Presque 10 ans après son tout premier épisode, Life is Strange revient avec Double Exposure, surfant toujours sur cette vague des jeux narratifs initiés par Telltale Games où l’on suivait deux ados dans une enquête policière mêlée au fantastique (on se rappelle tous de Max et Chloé). Cette année, le retour de Maxine fait résonner quelques souvenirs. Ah nostalgie quand tu nous tiens !
Mais ça parle de quoi ?
Maxine a pris de l’assurance et a bien grandi, elle est devenue une assistante en photographie au sein du campus de Caledon aux USA. Avec sa vie actuelle, elle tente de laisser son passé derrière elle dans une boite de Pandore. Elle est, aujourd’hui, sûre d’elle, positive et elle oublie son ancienne vie avec deux de ses meilleurs amis : Safi et Mose. En vous expliquant tout ça, nous sommes à 45 minutes de jeux et on ne va rien dire de plus pour ne pas vous gâcher la surprise ! Mais avant de vous lancer, il est nécessaire de comprendre que pour les néophytes c’est un film narratif avec beaucoup de dialogues et un rythme assez lent.
Un gameplay classique mais efficace
Avec une caméra à la troisième personne, vous allez devoir explorer les zones, choisir les dialogues et actions qui auront des répercussions sur la suite de l’histoire donc pour connaître tous les arcs narratifs, il faudra faire le jeu plusieurs fois. Si vous êtes habitué du genre, vous n’allez pas être déboussolé, c’est juste plus fluide et avec aussi une belle évolution des graphismes…
Une ambiance et une réalisation qui font mouche
Allez parlons des graphismes, et honnêtement, il y a un vrai gap par rapport aux précédents jeux, je pense notamment à True Colors, une vraie expression faciale, ce qui se fait rare depuis quelques temps sur les dernières sorties.
Et vous le savez peut-être, mais en France, nous sommes les champions mondiaux du doublage. C’est prouvé une fois de plus avec ce dernier opus de Life is Strange, on est clairement envouté par tout le casting français !
LES +
Un excellent doublage français Une histoire qui fait mouche Une bande-originale agréable Les expressions faciales Un vrai gap graphique
LES –
Un rythme lent Peu de prises de risques
Reprendre des personnages qui ont ouvert la voie de Life is Strange était un défi osé. Presque 10 ans après, la magie reste intacte grâce à des personnages attachants et une histoire prévisible mais tien en haleine manette en mains. Le rythme reste lent mais c’est le cas de beaucoup de jeux narratifs, cela ne plaira pas à tout le monde… Cependant, le mélange enquête et fantastique marche bien et la durée de vie est parfaite pour ce style, une dizaine d’heures vous attendent pour faire le jeu une fois. Un jeu qui reste efficace, voir un peu trop classique sans réelles prises de risques.
En cette fin d’année, voici nos TOP 3. Oui! Chacun son Top 3, celui de Pierre, Aurélien, Florian (le petit nouveau!) et Anthony (moi-même!). Des choses très différentes et de belles idées de dernières minutes pour les fêtes…
PIERRE
1 –LIKE A DRAGON INFINITE WEALTH (Sega) –est mon J-RPG de l’année avec quasi 50 heures de jeu à mon actif. C’est un régal de repartir à l’aventure aux côtés d’Ichiban Kasuga et de ses amis. Le jeu permet de voyager grâce à une nouvelle carte et de découvrir Hawaï sous un autre angle. Le fun des jeux de la série Yakuza se ressent manette en main et si vous décidez de craquer pour ce titre vous en aurez pour votre argent ! TEST
2 –RISE OF THE RONIN (Team Ninja) – est mon plaisir coupable de cette année grâce à son open-world addictif et son gameplay nerveux. J’ai terminé le jeu au bout de 42 heures de jeu et j’ai pris énormément de plaisir à compléter tous mes objectifs et découvrir chaque recoin de la map. Si vous attendez Ghost of Yotei, je vous le recommande chaudement si vous avez envie de découvrir une autre vision du Japon féodal. TEST
3 –TEKKEN 8 (Bandai Namco) – est mon jeu de combat de cette année avec une histoire intense et des personnages charismatiques. Le jeu est jouable sur Steam Deck et c’est comme cela que j’ai pu le terminer. Le titre reçoit encore du contenu, citons par exemple l’ajout de Clive Rosfield dans les prochains personnages jouables et ça c’est chouette ! Tekken 8 permet aussi à des novices comme moi de profiter pleinement du jeu avec des enchaînements simplifiés et ça c’est cool de rendre les jeux plus accessibles.
Ma recommandation : GOODBYE VOLCANO HIGH est mon coup de cœur de cette année. Un jeu sorti en août 2023 mais qui a marqué mon année par une histoire captivante. Si vous êtes à la recherche d’un jeu narratif de qualité je vous le recommande. Un jeu indé qui ose parler de sujets sensibles sur des thèmes forts citons par exemple : l’amour, la sexualité, l’appartenance, l’amitié, les souvenirs et la famille. Sa direction artistique colorée et ses personnages anthropomorphes pourront peut-être vous plaire, en tout cas c’est ma recommandation de cette année !
AURÉLIEN
1 – BANISHERS (Don’t Nod) – Don’t Nod sait raconter des histoires et le studio le prouve encore avec le jeu le plus ambitieux de son histoire. Un très bon mélange entre God of War et Sherlock Holmes avec une pointe de fantômes. Pas parfait mais on passe un très bon moment. TEST
2 –NOBODY WANTS TO DIE (Critical Hit Games) – Un jeu que je n’attendais pas et c’est une folie. Une enquête entre Blade Runner et LA Noire, une ambiance excellente et des graphismes magnifiques. TEST
3 –ASTRO BOT (Sony) – Quand Sony effectue sa plus belle déclaration d’amour à Nintendo, un des meilleurs jeux de plate-forme depuis des années pour toute la famille et l’utilisation de la Dual Sense à son apogée. TEST
FLORIAN
1 – S.T.A.L.K.E.R. 2(GSC) – Fanatique absolu de la licence, j’étais obligé de me jeter dessus après 12 ans d’attente. Et je n’ai pas été déçu. Exigeant et immersif, S.T.A.L.K.E.R. 2 est une expérience unique. TEST
2 – SILENT HILL 2 Remake (Konami) – Un remake que je n’attendais pas plus que ça et qui m’a au final complètement chamboulé. J’éprouve maintenant un désir irrépressible de retourner à Silent Hill. TEST
3 – SONS OF THE FOREST (Endnight Games) – L’early access c’est bien, les version finales c’est mieux. Sons of the Forest c’est la survie à mi chemin entre The Thing, Lost et Cannibal Holocaust.
ANTHONY
1 – LES FOURMIS (Microids) – Mon coup de cœur 2024, l’adaptation en jeu vidéo du best-seller de Bernard Werber. Une immersion incroyable sur fond de RST dans le microcosme des insectes… Et une réalisation de haut vol! TEST
2 – INDIANA JONES ET LE CERCLE ANCIEN (Bethesda) – Retour gagnant pour Indiana Jones en jeu vidéo avec une approche FPS qui nous met plus que jamais dans la peau du plus célèbre des aventuriers. Alors, Nathan Drake et Lara Croft, c’est qui le patron? TEST
3 – LE VAILLANT PETIT PAGE (Devolver) – Joli surprise ce jeu accessible aux plus jeunes (mais pas que) avec un gameplay varié qui passe de la 2D à la 3D. Un conte interactif fun et astucieux qui aurait pu aller plus loin mais qui propose néanmoins une expérience vidéoludique rafraichissante. TEST
Pour les plus jeunes, Aventure rime avec Lara Croft (Tomb Raider) ou encore Nathan Drake (Uncharted) mais, il n’y a pas de débat, l’Aventurier ultime est et restera Indiana Jones! Si ses retours au cinéma ne sont pas toujours au top et qu’au niveau vidéoludique les derniers opus en date n’ont pas été des chefs d’oeuvres, le personnage reste un des plus culte de la pop culture. Personnellement, je suis fan, des films d’abord mais aussi des jeux point’n’click Indiana Jones et la Dernière Croisade ou Fate of Atlantis notamment. Quand j’ai appris le retour d’Indy en jeu vidéo, en FPS… j’étais aussi impatient que sceptique. Après avoir bouclé cette nouvelle aventure, voici mon avis final!
Indiana Jones et le Cercle Ancien est donc disponible sur PC et Xbox Series ( PS5 l’année prochaine) et c’est développé par MachineGames, studio à qui on doit les derniers Wolfenstein…
Dès les premières secondes de jeu, on sent l’inspiration des premiers films et pour cause, on reconnait d’emblée la scène qu’on s’apprête à jouer : l’introduction des Aventuriers de l’Arche Perdue! Sans doute la plus mythique intro cinématographique de tous les temps! Et en plus c’est bien fait, cinématique, gameplay, tout est reproduit plan par plan et quand on est fan, c’est un rêve éveillé!
Indy se réveille ensuite pour amorcer sa nouvelle aventure qui se situe donc, chronologiquement, entre L’Arche Perdue et la Dernière Croisade. Comme dans l’adaptation vidéoludique de ce dernier d’ailleurs, l’aventure commence réellement au Marshall College où travaille le professeur Jones aux côtés de Marcus Brody!
Comme dans toute bonne aventure d’Indiana Jones, le jeu va nous faire parcourir le monde de l’Égypte au Népal en passant par le Vatican et la Thaïlande… Pour la petite histoire, on va devoir trouver des artefacts disséminés sur le globe. Tout part d’un vol, par un mystérieux géant, dans le musée du Marshall College… Bien sûr, derrière tout cela, on trouve une bande de Nazis avec à sa tête l’archéologue allemand Emmerich Voss (un vrai taré, digne des méchants zinzins des Far Cry…). Très vite, on sera accompagné de Gina, une jeune journaliste italienne à la recherche de sa sœur disparu.
Un Indiana Jones en FPS c’est un peu dur à appréhender au début… On se dirait la même chose si Uncharted ou Tomb Raider passaient aussi dans cette vue à la première personne. Et bien, je dois dire que ça fonctionne très bien. Cela renforce clairement l’immersion et, rassurez-vous, on voit notre cher Indy à la 3ème personne lorsqu’il escalade une paroi par exemple et bien sûr aussi dans les nombreuses cinématiques.
Si les animations faciales ne sont pas les meilleurs du monde on reconnait bien la bouille de Harrisson « Indy » Ford et surtout, on profite du doublage français de Richard Darbois. Certes cela dénote un peu avec l’âge d’Indy dans le jeu mais on n’aurait voulu aucune autre voix que celle-ci! Aussi, gros point fort sonore du jeu, la musique de Gordy Haab (déjà compositeur sur Le Sceptre des Rois en 2009). Il a su retranscrire les émotions musicales des différents films et c’est un régal à chaque instant, la musique nous accompagnant tout au long de l’aventure. Pour finir sur l’ambiance, la mise en scène et l’histoire nous offre tous les ingrédients d’un bon Indiana Jones avec de l’humour, de l’émotion et de l’action bien sûr. Certaines choses sont perfectibles, mais je pense que le Cercle Ancien ferait un bon film.
Au niveau du jeu à proprement parlé, j’ai ressenti un manque d’action et un excès d’infiltration. En effet, la plupart du temps, si on se fait repérer, la cavalerie débarque et on a peu de chance d’y survivre. Les occasions d’user de fusils et autres pistolets sont donc rares et jamais judicieuses. On opère donc souvent en douce, à mains nues ou armés d’une arme (et là ya du choix, Indy ramassant tout ce qu’il trouve : pelle, poêle, tue-mouche, guitare, marteau et j’en passe…).
Comme dans le jeu La Dernière Croisade, on constate que le combat à mains nues prédomine et on trouve même une salle de boxe pour s’entrainer (clin d’oeil à celui du collège dans le jeu de 1989). Ces combats sont certes immersifs en FPS mais peuvent être parfois brouillons et frustrants.
Heureusement, le jeu qui offre déjà des environnements variés et plus ou moins ouverts, permet aussi de varier les plaisirs niveau gameplay avec aussi des phases de plate-forme à base de fouet bien sûr mais aussi de nombreuses énigmes à résoudre (forcément). Ces dernières ne sont jamais très compliquées et les indices qu’on trouvera ici et là seront toujours suffisamment documentés pour trouver la solution. Indiana Jones use d’ailleurs régulièrement de son appareil photo pour saisir sur la pellicule des indices importants.
Dans sa besace, Indy peut aussi ramasser des aliments et autres bandages pour restaurer sa santé. On pourra aussi user de différents costumes (prêtre, bédouin,… ) pour s’infiltrer dans certains endroits.
Je l’évoquais plus haut, certains lieux sont plus ouverts que d’autres (Le Caire, la Thaïlande…) permettant de profiter d’une certaine liberté de mouvements et d’actions mais aussi, ouvrant à des missions secondaires (qu’on peut d’ailleurs faire après avoir fini le jeu). Il y a aussi bien sûr beaucoup de choses à collecter dans les différents endroits de la planète. Notons aussi que Indy peut évoluer en expérience avec un livre des compétences pas très riche mais toujours utile. Exemple : le fait de trouver un second souffle après avoir été terrassé par l’ennemi en ramassant son chapeau par-terre…
Si on a donc mit un bémol sur les animations faciales des personnages, on doit avouer que la réalisation du jeu est aux petits oignons. Les décors sont magnifiques et notamment les effets de lumières, les détails qui fourmillent un peu partout. Mention spéciale aux différentes grottes et tombeaux du Caire notamment. Certains lieux sont un peu moins bien sentis que d’autres visuellement.
Perfectible, Indiana Jones et le Cercle Ancien ravira les fans de l’aventurier au fouet. MachineGames a mis les petits plats dans les grands pour proposer un jeu digne de l’héritage des premiers films et c’est un bonheur. On sent qu’ils sont en revanche un peu moins à l’aise sur les zones ouvertes ou certaines phases de gameplay. Le jeu manque globalement de souplesse. Néanmoins, il propose une aventure de 20/30h (selon les paramètres de difficulté appliqués) qui nous tient parfaitement en haleine grâce à une narration cinématographique impeccable. L’avenir de la saga est peut-être donc vidéoludique et on a hâte de voir notre jeune Indiana Jones continuer à parcourir le monde dans une prochaine aventure de ce type…
Legacy of Kain est sans doute l’une des licences les plus appréciées du jeu vidéo. De Blood Omen (1996) à Defiance (2003), la série se vend à près de 3,5 millions d’exemplaires. Elle récolte un solide succès d’estime, aussi bien chez la presse que les joueurs. Ces derniers louent tant son histoire que ses mécaniques innovantes, allant parfois même jusqu’à comparer son écriture à du Shakespeare.
Elle sera malgré tout oubliée pendant près de 20 ans. Avant d’être rachetée par Embracer à Square Enix en 2022 pour plusieurs centaines de milliers de dollars. Sa filiale Aspyr nous propose ici un remaster des titres les plus appréciés : Soul Reaver 1 et 2. Initialement sortis en 1999 et 2001, ils mettent en scène le personnage de Raziel, ancien vampire devenu spectre, en quête de vengeance et de réponses.
Plongeons dans le vif du sujet sans plus attendre : qu’apporte ce remaster ? Et surtout, vaut-il les 30 euros demandés ?
Entre lifting graphique et préservation
Parlons sans détour des graphismes. Ce remaster remplace les anciens modèles 3d des personnages et propose de nouvelles textures en haute définition, ainsi que des éclairages modernes. Ce qui est particulièrement flagrant sur le premier épisode, qui commençait sérieusement à accuser le coup. Les développeurs ont également eu une idée géniale : il est possible, d’une simple pression du bouton L3, d’alterner entre graphismes originaux et remasterisés. Comme dans la trilogie Tomb Raider. Ce qui permet de constater le gouffre qui sépare les deux versions. Et à quel point les crus 2024 sont sublimés. Les modèles des ennemis sont détaillés au possible, et c’est un plaisir de les redécouvrir en HD. Au joueur maintenant de choisir sa version préférée en fonction du type d’expérience recherchée.
C’est là tout le talent, ou le génie, de ce remaster. Il conserve tout ce qui faisait la singularité des titres originaux. Le gameplay et les animations restent inchangés, pour le meilleur et pour le pire. Certaines animations sont un peu maladroites et la caméra a tendance à partir dans tous les sens. Des défauts symptomatiques d’une époque, mais qui ne gâchent en rien le plaisir de jeu. Il parlera donc aux fans, soucieux de l’authenticité des titres qu’ils ont aimés il y a 20 ans. Sa nouvelle enveloppe pourra également séduire de nouveaux venus en quête de quelque chose d’un peu différent des standards actuels. Il faut dire que pour les 30 euros demandés, on a deux épisodes complets et une solide durée de vie. Mais aussi une très bonne histoire et une narration impeccable, avec des doublages et une musique de qualité. Sans compter sur les bonus disponibles dans le menu : artworks, OST et cut content. Une lettre d’amour à la licence et aux fans.
Vampires, genèse et voyages dans le temps
Soul Reaver c’est avant tout l’histoire de Raziel, fils de Kain, souverain vampire de Nosgoth, et protagoniste de Blood Omen. Injustement exécuté par ce dernier, Raziel est ramené à la vie par l’Ancien, une étrange entité cosmique. Il devient donc vampire spectral. Il devra se nourrir des âmes tout au long de ses aventures. Natif de la sphère spectrale, il est capable de se manifester pour un temps limité dans le monde physique.
Sa quête de vengeance va le mener à travers l’espace et le temps dans un monde de dark fantasy comme on n’en fait plus. Un périple riche en fratricides, prophéties douteuses, conspirations et manipulations diverses. Une qualité d’écriture encore rare dans le jeu vidéo du début des années 2000. Et un scénario que l’on doit à l’illustre Amy Hennig (Uncharted).
Immortalité et plans d’existence
Si Soul Reaver a autant marqué les esprits, c’est aussi pour son gameplay. Car la série ne propose pas que des combats dynamiques, de la plateforme correcte et des énigmes complexes. Raziel peut entrer instantanément dans le monde spectral, ce qui modifie certains éléments de décor et ouvre de nouvelles routes. C’est aussi là qu’il atterrira lorsque sa forme physique sera vaincue. Il devra alors se nourrir des âmes errantes et repousser les prédateurs fantomatiques qui peuplent ce plan éthéré. Une fois sa jauge revigorée, il n’a plus qu’à trouver un point d’entrée et à reprendre forme physique. C’est original, tout en restant roleplay et immersif.
Mais le premier jeu se démarque encore plus en proposant un héros et des ennemis quasi immortels. Car les vampires dégénérés et monstrueux de Nosgoth régénèrent chaque blessure. Seuls des finishers spéciaux permettent d’en venir à bout. Il faut donc utiliser l’environnement à son avantage ou trouver des armes provisoires pour éliminer ces menaces. Si j’aime beaucoup les deux jeux, je trouve ce premier Soul Reaver plus dépaysant, plus nerveux, plus intrigant et surtout plus original que sa suite. Vous l’aurez sans doute compris, c’est un de mes titres favoris, et cette compilation est l’occasion parfaite pour revisiter un opus que j’estime au plus haut point.
Ce remaster estampillé Legacy of Kain est exemplaire. C’est tout ce qu’on attend. Une expérience à la fois authentique et actualisée qui permet de pleinement profiter des petits bijoux que sont les Soul Reaver. Les textures et les modèles donnent un coup de jeune bienvenu aux classiques de Crystal Dynamics tout en conservant leurs charmes. Les deux titres sont fluides, stables et l’accès aux graphismes originaux et aux divers bonus satisfera les fans les plus exigeants. J’espère de tout coeur que ce produit de qualité annonce le retour de la franchise. Et qu’un nouveau jeu, plus beau, plus ambitieux et aussi bien écrit verra bientôt le jour.
Si vous êtes à la recherche d’une console portable puissante ou simplement d’un super cadeau pour l’un de vos proches, je peux vous recommander la Asus Rog Ally X. Nous avons eu la chance de pouvoir tester la console plusieurs semaines sur différents jeux pour nous forger un avis solide sur l’expérience qu’elle propose.
Je possède un Steam Deck et je le trouve très utile pendant mes déplacements car il me permet de profiter de mes jeux hors de mon domicile. Malheureusement ce dernier est limité techniquement et j’ai trouvé un réel compromis entre puissance et portabilité avec l’Asus Rog Ally X. Cette console tourne sous Windows et vous permet de télécharger tous les launchers possibles sans bidouiller et ça c’est vraiment pratique.
L’Asus Rog Ally X utilise une surcouche Armoury Crate pour accéder plus facilement aux jeux téléchargés sur la console. Cela permet de lancer d’un simple geste votre jeu et de jouer. Cependant je trouve que l’ergonomie est moins pratique que Steam OS et que le manque de pavés tactiles se ressent pour la navigation sur le bureau Windows. Néanmoins L’Asus Rog Ally X est un bijou de technologie et vous allez pouvoir jouer sans compromis aux derniers jeux sortis. Si vous êtes à la recherche d’un PC pour commencer sur cette plateforme, je vous recommande d’opter pour ce genre de solution car l’Asus Rog Ally X est déjà très puissante. J’ai pu tester The Last of Us Part 1 Remake, Horizon Forbidden West, Hogwart Legacy et des jeux indépendants et je suis très satisfait de mon expérience.
Cette nouvelle version de l’Asus Rog Ally embarque un SSD de 1To et 24go de Ram ainsi que d’un processeur AMD Ryzen Z1 Extrem pour proposer la meilleure expérience vidéoludique sur une console portable. Cela se ressent manette en main car les jeux sont très fluides et tournent dans une résolution très honorable pour une console de ce genre. L’écran en Full HD est vraiment un plus par rapport au Steam Deck qui possède un écran de moins bonne qualité. J’ai été bluffé par l’installation de mes jeux car cela reste plus rapide que sur mon Steam Deck. Je pense que la carte réseau est bien meilleure et si vous possédez la fibre vous allez réellement en profiter.
L’Asus Rog Ally X dispose d’un chargeur puissant et peut servir pour booster les jeux plus gourmands. Toutefois pas d’inquiétude concernant le nombre de prises USB C, cette dernière en possède 2 pour vous permettre de charger et d’utiliser un accessoire ou hub en complément. La console ne chauffe pas même après plusieurs heures de jeu et le confort reste très agréable pour des sessions de quelques heures.
Pour terminer l’Asus Rog Ally X est une excellente console et m’a tapé dans l’œil. Elle est beaucoup plus puissante qu’un Steam Deck et c’est très agréable de profiter de toute sa bibliothèque de jeux PC sans restriction. La puissance est son gros point fort car elle permet d’afficher les jeux dans une une excellente qualité. Je pense personnellement un jour me la prendre même si elle reste encore assez cher à ce jour. L’ergonomie est très différente du Steam Deck et il vous faudra du temps pour vous y habituer. Cependant vous aurez tous les avantages d’un PC sous Windows dans un format pratique et transportable pour profiter de tous les derniers jeux sortis. Si vous aimez les consoles et que vous souhaitez découvrir l’univers PC, je pense que cette Asus Rog Ally X est une très bonne porte d’entrée.
Fasciné par l’animal, envoûté par le roman, j’étais un peu comme un fou quand Microids a annoncé un nouveau jeu vidéo Les Fourmis, inspiré, donc, du livre best-seller de Bernard Werber. J’étais un peu sceptique au début concernant la mise en œuvre d’une telle adaptation et bien je peux déjà vous le dire, je suis conquis!
Si vous avez lu le livre de Bernard Werber vous savez déjà que l’histoire nous emporte sur deux niveaux, celui des humains et une histoire de famille, et en parallèle le microcosme des fourmis… Plus précisément, on y suis une fourmi en particulier dans une épopée aussi étonnante que fascinante.
Ici aussi on dirige une unique fourmi, la n°103683, une éclaireuse qui va devoir tout faire pour défendre les siens. Alors, dans le jeu, exite la partie « humaine » et finalement, l’inspiration au livre s’arrête assez vite. Néanmoins, on prend part à une aventure bien amenée…
Les screenshots enchanteurs nous vendaient du rêve avec une approche très réaliste des environnements et des insectes et autres animaux présents. On aurait pu croire à de la poudre aux yeux mais il faut avouer que cette superbe réalisation sert un gameplay aussi riche qu’accessible. Entre aventure et exploration, Les Fourmis est surtout un RTS ou la stratégie des batailles est importantes et suffisamment vulgarisée pour tout le monde y trouve son compte.
A travers différentes missions on évolue donc dans une intrigue avec rebondissements et dialogues assez fréquents (oui les fourmis sont fortes pour communiquer entre elles). Les batailles sont justifiées par cette histoire et on y prend part dans un évolution aussi bien en terme de difficulté que d’éléments à l’écran. Le jeu va crescendo avec un tutoriel bien intégré dès le du jeu. On nous prend par la main et on nous lâche ensuite dans la nature. Plaisant.
Si on contrôle une unique fourmi, le jeu n’est finalement pas axé sur ses actions propres mais plutôt son pouvoir de fédérer ses troupes et de jouer les chefs stratégiques pour donner les ordres ici ou là. C’est ce qu’on fait donc en tant que joueur la plupart du temps, on assigne des ordres à tel ou tel type de fourmis, on les envoie attaquer tel groupe d’insectes ennemis ou bien on leur demande de fabriquer une défense, etc.. Les ouvrières (bleu) s’occupent surtout des ressources. Les guerrières (orange) sont plus costaudes pour contrer l’ennemi tandis que les artilleuses (vert) peuvent agir à distance.
Au fil du temps, les combats sont de plus en plus acharnés et implique d’être rapide et mobile à différents endroits. Heureusement, notre petite fourmi sait faire des bonds impressionnants. Et selon les capacités acquises via ses phéromones, elle peut soigner un groupe autour d’elle ou bien allouer des bonds d’énergie salvateurs en plein combat.
Les batailles peuvent parfois être fouillées avec beaucoup d’insectes à l’écran. Mais l’interface est bien amenée avec un système d’icônes colorés qui nous indiqueront qui sont les gentils et qui sont les méchants… mais aussi les neutres, car il y en a parfois. Ça fait du monde!
Pour être prêts lors des différentes invasions ou attaques, on doit créer des nids qui se divisent en 5 catégories : économie, information, légions, défense et phéromones (pouvoirs). En fonction des ressources acquises ont peut débloquer différentes actions dans ces catégories. Il y a donc, en plus des tactiques de combat, une certaine dose de gestion à appréhender, mais encore une fois, c’est présentée de manière habile et même les joueurs non-aguerris à ce type de jeu s’y retrouveront assez facilement.
Au-delà de ces combats intenses et autres gestions des ressources, Les Fourmis reste un jeu d’exploration contemplatif qui nous permet de nous promener librement dans un microcosme enchanteur. On y croise des escargots, des libellules et autres bourdons. Visuellement et de manière sonore, notre environnement fourmille (c’est le cas de le dire) de vie. On utilisera aussi allègrement la flore pour se déplacer et prendre de la hauteur ou bien se déplacer dans des zones inondées (la fourmi n’aime pas l’eau…).
Les Fourmis est mon coup de cœur 2024. Le studio français Tower Five a réalisé un travail incroyable avec une adaptation qui se détache quelque-peu du roman mais sans le renier. On profite alors d’une simulation de fourmi bien amené avec cette approche RTS/exploration. La réalisation aux petits oignons fini le boulot pour proposer un titre séduisant à bien des niveaux. C’est un jeu qui ne plaira pas à tout le monde bien sûr tant il est singulier, mais si on adhère, on n’en sort pas indemne!
Electronic Arts et Hazelight Studios ont dévoilés Split Fiction, un jeu d’action-aventure qui repousse plus que jamais les limites de la coopération. L’équipe de Hazelight Studios, derrière le Jeu de l’année 2021 It Takes Two, vendu à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde entier, revient avec un jeu unique d’action/aventure en coop et en écran partagé dans lequel les joueurs pourront osciller entre deux univers, l’un de science-fiction et l’autre de fantasy. Armées d’un large éventail de capacités changeantes selon l’univers, les deux héroïnes du jeu Mio et Zoé devront s’entraider pour récupérer leurs héritages créatifs et découvrir le pouvoir d’une amitié inattendue.
Dans Split Fiction, les joueurs découvriront de nombreuses mécaniques et compétences propres à la science-fiction et à la fantasy. Ils devront échapper à la transformation d’un soleil en supernova, défier un singe dans un concours de danse, réaliser des figures ultra-stylées sur un hoverboard, combattre un chaton maléfique et chevaucher des engins hors du commun, des motos gravitationnelles aux requins. Dans des mondes totalement différents, des défis surprenants les attendent à chaque tournant.
Rencontrez Mio et Zoé, deux scénaristes que tout sépare, spécialisée pour l’une en science-fiction et l’autre en fantasy, qui se retrouvent prises au piège dans leurs propres histoires après avoir été happées par une machine conçue pour voler leurs idées créatives. Pour passer d’un univers à l’autre, elles devront travailler ensemble et maîtriser un grand nombre de compétences afin de se libérer tout en gardant leurs souvenirs intacts.
Caractéristique incontournable de Hazelight Studios, le Pass Ami, qui permet à quelqu’un possédant le jeu d’inviter une autre personne à jouer gratuitement, est de retour. Il a même été amélioré avec les options multiplateformes activées pour PlayStation, Xbox et PC via Steam.
Split Fiction sera disponible le 6 mars 2025 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC via Steam, Epic Games Store et EA app au prix de 49,99€. Pour plus d’informations et pour ne rien rater concernant Split Fiction, rendez-vous sur le site officiel.
La Abyx Fit Touch 3 est une montre connecté abordable dispo à moins de 50€ actuellement. Mais quand elle sort en édition « Naruto » (pour le même prix) ça nous parle encore plus!
Utile au quotidien pour différentes tâches habituelles (agenda, notifications, météo, jeux, etc..) mais aussi pour la pratique sportive, cette Abyx Fit Touch 3 a de sérieux atouts. Déjà elle est de belle qualité quand on l’a autour du poignée on sent la souplesse, la solidité et la légèreté. Elle est très agréable à porter.
Le design global de la montre reste sobre et simpliste, comme la majorité des montres de ce type. Bien sûr, on profite ici du design de l’univers de Naruto avec 4 persos disponibles à l’achat. Notre version test présente le personnage de Sasuke et on trouve dans la boite 2 bracelets différents et ça c’est cool. Concernant le fond d’écran, on pourra en trouver plusieurs dans les réglages.
Son écran de 1,45 pouces propose une résolution de 172×320 px avec une belle luminosité. On trouve un unique bouton (molette) sur le côté. Ensuite, tout se fait de manière tactile et on trouve beaucoup d’applications intégrées et de paramétrages possibles.
La montre propose une autonomie de 15 jours et une recharge par câble magnétique en 2/3 heures. Elle se synchronise via Android (mais aussi iOS) avec l’application Abyx Fit Touch.
Pour la pratique sportive c’est pas moins de 123 différents qui sont proposés de la course à pied à la natation en passant par le cyclisme. Notez que la montre utilisera le GPS de votre smartphone. Elle dispose aussi de capteurs avancés (fréquence cardiaque, tension artérielle, taux d’oxygène dans le sang…).
N’attendez pas de la Abyx Fit Touch 3 « Naruto » le summum de la montre connectée. Néanmoins, pour moins de 50€, on a une montre complète et fonctionnelle, qui nécessite d’être connectée en Bluetooth avec un smartphone pas loin mais en tous cas les applications proposées sont nombreuses et l’ensemble est fluide et facile à utiliser. Un bon choix pour les plus jeunes peut-être avec cette montre aux couleur de l’un des animés les plus en vogue…
D’ailleurs, sur notre compte X, actuellement, nous vous faisons gagner une de ces montres accompagnée de quelques goodies « Naruto » !!!
J’aime bien les jeux d’horreur et les trucs paranormaux. J’aime bien les énigmes et les atmosphères mystérieuses et oppressantes. Alors quand on m’envoie un trailer et une clé pour un jeu qui semble cocher toutes les cases, je suis content. Go Home Annie est un titre à petit budget, développé par les Croates de Misfit Village. Présenté comme un thriller psychologique à la première personne, Go Home Annie s’inspire directement de la Fondation SCP. Derrière cette dénomination sibylline se cache une œuvre collaborative centrée autour d’une société secrète chargée de contenir les phénomènes paranormaux. Une approche plutôt intéressante qui permet d’ancrer le jeu dans un univers plus large.
Alors, petite pépite indé ou énième walking simulator? C’est ce qu’on va voir.
La vérité est ailleurs
Si il y a une chose qui est réussie dans Go Home Annie, c’est bien son ambiance. Alors oui, les animations sont un peu rigides. Oui les textures sont un peu fades. D’accord, le rendu global est un peu simpliste. Mais force est de constater que ça marche. Les éclairages et la direction artistique sont suffisamment pertinents pour être immersifs, et c’est ce qu’on attend. Une approche minimaliste, mais efficace.
La base souterraine dans laquelle commence l’aventure est peuplée d’étranges anomalies, confinées pour protéger le monde extérieur. On y croisera par exemple une baignoire schizophrène, une explosion de bananes et un cerf défiguré. L’univers de Go Home Annie va parfois tellement loin qu’il tire plus sur le surréaliste et l’absurde que le fantastique. Un peu comme si un épisode de X-Files était réalisé par David Lynch. Si bien qu’on se demande en permanence ce qu’on fait là. Et ce n’est pas son scénario à base d’amnésie et de filiation foireuse qui va nous apporter des réponses.
Une volonté de diversification
Un autre point qui m’a agréablement surpris, c’est la volonté de diversifier le gameplay. Car oui, Go Home Annie surprend. On s’attend dès les premières minutes à arpenter un walking simulator un peu pauvre, à l’image d’un Layers of Fear. Puis on se rend compte qu’il y a des énigmes. On découvre ensuite qu’il faudra régulièrement interagir avec son environnement et des PNJ. Avant de tomber sur une phase d’infiltration et de finir sur un exercice de conduite.
Le titre se veut d’ailleurs relativement dirigiste, mais parvient néanmoins à donner l’impression d’un univers vaste et ouvert. Ce qui est la marque d’un bon level design. On a donc plein de bonnes intentions, louables et correctement exécutées. Ce qui n’empêche pas quelques maladresses.
Des puzzles capillotractés
On pourrait diviser le jeu en deux parties. Une première, sympathique et variée, avec des énigmes un peu coriaces mais pas impossibles. Comprenez par là que je n’ai pas eu à tourner en rond plus de 20 minutes. Il m’a souvent suffit d’arrêter de courir partout et d’observer patiemment les indices offerts par le jeu. On se laisse alors porter par le lore, les PNJ, et l’atmosphère étrange du titre.
Il y a ensuite une seconde partie, beaucoup plus fastidieuse et frustrante, pour ne pas dire décourageante. Comme si le QI nécessaire à la résolution des casse-tête doublait sans raison. Ou si le diable en personne s’était mis à coder. On se retrouve alors à errer dans des couloirs sans fin, à tomber en boucle, sans aucun Game Over. Votre salut ne viendra que de la solution, mais vous allez devoir vous racler le ciboulot. Et ne comptez pas trop sur internet pour vous aider, car certains puzzle sont procéduraux.
Go Home Annie est un titre frustrant. D’abord car sa première partie laisse entrevoir le meilleur. On sent que le potentiel et la volonté sont là malgré quelques maladresses. Ensuite par sa courbe de difficulté incroyablement raide, qui risque d’en décourager plus d’un. Sans compter que sa durée de vie avoisine les 3h, une expérience bien courte pour le prix demandé. Soit une vingtaine d’euros. Plus que jamais, le titre s’adresse aux fans d’énigmes et de puzzles complexes. Ils se réjouiront sûrement devant des casse-tête dignes du premier Myst. Les autres passeront leur chemin et attendront le prochain jeu d’un studio au potentiel indéniable.
14 ans après la sortie d’un des meilleurs titres de Rockstar Games et du monde vidéoludique, Red Dead Redemption revient pour une version PC dans sa version ultime.
Un HIT à (RE)FAIRE
Plus qu’un TPS ou un GTA dans le monde du western, c’est un véritable hommage aux films des années 50/60, un des meilleurs doublages VO existant et une écriture des personnages dont seul Rockstar Games a le secret. Même si Red Dead Redemption 2 restera le GOAT ultime. Mais ce n’est pas comparable, rappelez-vous, le titre original date de 2010.
Dans cette version, vous allez en avoir pour des heures, le jeu original est accompagné de son extension : Undead Nightmare, une trentaine d’heures en ligne droite, le double si vous décidez de tout explorer. Et une chose étonnante, le gameplay n’a pas vieilli, il est juste moins lent que sa petite soeur.
Quoi de neuf sur cette version ?
Pourquoi certains jeux ne vieillissent pas, c’est dû à une certaine avance sur leur temps, et comme dit plus haut, les mécaniques de jeu n’ont pas vieilli du tout, je vous rappelle que le jeu est sorti sur PS3 et Xbox 360 !
Il ne s’agit pas d’une version remasterisée mais d’un portage vraiment efficace qui repose sur les version PS4 et Nintendo Switch. Et ce qui est bluffant ce sont les décors et certains graphismes qui n’ont rien a envier à des jeux sorties plus récemment. Le jeu affiche une résolution en 4K Native sur PC avec 144 images/secondes, il supporte d’autant plus les écrans ultra wide ce qui vous permettra de profiter pleinement des décors du jeu.
La où le titre à vieilli c’est au niveau des visages mais on peut l’excuser avec le temps et on prend l’habitude, il y a une sorte de nostalgie quand on rejoue au titre porté ici par Double Eleven, un studio créé par d’anciens membres de Rockstar Games.
LES +
Une gameplay qui n’a pas vieilli en 14 ans Une durée de vie impressionnante Jouable aussi bien à la manette qu’au clavier/souris Des décors (encore) très jolis en 2024
LES –
Cher pour un portage (50€) Quelques bug mineurs
Re-servir un titre datant de 2010 et encore impressionner aujourd’hui est une chose rare. Surtout avec la multitude de hits sortis qui ont redéfini le genre TPS/open world. Même si le jeu a vieilli sur certains aspects, il reste très actuel dans ses mécaniques. Que ce soit votre première aventure ou une rejouabilité, c’est une version à considérer qui aura un autre impact depuis la sortie de RDR2, il est juste un peu cher pour un simple portage en dématérialisé.
Est-ce qu’il est nécessaire de réaliser une version remasterisée d’un titre datant de 2017 et qui reste très actuel ? C’est la question que l’on s’est posée quand Sony a annoncé la sortie du remaster d’un de ses hits : Horizon Zero Dawn. Vaut-il le coup de dépenser son argent ? Est-ce une bonne surprise ? Mais surtout, à qui est-il destiné ?…
UN RAPPEL DE L’HISTOIRE
Dans ce test, nous n’allons pas revenir sur l’histoire, on vous donne le lien du TEST du jeu sorti sur PS4 ICI, le but est que vous connaissiez les améliorations mais… le jeu reste identique, pas de nouveautés dans l’histoire, cependant il s’agit de la version ULTIME (Jeu de base + DLC) et si vous aviez le jeu sur PS4, pour avoir sa version sublimée, il faudra seulement payer 10 euros.
Dans Horizon, vous incarnez une jeune femme du nom d’Aloy, une paria dans un mode post-apocalyptique dominé par des animaux/dinosaures mécaniques avec une IA pas forcément sympathique. Aloy va devoir prouver sa valeur et qu’elle a sa place dans ce monde et surtout comprendre son passé.
LES DIFFÉRENCES
Même en rejouant au jeu sur PS4, le titre était magnifique, ici, il y a un réel ajout et c’est au niveau de sa suite : Forbidden West. Il n’y aura pas de différences entre la version PS5 / PS5 Pro et sa suite. Les animations sont naturelles, les couleurs sont plus vives et il y a eu un véritable travail sur les jeux de lumières, les détails et sur l’ensemble des personnages du jeu.
En 7 ans, la Dual Sense est passée par là et aura les mêmes fonctionnalités que pour Forbiden West. Certains animations et cadres ont été revus lors des séquences de dialogues, même à certains moment on sent que c’est un jeu qui a 7 ans et pourra paraître moins fluide que sa suite, c’est un détail.
LES +
Visuellement impressionnant Aucun bug Mise à niveau de 10€ pour les possesseurs du titre Version Ultime avec DLC compris
LES –
Les moments de dialogues trop figés et ennuyeux
Sortir une version pimpée à fond était-elle nécessaire ? Oui et non, c’est un plaisir de rejouer à ce titre dans une version quasi identique visuellement que sa suite. Mais si vous avez déjà fait le titre une ou deux fois, vous allez vous ennuyer car c’est le même jeu, pas d’évolutions, ni de nouveautés, je rappelle qu’il s’agit d’une version remasterisée. Cependant, si vous aviez la version PS4, pour 10 euros de plus, c’est très accessible, sinon, vous trouverez le jeu entre 30 et 40 euros, pour quelqu’un qui ne l’a pas fait c’est d’autant plus accessible avec plus de 40h de jeu. Pour les autres c’est au choix de chacun. Vous avez ici la version tunée à son meilleur niveau avec la possibilité d’importer votre sauvegarde PS4.
Stellar Blade rencontre un énorme succès grâce à son exclusivité Playstation et son gameplay nerveux. Son héroïne très charismatique a suscité beaucoup de polémiques au sujet de ses formes. Cependant beaucoup de fans apprécient le personnage et les nombreuses possibilités de customisation grâce à un large choix de costumes.
Stellar Blade a tapé dans l’œil de Yoko Taro, le directeur créatif de Nier Automata qui a souhaité travailler en collaboration avec le créateur du jeu. C’est ainsi qu’un DLC en collaboration avec la licence Nier Automata débarque sur Stellar Blade. Cette nouvelle mise à jour payante offre son lot de bonus pour tous les fans. Vous allez pouvoir profiter de plusieurs nouvelles tenues provenant de la licence Nier Automata citons par exemple les tenues de 2B, d’Emile et bien d’autres. Cependant l’obtention des tenues de Nier Automata n’est pas si facile que ça. Il vous faudra obtenir de nouveaux collectibles pour les échanger à Emile dans les terres désolées. Cependant ce nouveau personnage qui provient directement de la licence Nier est très difficile à rencontrer. Il se déplace sur toute la carte à toute allure et il vous faudra rester attentif pour pouvoir l’aborder. La solution pour communiquer avec lui est de le taper avec votre lame pour arrêter sa course. Ainsi vous allez pouvoir débloquer la mini-quête de récolte pour échanger vos larmes stellaires contre les nouveaux costumes.
Ce DLC apporte aussi une nouveauté : le mode photo. Vous allez pouvoir vous amuser à prendre Eve en selfie ou créer de superbes virtual photography. Personnellement j’aime énormément cet ajout car je suis un grand fan de la série Nier. Cela permet d’ajouter du contenu cosmétiques et de rejouer à cette super exclusivité.