Un coup de force trois jours après des élections sous tension, un chef de l'État annonçant en direct sa chute aux médias, un plan fomenté par des trafiquants de drogue... Retour sur la folle journée de mercredi, qui a vu la Guinée-Bissau replonger dans l'instabilité.
L'avocate tunisienne et chroniqueuse Sonia Dahmani "est sortie" jeudi de prison après avoir bénéficié d'une libération conditionnelle, selon l'un de ses avocats. Condamnée à au moins trois reprises ces derniers mois, l'avocate va être remise en liberté "sur décision du ministère de la Justice", ont indiqué plusieurs médias.
Au lendemain du coup d'État militaire qui a renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo, le général Horta N'Tam a prêté serment, jeudi, lors d'une cérémonie au siège de l'état-major de Guinée-Bissau. Il a été investi président de la transition et du Haut commandement militaire pour diriger le pays pendant un an.
Quatre jours après le premier tour de l'élection présidentielle, des hauts gradés prennent le pouvoir en Guinée-Bissau. L'incertitude règne sur le sort du président Embalo, retenu par les militaires. On va plus loin avec Zyad Limam et Gauthier Rybinski.
En Guinée-Bissau, le président Embalo a confirmé mercredi avoir été victime d’un coup d’État, alors que des militaires ont annoncé avoir pris le contrôle du pays pour "restaurer de l'ordre". Un événement qui intervient avant la publication des résultats des élections et comporte de nombreuses zones d’ombres, alerte le spécialiste de la Guinée-Bissau Vincent Foucher.
Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le "contrôle total du pays", arrêté le président sortant et suspendu le processus électoral, alors que le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives. Le président Umaro Sissoco Embalo affirme à France 24 : "J’ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l’état-major".
En Guinée-Bissau des militaires ont annoncé prendre le "contrôle total du pays", "suspendre le processus électoral" et fermer les frontières. Le pays était dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées dimanche. Les explications avec Stéphane Ballong, rédacteur en chef du journal de l'Afrique.
En Guinée-Bissau, des militaires ont annoncé mercredi avoir pris le "contrôle total du pays". Le président sortant, Umaro Sissoco Embalo, a été arrêté. Le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives, le processus électoral a été suspendu.
Alors que la Guinée-Bissau attendait les résultats des élections présidentielle et législatives de dimanche, des militaires ont annoncé, mercredi, avoir pris le "contrôle total du pays", "suspendre le processus électoral" et fermer les frontières. Lors d'un bref échange avec France 24, le président Umaro Sissoco Embalo a confirmé avoir été "renversé" et se trouver "actuellement à l’état-major". Voici le récap' du 26 novembre 2025.
En Guinée-Bissau, trois jours après les élections présidentielle et législatives, des militaires ont annoncé avoir pris le "contrôle total du pays" et "suspendu le processus électoral". Selon Jeune Afrique, le président Umaru Sissoco Embalo affirme avoir été arrêté au palais présidentiel.
L'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, a affirmé qu'aucune des deux parties en guerre au Soudan n'avait accepté la proposition de cessez-le-feu soumise par Washington au nom des médiateurs, exhortant les deux camps à donner leur accord à cette trêve. Il les a appelées "à accepter la trêve humanitaire telle que présentée sans conditions préalables". Le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, a jugé cette proposition "inacceptable".
Dirigeants africains et européens sont réunis lundi en Angola pour approfondir leurs relations commerciales, discuter migrations et minerais stratégiques, à l'heure où le continent africain s'affirme comme un nouvel espace de compétition entre Américains, Chinois et Russes.
Accusés d'avoir facilité l'immigration clandestine, cinq humanitaires arrêtés en mai 2024 ont été condamnés lundi à deux ans de prison, mais vont être libérés dès ce soir", car ils ont déjà purgé l'essentiel de leur peine, a annoncé lundi leur avocate.
Un sommet a rassemblé lundi les dirigeants africains et européens en Angola, pour discuter relations commerciales, migrations et minerais. En marge du sommet, se sont poursuivies les discussions européennes sur le plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
Les paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé lundi une trêve humanitaire unilatérale de trois mois. Cette annonce intervient au lendemain du rejet par l'armée rivale d'une proposition internationale de cessez-le-feu.
C'est sur le marathon africain d'Emmanuel Macron que nous nous arrêtons aujourd'hui : quatre pays en cinq jours. Que dit-il quant aux ambitions de la France pour le continent, avec une grande partie duquel Paris entretient une relation compliquée ? Huit ans après le discours de Ouagadougou et les promesses du président Macron d'une nouvelle ère, quel bilan ? La France est-elle "à sa juste place", comme l’a dit Emmanuel Macron à Libreville ? Parlons-en avec Francis Laloupo, journaliste, enseignant en géopolitique et chercheur associé à l'IRIS, Paul Deutschmann, rédacteur en chef d’Africa Intelligence, et Stéphane Ballong, chef du service Afrique de France 24.
L’Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo, est une province meurtrie par des décennies de violences. À la fin des années 1990, les rivalités économiques et foncières entre l’ethnie des Hemas et celle des Lendus ont explosé. Selon les Nations unies, plus d’un millier de personnes ont été tuées depuis janvier, et plus d’un million d’autres ont fui les violences. Dans ce document exceptionnel, nos correspondants, Aurélie Bazzara-Kibangula et Emmet Livingstone, ont recueilli les témoignages d'habitants traumatisés par les exactions. Attention, les propos violents peuvent heurter la sensibilité de certains spectateurs.
Soulagement pour une partie des familles : au moins 50 des plus de 300 élèves kidnappées vendredi dans une école catholique du Nigeria ont réussi à s'échapper. Le président nigérian a également fait savoir que 38 fidèles enlevés dans une église ont également été sauvés. Pour la fondatrice du mouvement #BringBackOurGirls, la répétition de ces faits traduit une faillite des autorités. Ces attaques, non-revendiquées, ont ému jusqu'au Vatican.
Abdel Fattah al-Burhane, le chef de l'armée soudanaise, a dénoncé dimanche la "partialité" du "Quad", le groupe de pays médiateurs cherchant à mettre fin à la guerre entre l'armée et les paramilitaires. "Le monde entier a été témoin du soutien des Émirats aux rebelles (FSR) contre l'État soudanais", déplore-t-il.
Le sommet du G20 s’est tenu pour la première fois de son histoire sur le continent africain. Une occasion historique pour redéfinir les relations entre l’Afrique et les grandes puissances économiques mondiales face aux changements politiques et économiques. Pour décrypter le poids de l’Afrique dans le concert des nations, Daouda Sembene PDG d’Africatalyst, membre du panel d’experts africains pour le G20 était avec nous.
Les bureaux de vote sont désormais fermés en Guinée-Bissau, où quelques 860 000 personnes étaient appelées à élire leur président et leurs députés ce dimanche. Le président Umaru Sissoko Embalo fait face à 11 candidats. Face à lui notamment Fernando Dias, soutenu par le PAIGC, exclu de la course pour la première fois dans l'histoire du pays ainsi qu'un ancien président, Jose Mario Vaz et un ancien premier ministre Baciru Dja. Comment s'est déroulé cette journée de vote ?
Boualem Sansal s'est exprimé pour la première fois depuis sa libération, dimanche soir, au journal de 20 h de France 2. "Je contrôle chacun de mes mots", a notamment déclaré l'écrivain franco-algérien après un an de prison en Algérie. Il a aussi affirmé se dire "depuis toujours pour la réconciliation" entre Paris et Alger.
Quelque 50 élèves ont échappé à leurs ravisseurs au Nigeria, a annoncé dimanche une organisation chrétienne. Plus de 300 élèves avaient été enlevés vendredi dans une école catholique de l'ouest du pays.
Le sommet du G20 s'est achevé, dimanche, à Johannesburg, en Afrique du Sud. Les dirigeants présents ont vanté les bienfaits du multilatéralisme, tout en reconnaissant qu'il doit s'adapter à un monde toujours plus divisé que ce soit par les guerres, les rivalités géopolitiques et le protectionnisme.