente, une vibration qui se propage, ou simplement de la poussière accumulée au mauvais endroit. Une fois que l’on comprend cette mécanique globale, on réalise que réduire le bruit ne consiste pas à brider les performances, mais à harmoniser l’ensemble. Et c’est ce qu’on va justement faire dans les parties suivantes.
Optimiser la ventilation et les courbes PWM
Une grande partie du bruit d’un PC vient de ventilateurs qui travaillent trop vite… ou plutôt trop vite pour rien. Les courbes PWM appliquées par défaut sont souvent trop prudentes : elles réagissent dès qu’un CPU dépasse 40 °C, ce qui est pourtant parfaitement normal en usage léger. Résultat, les ventilateurs accélèrent inutilement et donnent l’impression que la machine “s’énerve” au moindre clic.
Bien régler le Bios
Pour réduire le bruit d’un PC et aclmer tout ça, il suffit de reprendre la main dans le BIOS. La plupart des cartes mères proposent un menu dédié au contrôle des ventilateurs, généralement sous “Q-Fan”, “Fan Control” ou équivalent. L’interface varie, mais le principe reste toujours le même : une courbe reliant la température du CPU à la vitesse des ventilateurs. En la rendant plus progressive, on évite les montées brusques typiques des réglages par défaut. Tant que le processeur reste dans une plage raisonnable, il n’y a aucune raison de dépasser des vitesses modestes. C’est seulement au-delà de 60 °C, en charge réelle, qu’on laisse les ventilateurs monter plus franchement.
Deux réglages méritent un œil attentif : le mode PWM (à privilégier si le ventilateur le supporte) et le temps de réaction, parfois appelé “ramp-up time”. Un délai un peu plus long permet d’éviter les variations rapides dues aux petits pics de température. La machine devient plus douce, plus stable, et surtout beaucoup plus silencieuse en usage quotidien.
Calmer la pompe des AIO
Les AIO méritent également un ajustement, notamment du côté de la pompe. On lit souvent qu’il ne faut pas toucher à sa vitesse, mais les modèles modernes supportent très bien une légère réduction au repos. Autour de 60 à 70 %, le débit reste suffisant et on élimine parfois un léger bourdonnement, sans aucune conséquence sur les températures. Il suffit simplement d’éviter de descendre trop bas, là où des bulles pourraient se manifester.
Le comportement des ventilateurs de boîtier dépend aussi de la qualité du flux d’air. Une façade trop fermée ou un filtre saturé peut les pousser à accélérer même avec une bonne courbe PWM. Une fois l’entrée d’air libérée, ils tournent naturellement moins vite. Avant de toucher aux réglages, un simple nettoyage ou l’ouverture d’une façade trop restrictive peut déjà faire une différence.
Optimiser la ventilation n’a rien de compliqué, mais c’est souvent ce qui transforme immédiatement le ressenti sonore d’une machine. Une courbe mieux pensée, une réaction moins nerveuse, une pompe ajustée… et le PC passe d’un souffle permanent à une ventilation cohérente, parfaitement adaptée à la situation, sans perdre le moindre degré en charge.
Travailler le flux d’air du boîtier (airflow)
Avant tout : une bonne circulation de l’air
Pour réduire le bruit d’un PC, ça ne dépend pas uniquement des ventilateurs, c’est également la façon dont l’air circule à l’intérieur du boîtier. On pense souvent que le bruit vient uniquement de la vitesse de rotation, alors qu’il provient aussi très souvent de l’effort que la ventilation doit fournir pour compenser un flux d’air mal conçu. Quand l’air circule mal, les températures montent, les ventilateurs s’affolent, et le bruit augmente. Améliorer l’airflow, c’est donc la manière la plus simple de réduire le bruit… sans ralentir quoi que ce soit.
Dans un boîtier bien pensé, l’air entre librement par l’avant (ou par le bas) et ressort naturellement par l’arrière ou le haut. Mais dès que quelque chose freine ce mouvement, tout se dégrade. Les façades trop fermées, les filtres obstrués, les cages HDD encore présentes sur certains modèles, ou même un câble mal placé peuvent créer un mur invisible contre lequel les ventilateurs vont lutter. Un ventilateur qui pousse de l’air dans une façade très restrictive fait plus de bruit non pas parce qu’il tourne vite, mais parce qu’il travaille sous pression. C’est exactement la différence entre souffler dans une pièce ouverte et souffler à travers une paille.
Un airflow cohérent repose surtout sur un équilibre entre l’entrée et la sortie d’air. Trop d’air entrant sans suffisamment d’extraction, et la chaleur stagne à l’intérieur. Trop d’extraction avec peu d’entrée, et les ventilateurs aspirent l’air par toutes les petites fentes du boîtier, créant parfois des sifflements discrets mais agaçants. L’idéal n’est pas une formule magique, mais un ensemble cohérent : de l’air frais devant, une extraction efficace derrière et au-dessus, et suffisamment d’espace pour que tout ça circule naturellement sans turbulences.
Pour réduire le bruit d’un PC, le placement des composants joue aussi un rôle. Une carte graphique très large collée à une vitre latérale aura forcément plus de mal à respirer. Les ventilateurs du GPU aspirent un air déjà chaud, les températures montent plus vite, et le PCB répond en augmentant la vitesse des ventilateurs. À l’inverse, un boîtier un peu plus large ou une paroi latérale partiellement ajourée peut faire gagner plusieurs degrés et calmer toute la configuration. Le bas du boîtier, souvent sous-estimé, peut aussi accueillir un ou deux ventilateurs d’entrée supplémentaires qui changent totalement la donne, surtout avec les GPU modernes.
L’air chaud doit également avoir un chemin clair vers l’extérieur. Un ventilateur placé trop près d’une grille dense, ou un top obstrué par un radiateur trop épais, peut créer une surpression qui augmente le bruit. Parfois, déplacer un radiateur de 280 mm du haut vers l’avant, ou simplement retirer un filtre magnétique trop restrictif, suffit à faire baisser de plusieurs décibels le niveau sonore global.
Améliorer l’airflow ne demande pas de matériel particulier : c’est souvent une affaire d’agencement et de logique. Ouvrir la façade pour un test rapide, réorganiser quelques câbles, dégager la zone autour de la carte graphique, nettoyer les filtres… tout cela permet déjà de percevoir une différence. Et quand le flux d’air circule correctement, les ventilateurs n’ont plus besoin de forcer : ils tournent moins vite, chauffent moins souvent, et la machine retrouve un calme presque surprenant. C’est l’un des rares réglages où l’on gagne à la fois en silence et en performances thermiques.
Remplacer les ventilateurs bruyants par des modèles plus adaptés
Même avec une bonne courbe PWM et un airflow bien pensé, il arrive qu’un ventilateur reste un peu plus présent que les autres. La plupart des modèles fournis d’origine avec les boîtiers sont aujourd’hui tout à fait corrects mais ils privilégient souvent un équilibre entre coût, efficacité et compatibilité. Ils refroidissent correctement, mais leur signature sonore n’est pas toujours la plus douce. Certains ont un moteur légèrement audible à bas régime, d’autres génèrent un souffle un peu plus sec que des modèles plus haut de gamme. Rien de rédhibitoire, mais suffisamment perceptible pour que l’on ait envie de passer à quelque chose de plus soyeux.
Changer un ventilateur ne sert pas seulement à gagner quelques décibels, mais aussi à améliorer la qualité du son qu’il émet. Certains modèles poussent l’air avec efficacité, mais produisent un souffle dur, parfois accompagné d’un très léger cliquetis mécanique qu’on finit par remarquer à force de travailler à côté du PC. À l’inverse, un ventilateur mieux conçu produit un bruit plus rond, plus discret, et surtout plus constant. On les entend, bien sûr, mais ils se fondent dans l’ambiance sans attirer l’attention.
Un ventilateur de qualité n’offre pas seulement un meilleur confort auditif : il travaille mieux. À vitesse égale, il déplace plus d’air et génère moins de turbulences, ce qui permet de réduire légèrement les RPM sans perdre en performance. On obtient alors un ensemble gagnant : un système plus silencieux, mieux refroidi et plus stable. La différence se ressent immédiatement, surtout dans les boîtiers bien ventilés.
La clé, c’est d’utiliser le bon ventilateur au bon endroit. Un radiateur d’AIO apprécie des modèles à forte pression statique, capables de pousser l’air à travers les ailettes. Une façade mesh, au contraire, se marie très bien avec un ventilateur orienté débit d’air, plus ouvert et plus fluide. En choisissant un design adapté à chaque zone du boîtier, on évite de forcer inutilement et on améliore la cohérence globale de la ventilation.
Le type de roulement joue aussi un rôle majeur dans le silence sur le long terme. Les ventilateurs équipés de paliers FDB ou HDB gardent leur douceur pendant des années, là où les roulements plus simples ont tendance à devenir audibles avec le temps. Investir dans de bons ventilateurs n’est donc pas seulement une question de confort immédiat, mais aussi de durabilité.
Remplacer deux ou trois ventilateurs peut sembler anodin, mais c’est l’une des améliorations les plus rentables pour réduire le bruit d’un PC. Cela évite d’avoir à changer de boîtier, de ventirad ou d’AIO, et offre un résultat immédiat. Une fois les nouveaux modèles installés, la machine respire mieux, se montre plus stable et retrouve ce silence qu’on pensait réservé aux configurations haut de gamme.
Carte graphique : réduire le bruit d’un PC sans perdre de FPS
La carte graphique est souvent l’élément le plus bruyant d’un PC moderne. Pas parce qu’elle serait mal conçue, mais parce qu’elle concentre énormément de chaleur sur une petite surface et doit réagir rapidement pour la garder sous contrôle. Les ventilateurs des GPU sont plus petits que ceux des boîtiers ou des ventirads, ils tournent plus vite, et leur signature sonore est naturellement plus aiguë. L’objectif n’est donc pas de les faire taire, mais de maîtriser leur comportement pour éviter qu’ils ne montent inutilement en régime.
La première chose à comprendre, c’est que les ventilateurs de GPU réagissent souvent à des variations de température très courtes. Un chargement de texture, un pic de calcul ou un changement de scène peut faire monter la température de quelques degrés, puis la faire redescendre aussitôt. Par défaut, la courbe de ventilation des cartes graphiques est assez agressive : elle considère immédiatement ces petits pics comme un signal d’urgence et accélère les ventilateurs, même si la charge réelle ne suit pas. La solution est simple : adoucir la courbe. Les outils comme MSI Afterburner ou le logiciel du constructeur permettent de ralentir légèrement la montée en vitesse, ce qui suffit déjà à rendre le GPU nettement plus discret en jeu.
L’autre outil souvent sous-estimé, c’est l’undervolt. Contrairement à une idée reçue, undervolter un GPU ne réduit pas ses performances. Au contraire, cela permet généralement à la carte de maintenir des fréquences stables sans avoir à dépasser un seuil de tension inutilement élevé. Et comme elle chauffe moins, ses ventilateurs ont moins besoin de réagir. C’est l’une des optimisations les plus efficaces pour réduire le bruit sans perdre un seul FPS, surtout sur les cartes haut de gamme. Quelques minutes de réglage suffisent à gagner plusieurs degrés, et donc plusieurs décibels.
Le flux d’air autour de la carte graphique joue lui aussi un rôle important. Un GPU collé à une vitre ou installé dans un boîtier très compact aura tendance à aspirer de l’air déjà chaud et à rester dans une boucle de refroidissement moins efficace. À l’inverse, un boîtier plus large, une paroi latérale ajourée ou simplement un ventilateur bien positionné en bas peuvent changer totalement la donne. Quand la carte respire mieux, elle chauffe moins et si elle chauffe moins, elle fait moins de bruit. C’est aussi simple que ça.
Certains modes intégrés par les constructeurs peuvent aussi faire des merveilles. Les modes “Quiet” proposés par ASUS, MSI, Gigabyte ou d’autres limitent légèrement la vitesse des ventilateurs en charge modérée sans toucher aux performances. Ils sont souvent sous-utilisés alors qu’ils améliorent nettement le confort en jeu. La plupart des cartes modernes permettent également d’activer le mode “0 dB” au repos, ce qui supprime totalement le bruit du GPU sur le bureau.
Il ne faut pas non plus négliger les limites de FPS. Une carte qui calcule 300 images par seconde, alors que l’écran n’en affiche que 144, travaille inutilement. Elle chauffe pour rien, consomme pour rien, et fait tourner ses ventilateurs plus vite que nécessaire. Limiter les FPS en jeu ou activer une synchronisation adaptée (G-Sync, FreeSync, V-Sync) suffit souvent à calmer instantanément la ventilation. Cela ne réduit pas la sensation de fluidité, mais soulage énormément le GPU.
Réduire le bruit d’une carte graphique ne demande donc pas de compromis sur les performances. C’est une affaire d’équilibre : une courbe bien réglée, un undervolt léger, un flux d’air cohérent et quelques ajustements logiciels permettent de transformer entièrement le comportement sonore du GPU. Et une fois qu’on a goûté à une carte graphique qui reste stable et silencieuse en pleine session de jeu, on comprend vite pourquoi ces réglages font toute la différence.
Alimentation : semi-passif, rendement et bruit global
On parle rarement de l’alimentation quand on cherche à réduire le bruit d’un PC. C’est un composant discret, souvent invisible, qui se fait oublier tant qu’il fonctionne correctement. Pourtant, son impact sur le niveau sonore est bien réel. Selon son rendement, son système de ventilation et la manière dont elle gère la charge, une alimentation peut être totalement inaudible… ou devenir l’un des éléments les plus présents dans une configuration.
Les alimentations modernes ont toutefois un avantage majeur : la plupart adoptent un mode semi-passif. Tant que la charge reste faible (bureautique, navigation, streaming) le ventilateur reste à l’arrêt. Pas de souffle, pas de vibration, pas de bruit parasite. C’est l’un des bénéfices les plus concrets de l’évolution du marché : même des modèles milieu de gamme proposent aujourd’hui un silence total au repos. Le ventilateur ne s’active que lorsque la charge devient significative ou que la température interne dépasse un seuil défini. Pour un utilisateur classique, cela signifie que l’alimentation ne s’entend quasiment jamais dans les usages du quotidien.
Le rendement joue également un rôle important. Une alimentation certifiée 80 Plus Gold ou Platinum chauffe moins à puissance équivalente. Moins de chaleur, c’est moins de besoin de ventilation, donc moins de bruit. Une alimentation de bonne qualité consomme également moins d’énergie pour fournir la même puissance au système, ce qui contribue à stabiliser sa température interne. À l’inverse, un modèle d’entrée de gamme peut chauffer davantage et faire tourner son ventilateur plus souvent, ce qui devient audible lors des sessions de jeu ou des charges prolongées.
La qualité du ventilateur intégré à l’alimentation elle-même est un autre facteur déterminant. Certains constructeurs utilisent des modèles très basiques, avec un roulement qui peut devenir audible avec le temps. D’autres misent sur des ventilateurs FDB ou HDB silencieux et durables, capables de rester discrets même lorsqu’ils tournent. La différence ne se perçoit pas toujours au début, mais elle devient évidente après quelques années : une alimentation de meilleure qualité garde son calme, là où une autre commencera à émettre un souffle rauque ou un petit bourdonnement.
L’emplacement de l’alimentation dans le boîtier influence aussi son comportement sonore. Placée en bas, elle bénéficie souvent d’un air plus frais et peut rester passive plus longtemps. Placée dans un compartiment séparé, elle est isolée du reste du flux d’air, ce qui réduit les turbulences autour d’elle. Certains boîtiers mal ventilés peuvent en revanche faire chauffer inutilement l’alimentation, la poussant à activer son ventilateur plus tôt que prévu.
Une alimentation silencieuse ne fait pas gagner de FPS, ne refroidit pas un CPU, et n’améliore pas directement les performances. Mais elle participe à l’équilibre global du système. C’est un composant que l’on n’entend jamais lorsqu’il est bien choisi, et trop souvent lorsqu’il ne l’est pas. Dans une configuration optimisée pour le silence, une bonne alimentation est un pilier invisible : elle fonctionne, elle alimente, elle refroidit… et elle se tait.
Vibrations, résonances et qualité du boîtier
Le bruit d’un PC ne vient pas toujours de ce qu’on croit. On a tendance à incriminer un ventilateur trop rapide ou un composant qui chauffe, mais une bonne partie du bruit ressenti vient en réalité des vibrations. Une légère résonance, une paroi qui vibre, un support mal fixé… et c’est tout le comportement sonore de la machine qui change. Parfois, ce n’est pas le ventilateur qui est bruyant, mais le boîtier qui amplifie sa moindre vibration.
Les boîtiers modernes se sont nettement améliorés sur ce point. Les panneaux se verrouillent mieux, les châssis sont plus rigides, et les matériaux vibrent moins facilement. Mais, même dans un bon boîtier, une simple vis un peu lâche ou un disque dur mal calé peut générer un bourdonnement très audible, surtout sur un bureau qui agit comme une caisse de résonance. L’effet est souvent trompeur : on pense entendre un ventilateur qui s’emballe, alors qu’il s’agit juste d’une vibration qui se propage à la structure.
Vérifier les ventilateurs, la carte graphique et l’alimentation
Les ventilateurs eux-mêmes peuvent générer de petites vibrations, même lorsqu’ils tournent lentement. Un rotor légèrement déséquilibré, une pale un peu trop rigide, ou un roulement qui prend de l’âge peut créer une micro-vibration qui se transmet directement au boîtier. Si le panneau latéral est fin ou que le support de ventilateur est trop fin, la vibration est amplifiée et devient beaucoup plus perceptible. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains ventilateurs semblent plus bruyants dans un boîtier d’entrée de gamme que dans un châssis premium : ce n’est pas le ventilateur qui change, mais son environnement.
La carte graphique peut elle aussi provoquer des résonances. Une backplate trop mince, un système de maintien qui exerce une pression mal répartie, ou simplement le poids du radiateur qui fait vibrer doucement le PCB peuvent générer un ronronnement très caractéristique. Là encore, le bruit semble venir du ventilateur, mais c’est souvent une vibration structurelle. Un support GPU ou un renfort bien placé peut éliminer totalement ce bourdonnement.
L’alimentation, bien qu’en bas du boîtier, peut transmettre ses vibrations à la cage ou au plateau. Certains modèles utilisent des patins en caoutchouc pour absorber ces vibrations, d’autres se reposent sur la rigidité du châssis. Une alimentation posée directement sur une tôle fine peut faire vibrer toute la partie inférieure du boîtier, surtout lorsque son ventilateur démarre momentanément.
Que faire ?
La solution est rarement complexe. Resserrer deux ou trois vis, repositionner le panneau latéral, ajouter une fine bande de mousse ou de caoutchouc à un point de contact suffit souvent à faire disparaître un bruit qui semblait insoluble. Mettre le PC sur un tapis épais ou sur un support isolant permet aussi de réduire les résonances transmises au bureau. Et lorsque le boîtier lui-même manque de rigidité, il ne faut pas hésiter à renforcer discrètement certaines zones sensibles ou simplement choisir un châssis mieux construit lors d’un futur upgrade.
Les vibrations sont un type de bruit particulier : elles ne sont pas fortes, mais elles s’installent, elles résonnent, et elles deviennent rapidement agaçantes. En les éliminant, on découvre souvent un PC bien plus silencieux que prévu, sans avoir modifié le moindre composant actif. Le silence, parfois, tient juste à une vis de plus.
Poussière, entretien, et pourquoi un PC devient bruyant avec le temps
Le bruit d’un PC n’augmente pas seulement à cause de l’usure. La plupart du temps, c’est la poussière qui s’invite progressivement dans le système et perturbe tout l’équilibre thermique. Elle s’accumule dans les filtres, se glisse dans les pales des ventilateurs, tapisse les radiateurs… et chaque couche ajoutée rend la ventilation moins efficace. La machine n’est pas plus chaude parce qu’elle travaille plus, mais parce que l’air circule moins bien. Alors, les ventilateurs compensent, montent en régime, et le PC devient plus bruyant sans que rien n’ait réellement changé dans l’usage.
Les filtres en façade sont souvent les premiers responsables. Ils retiennent la poussière, ce qui est leur rôle, mais il suffit de quelques semaines pour qu’ils deviennent plus restrictifs qu’une façade fermée. La ventilation doit alors aspirer à travers une surface qui laisse passer moins d’air, ce qui provoque des turbulences et augmente mécaniquement le bruit. Un simple nettoyage régulier suffit pourtant à rétablir un flux d’air normal et à faire retomber le niveau sonore.
Les radiateurs, ceux du CPU, du GPU ou de l’AIO, sont encore plus sensibles. Quelques millimètres de poussière coincés entre les ailettes et la capacité de dissipation chute immédiatement. On parle parfois de dix degrés de différence sur les modèles les plus fins et les plus denses. Résultat : la courbe PWM réagit en permanence, même lors d’usages légers. C’est souvent ce qui donne cette impression que “le PC souffle plus qu’avant” alors que rien d’autre n’a changé. Un bon dépoussiérage rend instantanément le comportement de la machine plus calme et plus stable.
… et les ventilateurs.
Les ventilateurs eux-mêmes peuvent se charger de poussière au point de déséquilibrer légèrement leur rotor. Le ventilateur vibre un peu plus, génère un bruit différent, parfois un ronronnement inhabituel. Rien de dramatique, mais c’est le genre de petit changement qui finit par s’accumuler au fil des mois. Un nettoyage simple des pales avec un pinceau antistatique ou de l’air comprimé suffit généralement à leur redonner leur fluidité d’origine.
La poussière peut même se loger dans les endroits les plus inattendus : la grille arrière, la cage d’alimentation, les ports PCI… Là aussi, un entretien léger, mais régulier remet tout à plat. Ce n’est pas une tâche compliquée, juste une habitude à prendre, sans excès : tous les deux ou trois mois selon l’environnement, un petit coup d’air comprimé, un coup de pinceau et un nettoyage des filtres suffisent amplement.
Un PC bien entretenu garde son comportement d’origine beaucoup plus longtemps. Le silence ne tient pas seulement aux composants choisis ou aux réglages appliqués, mais aussi à ces petites attentions qui redonnent au système sa respiration naturelle. Une fois la poussière éliminée, on redécouvre souvent un PC qu’on pensait usé… alors qu’il avait simplement besoin de reprendre un peu d’air frais.
Optimisations logicielles pour réduire le bruit en jeu
On associe rarement les réglages logiciels au bruit d’un PC, mais ils jouent un rôle bien plus important qu’on ne le pense. Une carte graphique ou un processeur peut s’emballer non pas parce qu’ils sont mal refroidis, mais parce qu’ils travaillent plus que nécessaire. En jeu, un simple ajustement logiciel peut faire baisser de plusieurs degrés la température, et donc plusieurs décibels sans jamais toucher aux performances ressenties. Le silence n’est pas toujours une affaire de matériel : c’est souvent une question de charge maîtrisée.
Limiter les FPS
La première optimisation, c’est la limite de FPS. Beaucoup de cartes graphiques calculent deux, trois ou quatre fois plus d’images que ce que l’écran peut afficher. Une scène à 300 FPS sur un écran 144 Hz n’apporte rien, si ce n’est de la chaleur en plus. La carte travaille inutilement, monte en fréquence, chauffe, et ses ventilateurs accélèrent pour compenser. Limiter les FPS à la fréquence de l’écran ou légèrement au-dessus suffit à calmer le GPU sans changer la fluidité ressentie. C’est l’un des réglages les plus efficaces pour réduire instantanément le bruit en jeu.
Les synchronisations d’image jouent elles aussi un rôle clé. G-Sync et FreeSync permettent de stabiliser l’affichage sans forcer la carte graphique à produire des images supplémentaires pour rien. En éliminant les fluctuations brutales, ils réduisent les variations de charge et apaisent le comportement sonore du GPU. Le V-Sync peut être aussi utile, mais son impact change d’un jeu à l’autre et peut ajouter une petite latence que certains ressentiront plus que d’autres. L’objectif n’est pas de brider la carte, mais d’éviter qu’elle alterne entre sous-charge et sur-régime en continu.
Choisir le bon profil d’alimentation Windows et de la carte graphique
Les profils d’alimentation Windows peuvent eux aussi modifier la donne. Passer en mode “Équilibré” plutôt qu’en “Performances élevées” permet au processeur de réduire légèrement sa fréquence en dehors des moments de charge réelle. Cela évite des montées inutiles de température dans les jeux moins gourmands ou dans les scènes calmes. Certains titres ne sollicitent le CPU qu’à 20 ou 30 % : dans ces cas-là, un processeur laissé en mode Performance tournant à plein régime ne sert absolument à rien, si ce n’est à chauffer davantage.
Les cartes graphiques modernes proposent aussi des modes intégrés souvent sous-exploités. Les profils “Silent” ou “Quiet” ajustent automatiquement la courbe des ventilateurs pour privilégier le silence dans les charges modérées, tout en conservant les mêmes performances en pleine charge. Pour beaucoup d’utilisateurs, activer simplement ce mode dans le logiciel du constructeur suffit à réduire perceptiblement le souffle en jeu.
Préférer une qualité visuelle moindre en jeu
Enfin, certains jeux permettent de réduire la charge GPU sans changer la qualité visuelle. Réduire légèrement l’occlusion ambiante, la distance d’affichage ou certains effets volumétriques peut faire baisser la consommation de quelques dizaines de watts. C’est parfois suffisant pour éviter que la carte graphique ne franchisse un seuil thermique qui déclenche une montée de ventilation. On ne sacrifie rien, mais le comportement sonore devient immédiatement plus stable.
Les optimisations logicielles ne remplacent pas un bon airflow ou une courbe PWM bien réglée, mais elles les complètent parfaitement. En contrôlant la charge réelle du CPU et du GPU, elles évitent les surréactions inutiles, limitent les pics thermiques et apaisent la ventilation. Et au final, c’est souvent la combinaison de ces petits ajustements qui transforme une machine « correcte » en une configuration réellement agréable à vivre, même en plein cœur d’une session de jeu.
Exemples de configurations silencieuses
Il n’existe pas une seule configuration silencieuse, mais plusieurs approches selon les besoins. Certaines misent sur un ventirad costaud, d’autres sur un airflow intelligent ou sur une carte graphique bien réglée. L’idée ici n’est pas de donner une liste fermée de composants, mais de montrer comment construire un PC silencieux tout en citant quelques produits que nous avons déjà testés sur PauseHardware.
1. La configuration silencieuse “du quotidien” : le PC qui s’efface
Ce type de configuration vise le confort avant tout. Un bon ventirad comme le be quiet! Pure Rock ou un NH-U12S suffit largement pour maintenir un processeur moderne à des températures très raisonnables, sans jamais avoir besoin de monter dans les tours. Dans un boîtier bien ventilé, un NZXT H7 Flow par exemple, que nous avons déjà passé sur le banc, il devient presque impossible d’entendre la machine en usage léger.
Deux ventilateurs 140 mm silencieux, un boîtier mesh propre et un CPU au TDP modeste, et la configuration disparaît simplement du paysage sonore. Ce sont des composants simples, éprouvés, et très faciles à conseiller pour une machine qui ne doit pas faire de vague.
2. La configuration gaming silencieuse : la puissance sans la tempête
Pour jouer en silence, il faut surtout maîtriser le comportement du GPU. Les cartes récentes peuvent être très discrètes si on leur donne un environnement adapté. Une RTX 5080 ASUS Astral, par exemple, que nous avons testée, peut devenir étonnamment calme avec un undervolt léger et un boîtier aux entrées d’air généreuses.
Un ventirad costaud comme le Dark Rock Pro, ou un AIO bien réglé, garde le processeur stable et évite les à-coups de ventilation. La limitation des FPS et un bon flux d’air suffisent à maintenir les ventilateurs du GPU à un niveau parfaitement acceptable. Le résultat, c’est une configuration qui sait pousser du rayon lumineux sans se transformer en turbine.
3. La configuration performante “silence premium” : quand tout respire à l’unisson
C’est l’approche où tout est dimensionné un cran au-dessus. Un refroidissement massif, par exemple un AIO façon Fractal Lumen ou NZXT Kraken, installé dans un boîtier spacieux comme le Lian Li O11 Vision, offre une marge thermique qui permet à l’ensemble de rester incroyablement stable. Dans ce type de configuration, les ventilateurs haut de gamme prennent une place importante : des modèles comme les be quiet! Silent Wings ou Noctua NF-A sont taillés pour ce rôle.
Avec une alimentation semi-passive haut rendement, le PC reste calme même en pleine charge. C’est le genre de configuration qui montre vraiment qu’on peut avoir un monstre de calcul… qui se comporte pourtant comme une machine de salon lorsqu’on la sollicite.
Checklist finale : votre PC est-il vraiment silencieux ?
Avant de refermer le capot, un petit tour d’horizon permet de s’assurer que tout est cohérent. Voici les points essentiels à vérifier pour qu’un PC reste silencieux longtemps, sans perdre la moindre performance.
Les courbes PWM sont-elles adoucies ? Le PC ne devrait jamais s’emballer pour un simple pic de température. Une montée progressive garantit une ventilation plus douce et bien plus agréable à vivre.
L’air circule-t-il librement dans le boîtier ? Entrée d’air dégagée, extraction efficace, façade non obstruée : un bon flux d’air vaut mieux que tous les ventilateurs premium du monde.
Les ventilateurs sont-ils adaptés à leur rôle ? Pression statique pour radiateurs, débit d’air pour façades mesh, roulements fiables : la bonne pièce au bon endroit fait toute la différence.
Le refroidissement CPU est-il cohérent avec la configuration ? Un ventirad généreux ou un AIO bien réglé évite les réactions brusques. Une solution surdimensionnée est souvent plus silencieuse qu’une solution “juste ce qu’il faut”.
La carte graphique travaille-t-elle efficacement ? Limite de FPS, undervolt léger, flux d’air autour du GPU… un GPU qui respire chauffe moins, donc souffle moins.
L’alimentation reste-t-elle discrète ? Un modèle semi-passif à bon rendement reste inaudible dans la plupart des usages. Si on l’entend, c’est rarement bon signe.
Aucune vibration suspecte ? Panneaux bien fixés, boîtier stable, ventilateurs équilibrés : une simple vibration peut transformer un PC silencieux en tambour.
La poussière est-elle sous contrôle ? Filtres, radiateurs, pales : un nettoyage régulier redonne de l’air au système et calme instantanément la ventilation.
Les réglages logiciels ne surchargent-ils pas la machine ? Limiter les FPS, utiliser G-Sync/FreeSync, éviter les modes “Performances élevées” permanents… tout cela soulage le matériel sans changer l’expérience de jeu.
Conclusion
Rendre un PC silencieux n’a rien d’un luxe ou d’un caprice : c’est simplement redonner à la machine la capacité de travailler sans attirer l’attention. On a souvent tendance à s’attaquer directement aux ventilateurs ou à changer le matériel trop vite, alors que le silence naît d’un ensemble cohérent : une ventilation bien réglée, un flux d’air libre, un refroidissement dimensionné correctement, et quelques bonnes habitudes d’entretien. Rien de magique, simplement une série de petits ajustements qui, ensemble, transforment le comportement d’un PC.
Ce guide le montre bien : on ne cherche pas à brider les performances. Au contraire, on apprend à la machine à respirer intelligemment, à éviter les surréactions, à lisser sa ventilation, à réduire la charge inutile. Le silence ne vient pas d’un seul réglage, mais d’une logique globale. Lorsqu’un PC chauffe moins, il ventile moins. Lorsqu’il ventile moins, il devient naturellement plus discret. Et lorsqu’il devient plus discret, on redécouvre le plaisir d’utiliser une machine qui sait se faire oublier.
Que ce soit pour jouer, travailler ou simplement profiter d’un bureau apaisé, le silence est une question d’équilibre. Pas besoin de matériel hors de prix, pas besoin de bricolages compliqués. Juste un peu de méthode, de cohérence et de curiosité. Une fois appliqués, ces réglages font disparaître ce souffle permanent auquel on s’était presque habitué. Ils laissent place à un PC stable, performant… et étonnamment calme.
Au final, réduire le bruit d’un PC, c’est lui offrir une meilleure longévité, un comportement plus agréable, et surtout un confort d’utilisation que l’on ne soupçonnait pas. Quand on y a goûté, difficile de revenir en arrière. Et si ce guide vous a permis d’atteindre ce petit plaisir silencieux, alors mission accomplie !
FAQ : Tout ce qu’il faut savoir pour un PC silencieux
Est-il déconseillé de baisser la vitesse des ventilateurs ?
Non, tant que vous surveillez vos températures. Les composants modernes (CPU et GPU) possèdent des sécurités thermiques : si la température dépasse un seuil critique, ils ralentissent d’eux-mêmes pour éviter tout dommage. L’astuce est de trouver le point d’équilibre où le PC reste sous les 80-85°C en charge sans hurler.
C’est quoi le « Coil Whine » et peut-on le supprimer ?
Le coil whine est un sifflement aigu produit par les vibrations des composants électriques sous forte charge. On ne peut pas le supprimer totalement, mais limiter vos FPS (par exemple à la fréquence de votre écran) ou effectuer un léger undervolt réduit la tension électrique et atténue souvent le bruit de manière spectaculaire.
Un watercooling AIO est-il forcément plus silencieux qu’un ventirad ?
Pas forcément. Un ventirad massif (comme un Noctua ou be quiet!) peut être plus discret qu’un petit AIO. Le watercooling ajoute une source de bruit : la pompe. Pour qu’un AIO soit vraiment silencieux, il faut pouvoir régler la vitesse de sa pompe et utiliser des ventilateurs de haute qualité sur le radiateur.
À quelle fréquence faut-il nettoyer son PC pour qu’il reste discret ?
La poussière est l’ennemi du silence. Un nettoyage rapide des filtres à air tous les 2 ou 3 mois suffit. Pour un dépoussiérage complet à l’air comprimé, une intervention tous les 6 à 12 mois est idéale, surtout si votre boîtier est posé au sol (là où la poussière s’accumule le plus).
Le mode « 0 dB » de ma carte graphique est-il risqué ?
Au contraire, il est vivement recommandé. Ce mode coupe totalement les ventilateurs lorsque vous naviguez sur le web ou faites de la bureautique. Les dissipateurs modernes sont assez gros pour refroidir la carte de manière passive sans aucun risque d’usure prématurée.
Pourquoi mon PC fait-il plus de bruit dans les menus de jeux ?
C’est souvent dû à un nombre d’images par seconde (FPS) délirant (parfois plus de 1000 FPS dans les menus). Le GPU tourne à 100% pour rien, ce qui déclenche la ventilation et parfois du coil whine. Activer la synchronisation verticale (V-Sync) ou un limiteur de FPS règle ce problème instantanément.
Changer de boîtier peut-il vraiment réduire le bruit ?
Oui, énormément. Un boîtier avec une façade en « Mesh » (grillage) laisse passer l’air facilement, permettant aux ventilateurs de tourner moins vite pour le même refroidissement. À l’inverse, un boîtier mal conçu force les ventilateurs à forcer contre des parois pleines, créant des turbulences bruyantes.
Quel est le composant le plus rentable à changer pour le silence ?
Si vous avez un processeur avec le refroidissement d’origine (Intel ou AMD), c’est le premier coupable. Remplacer un ventirad « stock » par un modèle tour à 30-40€ est l’investissement le plus efficace pour transformer immédiatement le confort acoustique de votre PC
Sale nouvelle pour les fans de World of Warcraft classic. J'sais pas si vous vous souvenez de Turtle WoW, ce serveur privé qui permettait de jouer à WoW vanilla sans abonnement et avec du contenu inédit, mais cet ambitieux projet vient de passer à la trappe. Malheureusement, Turtle WoW 2.0, ce remake complet en Unreal Engine 5, est officiellement DÉCÉDÉ !
Et pourtant, ce projet faisait rêver les fans. C'était World of Warcraft Classic avec des graphismes de qualité et le trailer sorti en septembre avait explosé les compteurs avec 200 000 vues sur YouTube. Le lancement était prévu pour décembre, bref, tout semblait sur les rails.
Mais c'était sans compter sur les affreux avocats de Blizzard qui ont attaqué Turtle WoW en justice. Et pas qu'un peu puisque
les accusations font mal
: violation de copyright, contournement des protections anti-piratage, et carrément du RICO (la loi anti-mafia américaine !). Blizzard accuse le serveur privé d'être une "entreprise criminelle internationale" qui profite des dons des joueurs tout en utilisant leurs assets sans autorisation.
Sur les forums de la communauté, plusieurs joueurs expliquent que Blizzard aurait envoyé des mises en demeure à toutes les entreprises qui collaboraient avec Turtle WoW. Difficile donc de poursuivre ce projet ambitieux quand un géant de l'industrie du jeux vidéo vous tombe dessus avec ses armées d'avocats à petits bras.
Et le truc "marrant" (quel hasard, dites donc...) c'est que Blizzard prépare justement son propre "Classic+". En gros, il vont faire exactement ce que Turtle WoW proposait gratuitement depuis des années, avec des races inédites comme les Gobelins ou les Hauts-Elfes, et du contenu tiré de Warcraft 3 mais en full payant pour les pigeons, euh pardon les joueurs qui souhaiteraient encore se faire essorer un petit peu.
Alors bien sûr, je comprends la position de Blizzard sur le papier car c'est leur propriété intellectuelle, leur jeu, leurs assets et légalement, ils sont dans leur droit. Mais voir une communauté de passionnés se faire écraser comme un moustique avec toutes ces accusations alors qu'elle ne faisait qu'entretenir la flamme d'un jeu que Blizzard avait abandonné durant des années, c'est moche je trouve.
Je ne suis pas sûr que l'image de Blizzard en sorte grandie car Turtle WoW avait quand même réussi à rassembler 44 000 joueurs en simultané à son pic, avec une communauté de près de 500 000 joueurs actifs. C'est pas rien, surtout sur un jeu sorti il y a 20 ans... c'est beau, non ?
Alors pour le moment, le serveur privé continue de tourner même si le domaine a migré de turtle-wow.org vers turtlecraft.gg. Après combien de temps avant que Blizzard n'obtienne sa fermeture définitive ? On verra bien... En tout cas, le procès suit son cours...
Voilà, c'est la fin d'un rêve pour ceux qui espéraient voir Azeroth renaître en Unreal Engine 5. Ça ne restera donc qu'une démo technique impressionnante qui ne verra jamais le jour, et surtout un rappel douloureux que face aux géants de l'industrie qui ne jurent que par le pognon, les projets les plus beaux portés par les fans n'ont pas de valeur à leurs yeux.