DÉCRYPTAGE - L’ancien premier ministre répondra par un discours à la déclaration de politique générale de Michel Barnier. Dans le flou quant aux intentions de son successeur, il voit poindre l’agacement de ses troupes.
Mercredi 3 avril 2024, à l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a inauguré la nouvelle formule de «questions au premier ministre», en répondant seul pendant quarante-cinq minutes aux interpellations des députés.
DÉCRYPTAGE - Le ministre de l’Intérieur multiplie les prises de position tranchées sans se soucier des polémiques. Une stratégie assumée, pour s’attirer la bienveillance du RN, quitte à se couper d’une partie du camp présidentiel.
DÉCRYPTAGE - Poussé par les élus locaux à sauver l’économie de l’archipel, meurtri par les émeutes, le premier ministre entend récupérer un sujet qu’Emmanuel Macron a décidé de gérer depuis 2020.
CONTRE-POINT - En prenant pour cible Bruno Retailleau, l'aile gauche du nouvel arc majoritaire contribue plutôt à renforcer l'image de fermeté et de détermination du nouveau ministre de l'Intérieur qu’à le disqualifier.
DÉCRYPTAGE - Le premier ministre prononcera ce mardi son discours de politique générale, censé projeter son action économique et régalienne pour la durée de son mandat.
CONTRE-POINT - Que Darmanin pense à la suite n’est pas une surprise. Faute d’avoir obtenu le quai d’Orsay, il se sent libre pour faire entendre sa singularité.
REPORTAGE - Mis à l’écart de l’exécutif par Michel Barnier, le député du Nord lance un mouvement de réflexion politique. Et attend au tournant le premier ministre.
En pleine partie de bourle, Gérald Darmanin (au centre) serre la main de l'ancien Défenseur des droits Jacques Toubon, sous les applaudissements de l'ex-premier ministre Gabriel Attal (à droite), à Tourcoing, le 29 septembre.
REPORTAGE - Les deux hommes, qui se sont imaginés à Matignon, se sont affichés en alliés pour la rentrée du MoDem. Des retrouvailles teintées de regrets et de mises en garde, avec l’objectif de préparer la suite.
ANALYSE - Une peine d’inéligibilité est la seule chose qui pourrait donner un coup de frein au chemin que la candidate du RN trace pour conquérir l’Élysée et le pouvoir. Elle y pense depuis un moment.
Invité du «Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat», le vice-président du RN a prévenu que le parti à la flamme censurerait seulement sur «du concret», évoquant notamment «le moment du budget».
Si la coalition du NFP entend renverser le plus rapidement possible le gouvernement, elle peine à définir une stratégie claire pour récupérer les clés de Matignon.
De nombreuses figures socialistes, opposées à la direction d'Olivier Faure et à l'alliance avec LFI, se sont retrouvées samedi dans l’Aude, aux «Rencontres de la gauche» de la présidente de la région Occitanie. Une première étape, notamment vers le prochain congrès du parti en 2025.
Le moment fort reste assurément le banquet du midi. Pour cette édition 2024, on retrouvait : François Hollande, Bernard Cazeneuve, Karim Bouamrane, Nicolas Mayer-Rossignol, Valérie Rabault…
DÉCRYPTAGE - La candidate du RN à la présidentielle embarque dans son sillage de nombreux souverainistes, notamment venant de gauche. À l’instar de son futur directeur de cabinet Ambroise de Rancourt.
RÉCIT - Avec leur alliance née au lendemain de la dissolution, l’ancien patron des Républicains et l’ex-candidate à la présidentielle ont noué une relation de confiance autour d’intérêts mutuels.
DÉCRYPTAGE - L’alliance gouvernementale avec LR crée le malaise parmi les troupes centristes, qui reçoivent le socialiste Bernard Cazeneuve dimanche pour leur rentrée, dans le Morbihan.
Bernard Cazeneuve lors du lancement de son mouvement politique La Convention, en 2022, peu après son départ du Parti socialiste, coupable à ses yeux de compromission vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon.
CONTRE-POINT - Le Rassemblement national doit trouver le ton face au gouvernement Barnier et garder une position critique pour être toujours perçue comme la seule alternative à Emmanuel Macron.
DÉCRYPTAGE - Régulièrement attaqué pour sa pratique hyperprésidentialiste du pouvoir, Emmanuel Macron voit désormais sa marge de manœuvre considérablement réduite par la coalition entre son camp et LR.
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