Les rumeurs autour du prochain GPU Battlemage d’Intel se multiplient, et un nouveau leak vient relancer l’intérêt. Selon des informations issues d’un fichier INF de pilote graphique en développement, la puce BMG-G31 serait utilisée dans quatre déclinaisons, dont trois professionnelles et une grand public. Ce détail laisse penser que l’Arc B770, longtemps évoquée, pourrait bel et bien exister.
Un fichier de pilote qui en dit long
La fuite provient du leaker @GOKForFree, qui affirme avoir eu accès à un fichier d’installation de pilote d’ingénierie mentionnant plusieurs références internes. Parmi elles, la BMG-G31, basée sur l’architecture Xe2 Battlemage, déjà repérée dans des journaux Linux le mois dernier. Ces premiers indices révélaient un GPU doté de 16 Go de VRAM, positionné au-dessus de l’actuelle Arc B580, qui exploite la puce BMG-G21.
Le fichier INF ferait également référence à Nova Lake et Nova Lake-S, deux plateformes CPU attendues pour 2026, confirmant qu’Intel avance conjointement sur ses gammes CPU et GPU de nouvelle génération.
Arc B770 : la relève de milieu de gamme ?
Si l’on se fie à la nomenclature habituelle, la BMG-G31 serait bien celle de la future Arc B770, un GPU milieu de gamme supérieur destiné à concurrencer les GeForce RTX 5060 Ti 16 Go et Radeon RX 9060 XT 16 Go. Avec environ 1,6× plus de cœurs que la B580 et 16 Go de mémoire GDDR6, elle viserait les joueurs en 1440p à un tarif estimé autour de 350 $.
Une arrivée tardive mais attendue
L’Arc B580 est disponible depuis près de dix mois, et AMD comme NVIDIA ont déjà complété leurs gammes respectives. Intel pourrait attendre le CES 2026 pour officialiser sa carte, sauf surprise. Si elle parvient à surpasser la RX 9060 XT à prix égal, elle pourrait redonner de la visibilité à la gamme Battlemage, parfois jugée en retrait.
Bonne nouvelle pour les gamers PC : les ventirads actuels ne finiront pas au placard. D’après un guide d’installation de Thermaltake qui a fuité, le futur socket Intel LGA1954 pour les Core Ultra 400 « Nova Lake-S » acceptera les systèmes de refroidissement LGA1851 et LGA1700.
LGA1954 : cap sur la continuité côté refroidissement
La rumeur circulait depuis mai 2025, mais elle se voit désormais appuyée par un acteur majeur du refroidissement. En clair, vous devriez pouvoir réutiliser un ventirad acheté pour un Core de 12e génération « Alder Lake » en 2021 sur une future plateforme « Nova Lake », un point qui limitera coûts et contraintes lors de la mise à niveau.
Thermaltake apporte ainsi une confirmation attendue : « la compatibilité des fixations LGA1851 et LGA1700 est maintenue », peut-on résumer du document. Intel conserverait des dimensions proches pour le package tout en augmentant le nombre de pins du socket. Pour y parvenir, le fondeur réduirait la taille des points de contact et la zone centrale dite « island », qui accueille certains composants SMD.
Un upgrade plus simple, reste à voir le TDP
Cette compatibilité mécanique ne préjuge pas des exigences thermiques, mais c’est déjà un solide filet de sécurité pour les utilisateurs. Il faut dire que la continuité des fixations est devenue un vrai critère d’achat. Reste à voir si les futurs TDP des Core Ultra 400 imposeront, ou non, des ventirads plus musclés.
Fausse alerte chez AMD : la Radeon RX 7900 conserve bien l’alimentation via son port USB‑C. Le constructeur a reconnu une erreur dans les notes de version de son dernier pilote.
AMD rectifie : aucun changement sur l’USB‑C des RX 7900
Dans un premier temps, le changelog indiquait que le nouveau pilote désactivait la fourniture d’énergie via l’USB‑C, conseillant même de revenir à la version de mars pour ceux qui en avaient besoin. Problème : il n’y a jamais eu de modification. AMD a confirmé que la note était erronée et l’a déjà corrigée. Comme le résume la marque, « l’information du changelog était incorrecte », et il faut dire que cette mention a semé la confusion chez certains utilisateurs RDNA3, surtout ceux qui suivent de près les modèles de référence dotés d’un USB‑C.
Pour la majorité des propriétaires de cartes custom, cette bourde n’aura sans doute eu aucun impact, mais elle intervient dans un climat déjà tendu autour du support logiciel. AMD a récemment confirmé la fin des optimisations de jeux pour RDNA1 et RDNA2, une décision qui touche des produits encore récents pour certains. Reste à voir si la réaction de la communauté poussera l’entreprise à réviser sa position.
Quid des APU RDNA2 et des machines sous Windows ?
Un point demeure flou : l’impact potentiel sur les APU RDNA2. Le cas de l’ASUS ROG Ally équipé du Ryzen Z2, dérivé d’un APU type Steam Deck et fonctionnant sous Windows, interroge. D’après les précisions disponibles, AMD évoque les RX 6000 et RDNA2, sans clarifier le statut du Ryzen Z2. À moins qu’ASUS ne prenne le relais du support pilote pour sa console, il semblerait qu’aucune nouvelle optimisation de jeux ne soit prévue pour cette plateforme.
En attendant une position plus détaillée, AMD enchaîne les déclarations courtes à la presse. La confirmation du maintien de l’alimentation via l’USB‑C des RX 7900 rassure, mais ne suffit pas à dissiper les doutes autour de la feuille de route logicielle côté RDNA2.
Menue, mais sans abdiquer aux capacités promises : Inno3D présente une GeForce RTX 5060 Low Profile à faible encombrement conçue pour les installations réduites. Avec cette récente venue dans le segment LP, on commence à bénéficier d’une offre conséquente pour les amateurs des configurations miniatures.
RTX 5060 en demi-hauteur, double slot, triple ventilateur
La nouvelle RTX 5060 LP vise les boîtiers serrés, des mini-ITX aux HTPC en passant par certains PC de bureau. Le constructeur annonce un format de 178 × 69 × 41 mm, soit plus de 20 % plus court que la version standard Twin X2. Le design se fait discret : coque noire, logos GeForce RTX et Inno3D en blanc, et pas le moindre éclairage RGB.
Le refroidissement s’appuie sur trois ventilateurs axiaux de 50 mm et un dissipateur en cuivre comprenant trois caloducs en contact direct avec le GPU. De quoi, selon Inno3D, conserver l’enveloppe thermique tout en tenant dans deux slots.
Basée sur l’architecture Blackwell de NVIDIA, la carte empile 3840 cœurs CUDA, 8 Go de GDDR7 sur bus 128 bits, pour une bande passante annoncée de 448 Go/s. Le boost culmine à 2497 MHz. L’alimentation passe par un unique connecteur 8 broches, avec un TDP de 145 W.
Inno3D RTX 5060 low profile triple ventilateur
Connectique et disponibilité
Côté sorties, la RTX 5060 Low Profile propose deux DisplayPort 2.1b et un HDMI 2.1b, pour gérer jusqu’à trois écrans en simultané. Il faut dire que ce trio convient bien aux postes compacts orientés création légère ou jeux en 1080p.
La carte n’apparaît pas encore sur la page globale d’Inno3D ; elle est toutefois mentionnée sur la version chinoise du site. « La RTX 5060 LP conserve les performances du modèle complet », avance la fiche, ce qui reste à vérifier en pratique.
Reste à voir si cette déclinaison low profile tiendra ses promesses thermiques dans des châssis très confinés et quand elle sera officiellement listée à l’international.
Un déballage hors norme. Avec la X870E AORUS XTREME X3D AI TOP, Gigabyte ne fait pas dans la demi-mesure : la carte mère phare de la nouvelle série X3D débarque dans un coffret monumental, regorgeant d’accessoires aussi luxueux qu’inattendus.
Un coffret hors norme pour une carte vitrine
D’après Benchlife, qui signe ce qui semble être le premier déballage mondial, la X870E AORUS XTREME X3D AI TOP n’apparaît pas encore sur le site de Gigabyte, bien qu’elle ait été montrée lors d’un événement Computex.
Le packaging impressionne : la boîte surpasse même celle de la C621 AORUS XTREME et dévoile la carte via des compartiments superposés qui s’ouvrent automatiquement. Il faut dire que la mise en scène vise clairement l’effet waouh.
Le plus surprenant reste toutefois la dotation. Gigabyte glisse un thermos de 375 ml, un ouvre-bouteille qualifié de « couteau » par Benchlife, ainsi qu’une série d’accessoires hardware peu communs : un cadre anti-fléchissement pour le CPU, un DAC USB‑C, et des dissipateurs dédiés aux SSD M.2 et à la mémoire DDR5.
Le capot mémoire sert à masquer ou refroidir des modules jugés peu esthétiques, tandis que le radiateur M.2 embarque son propre ventilateur alimenté par un discret connecteur POCO PIN.
Compatibilité et positionnement
Benchlife a monté le kit avec de la Corsair Dominator Titanium, confirmant l’absence de conflit d’encombrement. Le média prépare déjà un test complet. Reste à voir si l’ensemble convaincra au-delà de la démonstration technique, car ces modèles amiraux visent surtout l’exposition et les influenceurs, plus que le marché DIY classique. Comme le résume Benchlife, « ces cartes mères vitrines se rencontrent rarement dans des configurations réelles ».
Côté disponibilité et tarif, rien d’officiel pour l’instant. Compte tenu du positionnement, on peut s’attendre à un prix à quatre chiffres en dollars, donc potentiellement au-delà d’environ 950 à 1 100 euros selon le marché. En attendant, l’ambition est claire : afficher une solution AM5 haut de gamme, bardée d’accessoires et prête pour la prochaine vague AMD 800.
Présenté au Computex 2025, le Thermal GrizzlyWireView Pro II est désormais disponible en précommande exclusive sur la boutique Thermal Grizzly. Conçu pour les utilisateurs de cartes graphiques haut de gamme, cet outil de mesure améliore la surveillance énergétique et introduit des fonctions de protection inédites pour les connecteurs 12VHPWR. Il marque une avancée technique majeure, capable de mesurer la consommation d’énergie par broche du nouveau connecteur 12V-2×6, offrant ainsi une vision détaillée de la répartition de charge sur les GPU modernes.
Conception premium et sécurité renforcée
Le Thermal GrizzlyWireView Pro II adopte un boîtier en aluminium usiné CNC doté d’un système de refroidissement semi-passif. Un écran TFT-IPS haute luminosité assure un affichage précis des données critiques, même dans un environnement d’atelier ou de test. Grâce à la surveillance individuelle des broches, l’appareil peut détecter immédiatement les problèmes de contact entre le câble et la carte graphique, contribuant à prévenir les risques de surchauffe ou de court-circuit. Il inclut en outre une garantie étendue de deux ans sur le connecteur GPU et la carte graphique lorsqu’il est utilisé dans les conditions recommandées.
Des mesures précises et une analyse complète
Le courant n’est plus mesuré uniquement comme une valeur totale, mais broche par broche. Cette granularité permet d’identifier les déséquilibres de charge et de repérer rapidement les connecteurs défectueux. L’appareil intègre un enregistrement automatique des données, facilitant l’analyse postérieure des incidents ou des tests de charge. La surveillance couvre également la température d’entrée et de sortie du connecteur, avec deux capteurs NTC 10k externes inclus. Un ventilateur de 30 mm semi-passif gère la dissipation thermique selon la charge et la température ambiante, assurant un fonctionnement stable et silencieux.
Une interface claire et personnalisable
Le Thermal GrizzlyWireView Pro II embarque un écran couleur TFT-IPS 320 x 170 pixels et plusieurs modes d’affichage :
Vue principale : surveillance par broche, puissance totale, température et vitesse du ventilateur.
Vue simple : valeurs globales de puissance et tension.
Moniteurs dédiés : affichage du courant, de la tension et de la puissance par broche.
Un moniteur de température regroupe les capteurs et déclenche des alertes sonores et visuelles en cas de dépassement des seuils définis. L’interface permet de personnaliser les alarmes, le cycle d’affichage, le style visuel et la gestion du ventilateur.
WireView Pro II, écran couleur en action
Compatibilité et installation
Le Thermal Grizzly WireView Pro II est compatible avec les connecteurs 12VHPWR à 16 broches (4 capteurs + 12 alimentation/masse) et se décline en deux versions :
Normal (N) : lorsque les broches de capteur se trouvent entre le PCB et les 12 broches d’alimentation.
Reverse (R) : lorsque les 12 broches d’alimentation sont placées entre le PCB et les broches de capteur.
Le montage se fait en plug-and-play, sans configuration logicielle. Un câble adaptateur USB-C vers USB 2.0 est inclus pour l’intégration interne au PC, et les mises à jour firmware peuvent être effectuées directement par l’utilisateur via USB-C.
Prix et disponibilité
Le Thermal Grizzly WireView Pro II est disponible en précommande au prix public conseillé de 119,90 € TTC (ou 119,90 USD HT) sur la boutique officielle Thermal Grizzly. La disponibilité commerciale est prévue pour la mi-décembre 2025. Deux références sont proposées :
TG-WV-P2-H19N – WireView Pro II GPU 12V-2×6 Normal : 119,90 €
TG-WV-P2-H19R – WireView Pro II GPU 12V-2×6 Inversé : 119,90 €
Conclusion
Avec le Thermal GrizzlyWireView Pro II, la marque signe un outil de diagnostic de nouvelle génération, conçu pour répondre aux exigences des cartes graphiques les plus puissantes. Sa surveillance par broche, ses fonctions de sécurité intégrées et son design industriel robuste en font une référence pour les passionnés comme pour les professionnels du hardware.
Un redémarrage inopiné, puis une proposition de tester la mémoire : Windows 11 veut en finir avec les pannes RAM difficiles à cerner.
Windows 11 déclenche un scan RAM après crash
Microsoft introduit dans la dernière Insider Preview de Windows 11 (Build 26220.6982) une fonction baptisée Proactive Memory Diagnostics. Concrètement, lorsque le système subit un bugcheck ou un redémarrage inattendu, Windows invite l’utilisateur à programmer un contrôle rapide de la mémoire via l’outil intégré Windows Memory Diagnostic.
Le test s’exécute avant le prochain démarrage, dure environ cinq minutes en moyenne, puis signale si un problème de mémoire a été détecté et, le cas échéant, corrigé. Il faut dire que les incidents liés à la RAM restent parmi les plus retors à diagnostiquer.
Microsoft vise clairement les causes fréquentes : modules défectueux, profils XMP ou EXPO mal réglés, ou contrôleurs mémoire instables. Autant de sources de corruptions subtiles qui mènent à des plantages irréguliers et à des erreurs de données. D’après la communication relayée par Tom’s Hardware, l’objectif est de rendre ces pannes plus simples à identifier, « en réagissant dès le redémarrage pour proposer un test ciblé ».
Disponibilité et limites actuelles
Proactive Memory Diagnostics est pour l’instant réservé aux Windows Insiders du canal Dev. La fonctionnalité n’est pas encore prise en charge sur les machines Arm64, les appareils avec Administrator Protection, ni sur les configurations utilisant BitLocker sans Secure Boot. Reste à voir si cette intégration sera étendue rapidement à d’autres canaux et plateformes.
En attendant, cette approche proactive a tout du bon sens : détecter tôt une RAM capricieuse peut éviter des semaines de crashs sporadiques et des données abîmées.
Après la Stage Air V2, CREATIVE revient avec une version plus ambitieuse : la CREATIVEStage Pro, une barre de son compacte accompagnée de son caisson de basses. L’idée reste la même, proposer une solution simple, abordable et efficace pour améliorer le son d’un PC, d’une console ou d’un téléviseur, mais cette fois avec une connectique modernisée et une promesse de rendu plus large, soutenue par le Dolby Audio et la technologie SuperWide maison.
CREATIVE connaît bien le terrain. Depuis des décennies, la marque s’adresse aux utilisateurs qui veulent du meilleur son sans passer par des systèmes encombrants ou complexes. La CREATIVE Stage Pro s’inscrit dans cette continuité : un produit prêt à l’emploi, sans configuration fastidieuse, capable de s’adapter à plusieurs usages. Ce n’est pas une enceinte de salon déguisée, ni une simple extension multimédia d’ordinateur, mais un entre-deux pensé pour le quotidien grâce à un basculement facile entre le Far Field et le Near Field.
La barre de son mise sur un format discret : un châssis long et fin à glisser sous un moniteur, un caisson compact à glisser au sol ou sur le côté du bureau, et un ensemble de connectiques assez complet pour couvrir la majorité des scénarios. HDMI ARC, USB-C audio, entrée optique, Bluetooth 5.0 et prise auxiliaire : rien ne manque vraiment. De quoi basculer facilement d’un PC à une TV ou à une console selon le besoin.
Côté audio, la CREATIVE Stage Pro annonce une puissance de crête de 160 watts, un rendu Dolby Audio, et un caisson de basses chargé de renforcer la scène sonore. La promesse est claire : offrir un son plus ample et mieux défini que les haut-parleurs intégrés des écrans, sans chercher à rivaliser avec un vrai kit home cinéma plus onéreux. Une barre de son “du quotidien”, en somme, mais conçue avec un certain soin.
Affichée autour de 139,99 €, la Stage Pro se positionne sur un segment intermédiaire : suffisamment abordable pour le grand public, mais pensée avec une construction sérieuse et des fonctions audio avancées comme le Dolby Audio et le mode SuperWide. Dans ce test, nous allons voir ce que vaut réellement cette CREATIVE Stage Pro dans les faits. Installation, ergonomie, qualité de fabrication, rendu sonore en films, musique et jeux : tout y passe. L’objectif est simple, déterminer si cette barre de son compacte tient sa promesse de polyvalence et de cohérence, ou si elle reste cantonnée au rôle de solution d’appoint bien habillée.
Emballage de la CREATIVE Stage Pro
Sur la face avant de la boîte de la Stage Pro, CREATIVE opte pour un visuel clair, sans détour : la barre de son et son caisson de basses occupent tout l’espace, sur un fond blanc. Le logo orange de la marque, en haut à gauche, attire immédiatement le regard. En bas, une ligne d’icônes résume les points essentiels : Dolby Audio, SuperWide, 160 W peak, Bluetooth, et HDMI ARC. Autrement dit, tout ce qu’il faut savoir avant même d’ouvrir la boîte. La CREATIVE Stage Pro est une « Barre de son avec Dolby Audio pour une expérience cinématographique ».
L’arrière de la boîte reprend les principales informations techniques dans plusieurs langues. La présentation reste sobre et structurée, avec quatre caractéristiques principales : prise en charge Dolby Audio, technologie SuperWide, haut-parleurs calibrés avec précision et connectivité polyvalente. Une photo de la barre de son, vue de dos, nous montre la disposition des connectiques : AUX, entrée optique, HDMI ARC, USB-C, et alimentation, histoire de situer immédiatement les possibilités de branchement avant même d’ouvrir la boîte.
Unboxing et accessoires
La CREATIVE Stage Pro arrive bien protégée dans un double ensemble en polystyrène. En plus, la barre de son et son caisson de basses sont chacun enveloppés dans une housse plastique individuelle, évitant toute trace ou frottement pendant le transport. Les accessoires, câbles, télécommande et documentation, sont regroupés sur le côté dans un compartiment dédié. L’ensemble inspire une présentation sérieuse avec un vrai souci de protection.
La CREATIVE Stage Pro est livrée avec son bloc d’alimentation principal, accompagné de trois embouts interchangeables pour les prises secteur selon les régions. On retrouve également la télécommande infrarouge, un câble USB-C audio, ainsi qu’un manuel illustré clair et concis. Tout est immédiatement identifiable et prêt à l’emploi, sans sachets superflus ni accessoires inutiles. De quoi passer directement à l’installation facilement.
Caractéristiques techniques de la CREATIVE Stage Pro
Caractéristiques
Détail
Configuration enceinte
Système 2.1 (barre + caisson)
Usage recommandé
Films/Musique, Jeu, Streaming sans fil
Technologie
Dolby Audio
Puissance annoncée
2 × 20 W RMS (barre) + 40 W RMS (caisson) → 80 W RMS au total, 160 W en crête
Réponse en fréquence
50 Hz – 20 000 Hz
Rapport signal/bruit (SNR)
> 85 dB
Version Bluetooth
Bluetooth 5.3
Connectique principale
HDMI 2.0 (ARC), USB Audio (USB-C), Optique, AUX, Bluetooth
Dimensions barre
550 × 112.1 × 80.7 mm
Dimensions caisson
115 × 265 × 420 mm
Poids caisson
3,4 kg
Longueur du câble secteur
1,5 m
Longueur du câble caisson
Environ 2 m (filaire entre barre et caisson)
Plateformes Prises En Charge
TV, Windows PC, Mac, Mobile (par Bluetooth), Nintendo Switch 2
Design et conception
Voici la CREATIVE Stage Pro. Au premier regard, la barre de son et son caisson de basses affichent un design sobre. Ils forment un duo compact, pensé pour s’intégrer aussi bien sous un moniteur de PC que devant un téléviseur. Les proportions des deux produits restent en effet contenues : la barre mesure 55 cm de long pour un peu plus de 8 cm de haut, tandis que le caisson culmine à 42 cm. L’ensemble conserve ainsi un encombrement raisonnable tout en offrant un volume acoustique suffisant pour un usage polyvalent.
Visuellement, CREATIVE privilégie la simplicité fonctionnelle. La façade métallique est en maille fine. Elle protège les haut-parleurs et recouvre un afficheur LED discret. Le caisson de basses est en MDF (panneau de fibres à densité moyenne), il adopte un format vertical (seulement 115 mm de large) avec une ouverture frontale, favorisant la diffusion du son grave. Pas de chichi ici : l’ensemble inspire la rigueur et la cohérence.
La barre de son
Une façade aérée et protégée
La façade de la Stage Pro est entièrement recouverte d’une grille métallique micro-perforée, légèrement bombée. Elle protège les deux haut-parleurs intégrés tout en laissant passer efficacement le son. Cette conception favorise une diffusion homogène sur l’axe horizontal, évitant une directivité limitée souvent observés sur les barres plus étroites. Derrière la grille se cache également un afficheur LED blanc, visible à travers le maillage lorsque la barre est allumée. L’ajustement est précis, sans interstice apparent.
Nous trouvons les côtés de la CREATIVE Stage Pro très esthétiques ! Chaque extrémité est en effet fermée par un cache ovoïde de teinte dorée mate, orné du logo argenté de CREATIVE. Cette signature visuelle apporte une touche identitaire très réussie ! Le cache est en plus entouré d’une forme évasée pour des raisons esthétiques et probablement pour adoucir la diffusion latérale du son.
Cinq boutons physiques sur le dessus
La partie supérieure de la barre regroupe cinq boutons physiques légèrement incurvés à pression douce. Ils sont intégrés dans un bandeau en caoutchouc encastré dans le carénage de la barre de son. Nous y retrouvons le bouton d’alimentation, le réglage du volume, la sélection de la source (Bluetooth, HDMI ARC, USB ou optique), ainsi que le raccourci SuperWide, propre à CREATIVE. Chaque bouton offre un clic franc et silencieux, avec un bon retour sous le doigt, ce qui facilite la manipulation sans chercher visuellement la commande. L’ensemble reste lisible grâce à la sérigraphie contrastée et à la surface mate du bandeau sur le revêtement légèrement brillant de la barre de son.
Sous la barre de son CREATIVE Stage Pro, la marque a uniquement apposé une étiquette reprenant certaines caractéristiques techniques. Nous apercevons l’emplacement de la connectique située dans un renfoncement.
Des patins inclinés pour une meilleure directivité du son
La CREATIVE Stage Pro repose sur deux patins en caoutchouc épais, fixés directement sous le châssis. Ils assurent une très bonne stabilité sur la plupart des surfaces et limitent la transmission des vibrations au meuble.
Leur positionnement, proche des extrémités, répartit uniformément le poids de la barre de son (environ 3 kg). Leur hauteur permet en plus un léger dégagement sous la grille frontale pour favoriser la circulation de l’air. Leur inclinaison permet aussi une orientation naturelle de la façade vers l’auditeur. Cela favorise une meilleure diffusion du son lorsque la barre est posée sur un meuble TV ou sur un bureau. Sur les côtés, nous distinguons l’un des embouts dorés caractéristiques de la CREATIVE Stage Pro, qui signent l’identité visuelle du modèle.
Une connectivité discrète
La CREATIVE Stage Pro regroupe l’ensemble de sa connectique dans une cavité à l’arrière. Celle-ci est conçue pour dissimuler les câbles une fois l’installation terminée. Nous y retrouvons une entrée auxiliaire (AUX 3,5 mm), une entrée optique (Opt In), un port HDMI ARC, un USB-C audio pour la connexion directe à un PC, ainsi que les prises d’alimentation et de liaison avec le caisson de basses. Ce positionnement facilite le passage des câbles vers l’arrière du meuble tout en gardant un aspect propre et minimaliste. La mention Dolby Audio, gravée au-dessus, rappelle la compatibilité de la barre avec le décodage audio multicanal.
Le caisson de basses
Le caisson de basses de la CREATIVE Stage Pro adopte un format vertical compact, mesurant environ 42 cm de haut pour 11,5 cm de large. Son coffret, réalisé en MDF, offre une rigidité supérieure au plastique. Il limite les vibrations parasites et améliore la réponse dans les graves. Ce caisson au revêtement lisse légèrement brillant est relié physiquement à la barre via un câble. Il complète efficacement l’ensemble 2.1 en apportant de la profondeur aux scènes d’action et du relief aux morceaux musicaux.
Le caisson intègre un haut-parleur latéral de 5,25 pouces (environ 13,3 cm) dédié aux basses fréquences. Ce positionnement permet d’avoir une façade épurée tout en facilitant l’intégration d’un haut-parleur dans un volume étroit. Dans la pratique, ce positionnement favorise une diffusion plus importante et renforce naturellement les basses, amplifiées par les réflexions du support (meuble TV ou bureau) ou du mur adjacent.
En façade, la CREATIVE Stage Pro profite d’un évent bass-reflex. Cette ouverture permet de renforcer l’efficacité du haut-parleur dans les basses fréquences. Légèrement évasée, elle canalise le flux d’air généré à l’intérieur du coffret afin de prolonger les basses fréquences sans nécessiter plus de puissance. Le choix d’une ouverture frontale présente un avantage pratique : il évite d’étouffer le flux d’air si le caisson est placé près d’un mur ou dans un meuble TV, garantissant ainsi des performances constantes quel que soit son positionnement.
En dessous, le caisson de basse profite de quatre patins ronds en mousse dense. Ils assurent sa stabilité et limitent la transmission des vibrations vers le meuble. Ils contribuent à maintenir un son grave plus propre, sans résonance excessive, notamment à volume soutenu. La surface du caisson, en MDF avec son revêtement lisse, offre une bonne rigidité tout en restant simple à entretenir. Le positionnement symétrique des patins garantit une assise stable, même sur un bureau ou une étagère étroite.
Avec une télécommande !
La télécommande fournie avec la CREATIVE Stage Pro donne accès à l’ensemble des fonctions de la barre de son. On y retrouve la mise sous tension, la sélection de la source, le contrôle du volume et la gestion du Bluetooth, complétés par des réglages dédiés aux graves et aux aigus. Les touches “SuperWide” et “Mode” permettent d’activer le traitement spatial et de basculer entre les différents profils d’écoute.
L’ensemble est complété par des raccourcis pour l’affichage d’informations et la lecture multimédia. La télécommande, légère et bien équilibrée, fonctionne avec des piles AAA et offre une portée suffisante pour une utilisation depuis un canapé ou un bureau.
Installation et mise en route
L’installation de la CREATIVE Stage Pro ne demande que quelques minutes. Le système repose sur un branchement filaire entre la barre et le caisson de basses, et une connexion multiple avec la source audio (HDMI 2.0 (ARC), USB Audio (USB-C), Optique, AUX, Bluetooth).
Le caisson se relie donc à la barre de son via un câble propriétaire d’environ 2 mètres, ce qui permet de le placer librement dans une pièce. Il peut être à proximité d’un mur ou d’un meuble, sans contrainte réelle d’emplacement. Pour la liaison principale, la connexion HDMI ARC reste la solution la plus simple : un seul câble suffit pour le retour audio et la gestion du volume depuis la télécommande du téléviseur.
Le câble USB-A versUSB-C assure quant à lui une connexion directe à un ordinateur. La barre de son est alors reconnue comme périphérique audio sans besoin de pilote supplémentaire, pratique pour un usage mixte PC/TV. Les autres options (entrée optique, AUX 3,5 mm et Bluetooth 5.3) complètent l’ensemble pour s’adapter à tous les contextes d’utilisation.
La CREATIVE Stage Pro est conçue pour être posée directement sur un meuble TV ou sur un bureau. Ses patins antidérapants légèrement inclinés orientent naturellement le son vers l’auditeur, assurant une diffusion plus directe et équilibrée. Nous regrettons simplement l’absence de fixations murales, qui aurait offert un peu plus de liberté d’installation, notamment dans les petits espaces.
Pour le reste, la mise en place est immédiate : à l’allumage, l’écran dissimulé derrière la grille affiche la source active, et la barre mémorise automatiquement les derniers réglages utilisés.
Une fois l’installation terminée, la CREATIVE Stage Pro se fait rapidement oublier. Avec ses dimensions de 550 × 112.1 × 80.7 mm, elle sait rester discrète sur un bureau comme sous un téléviseur. Mais elle inspire surtout l’envie d’écouter !! Reste à savoir ce que vaut cette barre une fois en action. Que ce soit pour accompagner un film, une session musicale ou une partie de jeu, la CREATIVE Stage Pro promet une restitution claire et équilibrée, soutenue par son caisson de basses compact. Voyons donc ce qu’elle a réellement dans le ventre.
Expérience d’écoute
Dès les premières minutes d’écoute, la CREATIVE Stage Pro donne le ton. Le combo barre de son / caisson de basses est un ensemble sobre, cohérent, agréable à regarder et à écouter. Ici, pas de démonstration de force ni de grave envahissant, mais un rendu équilibré et raffiné qui s’adapte facilement aux différents usages. La barre et son caisson travaillent main dans la main : les voix sont nettes, les effets bien placés, et le grave apporte de la profondeur sans masquer le reste. Le mode SuperWide, propre à CREATIVE, élargit la scène sonore avec efficacité. Il ajoute de l’ampleur à l’écoute sans déséquilibrer le son. Il permet un bon compromis entre immersion et fidélité.
Attention cependant au volume sonore ! La CREATIVE Stage Pro en a sous le pied. Mais le son reste audible, même à volume soutenu sans distorsion particulière.
Avant de passer à notre analyse de la CREATIVE Stage Pro en situation, il nous a semblé pertinent de vous proposer un petit encart sur les différences entre les fréquences. Il vous aidera à saisir les nuances dans les situations concrètes d’écoute.
Pour comprendre : les graves, les médiums et les aigus
Les graves (20 à 250 Hz)
Ce sont les fondations du son, ceux qu’on sent avant même de les entendre. Les graves donnent du poids, du relief, cette impression de puissance qu’on retrouve dans une explosion de film, une ligne de basse ou un coup de grosse caisse. Ils habitent la zone des 20 à 250 Hz, là où le son devient presque physique.
Quand ils sont bien maîtrisés, ils apportent une assise naturelle, une vraie profondeur sans débordement. On sent le “coup de poing” sans que tout vibre inutilement. Mais dès qu’ils prennent trop de place, ils étouffent le reste : les voix deviennent sourdes, les instruments perdent leur relief, et on finit par avoir cette sensation de “boue sonore”.
Dans une bonne restitution, les graves doivent rester présents, fermes et précis — jamais gras, jamais traînants.
Les médiums (250 Hz à 4 kHz)
C’est le cœur du son, la zone où tout se joue. Les médiums couvrent environ 250 Hz à 4 kHz, et c’est là que vivent la plupart des instruments, ainsi que la voix humaine. C’est ce registre qui détermine la clarté d’un film, la justesse d’un morceau ou la crédibilité d’un dialogue.
Des médiums bien équilibrés rendent tout naturel : une guitare sonne comme une guitare, une voix comme une vraie voix. C’est la zone qui donne au son sa texture, son réalisme.
Quand ils manquent, tout paraît creux, comme si le son passait à travers un tunnel. Et quand ils sont trop en avant, le rendu devient nasillard, agressif, presque fatigant à la longue.
Les bons médiums, eux, s’effacent : ils ne s’imposent pas, mais donnent vie à tout ce qu’ils portent.
Les aigus (4 kHz à 20 kHz)
Les aigus, ce sont les petits détails qu’on n’entend pas toujours consciemment, mais qu’on ressent dans la finesse du rendu. Ils habitent la partie haute du spectre, entre 4 kHz et 20 kHz, et c’est souvent eux qui font toute la différence entre un son “plat” et un son “vivant”.
C’est le tintement d’un verre, le chuintement d’un “s” dans une voix, le souffle d’une flûte ou le claquement sec d’une cymbale. Dans les films, ce sont les sons d’ambiance, le vent, le bruissement d’un tissu, les pas sur du gravier. Dans les jeux, ce sont les impacts métalliques, les bruits d’armes ou les effets de rechargement qui donnent de la présence à la scène.
Quand les aigus sont bien dosés, tout paraît clair, précis, aéré. Trop poussés, ils deviennent perçants et fatiguent l’oreille. Trop discrets, le son s’éteint, perd de sa respiration. Le bon équilibre, c’est celui qui donne de la lumière sans brûler le tableau.
Films et home-cinéma
Lors du visionnage de films, la CREATIVE Stage Pro fait preuve d’un bel équilibre. Les dialogues ressortent clairement, sans agressivité, tandis que les effets (explosions, musiques, ambiances) ressortent idéalement. Le caisson de basses apporte ce qu’il faut de densité aux scènes d’action, avec un grave précis qui tape juste et s’arrête net, sans venir brouiller le reste.
Sur Mad Max : Fury Road, chaque vrombissement de moteur ou déflagration gagne en impact sans couvrir les voix. Sur des films plus calmes, comme Dune : Part Two ou Oppenheimer, la CREATIVE Stage Pro maintient une restitution claire : les voix restent intelligibles, les ambiances musicales sont bien séparées, et les dialogues ne se perdent jamais parmi les effets sonores.
Dans une pièce moyenne, le mode Far Field permet de profiter pleinement de la spatialisation, tandis que le Near Field fonctionne idéalement sur un bureau ou une configuration PC.
Musique
En écoute musicale, la CREATIVE Stage Pro a une restitution chaleureuse, agréable au quotidien. Les graves sont ronds et présents sans masquer le reste des fréquences. Les médiums sont précis, et les aigus, un peu retenus, adoucissent l’écoute.
Sur Daft Punk – Get Lucky, le groove passe très bien : la basse reste ferme, la guitare claque juste ce qu’il faut. Sur Adele – Hello, la voix sort du mix avec naturel et sans sifflantes gênantes. Les amateurs de rock apprécieront le rendu sur un titre comme Foo Fighters – The Pretender : le mur de guitares reste lisible, et la batterie conserve du relief. En jazz ou classique, la Stage Pro garde le cap, même si l’on perçoit un léger manque de précision dans les aigus.
Rien de rédhibitoire cependant : c’est un son équilibré, agréable à écouter longtemps sans fatigue. Et si on pousse le volume, le grave reste précis, ce qui est plutôt rare sur une barre aussi compacte.
Attention aux amateurs d’ultra basses, il faudra passer votre chemin. Le caisson fait bien le job sur les basses “classiques”, celles qu’on entend et qu’on sent légèrement dans le meuble. En revanche, il ne descend pas jusqu’aux ultra-basses, celles qui font vibrer le sol et le ventre dans les grosses explosions. Rien d’anormal à ce niveau de gamme, mais il faut le savoir.
Jeux vidéo
Enfin, la CREATIVE Stage Pro a aussi été pensée aussi pour le jeu, et elle se défend très bien ! La spatialisation est convaincante : les effets directionnels sont nets et la scène est large.
Dans Cyberpunk 2077, la ville prend vie ! Entre moteurs électriques, voix des passants et ambiances sonores futuristes, on s’y croirait ! Sur Call of Duty : Modern Warfare III, les tirs claquent, les explosions conservent leur impact, et les dialogues radio restent parfaitement audibles au milieu du chaos. Même dans Hogwarts Legacy, la barre restitue bien la dimension magique de la bande-son : les sorts fusent, les ambiances changent sans distorsion. Le caisson participe à l’immersion sans dominer. Les aigus sont aussi mesurés, mais ils évitent ainsi toute fatigue auditive sur les longues sessions.
Notre verdict sur la CREATIVE Stage Pro
[Test] CREATIVE Stage Pro : une barre de son simple, mais efficace
Conclusion
Avec la CREATIVE Stage Pro, CREATIVE signe une barre de son efficace, soignée et accessible. Nous retrouvons un produit compact, bien construit et pensé pour s’intégrer facilement dans la vie de tous les jours, que ce soit au pied d’un téléviseur ou sous un écran de PC. L’installation est rapide, les commandes simples, et la connectique couvre l’essentiel, HDMI ARC, USB-C, optique, Bluetooth 5.3, sans tomber dans le superflu.
Dès les premières écoutes, la Stage Pro séduit par sa cohérence. CREATIVE n’a pas cherché à impressionner à tout prix, mais plutôt à offrir un rendu équilibré, clair et constant, quelle que soit la source. Le caisson de basses joue son rôle sans excès : il donne du corps, de la densité, mais sans déborder sur les autres fréquences. Les dialogues restent nets, les ambiances sont bien restituées, et la scène conserve de la lisibilité, même dans les passages chargés. Le mode SuperWide ajoute une option bienvenue, sans exagération artificielle, et contribue à créer un espace sonore plus large, utile pour les films comme pour le jeu.
La barre montre aussi ses limites, forcément. Les ultra-basses sont absentes, et les aigus manquent parfois d’un soupçon de brillance sur certaines musiques acoustiques. L’absence de fixations murales restreint un peu la liberté d’installation. Rien de rédhibitoire, mais il faut le savoir.
Pour le reste, difficile de ne pas apprécier cette Stage Pro pour ce qu’elle est : une solution 2.1 simple, moderne et efficace, capable d’améliorer nettement le son d’un téléviseur sans se ruiner ni remplir le salon de câbles. A un peu moins de 140 euros, CREATIVE signe ici une barre de son bien équilibrée, pensée avec sérieux, qui coche l’essentiel sans chercher à en faire trop. C'est une compagne idéale que nous recommandons pour celui qui veut mieux entendre, sans forcément vouloir faire trembler les murs.
Qualité / Finition
8.5
Connectivité et compatibilité
9
Qualité sonore
8.6
Design et intégration
8.5
Prix
8.9
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Rendu sonore équilibré et clair
Caisson de basses efficace, grave bien contrôlé
Mode SuperWide convaincant pour élargir la scène
Connectique complète (HDMI ARC, USB-C, optique, Bluetooth 5.3)
Annoncé lors du COMPUTEX 2025, le CORSAIR MAKR 75 débarque dans nos locaux. Après avoir longtemps occupé (et dominé) le marché des claviers gaming préassemblés, CORSAIR s’aventure cette fois sur le terrain du “custom”, avec un kit barebone destiné aux amateurs de personnalisation. L’idée ? Proposer une base solide, haut de gamme et évolutive, que chacun peut assembler à son goût. Le constructeur promet ainsi un clavier capable de rivaliser avec les références artisanales, telles que le WOOTING 60HE+, tout en conservant la fiabilité, la compatibilité et le support logiciel de la marque.
Le CORSAIR MAKR 75 se distingue d’abord par son châssis en aluminium usiné et son format compact à 75 %. Ce choix combine l’essentiel d’un clavier complet avec des touches fléchées, une rangée de fonctions, une molette optionnelle, dans un encombrement réduit adapté aux bureaux modernes et destiné aussi aux utilisateurs nomades. CORSAIR mise ici sur la modularité : le kit est livré sans switches ni keycaps, ils sont laissés au libre choix de l’utilisateur à la commande. Le clavier est également compatible avec différents modules interchangeables, comme un écran LCD ou une extension sans fil, permettant d’adapter le clavier à ses besoins.
Sous la surface, le constructeur a soigné les détails techniques. On retrouve une structure multicouche d’amortissement sonore, un montage de type gasket pour un confort de frappe plus souple, et un PCB hot-swappable compatible avec la majorité des switches mécaniques du marché. Côté connectivité, le MAKR 75 prend en charge l’USB-C, le Bluetooth, ainsi que la connexion sans fil 2,4 GHz, le tout avec un polling rate pouvant atteindre 8 000 Hz en filaire. L’ensemble s’intègre naturellement dans l’écosystème iCUE, permettant la gestion de l’éclairage RGB, des macros et des mises à jour logicielles.
Côté tarif, nous nous retrouvons avec une base à 169,99 euros (couleur Argent ou Carbon). Il faudra rajouter 20 euros pour une plaque de switches FR4, des switches MLX à 35 euros et des touches en ABS ou PBT de 15 à 25 euros (touches personnalisées disponibles). L’écran LCD est à 20 euros et le module sans fil à 60 euros. Une addition qui peut donc aller au-delà des 300 euros !!
Avec le MAKR 75, CORSAIR tente donc de concilier deux univers souvent opposés : celui des claviers gaming prêts à l’emploi et celui des claviers custom assemblés pièce par pièce. Dans ce test, nous allons examiner si la promesse tient ses engagements : qualité de fabrication, expérience de frappe, modularité réelle et rapport qualité-prix. Réponse dans les prochaines lignes.
Emballage et contenu du CORSAIR MAKR 75 (kit presse)
CORSAIR nous livre un kit complet contenu dans une boîte grand format affublé du logo et d’un « Meet Your MAKR » aguicheur. C’est énorme et nous tenons vraiment à remercier la marque pour ce joli kit !!
À l’intérieur, nous retrouvons donc :
Une valisette de transport,
Un module LCD,
Un set de touches en PBT,
Un câble DROP,
Un module sans fil,
Une plaque de switches FR4,
Rien de moins que sept boîtes de switches,
Le clavier MAKR 75.
Mallette de transport
Avec son format 75%, le CORSAIR MAKR 75 conviendra aux utilisateurs aux bureaux à l’espace limité, mais également aux joueurs en vadrouille. Au lieu de glisser le clavier dans le sac à dos, il sera possible de le loger dans cette valisette en toute sécurité. Entièrement recouverte de tissu, elle intègre une coque en plastique rigide qui va protéger le précieux clavier.
D’un côté, nous avons une pochette zippée pour y loger câbles, extracteur de touches, billet de la LAN party…), de l’autre, un fond préformé à la base du clavier pour un calage sécurisant.
Câbles DROP
Depuis son rachat en 2023, CORSAIR avait déjà dans l’idée de s’attaquer au marché des claviers personnalisables. Dans le catalogue de la marque, il est possible de dégoter des câbles custom et notamment ce câble spiralé blanc à 39$. Il nous est livré dans un emballage noir sobre mentionnant la connexion type USB-A vers USB-C. De l’autre côté, en dehors des logos et étiquettes code barre habituelle, DROP met l’accent sur le connecteur YC8 utilisé qui promet une connexion robuste et sécurisée.
Le câble spiralé est accompagné d’un autre câble permettant la jonction vers l’hôte sans casser cet effet esthétique de la spirale.
Les deux câbles sont tissés (double gaine Techflex), entièrement blancs et se terminent par des connexions noires USB-A, USB-C et YC8 (avec des gaines thermorétractables autour des ports). La longueur du câble spiralé est de 14,6 cm et du câble de jonction de 137 cm ! Suffisant pour une utilisation à distance du clavier.
Caractéristiques :
Connexion
USB-C vers USB-A
Gaine câble
Techflex double
Gaine embouts
Thermorétractable
Connecteur
YC8
Longueur du câble spiralé
14,6 cm
Longueur du câble de jonction
137 cm
Poids
90,7 g
Module LCD MAKR 75
Par défaut, le CORSAIR MAKR 75 est livré avec une molette rotative permettant la gestion de divers paramètres. Dans l’esprit DIY de ce clavier custom, l’utilisateur pourra la remplacer par un module LCD. L’emballage est fidèle aux codes couleur de la marque et nous présente le module de face arborant son écran en fonctionnement. En arrière, nous avons la caractéristique principale du produit en sept langues : écran de 1,3″ et sa compatibilité avec le clavier MAKR 75.
Le module est blotti dans du papier bulle et calé dans un carton assurant une immobilité totale lors des manipulations de la boîte. Il est livré avec deux manuels et une carte intégrant un QR Code renvoyant vers le manuel d’utilisation.
Le module LCD du CORSAIR MAKR 75 est accompagné d’un cadre en plastique permettant son installation à la place de la molette dans le châssis du clavier. Trois trous pour le passage des vis sont présents pour sa fixation. Le PCB est à nu et une feuille de protection plastique est apposée sur l’écran en protection.
Caractéristiques :
Taille
1,3″
Résolution
240 x 240 px
Dimensions
33,77 x 36,26 x 15,8 mm (L x l x H)
Poids
13,5 g
Garantie
2 ans
Module sans fil MAKR 75
Toujours dans cet esprit de clavier custom personnalisable, le CORSAIR MAKR 75 pourra être équipé d’un module sans fil. Il permettra une utilisation sans contrainte du clavier aux utilisateurs soucieux d’avoir une liberté de positionnement maximale. Là encore, le produit nous est présenté sur un fond noir et jaune, couleurs fétiches de la marque. En arrière de l’emballage, nous retrouvons l’objectif principal de ce module qui est d’ajouter une « connectivité sans fil à faible latence SLIPSTREAM et Bluetooth ». La connectivité SLIPSTREAM étant la connectivité sans fil de CORSAIR à faible latence et à portée optimisée.
Les deux guides sont présents ainsi que la carte comportant le QR Code de renvoi vers le manuel. Le module est dans un papier bulle protecteur.
Le module sans fil mesure 188,8 x 90,7 x 11,9 mm pour un poids de 111,9 g. Il utilise une batterie polymère lithium-ion de 4170 mAh permettant une autonomie de 172 heures avec Bluetooth sans éclairage et molette, ou de 37 à 39 heures avec éclairage par défaut 2,4 GHz avec écran LCD. Il présente une plaque en ABS ornée du logo CORSAIR d’un côté et de l’autre des guides d’installation de type crochets. Il est accompagné de son dongle sans fil USB-A.
Caractéristiques :
Dimensions
188,8 x 90,7 x 11,9 mm (L x l x H)
Poids
111,9 g
Garantie
2 ans
Caractéristiques de la batterie
Type : Batterie polymère lithium-ion intégrée, rechargeable
Autonomie de la batterie :Jusqu’à 172 heures avec Bluetooth sans éclairage + Module de molette (sans LCD)37-39 heures avec éclairage par défaut 2,4 GHz avec LCD
Chargement : Charge via USB en environ 5 heures, selon la décharge de la batterie et l’utilisation
Capacité : 4 170 mAh
Dimensions : 159 (L) x 70,3 (l) x 3,0 (H) mm
Dimensions (avec câble) : 199 (L) x 70,3 (l) x 3 (H) mm
Poids : 8 g
Plaque switch
De plus, si l’utilisateur souhaite une sensation de frappe plus souple, il est possible d’utiliser une plaque de switches en FR4. Celle-ci est livrée dans une boîte cartonnée aux couleurs habituelles. Le dos de la boîte nous indiquant que cette plaque « offre une expérience de frappe équilibrée et un profil sonore neutre ».
Elle est emballée dans un papier (à la manière des claviers haut de gamme de la marque) et accompagnée des mêmes accessoires papier que les autres produits de ce kit. Elle mesure 315,53 x 132,56 x 8,5 mm pour un poids de 62g.
Caractéristiques :
Dimensions
315,53 x 132,56 x 8,5 mm (L x l x H)
Poids
62 g
Garantie
2 ans
Touches
Pour une customisation complète de ce CORSAIR MAKR 75, il est possible de choisir à l’achat entre différents types de touches : ABS profil DCX double injection en noir ou en blanc à 15 euros, en PBT profil OEM double injection en deux coloris à 25 euros ou en PBT sublimé profil Cherry (10 motifs différents) à 25 euros également. CORSAIR nous a livré des touches PBT coloris Silver Sun. En arrière, nous apprenons que ces touches ont comme caractéristiques :
Matériau PBT double injection durable de 1,5 mm avec surface texturée,
Touches de haute qualité avec des lettres ultra nettes qui offrent un magnifique rétroéclairage,
Pour les switches de touche de type MX et les formats 60%, 65%, 75%, TKL et 100%.
Les touches sont livrées dans des emballages en plastique rigide thermoformé pour éviter tout déplacement pendant le transport. Elles sont accompagnées d’un guide de garantie.
Switches MLX : CORSAIR MAKR 75
Enfin, pour compléter le CORSAIR MAKR 75, ce généreux kit arrive avec un lot diversifié de switches mécaniques :
MLX Pulse linéaires avec un son thocky,
MLX Fusion tactiles avec un son thocky,
MLX Quantum rapides et linéaires,
MLX Plasma fluides et linéaires.
En arrière des emballages, nous retrouvons toutes les caractéristiques.
Les voici :
MLX Plasma
Retour de frappe : 45 g Point d’actionnement : 2 mm Déplacement total : 4 mm Durée de vie de la frappe : 80 millions Pré-lubrifié : Oui Boîtier inférieur : 3 broches
MLX Fusion
Retour de frappe : 40 g Point d’actionnement : 2 mm Déplacement total : 3,4 mm Durée de vie de la frappe : 80 millions Pré-lubrifié : Oui Boîtier inférieur : 3 broches Force tactile : 50 g Pointe tactile 0,5 mm
MLX Quantum
Retour de frappe : 45 g Point d’actionnement : 1,2 mm Déplacement total : 3,4 mm Durée de vie de la frappe : 80 millions Pré-lubrifié : Oui Boîtier inférieur : 3 broches
MLX Pulse
Retour de frappe : 45 g Point d’actionnement : 2 mm Déplacement total : 3,6 mm Durée de vie de la frappe : 80 millions Pré-lubrifié : Oui Boîtier inférieur : 5 broches
Garantie
2 ans
Le clavier CORSAIR MAKR 75 en détail
Après cette présentation complète des éléments qui composent notre kit, nous voici rendus au cœur de notre test : le clavier CORSAIR MAKR 75.
« Nous croyons sincèrement que l’assemblage d’un clavier DIY ultra-personnalisé n’a pas besoin d’être une tâche difficile qui ne peut être accomplie que par les amateurs de clavier les plus inconditionnels », a déclaré Tobias Brinkmann, vice-président et directeur général des périphériques de jeu. « MAKR 75 a été développé autour du concept d’un processus de construction intuitif, couche par couche, qui rend la tâche satisfaisante de concevoir et d’assembler votre clavier parfait aussi simple que possible. »
Pour CORSAIR, l’objectif est simple : proposer un produit facile à créer parmi de nombreux choix de composants et facile à assembler par la suite. Vérifions-le.
Emballage du CORSAIR MAKR 75
Comme pour les autres produits de ce kit, le CORSAIR MAKR 75 nous est présenté de face sur l’emballage. Cependant, ici, la marque n’utilise pas une photo du produit, mais plutôt un dessin schématique (pour conserver la surprise au déballage ?). Il est accompagné de la compatibilité étendue à différents systèmes (PC, Mac, Xbox et PlayStation), ainsi que de la couleur (Silver pour notre exemplaire) et de la disposition du clavier en français avec un rang inférieur standard. C’est un kit clavier Barebones (vendu sans certains composants essentiels) pour une information claire à l’acheteur.
En arrière, nous avons les caractéristiques essentielles du CORSAIR MAKR 75 :
Kit de clavier pour mini-PC Barebones 75 % DIY, personnalisable avec une esthétique attrayante.
Structure avec joint d’étanchéité et système d’amortissement du son à 8 couches, pour une acoustique et des sensations supérieures.
Taux d’interrogation jusqu’à 8 000 Hz avec Corsair AXON, pour des actions de jeu ultrarapides.
Cadre en aluminium usiné et durable, offrant une stabilité irréprochable.
Prise en charge des modules complémentaires, pour optimiser votre configuration avec des fonctionnalités supplémentaires.
Le meilleur des deux mondes : personnalisation DIY et performances CORSAIR de haut niveau.
À l’ouverture, l’intérieur de l’emballage nous propose une liste complète des raccourcis du CORSAIR MAKR 75. Un QR Code est également présent pour se rendre sur la page du manuel d’utilisation.
La présentation interne est soignée (c’est un produit haut de gamme) et nous retrouvons deux étages différents intégrant les différents accessoires. Le CORSAIR MAKR 75 est délicatement emballé dans une pochette en tissu blanc pour le protéger lors des premières manipulations.
Accessoires
Le bundle est riche et va surtout permettre un assemblage facile de son clavier custom. Nous avons :
Un extracteur combo de touche et de switch,
Un tournevis cruciforme aimanté,
Un câble USB-A vers USB-C tissé, blanc de 1,8 m,
Un jeu de 8 joints en silicone,
Un jeu de vis et une clé Allen.
Caractéristiques
Format
75 %
Capot supérieur et partie inférieure
Entièrement en aluminium
Coloris
Carbone / Argent
Mousse d’insonorisation(de haut en bas)
8 couches : Mousse PU Support PET transparent Mousse du switch IXPE Film PET Mousse de socket Mousse de rembourrage PU Mousse avec support PET Coussin en caoutchouc de silicone
Plaque switch
Polycarbonate (avec joints en silicone)
Rétroéclairage
Éclairage LED individuel et programmable par touche
Connectivité
USB 3.0 Type-A
Matrice
100 % Anti-Ghosting avec rollover complet de N touches (NKRO)
FN + MAJ droite Interface utilisateur iCUE CORSAIR Web Hub
Luminosité Contrôle
Raccourcis FN / Molette rotative
Hauteur réglable
Oui
Fonctionnement Plug and Play
Oui
Compatibilité des consoles
Xbox One, Xbox Series X|S, PlayStation 4,5
Câble
1,8 m, USB Type-C vers Type-A, amovible, noir pour les barebones noirs/blanc pour les barebones argentés, caoutchouc anti-enchevêtrement
Dimensions
331,49 x 145,15 x 52,19 mm (L x l x H)
Poids
916,2 g
Garantie
2 ans
Le CORSAIR MAKR 75 en détail
Voici le CORSAIR MAKR 75 dans sa forme la plus simple : le clavier est nu, prêt à accueillir ses switches et ses touches. Le cadre supérieur et la partie inférieure ont été taillés dans un bloc d’aluminium usiné. Le clavier en impose par son poids conséquent d’un peu moins de 1kg et par cette finition argentée légèrement brillante qui souligne immédiatement son positionnement haut de gamme.
Le plateau noir contraste élégamment avec cette coque argentée, mettant en valeur les emplacements hot-swap destinés aux switches mécaniques. On distingue également les stabilisateurs préinstallés, lubrifiés en usine, qui devraient apporter une frappe fluide et sans cliquetis.
Dans l’angle supérieur droit, la molette en aluminium attire aussi l’attention. Texturée avec précision, elle apporte une touche à la fois esthétique et fonctionnelle, typique du soin apporté par CORSAIR à ses claviers premium. Posé sur le bureau, le CORSAIR MAKR 75 dégage déjà une impression de solidité, de sobriété et d’élégance.
Un cadre tout alu
Le cadre tout aluminium a été décoré de divers éléments permettant au CORSAIR MAKR 75 de se marier facilement avec un environnement de travail et de jeu en même temps. Ainsi, nous retrouvons les codes visuels habituels avec le double slash suivi du nom du produit. Le logo de la marque apparaît également en bas du cadre supérieur de façon discrète.
Trois voyants seront visibles lorsque notre CORSAIR MAKR 75 sera fonctionnel. Ils correspondent à l’activation du verrouillage des touches Caps Lock, Num Lock et Scroll Lock.
De plus, le clavier CORSAIR MAKR 75 intègre une bande noire affublée du nom de la marque dans le haut du cadre. Cette bande n’est pas que décorative et, nous le verrons par la suite, elle pourra être remplacée par plusieurs éléments fonctionnels.
Enfin, toujours dans la partie supérieure, nous avons la molette multifonction. Positionnée dans l’angle supérieur droit du clavier, elle affiche une finition brossée sur sa partie supérieure et un motif texturé sur les flancs pour une meilleure prise en main.
Le contour du CORSAIR MAKR 75 intègre un port USB-C pour une utilisation du clavier en filaire et pour la recharge de sa batterie interne.
Le dessous du CORSAIR MAKR 75
Le dessous du CORSAIR MAKR 75 est lui aussi en aluminium usiné. Il affiche des lignes angulaires nettes qui donnent un sentiment de solidité accrue à l’ensemble. Au centre, on retrouve le logo Corsair gravé sur un médaillon métallique poli, un détail élégant qui rappelle le soin apporté à la construction de ce clavier.
En haut, le CORSAIR MAKR 75 dispose d’un switch pratique permettant de permuter entre PC et Mac.
En bas, le CORSAIR MAKR 75 profite de deux longs patins antidérapants assurant une bonne accroche sur un bureau.
Deux pieds aimantés amovibles sont intégrés dans les coins supérieurs. Ils permettront de régler la hauteur du CORSAIR MAKR 75 sur deux niveaux selon les préférences de l’utilisateur. Ils sont larges et également recouverts d’une partie antidérapante.
Ergonomie
Le CORSAIR MAKR 75 annonce une hauteur en avant d’environ 17 mm considérée comme ergonomiquement satisfaisante malgré ce châssis imposant en aluminium. Cette hauteur ne nécessite pas forcément l’utilisation d’un repose-poignet et devrait, sur de longs moments de frappe, ne pas provoquer de gêne particulière au niveau des poignets ou des avant-bras.
En arrière, nous l’avons vu précédemment, le CORSAIR MAKR 75 profite de deux hauteurs différentes de 30 et 37 mm avec l’utilisation des pieds aimantés.
Un environnement prêt à accueillir les switches
Enfin, pour finir ce tour d’horizon de ce CORSAIR MAKR 75 à la sortie de boîte, nous pouvons nous attarder quelques instants sur la plaque de switches préinstallée. Celle-ci présente les emplacements hot-swap destinés à recevoir les switches mécaniques à 3 ou 5 broches. CORSAIR a opté pour une plaque de maintien en polycarbonate, associée à ce cadre en aluminium pour un bon équilibre entre rigidité et absorption des vibrations.
Les stabilisateurs vissés des plus grandes touches sont en place. Ils devraient assurer une frappe stable et limiter les tremblement, cliquetis ou inclinaison significative des touches à l’utilisation.
(Dé)Montage du CORSAIR MAKR 75
C’est parti pour l’installation des différents éléments livrés avec le CORSAIR MAKR 75 et une petite séance de personnalisation !
Pour séparer le cadre supérieur du corps inférieur, il suffit de dévisser les neuf vis présentes grâce à la clé Allen fournie.
Une fois les vis retirées, il faut soigneusement retourner le CORSAIR MAKR 75 en maintenant le boîtier ensemble pour éviter que les composants ne tombent. Le cadre supérieur se désolidarise facilement du corps, mais reste lié avec le câble du PCB de la molette.
Pas de panique ! Ce câble s’enlève également facilement en tirant doucement.
Le cadre supérieur est ainsi totalement désolidarisé du corps inférieur et nous pouvons ainsi dissocier les différents éléments internes.
Installation du module sans fil
Le module sans fil s’installe au niveau de la dernière plaque en caoutchouc. Celle-ci est prédécoupée au centre, au format du module sans fil. Il suffit tout simplement de le retirer pour éviter une double épaisseur.
Le module sans fil s’installe en alignant les broches en plastique avec les fentes correspondantes à l’arrière de la mousse du support. Des indicateurs visuels vous guideront dans cette étape. Une fois les broches en plastique alignées, appuyez légèrement sur les quatre coins du module jusqu’à ce qu’ils s’enclenchent. Il faudra également bien s’assurer que le connecteur du PCB et le connecteur du module soient alignés. Leur association se fera en appuyant fermement sur le module sans fil jusqu’à entendre un clic de confirmation. De plus, une LED blanche s’allumera lorsque le clavier sera sous tension.
Le module sans fil est installé. Nous pouvons maintenant replacer la mousse du support dans le corps du CORSAIR MAKR 75.
L’opération suivante consiste à remplacer la barre frontale en plastique (avec le mot CORSAIR) située sur le haut du cadre supérieur par les boutons en plastique inclus avec le module sans fil.
L’ordre d’installation correct de gauche à droite est :
Bouton Marche/Arrêt,
Mot Corsair,
Bouton SLIPSTREAM 2,4 GHz,
Bouton Bluetooth.
Remplacement de la plaque des switches
Le remplacement de la plaque de switches du CORSAIR MAKR 75 est une opération très simple. Il suffit de se fier aux découpes, et de remplacer l’une par l’autre. Ne pas oublier de repositionner les petits joints en silicone transparents pour l’absorption des chocs et des vibrations à la frappe.
Installation du module LCD
Le remplacement de la molette du CORSAIR MAKR 75 par le module LCD demande un peu plus de temps, mais c’est une opération simple également. Il suffit de dévisser trois petites vis permettant la fixation de la molette au cadre en aluminium et de retirer un cadre en ABS gris muni de quatre petits crochets.
Le module LCD dispose des mêmes trois petits trous et d’un cadre noir. Il faut d’abord placer celui-ci en premier en passant par l’extérieur du cadre en aluminium. Il dispose aussi de quatre petits crochets permettant la fixation au cadre.
Le module LCD viendra se positionner au centre du cadre et sera à fixer avec les trois mêmes vis de la molette.
Enfin, il ne faut pas oublier de brancher le câble plat au PCB de module LCD.
Presque prêt …
Notre CORSAIR MAKR 75 est presque prêt. Il est maintenant muni d’un module sans fil et de ses boutons d’allumage et de choix de connexion (sans fil ou Bluetooth), d’une plaque de switches FR4 et d’un module LCD à la place de la molette initiale. Les opérations sont très simples, elles ne nécessitent pas beaucoup de temps et surtout aucun matériel extérieur, puisque tout est fourni avec les éléments. Le cadre supérieur sera à fixer au corps inférieur à l’aide des neuf vis présentes au démontage. Le manuel se trouve ici et s’adresse à tout type d’utilisateur.
Installation des switches et des touches sur le CORSAIR MAKR 75
L’installation des switches est une opération aisée. Ceux-ci sont livrés par boîtes de 35 unités et contenus dans un support en plastique préformé. Nous avons installé les MLX Pulse qui sont des switches linéaires avec un son thocky.
Lubrifiés en usine, ces switches assurent une stabilité de frappe grâce à un parcours homogène et court. L’acoustique thocky renforce chaque pression sur une touche et produit un son grave, doux et rond plutôt qu’un bruit sec. Donnés pour 80 millions de frappes, ils nécessitent une force d’activation de 45 g, ils ont un point d’actionnement à 2,0 mm et une course totale de 3,6 mm.
Les MLX Pulse sont montés sur un système hotswap compatible avec les switches 3 et 5 broches, ce qui laisse la possibilité de personnaliser le clavier avec d’autres références mécaniques si souhaité. Chaque switch doit se positionner bien verticalement sur la plaque afin de ne pas déformer les broches en arrière.
Enfin, pour compléter ce CORSAIR MAKR 75, nous devons installer les touches fournies. Comme pour les switches, elles sont livrées dans un support en plastique préformé. Ces touches sont en PBT double injection durable de 1,5 mm avec une surface texturée. Ce matériau garantit davantage de durabilité et de stabilité que l’ABS, il résiste mieux à l’effet de brillance et à l’usure. Les touches sont livrées avec un extracteur.
Le PBT double injection permet également une meilleure lisibilité des légendes et une meilleure compatibilité avec le rétroéclairage.
Prêt à l’usage !!
Notre clavier est enfin assemblé ! Il est temps de passer quelques heures à rédiger ce test en compagnie du CORSAIR MAKR 75 !
Tout d’abord, l’assemblage des différents éléments a fait monter le poids total du CORSAIR MAKR 75 à 1,3 kg ! Pour rappel, le clavier nu pèse 916 g. Cette prise de poids amène immédiatement une sensation de robustesse et de stabilité. Grâce au châssis en aluminium, le clavier propose en plus une rigidité exemplaire. Il n’est pas question de frapper plus que de raison sur ce CORSAIR MAKR 75, mais les frappes intensives libérées lors de la rédaction de ce test (et un peu de jeu aussi…) n’ont provoqué aucune flexion particulière. Le clavier affiche un poids bien équilibré, suffisant pour rester fermement ancré sur le bureau.
De plus, le format 75 %, avec sa disposition compacte mais complète, offre un équilibre réussi entre fonctionnalité et ergonomie. Les flèches directionnelles, les touches de fonction et la colonne d’insertion sont conservées sans sacrifier l’espace pour la souris. Le CORSAIR MAKR 75 conviendra pour un poste mixte jeu/bureautique dans un environnement limité en espace.
En frappe, le montage gasket du CORSAIR MAKR 75 se fait immédiatement sentir. La plaque des switches, montée sur des joints en silicone (qu’il ne faut pas oublier au remontage de la plaque FR4), absorbe les chocs et réduit les vibrations. Le résultat est une frappe plus souple, plus contrôlée, avec une excellente réactivité. Nous avons aussi apprécié les stabilisateurs vissés sur le PCB du CORSAIR MAKR 75. Le ressenti des grandes touches (barre espace, entrée, shift) à la frappe reste uniforme, sans oscillation latérale ni cliquetis. L’ensemble donne une sensation de solidité mécanique maîtrisée, typique des claviers custom à l’assemblage réfléchi.
La signature acoustique du CORSAIR MAKR 75 dépendra naturellement des switches choisis, mais sa base acoustique est très saine. Les différentes couches d’amortissement internes contribuent à une sonorité mate et contrôlée. L’architecture fermée du boîtier, combinée à la plaque en polycarbonate, limite efficacement la propagation des bruits internes.
Voici les différentes sonorités des switches proposés par CORSAIR dans notre kit presse :
Switch MLX Pulse mécanique linéaire thocky :
Le son est profond, mat et rond. La sensation est douce, sans ping métallique.
Switch MLX Plasma mécanique linéaire smooth :
Là, le son est plus contenu, léger et doux avec très peu de résonance.
Swicth MLX Fusion mécanique tactile tocky :
Le son est plus sec et net, accentué par le point tactile.
Switch MLX Quantum mécanique linéaire rapide :
Un son plus clair et court.
Côté fonctionnalité, le clavier CORSAIR MAKR 75 est bien pensé. La molette multifonction est fluide et précise, avec une course bien calibrée, idéale pour le réglage du volume par exemple. Le connecteur USB-C central facilite le câblage, tandis que le sélecteur de mode (PC/Mac) et les voyants discrets en façade s’intègrent sans perturber l’oeil de l’utilisateur.
En pratique, le CORSAIR MAKR 75 se révèle aussi agréable à utiliser qu’à modifier : c’est une plateforme solide et évolutive, qui combine la rigueur d’un produit robuste et la souplesse d’un clavier custom bien pensé.
L’écran LCD en action
L’écran LCD du CORSAIR MAKR 75 est discrètement logé dans l’angle supérieur droit. Il ne cherche pas à voler la vedette, mais il ajoute une touche high-tech bienvenue. Présentant une taille de 1,3″, sa définition de 240 x 240 px est fine, la luminosité bien calibrée, et la réactivité excellente. On y retrouve les fonctions essentielles : contrôle du rétroéclairage, lecture/pause média, réglage du volume, ou encore affichage du logo CORSAIR lors du démarrage.
Mais le plus amusant reste la personnalisation via iCUE. L’écran peut afficher des images statiques, des GIF animés, voire un logo personnalisé. Parfait pour y glisser un visuel PauseHardware ou un clin d’œil discret à sa config. L’interface est fluide, sans latence perceptible, et la transition entre les modes est instantanée.
Du RGB aussi !
Comme d’habitude, les produits CORSAIR profitent d’un éclairage RGB maîtrisé. Les LED des touches du CORSAIR MAKR 75 sont vives sans être agressives et profitent d’une bonne diffusion. L’éclairage traverse uniformément les touches en PBT, sans halo excessif ni fuite lumineuse entre les touches. Le rendu est propre et précis.
Via le logiciel maison iCUE, nous retrouvons la palette complète d’effets dynamiques, des vagues arc-en-ciel classiques aux animations plus élaborées. Chaque touche peut être configurée individuellement, et la synchronisation avec les autres périphériques CORSAIR se fait sans accroc. Le CORSAIR MAKR 75 sait aussi rester sobre : un blanc chaud ou un ton pastel suffisent à lui donner une allure élégante, loin des excès « sapin de Noël » que nous pouvons apercevoir quelquefois.
Elle est chouette ma molette ! Nous sommes tombés sous le charme de cette molette usinée avec soin et cerclée d’un halo RGB parfaitement diffus. L’éclairage est ni tape-à-l’œil ni discret au point d’être oublié. C’est le genre de détail qui donne au MAKR 75 son identité : un produit pensé dans le moindre recoin, jusque dans la molette qu’on finit par manipuler juste pour le plaisir.
Paramétrage par le Logiciel iCUE
Le CORSAIR MAKR 75 est paramétrable grâce au logiciel maison iCUE. Après l’installation de celui-ci, nous retrouvons notre clavier parmi les produits installés sur le système.
Attardons-nous un instant sur les réglages globaux disponibles. Les « Paramètres du périphérique » vont permettre de rechercher les mises à jour, régler la luminosité des touches, modifier la disposition des touches, etc., mais surtout de visualiser le taux d’interrogation sans fil SLIPSTREAM ou de modifier le polling rate en filaire de 120 Hz à 8000 Hz (0,125 msec). Il sera aussi possible d’activer le mode veille, d’afficher les infos bulle et d’afficher le niveau de batterie dans la zone de notification Windows.
Les différents paramètres du CORSAIR MAKR 75 sont disponibles à gauche de la fenêtre. Le premier paramètre concerne les effets d’éclairage. Il est possible de modifier l’éclairage du clavier touche par touche ou d’appliquer les effets prédéfinis. La vitesse, la direction, le niveau de luminosité sont modifiables pour certains effets.
Le deuxième item concerne l’attribution des touches. Il suffit de créer une « Nouvelle attribution » et d’assigner une fonction à une touche. L’utilisateur aura le choix entre plusieurs sous-groupes : touches de clavier, de souris, Médias… Il sera aussi possible de créer des macros.
L’onglet Performances permettra de désactiver certaines combinaisons de touches lorsque la touche Windows est activée. Il sera possible de désactiver la combinaison Alt+Tab, ou Alt+F4, ou Maj+Tab, ou la touche Windows elle-même.
Le quatrième onglet nommé FlashTap est particulièrement utile aux jeux compétitifs. Il gère de façon intelligente la situation où deux touches de déplacement opposées (comme « gauche » et « droite » ou « A » et « D ») sont pressées simultanément.
Le dernier onglet nommé Écran va permettre de paramétrer le petit module LCD s’il est installé : type d’écran (image, batterie, capteur), images, GIF avec une gestion de la taille grâce à un curseur.
Enfin, si la molette est installée par défaut, il sera aussi possible d’accéder à certains paramètres avec l’attribution de fonctions diverses.
N’oublions pas que le format compact du CORSAIR MAKR 75 lui permet de s’emporter facilement. Et, pour ceux qui ne souhaitent pas installer iCUE sur une machine hôte lambda lors d’un LAN, il est possible de paramétrer le clavier par l’intermédiaire d’un navigateur grâce au CORSAIR WEB HUB. Nous l’avons essayé lors du test du dernier clavier de CORSAIR, le Vanguard 96. Pour ceux qui veulent en savoir plus, c’est ici.
Notre avis sur le CORSAIR MAKR 75
[Test] CORSAIR MAKR 75 : quand les pirates du gaming se mettent aux claviers customs
Conclusion
Avec le MAKR 75, CORSAIR signe un premier pas très convaincant dans le monde des claviers custom. Le constructeur aux trois voiles ne s’est pas contenté d’un simple exercice de style ou d'un énième clavier gamer : il propose ici une plateforme robuste, évolutive et bien pensée, capable de séduire aussi bien les amateurs de personnalisation que les utilisateurs exigeants en quête de confort et de performance.
Le châssis tout aluminium respire la qualité. Nous avons aimé le poids et la robustesse de l'aluminium. Le montage gasket assure une frappe souple et agréable, tandis que la structure interne multicouche maîtrise parfaitement l’acoustique. Le CORSAIR MAKR 75 est agréable à regarder et confortable à utliser. La modularité fait partie intégrante du concept : molette, écran LCD, module sans fil, plaques de switches interchangeables… tout s’installe facilement, sans outil particulier (et sans prise de tête) et sans perdre cette sensation de produit haut de gamme.
Le logiciel iCUE complète l’expérience avec une interface claire et des fonctions abouties : RGB par touche, macros, FlashTap pour le jeu compétitif ou encore gestion de l’écran LCD. On sent la volonté de CORSAIR d’allier la souplesse du DIY à la fiabilité d’un produit de série, et, sur ce point, le pari est réussi.
Reste la question du prix : le barebone est attractif, mais en cumulant les modules et accessoires, la facture grimpe vite au-delà des 300 €. C’est un investissement, certes, mais il s’accompagne d’un confort de frappe, d’une modularité et d’une qualité de fabrication qu’on retrouve rarement dans cette catégorie.
Le CORSAIR MAKR 75 n’est donc pas un clavier pour tout le monde, mais pour ceux qui veulent un objet solide, personnalisable et durable, capable de rivaliser avec certains customs plus exclusifs. Une belle réussite pour une première incursion dans ce segment, qui place clairement CORSAIR parmi les marques à suivre sur le marché du custom premium.
Qualité/finitions
9.6
Qualité frappe
9.3
Rétroéclairage
9
Nuisances sonores
9.3
Ergonomie
8.6
Prix
7.9
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
La personnalisation facile ave cun assemblage simple et complet
Un châssis en aluminium robuste à la finition exemplaire
Octobre 2025 marque un mois particulièrement dense pour Endorfy, avec plusieurs lancements remarqués. Après le microphone et les écouteurs Alt Grey, puis le nouveau boîtier Arx blanc, la marque dévoile désormais le ventilateur PC Endorfy Zephyr 92. Conçu pour les petits boîtiers, ce modèle prouve qu’un bon refroidissement ne dépend pas de la taille, mais d’une conception intelligente et maîtrisée.
Compact, silencieux et efficace, le EndorfyZephyr 92 incarne la philosophie d’Endorfy : combiner savoir-faire technique et accessibilité sans compromis sur la performance.
Des performances compactes mais redoutables
Derrière son apparence sobre, le EndorfyZephyr 92 cache un design optimisé jusque dans les moindres détails. Chaque pale et chaque bord du cadre sont profilés pour offrir un flux d’air fluide et une pression stable, même dans les environnements restreints.
Son roulement fluide dynamique (FDB) réduit la friction et le bruit tout en garantissant une longévité exceptionnelle : jusqu’à 80 000 heures de fonctionnement (MTBF). Le ventilateur atteint une vitesse maximale de 1900 ± 10 % tr/min, rivalisant avec des modèles plus grands tout en restant discret, idéal pour les NAS, mini-PC ou boîtiers ITX.
La puissance dans la simplicité
Dans un marché souvent dominé par les chiffres et les effets visuels, Endorfy choisit une autre voie. Le Zephyr 92 se concentre sur l’essentiel : refroidir efficacement, sans bruit ni artifice.
Chaque composant a été conçu pour maintenir la stabilité thermique du système dans la durée. Pas de RGB clinquant ni de fonctionnalités superflues, mais une solution rationnelle, robuste et silencieuse, pensée pour ceux qui privilégient la fiabilité à la démonstration.
Installation et polyvalence
Grâce à son format standard de 92 mm et à un système de fixation simple, le Zephyr 92 s’installe rapidement dans la majorité des petits châssis. Sa compatibilité étendue en fait une option polyvalente pour le refroidissement d’un processeur compact, d’un NAS ou d’un mini-serveur personnel.
Son équilibre entre performance, silence et durabilité en fait un choix stratégique pour les configurations à espace restreint.
Disponibilité
Le ventilateur de boîtier Endorfy Zephyr 92 (réf. EY4A018) est disponible sur la boutique officielle Endorfy et chez ses revendeurs partenaires.
Conclusion
Avec le Zephyr 92, Endorfy prouve une fois de plus que la performance peut rimer avec simplicité. Ce ventilateur compact, fiable et économique s’adresse à tous ceux qui recherchent une solution de refroidissement efficace sans compromis ni fioritures.
Razer s’associe à Valve pour dévoiler la collection de périphériques Razer | Counter-Strike 2, une série d’équipements eSports inspirée du légendaire skin Dragon Lore. Ce symbole mythique de Counter-Strike quitte les serveurs pour s’incarner dans une collection d’accessoires physiques, conçue sur la base du matériel utilisé par les athlètes professionnels. Une fusion entre héritage compétitif et technologie eSport haut de gamme.
Du prestige virtuel à la performance réelle
Symbole de rareté et de puissance, le skin Dragon Lore transcende aujourd’hui son statut d’objet numérique pour devenir un véritable équipement de performance. Comme le souligne Addie Tan, responsable mondiale de la division Lifestyle chez Razer, « Dragon Lore n’est pas seulement un skin, c’est un hommage à deux décennies d’histoire de Counter-Strike. Cette collection en est la matérialisation, dédiée aux joueurs qui veulent écrire la suite de cette légende. »
Conçue sur les produits Razer eSports les mieux classés selon ProSettings.net, la collection réunit les références les plus utilisées par les pros, désormais déclinées dans un design Dragon Lore exclusif.
Une collection d’équipements eSport sous le signe du Dragon
Razer BlackShark V3 Pro – Édition Counter-Strike 2
Casque sans fil n°1 chez les athlètes eSport, le BlackShark V3 Pro se dote d’un micro HyperClear Super Wideband et de profils audio CS2 calibrés par des pros. Confort, clarté et isolation acoustique s’unissent pour offrir une immersion totale sur PC.
Razer Huntsman V3 Pro TKL – Édition Counter-Strike 2
Clavier n°1 des compétiteurs en 2024, le Razer Huntsman V3 Pro TKL embarque les commutateurs optiques analogiques Razer Gen-2 avec mode Rapid Trigger et course d’activation ajustable de 0,1 à 4 mm. Chaque frappe est mesurée au millimètre pour un contrôle absolu des déplacements et de la cadence de tir.
Razer Viper V3 Pro – Édition Counter-Strike 2
Souris symétrique ultra-légère de 54 g, adoptée massivement par les pros depuis fin 2024. Elle combine un taux d’interrogation sans fil de 8000 Hz, un capteur Focus Pro 35K Gen-2 et des switchs optiques Gen-3. Une précision chirurgicale au service des headshots.
Razer Gigantus V2 – Grand – Édition Counter-Strike 2
Tapis de souris souple à surface optimisée pour un glissement fluide et un contrôle au pixel près. L’accessoire indispensable pour exploiter toute la précision des capteurs Razer.
Razer Iskur V2 X – Édition Counter-Strike 2
Chaise gaming ergonomique pensée pour le soutien lombaire prolongé. Son design eSport assure un confort total lors des sessions d’entraînement ou de compétition.
Une collaboration qui célèbre l’héritage de Counter-Strike
La Razer | Counter-Strike 2 Collection s’adresse autant aux compétiteurs qu’aux collectionneurs et fans de longue date du FPS culte de Valve. Elle incarne la rencontre entre la culture du skin et l’exigence du matériel eSport, tout en rendant hommage à la communauté qui a façonné la légende Dragon Lore.
Chaque produit de la collection allie esthétique légendaire et performances certifiées, renforçant le lien entre l’univers virtuel et l’expérience de jeu réelle.
Tous les produits bénéficient d’une garantie standard Razer et de la même qualité de service que les gammes eSports professionnelles.
Conclusion
Avec la Counter-Strike 2 Collection, Razer transforme le mythe Dragon Lore en expérience tangible. Cette alliance entre style iconique et performance compétitive confirme la position de Razer comme pionnier du matériel eSport. Une collection taillée pour les joueurs qui, sur scène comme en ligne, veulent incarner la légende.
NVIDIA enchaîne les mises à jour de son nouvel utilitaire maison : la version 11.0.5.420 de NVIDIA App élargit la liste des jeux pris en charge et corrige plusieurs bugs gênants.
NVIDIA App muscle ses profils et peaufine l’interface
Au programme, des réglages optimaux prêts à l’emploi pour sept titres fraîchement ajoutés : Battlefield 6, Dying Light: The Beast, EA Sports FC 26, Jump Space, Lost Soul Aside, NBA 2K26 et Silent Hill f. De quoi optimiser en un clic les préréglages graphiques et les performances, sans passer par les menus parfois touffus des jeux.
Autre nouveauté, l’extension de la fonction DLSS Override à onze jeux : Alien: Rogue Incursion, Battlefield 6, Farlight 84, Japanese Drift Master, Mavrix by Matt Jones, les trois Enhanced Editions de la série S.T.A.L.K.E.R., Silent Hill f, Super People et X4: Foundations. L’objectif est de mieux contrôler l’activation et le modèle DLSS utilisé selon les titres compatibles.
Côté correctifs, NVIDIA corrige un souci d’interface où le bouton « filtres de jeu et mode photo » disparaissait lorsque l’application n’était pas en anglais. Le constructeur rectifie aussi un affichage erroné dans DLSS Stats, qui indiquait à tort l’état « en jeu » pour le paramètre SR Model Override. Des améliorations de stabilité générales sont également au menu.
Unification des outils et petites frictions corrigées
L’app NVIDIA a remplacé GeForce Experience plus tôt cette année et sert désormais de hub unique pour les mises à jour de pilotes, l’optimisation des jeux et l’overclocking léger. Rien d’étonnant à ce que ces mises à jour fréquentes affinent l’expérience : « diverses améliorations de stabilité » sont mentionnées, signe que l’éditeur continue de consolider la base.
Clap de fin pour les optimisations day 1 sur RDNA2 et RDNA1 : AMD confirme que ses prochains pilotes cibleront désormais les architectures RDNA3 et RDNA4.
AMD recentre ses pilotes sur RDNA3 et RDNA4
Lancée en 2019, la série Radeon RX 5000 a ouvert la voie à RDNA, suivie par les RX 6000 sorties en pleine pénurie de GPU et dopées jusque tard en 2023 avec les modèles GRE. D’après PC Games Hardware, AMD confirme désormais un basculement clair : les futures mises à jour ne prioriseront plus les optimisations de jeux pour RDNA2 et RDNA1, au profit de RDNA3 et RDNA4. Une orientation qui met ces deux générations en mode maintenance, malgré l’arrivée relativement récente de la dernière RX 6750 GRE.
La formulation d’AMD reste lapidaire, mais suffisamment explicite. Le média rapporte que l’éditeur se concentre sur les architectures actuelles et à venir, ce qui signifie qu’il n’y aura plus d’optimisations « jour 1 » pour les nouvelles sorties sur RX 6000 et RX 5000. AMD a par ailleurs « considérablement étoffé ses équipes logicielles », mais cette force de frappe vise surtout les produits data center et l’amélioration de la plateforme ROCm. Rien d’étonnant à ce que les GPU grand public passent derrière, même si la pilule est amère pour des cartes encore largement utilisées.
Et les APU RDNA2, Steam Deck et FSR Redstone dans tout ça ?
Reste un angle mort : le devenir des APU RDNA2. Selon la même source, AMD n’a pas détaillé le traitement des Ryzen à iGPU RDNA2, dont le Steam Deck sous Windows et les puces Mendocino, récemment rebaptisées Ryzen 10. Il faudra voir si ces plateformes suivent la même cadence de maintenance que les cartes dédiées.
Autre sujet sensible, le futur FSR Redstone 4. ComputerBase avance qu’il pourrait ne pas arriver sur les RX 6000 et RX 5000. Officiellement, AMD répète que cette génération d’upscaling ne dépend pas de cœurs dédiés, mais d’une implémentation ML2Code en compute shader, donc compatible avec d’autres GPU. Pour autant, il semblerait que la prise en charge sur RDNA1 et RDNA2 reste incertaine, ou qu’elle suive le même régime d’optimisation minimal que les pilotes.
Au final, les utilisateurs RX 6000 et RX 5000 conserveront des mises à jour fonctionnelles et correctives, mais plus ces optimisations rapides au lancement des jeux. Une décision qui intervient alors que la dernière carte RDNA2 a tout juste deux ans, et qui risque de faire grincer des dents chez les joueurs encore équipés.
La RTX 5090 défie le sens du marché : alors que la plupart des GPU haut de gamme baissent, ses tarifs repartent à la hausse en Europe et les stocks se raréfient.
La Blackwell star reste introuvable à prix conseillé
Lancée à 2239 €, la GeForce RTX 5090 a immédiatement glissé dans la zone TITAN. Il faut dire que la Founders Edition s’est vendue en un clin d’œil et n’apparaît presque jamais au tarif officiel depuis le lancement. Le programme Verified Priority Access de NVIDIA a bien permis à certains joueurs de s’en procurer, mais uniquement pour la 5090 Founders et pas dans toutes les régions, l’Allemagne faisant figure d’exception.
La demande repart visiblement à la hausse et les enseignes s’ajustent aussitôt, d’après PC Games Hardware. Les modèles custom dépassent désormais nettement le prix conseillé, abaissé en août dernier à 2099 euros de MSRP. En Allemagne, la plupart des cartes partenaires se négocient entre 2 600 et 2 800 euros. Quelques annonces frôlent 2 200 euros, mais il s’agit de précommandes à la disponibilité incertaine.
Les courbes de suivi confirment la tendance. Des références réputées plus « abordables » comme les Inno3D GeForce RTX 5090 X3, Palit GameRock ou MSI Suprim SOC augmentent régulièrement. Sur le marché gris, la Founders Edition affichée 2 099 euros se revend « au moins 2 666 euros sur eBay », selon les relevés cités.
Europe sous tension, Founders introuvable
Les prix repartent à la hausse en Europe, et les quelques cartes encore disponibles s’amenuisent semaine après semaine, d’après PC Games Hardware cité par 3DCenter. Reste à voir si une amélioration de l’approvisionnement ou des baisses plus franches sur les autres gammes suffiront à calmer l’emballement. En France, les prix sont globalement stables, mais demeurent plus élevés qu’en Allemagne.
De nouveaux chiffres relancent le feuilleton des Core Ultra 300 : selon Laptopreview Club, deux puces mobiles auraient déjà livré leurs scores dans Cinebench R23 et 3DMark Time Spy.
Core Ultra X7 358H et Ultra 5 338H : premiers repères de performance
D’après ces fuites, l’Intel Core Ultra X7 358H atteindrait 20 000 points sous Cinebench R23 multi et environ 6 830 points dans Time Spy, un score graphique supérieur aux 6 200 points évoqués précédemment. Le site indique aussi un Core Ultra 5 338H à 16 000 points sous Cinebench R23. Le tout aurait été mesuré avec un TDP estimé à 60–65 W.
Côté spécifications, il semblerait que le X7 358H embarque 16 cœurs au total, combinant 4 P-Cores, 8 E-Cores et 4 LP-Cores, avec un boost annoncé jusqu’à 4,8 GHz et un iGPU Xe3 doté de 12 cœurs. L’Ultra 5 338H, sans le suffixe « X », resterait sur 12 cœurs en divisant par deux le nombre d’E-Cores par rapport au 358H, tout en intégrant un Arc B370 avec 12 cœurs Xe3.
Intel Core Ultra 300 “Panther Lake”
Il faut dire que la série Core Ultra 300, basée sur Panther Lake, alimente déjà les rumeurs depuis des semaines. Les OEM testeraient des références 3_8H, 3_5H et 3_0U, avec une nomenclature revue incluant un suffixe « X » et une génération dite « 3th ». « Les nouvelles puces sont d’ores et déjà en validation chez certains OEM », rapporte la source.
Graphiques Xe3 en ligne de mire, CPU encore mystérieux
Tout le monde attend un bond côté GPU intégré avec Xe3, possiblement de 30 à 50 % face à Xe2. En revanche, les gains CPU restent flous. Ces chiffres ronds livrés par Laptopreview Club donnent un premier ordre d’idée, mais restent à confirmer. Reste à voir si ces niveaux seront tenus sur des machines commerciales et dans des enveloppes thermiques plus sages.
Dernier point à garder en tête : la fenêtre de lancement évoquée renverrait plutôt à 2026. D’ici là, les fréquences, TDP et pilotes graphiques peuvent évoluer, tout comme la grille de noms. Prudence donc, mais ces repères placent déjà le X7 358H et l’Ultra 5 338H au cœur du débat sur les portables performants de prochaine génération.
Mini PC ou petite enceinte de bureau ? GTBOX lance le T1, un modèle compact qui mise autant sur le son que sur le silicium.
GTBOX T1 : Ryzen 7 8745HS et son stéréo embarqué
Au cœur du boîtier, on retrouve un AMD Ryzen 7 8745HS, ses 8 cœurs Zen 4 et un iGPU Radeon 780M. Sur le papier, c’est solide pour un mini PC polyvalent. La vraie particularité tient toutefois aux haut-parleurs stéréo intégrés, une rareté dans cette catégorie.
Selon GTBOX, ces enceintes visent d’abord la voix : appels, chat et visioconférences. La marque confirme l’intégration de deux modules de 5 W. Suffisant pour podcasts et livres audio, moins pour la musique. Le système embarque aussi un micro, de quoi simplifier une réunion rapide.
Reste une question très concrète : avec un seul ventilateur pour le refroidissement et aucune mention de réduction de bruit, qui couvre qui pendant un call ? Comme le résume le site source : « ils ne donnent pas la réponse ».
Design fermé et options limitées
GTBOX publie un schéma interne montrant le ventilateur, le SSD et la mémoire DDR5, assorti d’un avertissement : ne pas ouvrir ni démonter l’appareil, car « non réversible après ouverture ». Il faut dire que cela laisse entendre une évolutivité quasi nulle.
Conséquence directe : le T1 semble se limiter à une unique configuration à 549,99 $, soit environ 520 € à titre indicatif, avec 32 Go de DDR5 et un SSD PCIe 4.0 de 1 To. Pratique pour ceux qui veulent un PC prêt à l’emploi, moins pour les habitués des upgrades.
Au final, l’idée d’un mini PC qui fait aussi office d’enceinte de bureau intrigue. Reste à voir si le souffle du ventilateur ne viendra pas gâcher la conversation.
CORSAIR entre dans l’arène du jeu de combat avec la Novablade Pro, sa première manette sans levier sans fil à effet Hall. Conçue pour offrir une réactivité extrême et une fiabilité compétitive, elle intègre les commutateurs magnétiques MGX Hyperdrive, la technologie Rapid Trigger et le système FlashTap SOCD. L’objectif : permettre aux joueurs de dominer chaque frame grâce à des entrées plus rapides, plus précises et totalement personnalisables.
Des commutateurs magnétiques MGX Hyperdrive ultra-réactifs
Au cœur de la Novablade Pro, on retrouve les commutateurs CORSAIR MGX Hyperdrive, des interrupteurs magnétiques capables d’un point d’activation réglable entre 0,1 mm et 4 mm. Cette flexibilité permet d’ajuster la sensibilité selon le style de jeu, qu’il s’agisse d’attaques éclairs ou de mouvements millimétrés.
La technologie Rapid Trigger réinitialise chaque touche instantanément dès qu’elle est relâchée, réduisant ainsi les temps morts entre deux pressions. Résultat : des entrées plus nettes et plus rapides, idéales pour les jeux de combat exigeants. Ces touches sont par ailleurs certifiées pour 150 millions d’activations, garantissant une durabilité à toute épreuve.
FlashTap SOCD : conformité et précision directionnelle
Le système FlashTap SOCD de CORSAIR optimise la gestion des entrées directionnelles afin d’éviter toute interprétation erronée par le jeu. Cette technologie assure une priorisation propre et conforme aux tournois officiels, empêchant les combinaisons interdites tout en maintenant une précision maximale. Le mode tournoi intégré active automatiquement Rapid Trigger et désactive les touches G ainsi que le pavé tactile, pour éviter toute disqualification accidentelle lors d’un match compétitif.
Design compact et connectivité tri-mode
La Novablade Pro adopte un design compact à 15 touches magnétiques sans stick analogique, favorisant une disposition homogène et une prise en main intuitive. Sa connectivité tri-mode — 2,4 GHz à faible latence, Bluetooth et mode filaire USB — permet de s’adapter à toutes les configurations, que ce soit sur PS5, PS4 ou PC.
Son châssis premium comprend une plaque supérieure en aluminium amovible, facilitant la personnalisation, tandis que le LightEdge RGB 360° et les 15 touches rétroéclairées individuellement offrent une esthétique dynamique et reconnaissable sur scène.
Une manette personnalisable jusqu’à la moelle
Les joueurs peuvent programmer les 8 touches G et enregistrer jusqu’à 5 profils dans la mémoire interne, pour un passage instantané d’un jeu ou d’un setup à l’autre. Compacte et robuste, la Novablade Pro se transporte facilement pour les tournois et rassemblements sans craindre les chocs.
Disponibilité, garantie et support
La CORSAIR Novablade Pro est disponible dès maintenant sur la boutique officielle de la marque à 249,99 euros et sera prochainement déployée dans le réseau mondial de revendeurs, dont Best Buy et Amazon. Elle bénéficie d’une garantie de deux ans, ainsi que du support technique international CORSAIR. Les prix actualisés sont disponibles sur corsair.com/novablade-pro-wireless.
Conclusion
Avec la Novablade Pro, CORSAIR signe une entrée spectaculaire dans le monde des manettes de combat sans levier. Entre technologies magnétiques de pointe, réactivité instantanée et design personnalisable, cette manette vise clairement le haut du podium. Les compétiteurs comme les joueurs passionnés y trouveront un outil taillé pour la performance pure.
CHERRY dévoile le STREAM DESKTOP ULTIMATE, un ensemble clavier et souris sans fil pensé pour les professionnels qui exigent à la fois précision, confort et efficacité. Conçu pour s’adapter à tous les environnements de travail — du développement logiciel à la conception graphique — ce duo allie technologie de pointe et ergonomie soignée pour des journées de travail plus fluides et plus productives.
Une souris sans fil pensée pour la précision
Au cœur du CHERRY STREAM MOUSE ULTIMATE se trouve la technologie ProScroll, une molette électromagnétique innovante offrant un contrôle du défilement entièrement personnalisable. Quatre modes prédéfinis, basique, fluide, contrôle et précision, permettent d’adapter la résistance et la vitesse à chaque usage, du travail minutieux à la navigation rapide.
Grâce au logiciel CHERRY UTILITY, les utilisateurs peuvent affiner sept paramètres, comme la liberté de rotation ou la résistance, pour créer une expérience sur mesure. Avec jusqu’à 288 millions de combinaisons possibles, la molette s’ajuste à chaque profil, tandis que les préférences peuvent être sauvegardées et rechargées à tout moment.
Ergonomie et connectivité intelligente
La STREAM MOUSE ULTIMATE mise sur une forme ergonomique avec repose-pouce texturé et sept boutons programmables, dont un commutateur DPI/profil ajustable de 1000 à 4000 DPI. Ses clics silencieux préservent un environnement de travail calme, et sa connectivité hybride — Bluetooth 5.2, dongle 2,4 GHz et câble USB-C — permet de basculer entre quatre appareils sans interruption.
Côté design, la finition marbre noir et reflets bronze souligne la sobriété du produit tout en s’intégrant harmonieusement aux postes modernes.
Un clavier sans fil pour une frappe précise et silencieuse
Le CHERRY STREAM KEYBOARD ULTIMATE reprend le mécanisme à ciseaux CHERRY SX, garantissant une frappe fluide, silencieuse et précise. Son rétroéclairage blanc réglable sur cinq niveaux assure une visibilité parfaite, même en lumière faible, tandis que des LED d’état distinctes informent sur les connexions et le verrouillage des majuscules.
La conception privilégie le confort grâce à trois angles d’inclinaison (0°, 4°, 8°), une plaque métallique interne pour la rigidité et des pieds caoutchoutés antidérapants. Huit raccourcis multimédias accélèrent les tâches bureautiques, et le bouton Co-Pilot offre un accès direct à l’assistance IA, une première dans la gamme CHERRY.
Avec une autonomie allant jusqu’à cinq mois, le clavier assure une productivité sans interruption, même en usage intensif.
CHERRY STREAM DESKTOP ULTIMATE : Un ensemble complet pour les professionnels exigeants
Le CHERRY STREAM DESKTOP ULTIMATE combine la précision mécanique et la souplesse logicielle dans un duo cohérent. Les deux périphériques partagent la même signature visuelle et la même philosophie : un contrôle précis, un silence exemplaire et un confort durable.
Le pack sera disponible prochainement au prix conseillé de 174,99 £, tandis que la STREAM MOUSE ULTIMATE est déjà commercialisée à 89,99 £. Le STREAM KEYBOARD ULTIMATE (disposition britannique) suivra à 104,99 £.
Conclusion
Avec le STREAM DESKTOP ULTIMATE, CHERRY élève sa gamme à un niveau supérieur, combinant innovation électromagnétique, design ergonomique et connectivité avancée. Cet ensemble clavier-souris s’impose comme une référence pour les utilisateurs qui veulent travailler longtemps, efficacement et dans le plus grand confort.
Avec plus de vingt ans d’expertise dans le refroidissement liquide pour PC, Alphacool International GmbH, basée à Brunswick en Allemagne, continue de repousser les limites thermiques avec sa nouvelle gamme Core XT45 Full Copper. Ces radiateurs, conçus pour les passionnés de watercooling et les assembleurs exigeants, marquent une évolution majeure dans la série Core grâce à un équilibre parfait entre esthétique, modularité et performances thermiques.
Une conception en cuivre intégral pour un transfert thermique maximal
Comme à son habitude, Alphacool mise sur une approche Full Copper. Toutes les zones en contact avec le liquide – chambres, ailettes et canaux – sont réalisées en cuivre massif. Ce choix garantit une dissipation thermique optimale et une meilleure stabilité sous charge prolongée. L’architecture interne des Core XT45 a été revue : 16 canaux d’eau remplacent les 12 précédents, augmentant le débit et la surface d’échange. Résultat : un refroidissement plus rapide et plus homogène, particulièrement adapté aux configurations multi-GPU ou aux stations de travail overclockées.
Design modernisé et personnalisation magnétique
Les Core XT45 Full Copper se distinguent aussi par un design revisité plus sobre et élégant. Les panneaux latéraux interchangeables permettent de personnaliser le style du radiateur selon les préférences :
une version avec éclairage aRGB intégré pour les setups orientés gaming ou showrooms ;
une version classique sans éclairage, idéale pour les configurations épurées.
Le système de fixation magnétique facilite le remplacement des panneaux sans outils, garantissant une manipulation propre et rapide lors du montage ou de la maintenance.
Des détails pensés pour les intégrateurs
Chaque radiateur intègre deux ports G1/4″ au design Core caractéristique, ainsi qu’un port de remplissage ou de vidange dédié, simplifiant l’entretien du circuit. Cette conception favorise une installation plus flexible dans les boucles custom, que ce soit en montage vertical ou horizontal.
Disponibilité et points de vente
Les Alphacool Core XT45 Full Copper Radiators sont dès à présent disponibles sur la boutique en ligne officielle d’Alphacool, ainsi que chez les partenaires DocMicro et Cybertek à 157,98 euros pour la version 240 mm et à 189,98 euros pour la version 360 mm.
Caractéristiques principales
Radiateur entièrement en cuivre (chambres, canaux et ailettes)
16 canaux d’eau pour un meilleur flux et transfert thermique
Structure d’ailettes optimisée pour plus d’efficacité
Panneaux latéraux magnétiques interchangeables
Versions aRGB ou classiques
Ports G1/4″ avec accès de remplissage/vidange
Conclusion
Avec la série Core XT45 Full Copper, Alphacool réaffirme sa position de référence dans le refroidissement liquide haut de gamme. Entre performances thermiques renforcées, design modulaire et qualité de fabrication allemande, ces radiateurs s’imposent comme un choix solide pour les passionnés de PC performants et durables.
ADATA Technology Co., a annoncé le SSD SR800 Magnetic Power Bank, un produit révolutionnaire et le premier au monde à combiner un stockage externe avec une batterie. Reconnaissant que les créateurs de contenu modernes s’appuient fortement sur les smartphones pour la prise de vue et le montage, le SR800 présente une conception modulaire deux-en-un, une première dans l’industrie.
Grâce à une conception rainurée, la batterie et le SSD externe sont parfaitement combinés pour répondre à divers scénarios d’utilisation. Cette innovation résout non seulement la limitation d’un seul port sur les appareils mobiles, mais améliorera également la commodité et changera la façon dont les créateurs de contenu filment, leur permettant de voyager vraiment léger et de se concentrer sur la capture de chaque moment brillant.
Charge rapide et stockage rapide en un seul appareil : un jeu d’enfant parfait pour la création mobile
De nombreux créateurs sont simultanément confrontés au dilemme de l’insuffisance de la batterie et de l’espace de stockage, limités par un seul port téléphonique. Bien que les concentrateurs d’extension externes actuels offrent une solution temporaire pour charger et enregistrer en même temps, ils nécessitent souvent des supports ou des supports de téléphone supplémentaires, ce qui entrave la commodité du tournage mobile.
Le SR800 est né pour offrir aux créateurs de vidéos à la fois efficacité et commodité. Son SSD externe est doté de l’interface USB3.2 Gen2 x2, offrant des vitesses de lecture/écriture allant jusqu’à 2 000 Mo/s, soit environ 20 fois plus rapides que les disques durs externes traditionnels, et offre une capacité de stockage massive allant jusqu’à 2 000 Go.
La batterie est équipée d’une puissance de 5 000 mAh, prenant en charge jusqu’à 20 W de charge rapide filaire de type C et une charge magnétique sans fil de 15 W. Cela permet non seulement d’atteindre le scénario idéal de « charger et stocker », mais aussi de faciliter les sauvegardes sur site et l’édition multi-appareils, transformant ainsi le smartphone en un poste de travail mobile plus professionnel.
Conception modulaire intelligente pour une expérience complète de création et de jeu
La plus grande valeur du SR800 réside dans la résolution approfondie des problèmes des créateurs. Les créateurs peuvent entretenir la batterie de leur téléphone via la charge sans fil de la batterie tout en connectant simultanément le SSD externe au port du téléphone. Cela permet l’enregistrement direct de séquences haute définition, telles que 4K ou ProRes, ce qui permet de résoudre les problèmes de stockage insuffisant du téléphone et d’enregistrement haute résolution.
De plus, le SR800 intègre une conception de béquille cachée réfléchie, améliorant non seulement l’efficacité du travail, mais aussi le divertissement. Un support de téléphone supplémentaire n’est plus nécessaire pour les longues sessions de binge-watching ou de jeux mobiles. La conception modulaire simplifie tout. Soutenu par des mécanismes de protection de plusieurs circuits rigoureusement testés, il offre à la fois commodité et sécurité aux consommateurs, offrant le support le plus fiable.
CORSAIR a annoncé deux nouveaux disques SSD PCIe 5.0 NVMe M.2 qui étendent les performances haut de gamme sur plusieurs facteurs de forme : le MP700 PRO XT, conçu pour une vitesse Gen5 sans compromis, et le MP700 MICRO, un disque M.2 2242 économe en énergie dimensionné pour les appareils fins et légers et les constructions à espace restreint.
Le CORSAIR MP700 PRO XT repousse les limites du stockage PCIe Gen5
Utilisant un contrôleur de nouvelle génération avec des composants internes de pointe, le CORSAIR MP700 PRO XT repousse les limites du stockage PCIe Gen5. Doté de vitesses de lecture séquentielle allant jusqu’à 14 900 Mo/s et d’une vitesse d’écriture séquentielle allant jusqu’à 14 500 Mo/s, il offre des temps de démarrage, de chargement et de transfert incroyables. Sa conception économe en énergie garantit des performances de haut niveau avec une consommation d’énergie plus faible et moins de chaleur.
Grâce à la prise en charge de Microsoft DirectStorage, ce SSD peut communiquer directement avec un GPU pour une vitesse de jeu imbattable, ce qui permet des chargements de jeu plus rapides et des transitions plus fluides dans le jeu. Grâce à la polyvalence du logiciel CORSAIR SSD Toolbox et à une garantie de cinq ans, le MP700 PRO XT offrira des performances de stockage de pointe pour les années à venir pour les plates-formes d’ordinateurs de bureau et portables performantes. Initialement disponible dans des capacités de 1 To, 2 To et 4 To, des options de capacité supplémentaires devraient être disponibles au début de 2026.
Le CORSAIR MP700 MICRO ajoute des performances et une capacité SSD ultra-rapides aux appareils fins et légers
Le SSD CORSAIR MP700 MICRO PCIe 5.0 x4 NVMe M.2 offre des performances de stockage incroyables dans un boîtier compact. Le format compact M.2 2242 est idéal pour les ordinateurs portables et les ordinateurs portables fins et légers, ainsi que pour les systèmes denses à petit facteur de forme. Offrant des vitesses de lecture séquentielle allant jusqu’à 10 000 Mo/s et des vitesses d’écriture séquentielle allant jusqu’à 8 500 Mo/s, les fichiers s’ouvrent plus rapidement, les jeux se chargent plus rapidement et les appareils démarrent plus rapidement. Construit avec une NAND TLC 3D haute densité, le MP700 MICRO offre un mélange parfait de débit, de capacité et d’endurance.
Disponible en 2 To et 4 To, le MP700 MICRO inclut la prise en charge de la boîte à outils SSD CORSAIR et bénéficie d’une garantie limitée de cinq ans ainsi que d’un accès au support client expert de CORSAIR.
Disponibilité, garantie et prix
Les CORSAIR MP700 PRO XT et MP700 MICRO sont disponibles dès maintenant sur la boutique en ligne CORSAIR et dans le réseau mondial de détaillants et de distributeurs agréés CORSAIR.
Les disques SSD CORSAIR MP700 PRO XT et MP700 MICRO bénéficient d’une garantie limitée de cinq ans, en plus du service client et du réseau d’assistance technique de CORSAIR dans le monde entier.
Pour obtenir les prix à jour, veuillez consulter le site Web de CORSAIR ou contacter votre représentant commercial ou de relations publiques CORSAIR local.
Web Pages
Pour en savoir plus sur les disques SSD externes CORSAIR, rendez-vous sur :
Le 28 octobre 2025 restera une date marquante pour Battlefield. À 16h précises, EA et DICE lançaient REDSEC, leur réponse gratuite à l’hégémonie de Warzone. Un « shadow drop » audacieux, sans bêta préalable, directement dans l’arène impitoyable du battle royale. 20 heures plus tard, le constat est sans appel : REDSEC cristallise autant d’espoirs que de frustrations.
Un Démarrage en Fanfare… Puis la Douche Froide
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En moins de 6 heures, REDSEC atteint les 500 000 joueurs. Les serveurs saturent, les streamers se précipitent sur Fort Lyndon, la communauté s’enflamme. Mais sur Steam, la réalité rattrape rapidement l’euphorie : après 6 heures, le score stagnait à 50% avec 760 avis. 20 heures plus tard, avec 2,201 évaluations, le verdict s’alourdit : seulement 40% d’avis positifs. La note « moyennes » de Steam traduit un accueil mitigé qui se dégrade
Cette division n’est pas anodine. Elle révèle un jeu qui peine à convaincre au-delà de son pitch marketing, malgré des atouts indéniables sur le papier.
La Controverse qui Empoisonne le Lancement
Au-delà des considérations purement gameplay, c’est une décision commerciale qui met le feu aux poudres. Les joueurs ayant déboursé 70 euros pour Battlefield 6 découvrent avec stupeur que de nombreux défis du Battle Pass de la Saison 1 sont exclusivement liés à REDSEC. Impossible de progresser pleinement sans toucher au mode gratuit.
« This is not why I bought Battlefield 6 » résume parfaitement le sentiment qui domine les forums. L’idée de forcer des joueurs ayant payé plein tarif vers un mode free-to-play pour débloquer du contenu passe très mal. Cette intégration forcée brouille la frontière entre les deux expériences et génère une frustration légitime chez une base de joueurs qui estimait avoir déjà payé son dû.
« Very Warzone Coded » : Le Consensus Accablant
Si un reproche revient en boucle dans les premières impressions, c’est celui-ci : REDSEC ressemble trop à Warzone. Le site Insider Gaming ne mâche pas ses mots dans son test publié 20 heures après le lancement : « C’est bon, mais je ne pouvais pas m’empêcher de sentir que je jouais à Warzone. Tout, des tokens Double XP à la structure du battle pass, des missions secondaires aux loadouts, REDSEC pue Call of Duty. »
Cette impression ne se limite pas aux critiques professionnels. Dans le chat Twitch du streamer LVNDMARK, les spectateurs débattent férocement : « this deadass is a warzone copy », « looks like cod wtf ». Les animations de rechargement des plaques d’armure ? Identiques à Warzone. Le système de loadout drops ? Calqué sur le modèle d’Activision. Les caisses au sol, les missions annexes, les mécaniques de seconde chance : tout évoque un jeu qu’on connaît déjà par cœur.
Certes, il n’existe que quelques façons de charger des plaques balistiques dans un porte-plaques, comme le défendent certains joueurs. Mais cette défense technique n’efface pas l’impression globale : REDSEC manque cruellement d’identité propre.
Des Animations Qui Plombent l’Expérience
Là où Warzone mise sur la nervosité et la réactivité, REDSEC hérite de la lourdeur caractéristique de Battlefield. Les personnages se déplacent avec une inertie qui évoque davantage le réalisme militaire que l’arcade compétitive. Pour un battle royale en 2025, c’est un handicap majeur.
Cette pesanteur dans les mouvements tue le dynamisme attendu du genre. Quand on passe de Warzone à REDSEC, le contraste est saisissant : on perd en fluidité, en réactivité, en sensation de vitesse. Le sprint tactique de Call of Duty, les glissades, les transitions rapides… tout ce qui fait le sel du genre arcade moderne semble bridé par une volonté de coller au réalisme Battlefield.
Les Problèmes Techniques S’Accumulent
Au-delà des choix de game design, REDSEC souffre de bugs bien concrets. DICE a d’ailleurs publié une liste officielle des problèmes identifiés : instabilité réseau provoquant des pertes de paquets et du rubber banding, gadgets qui cassent les Supply Drops, grenades fumigènes coincées en boucle sonore, problèmes d’affichage sur les véhicules.
Le plus gênant ? Le gadget Smoke Cover devient inutilisable en fin de partie, précisément quand il serait le plus stratégique. Sans compter les Upgrade Kits qu’un autre joueur peut vous voler pendant que vous les appliquez sur votre arme.
Ces bugs de lancement ne sont pas rédhibitoires pris individuellement, mais leur accumulation entache l’expérience globale. Difficile de rivaliser avec la polish de Warzone, fruit de cinq années d’itérations continues, quand on lance un produit avec autant d’aspérités techniques.
Le Cercle Mortel : Innovation ou Gadget ?
REDSEC tente pourtant de se démarquer avec son cercle de feu instantanément mortel. Contrairement aux zones de gaz qui infligent des dégâts progressifs, ici, un seul pas dans l’anneau rouge et c’est terminé. Aucune échappatoire, aucune seconde chance, aucune possibilité de traverser en sprint pour un repositionnement risqué.
Affrontement sur Blackwell Field
Cette mécanique radicale divise. Les puristes y voient un choix audacieux qui force une approche tactique plus rigoureuse. Les détracteurs pointent une punition excessive qui limite les options stratégiques. Après 20 heures, le verdict reste en suspens : innovation intéressante ou contrainte frustrante ?
Gauntlet : La Vraie Nouveauté ?
Ironiquement, ce n’est pas le mode Battle Royale principal qui suscite le plus d’intérêt, mais Gauntlet. Ce format en 32 joueurs propose des rounds de 5 minutes en élimination directe, avec des objectifs variables à chaque manche. Une formule qui rappelle davantage l’intensité d’Escape from Tarkov que le format classique du battle royale.
Ce mode structuré et frénétique pourrait bien être la vraie carte à jouer de REDSEC. Moins ambitieux que de concurrencer frontalement Warzone, mais potentiellement plus malin : créer une niche spécifique plutôt que de se perdre dans un océan de clones.
Le Camp des Défenseurs Existe
Malgré les critiques, REDSEC trouve ses supporters. Sur les forums Xboxygen, un joueur témoigne : « Beau travail. Ça reste du Battle Royal mais pas mal moins chaotique que Warzone. À ma première game on a fini deuxième. La map semble bien faite. »
GamesRadar adopte une ligne éditoriale plus positive : « Je suis soulagé de dire que le battle royale d’EA reste fidèle à Battlefield au lieu de trop copier Warzone ou Fortnite. » La destruction tactique signature de la franchise est bien présente, le système de classes apporte une profondeur stratégique, et Fort Lyndon impressionne par sa taille et sa diversité.
La carte californienne de REDSEC mélange plages, banlieues résidentielles et installations militaires secrètes à travers 9 points d’intérêt majeurs et 16 secondaires. Une variété environnementale qui contraste avec certaines maps plus monotones de la concurrence.
Le Spectre de Firestorm Plane
Impossible d’évoquer REDSEC sans mentionner Firestorm, le battle royale raté de Battlefield V en 2019. Lancé avec fracas, il avait attiré un million de joueurs avant de s’effondrer faute de support continu. Abandonné quelques mois après son lancement, Firestorm reste le symbole de l’incapacité d’EA à maintenir un battle royale dans la durée.
REDSEC porte ce fardeau. Chaque bug, chaque jour sans patch, chaque silence de DICE ravive cette peur légitime : et si l’histoire se répétait ? Le free-to-play est censé garantir un investissement long terme, mais les promesses d’EA pèsent peu face aux précédents.
Le Fossé Temporel Face à Warzone
Car voilà le véritable problème de REDSEC : il affronte un mastodonte qui a cinq années d’avance. Warzone ne s’est pas construit en un jour. Depuis mars 2020, Activision a peaufiné chaque mécanique, ajusté chaque vitesse de déplacement, équilibré des centaines d’armes, banni plus de 136 000 tricheurs en mode classé, créé et supprimé des cartes, écouté et réagi aux retours communautaires.
Cette expérience accumulée se ressent dans chaque détail. Les transitions entre les animations, le sound design des armes, le feedback des impacts, la fluidité des menus : tout ce polish invisible qui fait qu’un jeu est agréable à jouer. REDSEC ne peut pas combler ce fossé en 20 heures.
Un Lancement Qui Pose Plus de Questions Qu’il N’apporte de Réponses
Après une journée d’existence, REDSEC se trouve dans une position inconfortable. Techniquement solide mais pas irréprochable, ambitieux dans son pitch mais timide dans son exécution, gratuit mais intrusif pour ceux qui ont payé Battlefield 6.
Les 50% de reviews positives sur Steam ne sont ni un triomphe ni un désastre. Ce sont le reflet d’un jeu qui divise, qui ne convainc pas pleinement mais ne déçoit pas totalement non plus. Un entre-deux dangereux pour un genre où il faut trancher : soit on devient incontournable, soit on disparaît.
Les prochaines semaines seront décisives. REDSEC doit rapidement corriger ses bugs, équilibrer ses mécaniques, et surtout prouver qu’il ne finira pas comme Firestorm. Le potentiel existe, la communauté est là, mais la confiance reste à gagner.
Conclusion
Pour l’instant, REDSEC est un battle royale correct qui arrive dans un écosystème saturé, face à des mastodontes installés. Est-ce suffisant ? Les 500 000 joueurs du premier jour semblent croire que oui. Mais dans six mois, combien resteront ? C’est la vraie question qui hante EA depuis que les serveurs de Firestorm ont fermé.
À vous de jouer maintenant ! Vous avez testé REDSEC ces dernières heures ? Dites-nous tout en commentaires : êtes-vous dans le camp des 50% satisfaits ou des 50% déçus ? Le cercle mortel instantané vous semble génial ou frustrant ? Vous êtes retourné sur Warzone ou vous donnez sa chance à REDSEC ? Partagez votre feedback, on lit et on répond à tous vos avis.
ASUS n’a pas perdu le goût des mini machines survitaminées, mais cette fois, le géant taïwanais a dû se passer d’un nom mythique. Le tout nouveau ROG GR70 coche toutes les cases du concept NUC : format compact, puissance démesurée, composants haut de gamme, sauf qu’il a commis un péché impardonnable : adopter un processeur AMD Ryzen 9 9955HX3D. Difficile, il faut l’avouer, de garder la bénédiction d’Intel quand on choisit un cœur rouge AMD pour animer la bête.
ROG GR70 : compact, musclé et officiellement hors gamme NUC
Car oui, depuis le transfert de la marque NUC à ASUS, le contrat semble clair : pas de processeur rouge sous un logo bleu. Officiellement, le ROG GR70 “ne fait pas partie de la famille NUC”, et officieusement, il incarne tout ce qu’un NUC devrait être… sans pouvoir le dire. Un mini PC de 3 litres seulement, bardé d’un APU Zen 5 à 16 cœurs, capable de rivaliser avec un portable gaming haut de gamme.
En Chine, il s’appelle d’ailleurs ROG 9 Mini, preuve que le concept “Next Unit of Compute” n’est pas mort, juste rebaptisé pour raisons diplomatiques.
Mémoire et configuration : plus de capacité, moins de vitesse
Par rapport au ROG NUC 2025, le GR70 accepte jusqu’à 96 Go de DDR5‑5600, quand le modèle Intel plafonne à 48 Go en DDR5‑6400. La capacité grimpe donc, mais la fréquence baisse. En pratique, ASUS ne commercialise pas de versions avec autant de RAM pour l’instant : le maximum vendu reste 32 Go.
ASUS ROG GR70, PC gaming compactASUS ROG GR70, format compactASUS ROG GR70, format compact gaming
ASUS n’a pas encore listé le GR70 sur ses pages internationales. En Chine, il apparaît à 14,910.63 CNY environ, soit autour de 1950 à 2000 € selon le taux du jour. Il semblerait qu’il se positionne au niveau tarifaire de la configuration Ultra 9 275H avec RTX 5070 côté Intel.
Pas de version collector en série limitée cette fois, mais un concours malin : NVIDIA met en jeu une GeForce RTX 5090 affublée d’un habillage Battlefield 6, et il faudra montrer vos meilleurs frags pour tenter votre chance.
Une RTX 5090 « Battlefield 6 » à gagner sur Reddit
Plutôt que de multiplier les éditions spéciales comme la fameuse carte Cyberpunk, NVIDIA semble privilégier des wraps personnalisés. Les Founders Edition de la série RTX 50 offrant peu d’espace pour la fantaisie, un sticker bien pensé suffit à signer l’objet. D’après l’annonce relayée sur Reddit, la communauté Battlefield peut participer jusqu’au 31 octobre, avec un format qui demande un peu plus d’implication que d’ordinaire.
Le principe est simple : soumettez une vidéo de moins de trois minutes, postée avec le flair « got clips ». Le clip doit être entièrement original et créé par la personne qui participe, pas récupéré ailleurs. Rien d’étonnant à ce que NVIDIA souligne la facilité d’enregistrement : « ShadowPlay enregistre en continu et permet de sauvegarder les dernières minutes » selon l’éditeur. Il reste donc deux jours pour capturer vos actions les plus spectaculaires, soldats.
Valeur estimée et modalités
NVIDIA évalue l’habillage BF6 à 600 dollars (6 dollars en vrai). Les conditions complètes figurent sur Reddit et dans les termes officiels de NVIDIA. Reste à voir si cette approche par stickers deviendra la nouvelle norme des « éditions spéciales » maison.
Bonne nouvelle : la France fait partie des pays éligibles ! Il ne reste plus qu’à passer derrière vos PC et créer vos plus belles scènes pour tenter de remporter la récompense.