Manque d'eau courante, conditions insalubres et pauvreté : Pakadjuma, un quartier de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, lutte pour contenir une recrudescence mortelle de cas de choléra. Au centre de traitement local, certains malades arrivent à pied tandis que les plus faibles sont transportés par leurs proches.
Le Madd, fruit sauvage en Casamance représente une source de revenus cruciale pour des milliers de familles qui vivent de sa cueillette et de sa transformation. Emblématique de la région, il est aujourd’hui reconnu grâce à une Indication Géographique Protégée obtenue en 2024. Ce label représente un espoir pour toute une communauté. À Thiobon, village niché à plus de 450 km au sud de Dakar, rencontrez ceux qui font vivre cette filière. Elimane Ndao et Aminatou Diallo.
La société civile tunisienne a longtemps été érigée en modèle pour son rôle dans le renversement du président Ben Ali lors des printemps arabes de 2011. Mais de nombreuses ONG se retrouvent aujourdhui dans le colimateur du régime de Kaïs Saïed. Elles accusent le gouvernement d'arrestations arbitraires et d'intimidations visant à limiter la liberté d'expression. Récit de Laurent Berstecher.
Face à la suspension de l'aide internationale américaine, les victimes de violences sexuelles en RDC sont livrées à elles-meme. Washington a recemment annulé un contrat prévoyant la livraison de 100,000 kits d'urgence, un outil essentiel pour la prise en charge les victimes de viol. Récit de Laurent Berstecher.
En RDC, les efforts de sauvetage se poursuivent pour tenter de retrouver d'éventuels survivants après l'effondrement d'un puits dans une mine d'or. L'incident s'est produit dimanche à la mine artisanale de Lomera dans la province du Sud-Kivu, connue pour ses conditions de travail précaires. Des dizaines de personnes pourraient être encore piegées, bien qu'aucun chiffre officiel n'ait été communiqué.
Au Gabon, la bataille pour le contrôle de l’ex-parti au pouvoir, le PDG, se poursuit. L'accès au siège du parti a été interdit aux cadres proches d'Ali Bongo par la nouvelle direction du PDG. Cette crise ouverte menace l'unité de la plus vieille formation politique du pays à deux mois des élections législatives et municipales. Précisions du correspondant de France 24 à Libreville, Ismaël Obiang Nzé.
Au Gabon, la bataille pour le contrôle de l’ex-parti au pouvoir, le PDG, se poursuit à Libreville. Les cadres proches d'Ali Bongo sont interdits d'accès au siège du parti, où ils avaient programmé une réunion stratégique, par la nouvelle direction du parti. Les précisions de notre correspondant à Libreville, Ismaël Obiang Nze.
Au Cameroun, c'était le dernier jour pour le dépôt de dossier de candidature à la présidentielle du 12 octobre prochain. Plus d’une cinquantaine de candidatures ont été enregistrées. L'Elecam a jusqu'a 60 jours avant l’élection pour publier la liste des candidatures validées.
Au pouvoir depuis 1982, Paul Biya, 92 ans, a annoncé briguer un huitième mandat lors de la présidentielle du 12 octobre. Tout sauf une surprise pour le plus vieux dirigeant en exercice au monde, qui aborde ce nouveau scrutin en position de force malgré des voix discordantes au sein de son propre camp.
À 92 ans, Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 au Cameroun, se représente pour un huitième mandat. Dans un contexte de crise économique, de violences dans les régions anglophones, de fatigue démocratique et de mobilisation d’une jeunesse en quête d’alternance, cette élection pourrait bien cristalliser toutes les frustrations d’un peuple divisé. Roger Nicolas Oyono Mengue, doctorant au Laboratoire les Afriques dans le Monde de Sciences Po Bordeaux, est notre invité.
Une déclaration de principes a été conclue entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, qui ont pris le contrôle d'une partie du territoire et de deux grandes villes plus tôt cette année. Les deux parties ont accepté de travailler vers un cessez-le-feu permanent, et de commencer des négociations sur un accord de paix durable dans un délai d'un mois.
Entamé en mars dernier, le retrait de l'armée française du Sénégal s'est achevé cette semaine avec une cérémonie solennelle de restitution des dernières installations militaires françaises, après 75 ans de présence permanente dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. C'est la dernière étape d'une séquence entamée en 2022, avec le retrait français, plus ou moins contraint ou précipité, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et du Gabon. Forte de plusieurs milliers d'hommes sur le continent il y a encore quelques années, la France entend à présent redéfinir sa stratégie et sa relation avec le continent. Le Général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française en Afrique était l'invité d' "Au coeur de l'info".
La famille et des proches de Christophe Gleizes, journaliste français emprisonné en Algérie pour "apologie du terrorisme", ont défilé mercredi à Avignon pour "alerter l'opinion publique", à l'initiative de son frère Maxime. "Nous nous battons pour sa libération", témoignent samedi sur France 24 sa mère et son beau-père, Sylvie et Francis Godard.
Le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, et Kinshasa ont signé samedi un accord de cessez-le-feu permanent dans l'est de la RD Congo. Des négociations formelles en vue d'un accord de paix global sont prévues à la suite de cette signature. Une "avancée significative" saluée par l'Union africaine.
En RD Congo, la situation est tendue dans l’est du pays, où des affrontements ont été signalés ces derniers jours. Pourtant un accord de paix a été signé entre la RDC et le Rwanda à Washington fin juin. Des discussions de paix sont également en cours au Qatar, cette fois, entre les rebelles de l’AFC/M23 et les autorités congolaises.
À l’occasion du centenaire de sa naissance, "C’est en France" revient sur le parcours hors du commun de Frantz Fanon : engagé volontaire à 18 ans pour combattre les nazis, écrivain engagé contre le racisme et le colonialisme, psychiatre visionnaire et militant pour l’indépendance de l’Algérie.
L'armée française a mis fin jeudi à sa présence militaire permanente en Afrique de l'Ouest et centrale, lors d'une cérémonie solennelle et historique à Dakar, où elle a officiellement restitué ses deux dernières installations militaires françaises au Sénégal. Ce retrait français, amorcé ces dernières années, intervient alors que la région du Sahel est confrontée à des attaques jihadistes croissantes et meurtrières au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
De nombreuses vidéos prétendent montrer une économie du Burkina Faso florissante, capable désormais de produire ses propres smartphones, moyens de transport et machines agricoles. En réalité, ces vidéos ont été générées par intelligence artificielle dans le cadre d’une campagne de désinformation visant moins le public burkinabè que les audiences étrangères.
Le gouvernement du régime militaire burkinabè a adopté mercredi un projet de loi visant à dissoudre la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Cette dernière permettait d'organiser des élections, mais elle est jugée "budgétivore" et sujette aux "influences étrangères" par le Conseil des ministres.
Cinq immigrés en situation irrégulière aux Etats-Unis et originaires de pays d'Asie ou des Caraïbes ont été expulsés vers l'Eswatini, petit pays d'Afrique australe, l'administration Trump ayant expliqué que leurs propres pays refusent d'accueillir ces "criminels".
Entamé en mars dernier, le retrait de l'armée française du Sénégal s'est achevé jeudi matin avec une cérémonie historique après soixante-cinq ans de présence permanente dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Depuis 2022, l'armée française a mis fin à sa présence permanente au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et au Gabon.
Le président de la République Emmanuel Macron aurait déclaré qu’il ferait "tout son possible" pour "sauver le peuple burkinabé" du dirigeant de la transition Ibrahim Traoré, affirment plusieurs internautes. Il s'agit d'une fausse nouvelle propagée par des comptes d’influenceurs africains et américains, démentie par le Quai d'Orsay.
Les combats s'intensifient à nouveau au Soudan. Les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris d’assaut plusieurs villages dans la province de Kordofan, au centre du pays. Un groupe d'avocats pro-démocratie les accuse d’avoir mené des raids meurtriers faisant près de 300 morts, dont des enfants et des femmes enceintes. Ces attaques surviennent alors que les combats entre paramilitaires et l'armée se poursuivent également dans l’ouest du pays.