La Grande Île connaît sa cinquième crise politique depuis l’indépendance en 1960. Sous la pression de "Gen Z Madagascar", le président Andry Rajoelina a quitté l'île de l'océan Indien, semblant laisser la main aux militaires. Une situation aux airs de déjà-vu...
Selon les informations de Radio France Internationale (RFI), le président malgache a quitté l'île dans la soirée de dimanche. Après une escale sur l'île de La Réunion, il serait arrivé à Dubaï lundi dans la matinée.
Le Front Commun, constitué des deux principaux partis d'opposition en Côte d'Ivoire, a appelé dimanche à manifester "tous les jours" pour réclamer notamment un dialogue politique. Cette demande intervient alors que la tension politique grandit, à moins de deux semaines de la présidentielle de laquelle leurs candidats sont exclus.
Après une longue journée d'élection présidentielle, place au dépouillement au Cameroun. Onze candidats font face à Paul Biya, 92 ans, à la tête du pays depuis 4 décennies. Les envies de changement sont grandes pour les électeurs.
Une unité militaire malgache ayant pris le parti des manifestants antigouvernementaux a nommé dimanche le nouveau chef d'état-major de l'armée, le général Démosthène Pikulas. Le président Andry Rajoelina a dénoncé une "tentative de prise de pouvoir illégale". La contestation, lancée initialement par le mouvement Gen Z pour protester contre les coupures d'eau et d'électricité, s'est muée en une remise en cause des responsables politiques au pouvoir, à commencer par Andry Rajoelina.
A Madagascar, s’il est sorti du silence par un communiqué, toujours aucune apparition du président Andry Rajoelina. L’unité militaire CAPSAT a imposé ce dimanche un nouveau chef d'état-major. Qui dirige le pays et quelle suite à la crise ? Tin Rakotomalala Président, cofondateur du Think tank Diapason, était notre invité.
Le ministre malgache des Armées a reconnu dimanche comme chef d'état-major un officier choisi par une unité militaire qui s'est rangée du côté des manifestants. Le président Andry Rajoelina a déclaré plus tôt qu'une "tentative de prise du pouvoir illégale et par la force" était en cours. Notre chroniquer international David Delos nous explique.
Le président malgache Andry Rajoelina a déclaré dimanche qu'une "tentative de prise du pouvoir illégale et par la force" était en cours. Un contingent de l'armée malgache a affirmé de son côté avoir pris le contrôle des forces armées du pays, après avoir rejoint la veille les manifestants antigouvernementaux et appelé les forces de sécurité à "refuser les ordres". Récit d'Axelle Simon.
Huit millions de Camerounais ont commencé à voter dimanche à l'occasion de l'élection présidentielle. Le sortant Paul Biya, grand favori du scrutin face à une opposition très divisée, brigue un huitième mandat. Les dernières informations avec notre correspondant au Cameroun, Marcel Amoko.
Le président malgache Andry Rajoelina a déclaré dimanche qu'une "tentative de prise du pouvoir illégale et par la force" était en cours. Un contingent de l'armée malgache a affirmé de son côté avoir pris le contrôle des forces armées du pays, après avoir rejoint la veille les manifestants antigouvernementaux et appelé les forces de sécurité à "refuser les ordres". Les dernières informations avec notre correspondante à Antanarivo, Gaelle Borgia.
La présidence de Madagascar a émis un communiqué dimanche, affirmant qu'une "tentative de prise du pouvoir illégale et par la force" était en cours dans le pays, au lendemain du ralliement de plusieurs soldats à un mouvement de protestation entamé le 25 septembre. En revanche, aucune vidéo du président Andry Rajoelina n'a été diffusé et aucune information datée de dimanche n'a été donné sur le lieu où il se trouve actuellement.
Le ministre malgache des Armées a reconnu dimanche comme chef d'état-major un officier choisi par une unité militaire qui s'est rangée du côté des manifestants. Le président Andry Rajoelina a déclaré plus tôt qu'une "tentative de prise du pouvoir illégale et par la force" était en cours.
Les bureaux de vote ont fermé dimanche pour l'élection présidentielle au Cameroun, où Paul Biya, le plus vieux chef de l'État en exercice au monde, brigue un huitième mandat après 43 ans de règne sans partage.
Des soldats de la CAPSAT à Madagascar ont appelé les forces de l'ordre de prendre leurs responsabilités et à de refuser de tirer sur les manifestants. Le contingent, qui avait aidé le président à prendre le pouvoir lors du coup d'état de 2009, a rejoint les manifestants dans la capitale. Cela fait 3 semaines que le pays est paralysé par des manifestations menées par la Gen Z.
Le contingent militaire du Capsat a également appelé les policiers et les gendarmes à les rejoindre, et a demandé aux militaires postés devant les palais présidentiels de quitter leurs positions et de bloquer l’aéroport. Notre correspondante Gaelle Borgia est au Madagascar.
Le contingent militaire du Capsat a également appelé les policiers et les gendarmes à les rejoindre, et a demandé aux militaires postés devant les palais présidentiels de quitter leurs positions et de bloquer l’aéroport. Notre correspondante Gaelle Borgia est au Madagascar.
Dans une vidéo diffusée samedi, un contingent de l'armée malgache demande aux forces de sécurité de "refuser les ordres de tirer" sur la population. tandis que des militaires ont rejoint des manifestants. Le nombre de soldats ayant répondu à cet appel n'est pas connu dans l'immédiat, mais des véhicules chargés de soldats armés ont rejoint dans l'après-midi des milliers de manifestants rassemblés dans le sud de la capitale.
Selon une organisation locale, une attaque de drones contre un centre de déplacés a fait au moins 60 morts samedi à El-Facher, dernière grande ville du Darfour échappant encore au contrôle total des Forces de soutien rapide, le puissant groupe paramilitaire en guerre contre l'armée soudanaise depuis avril 2023.
Le roi du Maroc a exhorté vendredi le gouvernement à accélérer les programmes de développement, notamment dans l'éducation et la santé, sans mentionner directement les manifestations de jeunes réclamant des réformes dans ces deux secteurs depuis près de quinze jours. Récit de Lou Kisiela.
Près de 8 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche au Cameroun. Ils pourront choisir entre douze candidats, dont le président sortant Paul Biya 92 ans, qui brigue un 8e mandat consécutif. Face à lui, une opposition divisée à qui il ne reste plus que quelques heures pour convaincre les Camerounais. Faut-il s'attendre à une surprise le soir du 12 octobre ? Ou bien l'opposition va t-elle payer l'absence d'un accord ? Brice Molo, historien, sociologue, maître de conférences à l'Institut catholique de Paris et co-directeur du programme Afrique Noria, est notre invité.
Une manifestation de partis de l'opposition prévue ce week-end a été interdite par la préfecture d'Abidjan évoquant "la nécessité de maintenir l'ordre public" alors que débute la campagne électorale pour la présidentielle prévue le 25 octobre.
Le roi du Maroc a exhorté vendredi le gouvernement à accélérer les programmes de développement, notamment dans l'éducation et la santé, sans mentionner directement les manifestations de jeunes réclamant des réformes dans ces deux secteurs depuis près de quinze jours.
Paul Biya, 92 ans, part grand favori de l'élection présidentielle de dimanche au Cameroun face à une opposition très divisée. Tour d'horizon des principaux candidats en lice face au plus vieux chef d'État en exercice au monde.
Alors que le Mali connaît une pénurie de carburant à cause d’attaques jihadistes sur des convois de camions, l’identité des Forces armées maliennes (FAMa) et de la télévision publique ont été usurpées. Un faux communiqué des FAMa à propos d’un repli stratégique et un faux reportage de la télévision publique sur les pénuries circulent sur les réseaux sociaux.