Le président américain Donald Trump semble avoir endossé son costume d’homme de guerre lorsqu’il s’agit du Venezuela. Le locataire de la Maison Blanche menace à nouveau le pays d'une intervention terrestre : l'espace aérien vénézuélien est fermé et le plus grand porte-avions du monde est positionné dans la mer des Caraïbes. Faire chuter le régime Maduro, lutter contre le trafic de drogue ou encore l’immigration illégale, les raisons invoquées par Donald Trump sont nombreuses, mais sont-elles réellement les seules ? Pour répondre à ces questions et tenter de comprendre les nouveaux rapports de force qui se jouent entre les États-Unis et l'Amérique latine, Rapahël Kahane reçoit Jean-Louis Martin, chercheur associé sur l'Amérique latine à l'Institut français des relations internationales (IFRI).
A l'heure où le Cambodge et le Vietnam s'affrontent à nouveau, où rien ne semble véritablement réglé entre la RDC et le Rwanda, où la guerre à Gaza menace de repartir à tout moment et où l'Ukraine reste désespérément le théâtre du conflit le plus meurtrier en Europe depuis 1945, que penser des "trêves" négociées par Donald Trump qui revendique le rôle de "faiseur de paix" ? On va plus loin avec Zyad Limam et Anne Corpet.
La "Stratégie Nationale de Sécurité" présentée par la Maison Blanche constitue un "corollaire Trump" à la Doctrine Monroe : l'idée que le continent américain serait chasse gardée des Etats-Unis et l'Europe, le principal adversaire à la puissance américaine. Jusqu'à justifier l'ingérence de Washington dans les affaires intérieures des Etats européens ? On va plus loin avec Patricia Allémonière et Anne Corpet.
La tension ne retombe pas jeudi, au lendemain de la saisie par les États-Unis d'un pétrolier vénézuélien. Le président Nicolas Maduro accuse Washington de "piraterie maritime" tandis que la Maison Blanche affirme que le navire sera dirigé vers un port américain pour "en saisir le pétrole".
Les élus républicains de l'Indiana ont voté contre le redécoupage de la carte électorale de l'État malgré la pression exercée par le président Donald Trump qui réclamait une carte remodelée pour éliminer deux sièges démocrates au Congrès.
À quelques jours du second tour de la présidentielle chilienne, prévu dimanche, les étrangers en situation irrégulière s'inquiètent des promesses d'expulsions massives portées par le candidat d'extrême droite José Antonio Kast, grand favori du scrutin. Entre tensions à la frontière, discours sécuritaire et incertitude politique, le climat se tend.
Après les tirs contre les navires de narcotrafics, Donald Trump a affirmé avoir saisi un pétrolier au large du Venezuela. Un nouveau seuil est franchi dans l’escalade entre Washington et Caracas. La Maison Blanche accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro d'être complice du trafic de drogue. Le président vénézuélien nie ces accusations et affirme que les États-Unis veulent simplement prendre le contrôle des réserves pétrolières de son pays.
Maria Corina Machado a bénéficié de l’aide de l’administration Trump pour quitter clandestinement le Venezuela et se rendre à Oslo. Elle devait y recevoir son prix Nobel de la paix pour ses efforts en faveur d'une transition démocratique au Venezuela
Opposante vivant dans la clandestinité, Maria Corina Machado compte bien retourner au Venezuela, a-t-elle déclaré jeudi depuis Oslo au lendemain de la cérémonie de remise de son Nobel de la paix. Lors d'une conférence de presse, elle a dénoncé jeudi "l'invasion" de son pays par "des agents russes, le Hezbollah et des gangs criminels".
Le président américain Donald Trump, qui avait contesté en 2018 avoir parlé de "pays de merde" dont les ressortissants migrent aux États-Unis, a repris mercredi cette expression lors d'un discours anti-immigration d'une violence renouvelée.
Maria Corina Machado, qui a manqué mercredi la cérémonie de remise de son prix Nobel de la paix, est finalement arrivée à Oslo où elle est réapparue en public dans la nuit, pour la première fois depuis près d'un an. L'opposante vénézuélienne doit donner une conférence de presse jeudi matin.
Accusé d'avoir autorisé des transferts de fonds publics vers les comptes personnels de dirigeants paysans lorsqu'il était ministre de l'Économie, l'ancien président bolivien Luis Arce a été interpellé mercredi à La Paz.
Les États-Unis ont saisi un "très grand" pétrolier au large du Venezuela, a déclaré mercredi Donald Trump, sans donner de détail sur le navire, son propriétaire ou sa destination. Cette annonce intervient au moment où Washington intensifie la pression sur le Venezuela avec un important déploiement militaire dans les Caraïbes.
Les démocrates ont repris mardi la mairie de Miami pour la première fois en vingt-huit ans, un tournant majeur dans la capitale financière de la Floride, acquise à Donald Trump lors des trois derniers scrutins présidentiels. Eileen Higgins devient la première femme maire de la ville et espère donner à son parti un nouvel élan.
Des rues de Port-au-Prince à la diaspora mondiale, le compas fait vibrer Haïti et s’apprête à être inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco. Cette musique emblématique, à la fois danse sensuelle et identité culturelle, incarne la fierté artistique du pays.
Les députés brésiliens ont approuvé, mercredi, au terme au cours d'une séance chaotique marquée par des échauffourées, une proposition de loi qui pourrait alléger considérablement la peine de l'ex-président Jair Bolsonaro, condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'État.
Alors que le décompte des bulletins de la présidentielle est sur le point de s'achever au Honduras, Xiomara Castro, la présidente de gauche, a pointé du doigt mardi la "falsification" du résultat et l'"ingérence" du chef de l'État américain Donald Trump, dont le poulain Nasry Asfura devance légèrement le candidat Salvador Nasralla.
Le prix Nobel de la paix, attribué à l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado, a été remis mercredi à sa fille, la lauréate arrivant à Oslo seulement après la cérémonie. Elle tiendra une conférence de presse dans la matinée à Oslo, a annoncé le gouvernement norvégien.
Moins d'une semaine après la publication d'un rapport émanant de Washington reprenant à son compte la thèse d'extrême droite du grand remplacement, Donald Trump a dénoncé mardi la politique migratoire de l'UE, qualifiée de "désastre" et mise en œuvre par des leaders européens "stupides".
Au Honduras, le candidat libéral Salvador Nasralla dénonce un "vol" de l’élection alors que le dépouillement, longtemps bloqué, touche désormais à son terme. Avec près de 99 % des bulletins comptés, son rival Nasry Asfura, favori de Donald Trump, affiche une courte avance selon le Conseil électoral.
Lundi, 230 policiers kényans sont arrivés en Haïti dans le cadre d'une mission internationale intervenant contre les gangs alors que 100 autres, en fin de mission, ont quitté le pays, selon l'AFP. Une conférence internationale doit se tenir mardi à New York sur "la création d'une Force d'élimination des gangs".
Le groupe Paramount Skydance a présenté lundi une offre concurrente à celle de Netflix pour le rachat de Warner Bros Discovery. En coulisses, la proximité entre son patron, David Ellison, fils du milliardaire Larry Ellison, et la galaxie Trump, pourrait favoriser le dossier.